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 Pieces ▬ Maxim&Damon

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Damon M. Tallis
Damon M. «
    Dust in the wind.

Damon M. «  Dust in the wind.
Damon M. Tallis


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MessageSujet: Pieces ▬ Maxim&Damon   Pieces  ▬ Maxim&Damon EmptyDim 1 Aoû - 18:57

J’étais encore seul chez moi, j’avais dit à mon père que j’avais besoin d’être seul quelques temps. Etrangement, il n’avait pas protesté. Il m’avait juste dit de le tenir au courant même si au fond, il savait que je ne le ferais pas. Ma mère ainsi que mon frère étaient donc partis dans une des autres résidences de mon père. La nuit était tombée depuis quelques heures maintenant mais ce n’était même pas la peine d’essayer de dormir. Repenser au passé était réellement une mauvaise chose ? Comment savoir si le passé est meilleur que le présent… Où était la vérité au fond ? Et surtout qui suis-je à présent ? Tout me portait à croire que la fougue qui m’habitait avant s’éteignait, je me sentais tellement vieux… Je stagnais dans cette foule de gens bien comme il faut. Vingt-deux ans, en couple, avec des amis, une voiture, un domicile fixe, repenti, clean malgré ce foutu manque qui me torturait l’organisme. Du garçon solitaire, j’étais passé à celui entouré. Jamais seul. A tel point que j’avais la sensation de me perdre. Je ne savais plus et ça m’effrayait. Pourquoi j’avais ces attaches ? Pourquoi tout avait changé ? Mon comportement me rappelait celui de mon enfance, celui où aucune personne ne pouvait m’approcher, celui où je ne parlais jamais. Parler, bordel, qu’est-ce que je détestais ça. J’avais besoin de cette solitude, c’était comme un besoin vital, comme si ça dépendait de ma stabilité mentale. Par moment, le centre me manquait, les liens fraternels que j’avais entretenus avec Sydney et Aleksandr et puis… Maxim. Elle me manquait aussi, dès la première minute où j’avais compris qu’elle m’avait quitté. Des morceaux de moi s’étaient éparpillés lorsque je comptais les jours de son absence, un désordre brisé et une douleur lancinante à chaque souvenir qui s’incrustait dans ma tête.

Je m’étais détaché d’elle, je ne pouvais pas la regarder de cette façon même si elle représente quelque chose pour ce que je suis. J’ai tellement essayé de ne plus penser à cette histoire, de ne plus l’imaginer. Pourquoi elle me rendait dingue même à des kilomètres de la ville ? Je la connaissais si peu finalement, comment suis-je censé la considérer aujourd’hui ? Il y avait quelque chose qui me hantait, qui me rendait presque invisible sans que je ne sache réellement d’où ça vient. Personne n’avait compris, je les faisais rire et ils oubliaient. C’était tellement facile de prendre la fuite, j’avais besoin de me taire. J’envoyais se faire foutre les questions. Je n’y arrive pas. Je n’arrive pas à être comme eux, à être entouré. Tant pis. Je ne ressemblais plus à grand-chose, presque un cadavre ambulant. Brûlé par un fantôme anonyme. J’attrapais les instants de bonheur et les regardais mourir lorsqu’ils me lassaient. C’était dans ma nature de voir le pire dans le meilleur et le meilleur dans le pire. Auréa était là pour moi, je le savais mais je ne me sentais pas prêt à lui dire toutes ces choses, celles qui font de moi cet homme que je déteste. Mon esprit fonctionnait toujours aussi rapidement, le véritable problème, c’était moi. Je m’étais perdu seul, j’étais le seul à me commander et personne d’autre ne le ferait jamais. Je n’avais jamais été un exemple à suivre, il n’y avait pas plus manipulateur que moi. Pas plus connard que moi et pourtant, ce n’était qu’une apparence. Une apparence que j’avais appris à gérer à la perfection. Combien de personne me connaissait réellement ? Citez-moi juste un nom.

