Say goodbye to angel Dust
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Dort, mon ange dort, bientôt sera venu le lever du jour, dort ... Demain tout sera parfait, demain tout sera comme aujourd'hui demain tu la retrouveras, demain le mal sera passer, il fuira, le mal est passé, dort mon ange. La montagne est vaste, à l'ombre d'un vieux chêne, au coucher de soleil, tu seras heureux pour la première fois depuis ce qui te parût une éternité, dort mon ange, dort. Demain sera venu le jour où tu l'omettras, demain sera venu le temps où ton amour s'amoindrira ... Dort.



L'histoire se répète, le même dénouement , la même fin ; ni plus , ni moins. Un même fond répétitif pour une souffrance supplémentaire voilà ce qui alimentait l'existence d'Aleksandr, la souffrance , source perpétuelle de sa vie. Plus rien ne pouvait désormais l'atteindre si ce n'était la santé de son fils , Sasha. Amery , Apollinarya , Aleesha , Max. Des femmes qui avaient toutes marquées une place importante dans sa vie voir, primordiale. Complètement perdue dans l'oublie éternel de l'amour , Aleksandr était une de ses personnes ayant perdue tout espoir. Il avait vu la vie , il avait vu la mort. Il avait comprit le monde bien avant sa naissance , il avait comprit le monde bien avant de n'être qu'un cobaye , il avait connut le monde dans ses propres entrailles.

Cela faisait exactement quatorze ans que ce monde s'était anéantit , que les briques qui le constituaient avaient explosés , oui ce fameux jour … Le jour où son premier fils lui fit arraché , le jour où son premier amour se fit passer pour morte. Ce fut la première bombe qui secoua son cœur ainsi que son âme , pour toujours. Ce jour-ci , il avait perdue sa famille mais aussi son humanité. Les relations d'une nuit , d'un soir s'entassaient chacune plus nombreuses que les autres , la vie avait reprit son cours , la mort avait reprit son chemin. Quelques sourires échangés , quelques caresses , quelques mots … Si peut et pourtant … La souffrance ne voulant s'éteindre c'est par les relations sexuelles qu'il s'épanouissait du moins tentait de s'épanouir mais rien à y faire , aucune de ses femmes n'arrivaient à lui faire oublier sa femme , son fils. Puis … Il y eut cette femme … Apollinarya , mafieuse Russe. Charmante femme , séductrice , manipulatrice , espiègle , tout ce qui plaisait au jeune homme. Une beauté spectaculaire , une personnalité certes complexe mais tellement attachante, oui , il était littéralement tombé sous le charme de cette femme jusqu'à l'a demandé en fiançailles , fiançailles qu'elle avait d'ailleurs acceptés mais voilà , les fins heureuses n'appartiennent pas à la vie , les fins heureuses ne se retrouvent que dans les comptes de fée. Sans mot dire , sans aucune nouvelle , elle s'était complètement évaporé dans la perdition éternelle de l'oublie. Coup critique à son cœur , Aleksandr n'avait jamais réussit à l'oublier, il ne se le permettait pas. C'est en ce commencement de situation qu'il songea à la mort, pensant celle-ci bonne , nécessaire comme dirait-il. Ne croyant plus en l'amour , ne croyant plus en rien d'ailleurs , il était monter trop haut pour se casser la geule bien trop bas , il était devenue comme tout ses hommes , une de ses bêtes blessés par la vie , survivant dans un monde qui n'est pas le leurs , un monde qu'ils n'acceptent pas , un monde qui ne les veut pas. Il avait longtemps songer à s'endormir , s'éveiller loin dans le ciel , enfermé dans le noir , voir la lumière transpercé son cœur fanée mais rien de tout ça n 'était arrivé, l'amour une fois semé avait été regretté , les fleurs de l'éternité n'était plus. Il ne vivait plus. Les portes de l'enfer venaient désormais de s'ouvrirent.

