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 Ca fait mal et ça fait rien • • Loren

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Ca fait mal et ça fait rien • • Loren  Empty
MessageSujet: Ca fait mal et ça fait rien • • Loren    Ca fait mal et ça fait rien • • Loren  EmptyVen 10 Sep - 0:51

Le premier endroit auquel j’ai pensé lorsque je me suis rendu compte qu’il ne me restait plus rien avait été Athènes, c’est la ville où mes grands-parents vivaient. Soit la seule famille qu’il me restait. J’avais donc pris le premier train pour la capitale. Bien entendu, les jours que j’ai passé chez eux ont été catastrophiques, la mort de mes parents ressemblait cruellement à la fin de mon monde. Je n’avais pas le courage de faire quoi que ce soit. Manger, rire, discuter, regarder la nature, m’enrichir de culture. Toutes ces choses que j’aimais faire d’habitude étaient devenues au-dessus de mes forces. Pour tenter de me changer les idées, mes grands-parents avaient décidé de voyager. New-York. Pour être plus précise. Au premier moment, j’avais été réticente mais cela allait faire bientôt deux mois que j’avais perdu mes parents, deux mois aussi que je vivais à peine. Je ne voulais pas les désespérer, j’avais donc accepté pour leur faire plaisir, pour tenter de calmer leur inquiétude. C’était des personnes âgées à présent et même si j’avais l’impression d’être broyée par la tristesse, je refusais de devenir un fardeau. Ils avaient téléphoné à un ami proche de mes parents, Aaron Ludovico Eden. C’est chez lui où j’allais me rendre après ce court voyage aux USA, j’étais contente de libérer mes grands-parents mais mon enthousiasme avait diminué lorsque je comprenais que j’allais quitter la Grèce, que j’allais quitter mes grands-parents et qu’en plus de tout ça, j’allais m’imposer chez des gens qui ne me connaissait pas encore. Je n’aimais pas cette sensation mais je savais pertinemment que je n’étais pas prête à vivre seule, par mes propres moyens. Je n’étais pas encore assez forte pour affronter la vie telle qu’elle était.

Quelques jours après l’annonce de mes grands-parents en ce qui concernait notre voyage, nous étions enfin, dans cette ville immense aux milles lumières brillant de tous les côtés. Ses grands boulevards bondés de monde et ses boutiques plus que l’on en demande. La ville de tous les rêves adolescents. J’aurais dû aimer cette ville mais le brouhaha me faisait plus de peine qu’autre chose alors je faisais semblant, les seuls moments que j’affectionnais étaient ceux en compagnie de mes grands-parents à discuter de choses et d’autres dans notre hôtel et même si je ne parlais que très peu, j’aimais les écouter. Je savais que nous n’avions pas l’éternité et je les aimais, d’un amour sincère. Ils allaient me manquer énormement mais partir en Italie était la meilleure solution, pour eux et peut-être bien pour moi. Qui sait ? Quoi qu’il en soit, il me restait encore 3 jours à passer à New york avant de prendre un vol direct pour Syracuse. Ne sachant pas quoi faire de mon après-midi, j’avais décidé de faire une nouvelle fois plaisir à mes grands-parents en sortant faire un tour dans les alentours. J’avais décidé de mettre un magnifique chemisier que j’avais acheté la veille dans une boutique assez renommée, malgré le fait que mes parents avaient une immense fortune, mes parents avaient bloqués mes comptes pour m’apprendre la valeur de l’argent. L’argent que je possédais et que je pouvais utiliser était celui que j’avais gagné en faisait des petits jobs d’étudiants lorsque j’étais encore en Grèce. Je sortais enfin de l’hôtel, avec mon sac à main et quelques bricoles à l’intérieur. Je ne savais pas réellement où j’allais mais marcher allait certainement me faire du bien et me remplir d’un nouvel oxygène bien que l’air à NYC n’était pas top, il fallait l’avouer.

Je marchais tranquillement alors que la foule autour de moi grouillait de partout, il y avait beaucoup d’hommes d’affaires, de femmes habillées de façon très chic et il m’arrivait même de croiser des jeunes gens appartenant à la jeunesse dorée. J’avais l’habitude de voir ce genre de jeunes complètement asphyxiés par l’odeur de l’argent, ils n’étaient pas du genre à se contenter d’un tableau de peintre, de l’odeur d’un livre ou même de la sensation que vous apportez un endroit calme, loin de tous les embouteillages de la ville. J’aurais pu être comme eux mais Dieu, merci, mes parents m’avaient appris les choses différemment, avec respect. Je savais que l’argent n’était que du papier et du métal. A mes yeux, ça n’était que ça. Du papier et du métal. Rien de vraiment solide. Je décidais de ne plus regarder ces jeunes en question. En marchant, je fouillais dans mon sac à la recherche de mon Ipod pour pouvoir profiter de la musique durant ma marche mais je ne le trouvais pas et soudainement une jeune femme me percuta, mon sac tomba par terre et son café se retrouva sur mon chemisier, celui que j’avais tant voulu était finalement complètement détruit par la caféine. Sur le coup, je m’étais mise en colère et je pense que cela se voyait. Je ramassais les affaires qui avaient été expulsées de mon sac pour les y remettre, la jeune femme m’aida mais j’avais refusé son aide. Je remettais tout dans mon sac en essayant d’effacer la tâche avec un mouchoir mais évidemment ça n’arrangeait rien. Sans doute que ma colère me rendait méchante. C’était certainement ça mais je n’avais pas pu m’empêcher de mettre de l’agressivité dans le ton que j’employais.