Pourtant ce que je viens de dire n’était plus. Je passais mes journées à glander, prisonnier de mes propres murs. Avec ma vie « bien comme il faut », ça ne me ressemble même pas. Je ressentais une haine constante, une haine envers le monde, tout le monde. Je tournais comme un lion en cage, repassant par le moment où ma vie s’était arrêtée. Il était 03h34 du matin, j’écoutais les tic tac de cette horloge, je regardais autour de moi comme si j’avais besoin de m’accrocher encore une fois quelque part mais rien. Hurler ? Pourquoi faire. Parler ? Je vous emmerde. Mes mouvements ne m’appartenaient même plus, lorsque je parlais, c’était la voix d’un autre. Des regards, une façon d’être façonnée pour convenir, j’étais malade de me plier à ça. Qu’est-ce qui m’avait pris au juste ? Toutes leurs paroles ne m’ont pas touché, tous leurs mots se sont fondus dans le vent. Ils pouvaient me haïr s’ils le voulaient. J’étais conscient qu’il y avait des personnes auxquelles on ne pouvait pas se détacher. Maxim était une de ses personnes, peut-être que c’était mal que je pense encore à elle après tout ce temps, peut-être que c’était mal de ne pas savoir ce que je ressentais réellement mais qui serait là pour me blâmer ? On ne peut pas nier des choses qui sont toujours restés en nous, on ne peut pas nier ce qu’on est. La seule chose qu’on peut faire c’est le cacher. Je prenais ma veste en cuir, j’entrais dans la voiture et envoyait un message à Maxim… Le même qu’il y a un an. Je ne savais pas ce que je faisais, j’écoutais ce que je ressentais.

Citation :
Rue du Center City.

Peut-être qu’elle dormait, peut-être pas. Et même si elle dormait, je l’attendrais… J’avais sans doute des choses à lui dire, des choses à dire à Auréa. A leur avouer à toutes les deux parce que je pense que je n’arrivais plus à le cacher, il y a un malaise quelque part. Quelque chose qui me bloque tous les passages, toutes les issues de secours. J’avais assez gardé ça en moi, je n’avais pas pu libérer ma voix par peur d’affaiblir ceux que j’aimais. Mais est-ce que je devais mourir pour leur bonheur ? A croire que je n’avais pas le sens du sacrifice. J’arrivais peut-être en retard, j’assumais sans doute trop tard. Je m’étais rendu compte que je me tuais trop au silence, comment pourrais-je aider les autres, si à l’intérieur c’est l’Enfer… J’arrivais à cet endroit, le même où on s’était confié. Le même. Un an plus tôt. Je regardais l’heure sur mon portable. 04h20. Je sortais de la voiture et me mettait contre le mur à attendre. Elle. Quelque chose me disait qu’elle viendrait, qu’elle serait là dans quelques temps. Mais une autre part de moi me disait que j’allais me faire planter une nouvelle fois, qu’elle allait partir une nouvelle fois. J’avais toujours cette peur en moi. J’avais peur qu’elle me laisse encore. Elle m’avait brisé, c’était la seule qui l’avait fait, la souffrance des jeux auxquels on jouait n’était pas grand chose comparé au vide qu’elle avait laissé. Je saignais encore. Je saignais d’elle, je saignais d’Auréa. Dans leurs yeux, je voyais des pièces de puzzle, les miennes. A elles deux, elles formaient celui que j’étais mais je ne pouvais pas les avoir toutes les deux. C’était sans doute pour ça que la vérité s’écrivait dans mon sang.
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Maxim L. Ivanov-Woods

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MessageSujet: Re: Pieces ▬ Maxim&Damon   Pieces  ▬ Maxim&Damon EmptyDim 1 Aoû - 22:40

PIECES
Pieces  ▬ Maxim&Damon Jaredleto261 Pieces  ▬ Maxim&Damon I3-1 Pieces  ▬ Maxim&Damon Ac01-4


DAMON & MAXIM


‘‘ HOLD UP
HOLD UP
DON'T BE SCARED
YOU'LL NEVER CHANGE WHAT'S BEEN AND GONE ’’