Une lumière éteinte , une autre se rallume , celle-ci se fond dans l'obscurité de la nuit pour en renouveler une nouvelle afin de s'éteindre elle aussi à son tour. Max Evans ainsi que Aleesha S. Vadianova , distributrices de bonheur , il avait apprit à aimer , a détester. A s'épanouir comme à se ternir mais désormais plus rien ne comptait pour lui si ce n'était son fils , Sasha.
Un enfant certes non désiré mais tellement indispensable a sa propre survie. Il n'avait plus rien , plus d'amour si ce n'était pour cet ultime mirage qui s'élevait à lui , il ne croyait plus en l'amour , non , l'amour n'existait plus en lui. Monter toujours plus haut pour se casser la geule toujours plus bas , voilà ce qui¨rythmait sa vie , voilà ce qui embellissait son malheurs. Déversant sa colère dans le puits de l'échec, il tremblait comme un philosophe , suffoquant d'épuisement , se tuant d'amour. Sentant sa gorge se décomposer , il ne rêvait plus que d'une chose , mourir tel était son but malheureusement il ne le ferait pas , parce qu'il avait promit , promit à son fils , pour son fils. Chaque particule de son corps voulait mourir mais il ne le ferait pas , il ne le ferait pas pour lui , par amour.
Se relever pour mieux tomber , se sentir mieux pour mieux rechuter. Il avance , il avance mais au bout du compte rien ne l'attends , plus il avance plus ses pieds le brûlent , plus il voit son reflet se ternir dans un miroir brisé ; une vision accablante qui creuse sa tombe chaque jour durant lequel son regard se noie dans le vide pour mieux pâlir à ses dépends, pour mieux ternir son sourire sans joie, un bruit , un cris , une nuit d'horreur une fois de plus. Un hurlement , un nom, une envie de renaître et pourtant ce gouffre le consumant de jour en jour.

Son cœur coincé comme emprisonner dans un mixeur, perdue dans un monde sans chaleur, dépecée de couleur , sa vie ne se résumait plus qu'a un vaste miroir si ce n'était la lumière qui égayait le visage de son fils. Perdue dans un monde sans joie , sans bonheur , les images lui reviennent , les images d'un bonheur périmé , les images de femmes passés , les images d'une terre un peu plus aimée.
Des anti-dé-presseur à la main , des anxiolytiques dans l'autre , des somnifères dans le ventre , un joint a la bouche , un verre vide sur la table de chevet, plus de quoi se défoncer la geule , plus de quoi s'apaiser , plus de quoi ne pas souffrir , plus de quoi être heureux. Les cachets par terre, une bouteille sur le jeans , un gémissement , un cris , et c'est partit.


«  Papa revient très bientôt sois sage. »


Quelques paroles , une main glissant le long de son visage, il se dit qu'il devrait arrêter , il se dit qu'il doit arrêter , pour son fils mais n'y arrive pas. Le regarde , et part. Un raclement de gorge, il ferme. Vacillant le long des trottoirs , il n'admire pas la vie , ne prend ni même la peine de la regardé , les yeux au sol , il ne voit pas ce que les autres voient, il voit le brouillard, le vide.
Plus rien n'arrive a le calmé , ni les femmes , ni l'alcool , il doit passé aux choses sérieuses , les cachets toujours un peu plus de cachets chaque jour pour un bien être éphémère.

Puis soudain , un cris strident, une femme au loin , un homme l'agresse. S'approchant , un sourire aux lèvres il observe la scène jusqu'à ce que l'homme empoigne le poignet de la jeune femme et l'attire dans ses bras; alors il avance se trouvant du réconfort ,il avance et observe , rit. Il est démasqué.

«  Ca te fait bandé de voir ca conard casse toi d'ici ! »

«  Ou pas. Maintenant tu vas m'écoutés bien gentillement , t'as femme t'as quittés , pas étonnant vue t'as geule ! Tu étais fou d'elle mais elle , cette salope t'as lâché comme la merde que tu es ! C'est la faute de cette salope , c'est elle qui t'oblige a violer cette femme. Alors va y , violes là , allez qu'attends-tu violes là ! Qu'attends-tu hein ? Quoi ? Tu voulais juste lui faire peur ? Maintenant je t'offres deux solutions sois je te niques a en cracher tes poumons sois tu te barres alors ? »

Le silence s'installe l'homme réfléchit. D'un coup , il voit son pied pivoté, la sueur dégouline de son visage , il s'enfuit. Court comme il n'a sûrement jamais courut de sa vie, bientôt il tournera dans une autre petite ruelle , bientôt il sera mort.
Face à Aleksandr , cette femme , apeurée , recroquevillée sur elle même, des perles de larmes ruissellent le long de ses joues, il tend sa main.

«  J'aimerais aidé quelqu'un quelque part … Comme j'aimerais être aidé. Prends ca , tu vas attrapés froids. »

Il luit tend sa veste , sourit , lui remet sa mèche en place , et c'est partit , il lui faut un verre, sa bouteille est de nouveau vide.