- Vous auriez pu faire attention ! J’ai dû travailler pour m’acheter ce chemisier.

Après lui avoir jeté un regard noir, j’étais retournée à l’hôtel complètement furieuse de ce qu’il venait de se passer. Je savais que c’était certainement mon état qui me faisait réagir aussi négativement. Au fond de moi, je savais que cette jeune femme ne l’avait pas fait exprès et que moi-même je n’avais pas regardé devant moi, cependant je n’avais pas la tête ni l’envie de culpabiliser, j’étais simplement en colère. Au moins ça me faisait oublier ma tristesse pendant quelques temps. Le reste de la journée était vite passée malgré que je ne faisais rien de spécial. Je repensais à ce stupide chemisier et à la jeune femme qui avait eu un air complètement troublé par ma réaction aussi vive. Mais après tout, qu’est-ce que cela changeait ? Nous n’allions plus jamais nous revoir. Enfin c’était ce que je pensais. Le lendemain, j’avais décidé de refaire une sortie du même genre que j’avais voulu exécuter auparavant. Je reprenais le même chemin et avec tout mon étonnement, la jeune femme qui m’avait bousculée hier semblait attendre quelqu’un ou quelque chose. Je m’avançais vers elle et elle m’accosta timidement.

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MessageSujet: Re: Ca fait mal et ça fait rien • • Loren    Ca fait mal et ça fait rien • • Loren  EmptySam 11 Sep - 16:12

    Depuis que j'étais à New-York et surtout depuis que j'avais appris le décès de ma mère, je dormais vraiment mal. Je faisais des rêve étrange, imaginais son accident, voyais mon père saoul. Il m'arrivait même de revoir des scène de mon enfance au côté de mes parents, de mes amis ou encore les fois ou j'étais complètement déchirée du temps ou je sortais avec mon ex. Résultat, j'étais fatiguée, je culpabilisais dès le matin de ne pas venir en aide à mon père ou d'être tombée dans les filets de ce mec aussi facilement. Lorsque j'y réfléchissais, je remarquais que je ne m'étais jamais vraiment remise de notre séparation. Depuis je n'avais connu que deux trois histoire d'un soir mais rien de vraiment interressant...

    Malgré tout ce dont je rêvais, le pire étai! les souvenir d'Aprilia! Je me voyais encore dans ces chambres froide avec tous ces appareils partout ou lorsqu'il m'avait appris à me battre. Parfois j'avais tellement peur la nuit qu'il m'arrivais de glacer des objets qui se trouvaient aux alo-entours de mon lits. Comme cette nuit, c'est du centre que j'avais rêvé et mon réveil se retrouvea congelé...

    C'est en sursaut, que je me réveillai ce matin. Mince je suis en retard, merde merde merde! Je n'avais pas le temps de déjeuner, il me restait 30 minutes pour arriver à l'heure à mon cour de littérature. Même pas le temps de prendre ma douche, tampis. Je la prendrai en rentrant. C'est donc en troisième vitesse que j'enfilai un top blanc, ma jupe taille haute bleu pétrole et un gilet gris. Mes talons au pied, je dévallai l'escalier de mon immeuble, direction le hall. Une fois à l'extrérieur, je regrettai de ne pas avoir pris ma veste mais je n'avais pas le temps de tout remonté donc rapidement, je me mis en route vers la fac. En chemin je m'arrêtai pour m'acheter un café pour reprendre ma course juste après. J'atteinds le coin de la rue en quelques minutes seulement au pas de course.

    Seulement là, je percute une jeune femme, elle doit avoir plus au moins mon âge. La moitier de on sacs est à terre, avec le monde qui grouille autour mieux vaux vite tout ramasser, je l'aide mais elle me repousse d'un revers de main. Je me relève et elle fais de même et là je remarque sa chemise maqulée de mon café. Mince! C'est toujours pour moi ces truc là! Je n'ai pas le temps de m'excuser qu'elle m'ascène déjà d'un rageux "Vous auriez pu faire attention ! J’ai dû travailler pour m’acheter ce chemisier." Elle me jette un regard noir! "Je... Je suis désolée Je..." Je me tais elle est déjà à trois mètres de moi. Je baisse la tête un peu honteuse et remarque un i-Pod. Je le ramasse, supposant qu'il appartient à la jeune femme et file pour arriver à la fac.