    La vie est une grosse merde. Voilà ce que c'est, voilà ce que j'en pense. Oui il y a l'amour , l'amitié mais, on m'a programmé pour tout foutre en l'air à chaque fois. La vie est une grosse merde et je ne vaux pas mieux qu'elle. J'aurais pourtant aimé que les choses soient différentes. J'ai beau faire croire à la moitié de la planète que je me fiche de la personne que je suis devenue, la vérité était toute autre. Je me déteste, non je me hais même. Je n'aime pas la personne que je suis devenue au fil des ans cette fille qui pour tué son mal-être c'est mise aux drogues dur, cette fille égoïste qui à tout abandonner derrière elle pour se reconstruire. Se reconstruire vraiment ?! Parfois j'ai l'impression que tout ça n'a servie à rien et que je suis encore plus dans la merde qu'avant. Ok j'ai arrêté la drogue mais finalement je ne me sens pas mieux, mes démons sont toujours là près à ressurgir au moindre incident. J'ai juste appris à les accepter, appris à cohabiter avec eux d'une manière plus raisonnable. Mais pourquoi ? Qui est là pour se rendre compte de tous les efforts que j'ai fournis pendant un an ? Personne et je ne peux m'en prendre qu'à moi-même. Oui je n'ai pas le droit de pleurer sur mon sort, après tout je l'ai bien cherché. La vie est une grosse merde et je suis la reine des connes. Peut-être que c'est écrit depuis le début et qu'on a décidé que la vie devait être ainsi faite pour moi. Pourtant, j'ai cru un instant oui j'ai vraiment cru que les choses allaient enfin changer pour moi et c'était grâce à lui. Parfois il ne vous suffit que d'une seule personne pour vous sentir enfin vivante, une seule personne qui juste avec un regard, un sourire vous transforme. Pour moi, cette personne s'appelle Damon. J'avais mis du temps à enfin m'ouvrir à lui complètement mais j'avais toujours su qu'il n'y aurait que lui et même aujourd'hui après tout ce qu'il s'est passé j'en suis encore convaincue. Il n'y a qu'une personne faite pour moi et cette personne c'est lui. Et voilà que je me torture encore l'esprit c'est plus fort que moi, je ne peu pas m'empêcher de penser à lui. J'imagine ce qu'il peut bien faire, ce à quoi il peut penser ce qui rythme sa vie aujourd'hui. Une fois de plus je tourne en rond dans mon appartement , impossible de trouver le sommeil depuis mon retour. Enfin le mot retour n'est peut-être pas très approprié, je ne suis pas sortie je vis dans ma bulle loin de tout. J'attends, un signe ou quelque chose qui pourrait me donner une bonne raison de quitter mon cocon. C'est bête, je le sais. Je ne devrais pas être là. Toutes personnes bien constituées n'hésiteraient pas à prendre des initiatives et à remuer ciel et terre pour se faire pardonner. Une lumière sur la table de nuit, j'attrape mon téléphone un nom s'affiche : Damon. Un sourire se dessine sur mon visage, je n'attends pas plus longtemps et lis le message qu'il m'a laissé.

    Citation :
    Rue du Center City.

    Un message simple et court... mais pourtant pas un message comme les autres. Je ne risque pas d'oublier la première fois que ce message est apparue devant mes yeux. C'était il y a un an et pourtant je m'en souviens comme si c'était hier. Ce message marque le début de notre relation, même si au fond celle-ci avait toujours plus ou moins exister. Il n'y avait pas une minute à perdre. Un détour rapide vers mon armoire pour attraper un jean et un tee-shirt propre, ma veste en cuir sur le dos et mes clefs à la main j'étais enfin prête à quitter mon chez moi...j'avais enfin reçu le signal. Sur le chemin de l'aller des tas de questions se bouscule dans ma tête et c'est une boule au ventre que je me gare à quelques pas de la rue. Je n'ai pas besoin de lui envoyer un message pour savoir où il m'attend, ce n'est pas très dur à deviner, j'avance donc l'aperçois enfin et c'est plus fort que moi mon cœur se met à battre à la chamade et ma démarche s'accélère. Je ne suis plus qu'à quelques mètres de lui et je sais déjà que ce que je m'apprête à faire n'est pas la chose la plus approprié mais, je ne peux m'en empêcher. Quand il est là j'ai l'impression de ne plus pouvoir contrôler mes fais et geste plutôt ironique quand on a connu la Maxim d'avant. Plus que quelques pas, je me mets alors à courir et me jette dans ses bras. Ses bras ou le seul endroit au monde où j'ai vraiment l'impression d'être à ma place. Je respire son odeur et sent mon cœur prêt à sortir de ma cage thoracique. Dieu comme il m'a manqué ! Je lève alors lentement ma tête et mes yeux rencontrent les siens.



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Damon M. Tallis
Damon M. «
    Dust in the wind.

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Damon M. Tallis


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MessageSujet: Re: Pieces ▬ Maxim&Damon   Pieces  ▬ Maxim&Damon EmptyMar 3 Aoû - 2:32

Maxim. Un prénom et une définition que j’étais incapable de fournir. Il serait difficile de décrire tous les moments que j’avais passé avec elle, tous les sentiments que j’avais ressenti. Tout avait commencé par ce regard qui m’avait effrayé aux premiers instants. Pour la première fois de ma vie, je m’étais senti violé. Violé d’un simple regard. Elle avait avalé mon âme et à chaque fois que je la regardais dans les yeux, je voyais mon propre reflet. Lorsque je la touchais du bout des doigts, elle m’électrifiait. Comme un orage qui brisait la Terre. Je me voyais en elle, je la sentais en moi malgré tout ce qui avait pu nous séparer, elle était toujours quelque part. Dans un son de ma guitare, dans un mouvement incontrôlé. Dans mon esprit, je l’entendais rire. Je revoyais le ciel qui habitait ses yeux immenses. Elle restait cette fille qui ne parlait pas, celle qui fascinait, celle dont on entendait parler mais que personne n’avait jamais réussi à saisir. Incessamment présente. C’était plus fort que moi, j’avais beau craché sur elle, l’insulté, la repoussé, elle revenait en courant, les mains ensanglantées de mes propres blessures, celles qu’elle avait ouvertes avec sa lame. Des jeux malsains, des défis dangereux auxquels on s’était écorché le cœur et un attachement qu’aucun de nous n’étaient capable de nier. Mon histoire avec Maxim avait été basée sur la douleur, la beauté chaotique et la provocation pourtant, c’est dans cette douleur que mon amour pour elle est né. L’endroit où je l’attendais en ce moment était celui du début de notre réelle histoire, celle de la vérité où les jeux étaient bannis seulement… Quelques jours plus tard, elle était partie. C’est là que j’ai eu le cœur brisé. Là où elle s’était en aller avec mon âme en elle, comme une voleuse.

Tellement de choses avaient changées mais elle était toujours présente en moi. Même lorsqu’elle était loin de New-York, elle me hantait. Le manque m’avait rendu complètement malade, autant physiquement, que mentalement. Je m’étais éloigné d’Aleksandr… Je m’étais perdu moi-même. Elle m’avait laissé là, avec un cœur en lambeaux, des souvenirs agressifs et un amour complètement dévasté par cette sensation de trahison. J’avais laissé ma confiance entre ses mains lorsque je lui avais avoué mes sentiments et j’avais beau la détester de m’avoir laissé sans réponse, de ne pas m’avoir fait confiance. Au fond, elle restait dans mon cœur, elle était une des raisons de mon mal, pouvait-elle changeait ça ? Peut-être… Peut-être mais Auréa ne m’avait jamais laissé. J’étais partagé entre deux personnes. Deux femmes. Deux idylles. Les miennes mais aussi les plus parfaites qu’il m’avait été donné de ressentir. Je connaissais une partie de l’histoire de Maxim et je savais les douleurs qu’elle ne disait pas. Je les ressentais à chaque fois que la tristesse envahissait ses yeux. Les paroles n’étaient rien, j’avais simplement à la regarder pour comprendre. Après quelques minutes, elle était apparue, sa silhouette s’était dessinée au début de la rue, je ne bougeais pas. Toujours adossé contre le mur, je la fixais, l’air de rien même si mon cœur battait à une vitesse démesurée. Elle accélérait jusqu’à courir, instinctivement je l’avais pris contre moi et elle s’était blottie de la même façon qu’auparavant… J’aurais voulu la garder pour toujours, peut-être revenir à cet instant où elle m’avait avoué que mes sentiments étaient réciproques. Elle me manquait, pourquoi j’avais tenté de le nier ? On était resté quelques minutes à se serrer l’un contre l’autre comme si cela faisait des années qu’on ne s’était pas vu. Il est dans les environs de 4h30 du matin et elle était venue, simplement car j’avais besoin d’elle. Tout ce temps où j’avais rêvé de la retrouver, tout ce temps où je l’avais attendu. J’avais du mal à croire que je la serrais dans mes bras, que c’était son odeur qui s’imprégnait sur ma peau. Je refusais qu’elle s’en aille… Elle se reculait légèrement pour qu’on se regarde. Et même si je tremblais, je laissais ma main caresser sa joue.