    Avec tout ça je suis quand même arrivée en retard à mon cours de littérature mais peu importe à la fin des cours, je passe dans ce magasin assez renomé ou il m'avait semblé voir la chemise dela jeune femme que j'avais caféiné ce matin. Coups de bol, il en retse une et à ma taille. Estimant que j'ai la même taille qu'elle je l'essaie. Parfait! Le lendemain et avec un nouveau réveil, je me lève et attends au coin de la rue ou j'ai percuté la jeune femme en espérant recroiser la jeune femme pour lui offrir le chemisier. Et comme hier, un peu plus tard peut-être, elle arrive tranquillement, la mine un peu triste. Je me dirige vers elle. "Bonjour, je suis vraiment désolé pour hier. Tenez. Je lui donne le sac qui contiens le chemisiez puis lui montre l'iPod que j'ai trouvé, Je pense que cela vous appartient"

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MessageSujet: Re: Ca fait mal et ça fait rien • • Loren    Ca fait mal et ça fait rien • • Loren  EmptyMar 21 Sep - 14:58

M’énerver trop vite faisait partis de mes principaux défauts. Il m’en fallait vraiment très peu pour que je parte au quart de tour et pourtant je n’étais pas le genre de personne à souhaiter la mort à quiconque m’énervait. Heureusement, je me calmais toujours aussi vite que je m’étais énervée et ça me permettait de faire le point sur ce qui était juste et ce qui ne l’était pas. Le comportement que j’avais adopté avec la jeune femme qui se trouvait face à moi la veille n’avait pas été du tout convenable et un accident de ce genre pouvait très bien arrivé à n’importe qui. Même à moi. J’avais perdu mon iPod, j’estimais que c’était ma punition. Il me semble que je la méritais. J’avais laissé la jeune femme en plan alors qu’elle voulait simplement s’excuser. Il n’y avait pas plus égoïste comme comportement. Voilà, la culpabilité m’emplissait au fur et à mesure que je la regardais. Elle était loin de ressembler à une personne méchante, non, elle m’inspirait même le contraire. Il y avait quelque chose d’excentrique dans son regard, comment avais-je pu être odieuse à ce point ? Quoi qu’il en soit, il était trop tard. Le mal était fait alors autant mettre les choses au clair si elle me le permettait et aussi si elle ne m’en voulait pas trop. Depuis le décès de mes parents, je n’étais plus aussi douée pour les relations humaines qu’auparavant mais qui aurait-pu le savoir ? Ce n’était pas de la faute aux personnes qui m’entourait. C’était la vie et il me semble que j’avais un certain mal à l’affronter seule mais je n’allais pas reculer maintenant. Je ne voulais pas pleurer, je ne pleurais jamais.

- Bonjour, je suis vraiment désolé pour hier. Tenez.

Elle m’avait tendu un sac que j’avais directement pris. En l’ouvrant, j’avais découvert le même chemisier que celui que j’avais jeté hier. Je l’avais regardé en souriant et elle avait ajouté « Je pense que cela vous appartient. » Elle me donna mon iPod, celui que je pensais perdu. Son geste m’allait réellement droit au cœur, peu de gens aurait fait la même chose et ça ne faisait qu’accentuer le fait que j’avais eu tort de m’emporter de la sorte. La maladresse, ce n’était pas un crime. J’avais l’air bien bête à présent mais j’assumais parfaitement le fait d’être en tort. J’étais effectivement trop sur la défensive ces temps-ci mais je pense que c’était la peur qui régnait trop en moi en ce moment. Je ne savais pas comment les choses allaient se passer ni ce qui allait m’arriver en Italie. Si cela se trouve, je n’arriverais jamais à m’intégrer là-bas même si mes grands-parents m’avaient assuré qu’Aaron était un homme qui savait s’y prendre avec les difficultés des gens. Je ne le connaissais pas encore après tout et mon stress n’arrangeait pas les choses. Cependant mes grands-parents n’auront plus à s’en faire, cette pensée calmait mes tensions intérieures. Dans chaque chose, il y avait un côté positif. J’espérais que dans la façon dont on s’était rencontré cette femme et moi, il y en avait un aussi. Pourquoi pas, après tout je devais bien me rattraper pour le comportement que j’avais adopté hier.

- Merci beaucoup. Excusez-moi pour ma réaction d’hier, c’est que je n’étais pas de très bonne humeur. Est-ce un café suffira pour me faire pardonner ?

Je ne savais pas si elle allait accepter, j’espérais simplement ne pas l’avoir blessée. Je ne voulais pas devenir agressive et pourtant c’était plus fort que moi en ce moment, je n’avais pourtant pas d’excuses. Si tout le monde réagirait aussi hâtivement que moi, je pense que le pays serait en guerre depuis bien longtemps. Cela faisait plusieurs jours que plus aucun mot n’était sorti de ma bouche, je n’avais pas le cœur à parler mais grâce à cette jeune femme. J’avais enfin ouvert la bouche, indirectement elle m’avait aidé même si je savais que tout cela était temporaire. J’aspirais à en profiter, que mes vacances ne soient pas totalement perdues.
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