- Dis-moi pourquoi j’ai toujours peur que tu t’échappes…

Je stoppais notre étreinte, pour lui prendre la main en glissant mes doigts entre ses phalanges. Je l’entraînais dans une marche vers nulle part, j’avais besoin de marcher avec elle pour lui avouer qu’au fond, elle ne m’avait jamais réellement quitté. Dans la rue, il n’y avait que le son de nos pas et celui de nos respirations. La mienne étant légèrement troublée. Mon cœur frappait mes côtes, restreignait mes souffles. Je ressentais des sentiments extrêmement fort pour deux personnes, je les aimais comme ce n’était pas parmi d’aimer quelqu’un et on me demandait de faire un choix. J’avais l’impression de devoir couper mon cœur en deux, j’avais l’impression d’être entré dans une spirale incontrôlable. J’avais mal, comme un corps auquel on avait aspiré l’âme. Si j’aurais pu me dédoubler, sans doute que je l’aurais fait. Je n’avais pas choisi d’aimer deux personnes, je ne voulais pas leur mal et si elles me demandaient de m’effacer, je le ferais. Je pouvais partir pour qu’elles soient heureuses. Leurs larmes étaient les miennes, Maxim possédait mon âme, l’origine de celui que je suis. Auréa possédait mon cœur et entre les deux, je ne bougeais pas. Par peur de leur faire mal, avec le désir de n’avoir jamais exister dans leur vie. Je n’arrivais pas à rester silencieux face à Maxim… Après tout ce temps, ça me paraissait impossible.

- Tu dois sans doute te demander pourquoi je t’ai demandé de venir… Ce n’est sans doute pas une bonne chose à faire lorsqu’on est en couple avec quelqu’un mais je n’arrive plus à t’éviter ou même à faire comme si ton retour ne me faisait rien. La vérité Maxim, c’est que sans toi, je me suis perdu. Dès les premiers jours, j’avais compris que tu étais partie avec mon âme. J’ai beaucoup souffert comme tu le sais et j’ai cru ce que tu m’as dit à ton retour, je te crois car… Quelque part, je te veux encore. J’ai encore mal de ton absence, quand je tente de ne pas y penser, c’est encore pire. Tu es partout et je n’ai qu’une seule envie, courir jusqu’à chez toi comme un camé qui n’a pas eu sa dose… Je ressens le même manque lorsqu’Auréa est loin… C’est con, peut-être. Mais le choix qu’on me demande de faire me paraît impossible et pourtant j’ai pas le choix putain. Après tout ça, je pense… Oui, je pense sincèrement t’aimer encore…
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MessageSujet: Re: Pieces ▬ Maxim&Damon   Pieces  ▬ Maxim&Damon EmptyMer 4 Aoû - 17:25

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DAMON & MAXIM


‘‘ AND HOW CAN I STAND HERE WITH YOU
AND NOT BE MOVED BY YOU
WOULD YOU TELL ME HOW COULD IT BE
ANY BETTER THAN THIS ’’






    L'amour une chose bien belle qui rendrait fou le plus sage des hommes. Qu'il est bon de ressentir la présence d'un être aimé à ses côtés, dans les pires comme dans les meilleurs moments. Dans les rires comme dans les pleurs. Oui en amour on souffre, oui des larmes coulent et oui des cris résonnent. Mais je souhaite a toute personne de connaître l'amour, le vrai. J'aimerais dire à tout ce qui pense que l'amour n'est qu'un artifice, qu'un jeu… qu'ils se trompent. Il n'y a pas plus beau sentiment , il n'y a que l'amour qu'une personne vous porte qui peu vous donnez l'impression d'être quelqu'un. C'est en tout cas ce que moi je ressens quand je sens le regard de Damon sur moi. Ou on en ai tous les deux ? Je ne sais pas. Mais ça n'a aucune importance maintenant alors que je suis dans ses bras. L'unique chose qui compte c'est l'instant présents. « Dis-moi pourquoi j'ai toujours peur que tu t'échappes... » dit-il en me caressant la joue. Lui échapper, impossible. J'avais déjà fui une fois et fini par revenir avec l'unique but de le retrouver et de faire en sorte de me faire pardonner. Il me semblait d'ailleurs avoir plus ou moins franchie cette première étape. Il y avait pourtant quelque chose qui me préoccupais depuis notre dernière rencontre, l'existence D'Auréa. Bien sûr j'avais de nombreuse fois imaginer la possibilité qu'il y ai quelqu'un dans sa vie mais, se retrouver devant le fait accompli était tout autres choses. Je ne saurais décrire le sentiment qui m'habitait quand il prononça pour la première fois son prénoms pour enfin me dire qu'il était amoureux d'elle. " Elle s'appelle Auréa et je suis amoureux d'elle. " Cette phrase à hanté mon esprit jusqu'à ce que je me retrouve ici dans ses bras. « Je suis là et je ne compte plus allez nul par maintenant. J'avoue qu'il y a un an tu n'aurais pas pût compter sur moi mais je ne suis plus la même. » Elle était bien loin la Maxim d'avant rangeait dans un tiroir d'où elle ne devait plus sortir. Si seulement les choses étaient aussi simples, je n'avais jamais été aussi tenté de retoucher à la drogue depuis mon retour. Tous les jours j'aperçois les endroits où j'achetais ma came. Il m'arrive même de croiser mes anciens fournisseurs, alors oui résister devient de plus en plus dur. Mais succomber à la tentation serait un vrai échec pour moi . Etre partie un an pour rien n'ai tout simplement pas envisageable. Il stoppa notre étreinte et attrapa ma main m'entraînant vers une marche sans but précis... exactement comme avant. Mes yeux ne le quittait pas, il avait l'air songeur comme s'il s'apprêtait à parler mais qu'il cherchait les bons mots. « Tu dois sans doute te demander pourquoi je t'ai demandé de venir... » A vraie dire je ne m'étais pas réellement poser la question, comme à chaque fois qu'il m'envoyait un message je ne prenais pas le temps de me demander pourquoi il voulait me voir. J'attrapais simplement une veste et aller le rejoindre. Mais maintenant qu'il abordait le sujet j'avais très envie de savoir pourquoi il avait voulu me voir dans cet endroit symbolique. «  Ce n'est sans doute pas une bonne chose à faire lorsqu'on est en couple avec quelqu'un mais, je n'arrive plus à t'éviter ou même à faire comme si ton retour ne me faisait rien.La vérité Maxim, c'est que sans toi, je me suis perdu. Dès les premiers jours, j'avais compris que tu étais partie avec mon âme. J'ai beaucoup souffert comme tu le sais et j'ai cru ce que tu m'as dit à ton retour, je te crois car... Quelque part, je te veux encore. J'ai encore mal de ton absence, quand je tente de ne pas y penser, c'est encore pire. Tu es partout et je n'ai qu'une seule envie, courir jusqu'à chez toi comme un camé qui n'a pas eu sa dose... Je ressens le même manque lorsqu'Auréa est loin... C'est con, peut-être. Mais le choix qu'on me demande de faire me paraît impossible et pourtant j'ai pas le choix putain. Après tout ça, je pense... Oui, je pense sincèrement t'aimer encore...  » Il m'aime, il m'aime et ceux malgré tout le mal que j'ai pu lui faire il m'aime mais, je ne suis pas la seule dans son cœur. Aimé deux personnes à la fois c'est sans doute quelques choses que je ne peux pas comprendre mais, je peu l'imaginé. Je suis son passé ; elle est son présent et il ne sait qui choisir pour son futur. Je ne peux pas lui reprocher ça puisqu'après tout s'il en est là aujourd'hui c'est une fois de plus à cause de moi. Mais je peux lui laisser le temps ; le temps de peser le pour et le contre pour faire son choix. J'attendrais et si son cœur la choisi je partirais pour les laisser vivre leur histoire. Il tient toujours ma main et continue à avancer attendant surement que je lui réponde. Je m'arrête et me met face à lui et pour la seconde fois de la soirée nos regards se croisent, j'attrape sa seconde main attend quelques instants et fini par dire « Je t'aime Damon et j'attendrais toujours parce que tu es le seul et que personne... personne ne pourra jamais prendre ta place. Je ne sais pas ce que c'est d'aimer deux personnes à la fois, d'être partagé mais, je te donnerais tout le temps qu'il faudra pour prendre ta décision et je l'accepterais que se sois elle ou moi. »



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Damon M. Tallis
Damon M. «
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Damon M. Tallis


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MessageSujet: Re: Pieces ▬ Maxim&Damon   Pieces  ▬ Maxim&Damon EmptyVen 6 Aoû - 0:42

Pieces  ▬ Maxim&Damon 102sg08

Une fois, j'étais perdu jusqu'au point de dégoût. Un manque de vision, un manque de lumière. Alors, dans la poussière, toutes les choses dont nous avons discutés ont été jetées au vent et finalement on est tombé durement, on est tombé vite.
Point of disgust - Low.


Je ne m’attendais pas à ce qu’elle comprenne, ni à ce qu’elle me dise qu’elle pourrait tout supporter pour mes beaux yeux. J’avais prévu qu’elle veuille m’oublier, qu’elle me laisse sur ce choix difficile. On ne pouvait pas aimer deux personnes, ce n’était pas des choses « correctes » Oui, mais je ne l’avais pas choisi… Qui a-t-il de plus vaste que les sentiments humains ? Il existe des personnes sur cette Terre qui vous touche d’un simple regard, un sourire qu’ils vous volent, un contact involontaire qui secoue votre corps dans son entièreté. Je n’étais pas capable d’oublier ces choses-là, l’amour juvénile que je lui avais porté, les battements de son cœur lorsqu’on passait nos nuits ensemble. A cette période, on était loin d’avouer nos sentiments, je passais sur n’importe qui, quasiment tous les soirs malgré les sentiments que j’éprouvais pour elle. Nos nuits étaient différentes des autres car je l’aimais même si il nous avait fallu quelques années pour se le dire en face, elle m’avait finalement fait confiance pour je ne sais quelle raison d’ailleurs et ce jour-là, je me rappelle avoir cru en ma chance. Mais elle n’était pas prête et j’avais sans doute été trop vite pour elle, aujourd’hui je le comprenais mieux après qu’elle m’ait donné des explications cependant, elle était consciente que j’avais besoin de temps pour pouvoir lui refaire confiance comme avant et me connaissant, elle savait que ce n’était pas gagner. Je savais que ce que je faisais n’était pas la chose à faire, je déconnais, complètement depuis quelque temps. Que ce soit dans ma vie sentimentale ou dans ma vie de tous les jours, quelque chose sonnait faux. Personne ne méritait de souffrir à cause de mes problèmes et pourtant j’avais l’impression que c’est ce qu’il se passait.

Je continuais à marcher, tout en réfléchissant à tout ce qu’il se passait autour de moi depuis pas mal de temps à présent. Je ne savais pas si c’était bon ou non, si je devais continuer sur ce chemin ou prendre celui que j’avais l’habitude de fréquenter mais que tout le monde refusait de prendre. Je me pourrissais l’esprit avec le cyanure de mes questions et personne à part moi ne pouvait trouver de réponse. Je voulais pas répondre, je refusais de répondre. Pourquoi on me posait toujours des questions ? Je ne comprenais pas. J’excellais dans l’art de me prendre la tête tout seul et toutes les choses qu’on me disait ne faisait qu’accentuer mes pensées déjà assez compliquées. Je ne sais pas combien de fois j’ai imaginé tout quitter du jour au lendemain, sans prévenir. Juste partir mais non. Je n’avais pas le droit de faire ça, selon eux. Selon la morale. Selon l’amitié et l’amour. Selon ce que j’avais toujours essayé de rejeter. Peut-être que Maxim était partie pour cette raison, pour celle que j’avais envie de crier mais qui restait bloquée dans ma gorge et qui m’étouffait inconsciemment. Si ça ne tenait qu’à moi, je serai déjà à des millions de kilomètres mais pour le moment, le regard de Maxim m’empêchait de faire quoi que ce soit. Le sang qui coulait dans mes veines devenait de plus en plus fluide et glisser rapidement, je sentais mon cœur sauter dans tous les sens et je ressentais l’envie de lui prendre ses lèvres pour les unir aux miennes mais ce n’était pas ça la chose à faire, je le savais. Réfléchir, voir les avantages et les inconvénients. Dans les deux sens. Comprendre si c’est réellement solide ou pas. Je voulais pas que Maxim souffre, je voulais qu’elle soit heureuse et c’est certainement pas dans ce genre de relation qu’elle s’épanouirait. Si seulement, elle était restée avec moi, elle aurait pu être heureuse, enfin je crois. Elle ne décrochait pas son regard de moi et j’aimais cette sensation qu’elle me faisait ressentir, entre l’adrénaline et la liberté insolente, c’était ce que je préférais en elle. Maxim s’était arrêté pour se mettre en face de moi en me prenant mon autre main, elle me regardait de façon sincère. Elle me captivait en à peine quelques secondes et le pire, c’est qu’elle le savait.

« Je t'aime Damon et j'attendrais toujours parce que tu es le seul et que personne... personne ne pourra jamais prendre ta place. Je ne sais pas ce que c'est d'aimer deux personnes à la fois, d'être partagé mais, je te donnerais tout le temps qu'il faudra pour prendre ta décision et je l'accepterais que se sois elle ou moi. »

Peut-être qu’elle avait réellement changé, elle venait de me dire qu’elle m’aimait. Alors qu’auparavant, le fait de me le dire à haute voix, en me regardant dans les yeux était totalement exclu. Ca me troublait qu’elle me le dise comme ça, elle me troublait pour tout ce qu’elle était. Depuis toujours. J’avais du mal à imaginer ma vie sans la sienne, si je venais à la perdre définitivement est-ce que je pourrais sourire encore ? Quelque chose me poussait à aller vers elle, quelque chose me la rappelait incessamment… Je savais qu’elle resterait toujours quelque part dans mon esprit, pour des années encore. Elle avait laissé sa trace en moi, quoi qu’il puisse se passer elle était marquée. Tellement de chose nous reliait, nos caractères, nos rêves, notre façon de vivre et d’être avec les autres, Aleksandr et nos sentiments. Elle était quasiment mon semblable, je savais que quoi que je fasse elle me comprendrait mais l’entraîner dans une relation aussi compliquée n’était pas mon but, ça devait être quelque chose de douloureux. J’imagine qu’elle avait dû se battre contre elle-même pour parvenir à guérir de son mal, je n’étais personne pour tout foutre en l’air. Elle m’avait prouvé qu’elle était quelqu’un de fort malgré tout ce qu’elle pensait d’elle, elle avait tenu le coup et la drogue était loin derrière elle. J’avais confiance en elle pour ne pas replonger et même si ça arrivait, je serai là pour elle. Qu’elle m’aime ou pas.

- Personne pourrait prendre la tienne de place, Maxim. Je devrais pas prendre de choix car je devrais pas ressentir toutes ces choses pour deux femmes différentes mais je t’ai attendu longtemps, je me sens pas capable de faire l’indifférent à ton retour mais en même temps, tu es revenue mieux, loin de toutes les conneries d’avant, t’as grandi. Pour une fois que tu es plus ou moins stable, c’est pas moi qui va tout foutre en l’air…
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MessageSujet: Re: Pieces ▬ Maxim&Damon   Pieces  ▬ Maxim&Damon EmptyVen 6 Aoû - 14:25

PIECES
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DAMON & MAXIM


‘‘ I WILL NEVER LET YOU FALL
I'LL STAND UP WITH YOU FOREVER
I'LL BE THERE FOR YOU THROUGH IT ALL
EVEN IF SAVING YOU SENDS ME TO HEAVEN ’’






    Un jour Paul Léautaud à écris " Aimer c'est préféré un autre à sois-même " On dit qu'il n'y a rien de plus beau ; rien de plus fort que l'amour que l'on porte à quelqu'un et que l'on reçoit en retour. Un an plus tôt je vous aurais dit que ce n'était que des grosses conneries et que l'amour n'est qu'un fantasme crée par des millions de personnes pensant que le prince charmant viendras un jour les chercher sur son cheval blanc. Et pourtant en une soirée seulement ma visions des choses avaient radicalement changé. Je m'étais mise à croire en l'amour, à croire au fait que l'on puisse échapper à la médiocrité du monde à l'aide d'un seul être. Oui l'amour m'avait transformé ; je n'étais définitivement plus la même. Un an plus tôt j'aurais préféré mourir plutôt que d'avouer mes sentiments à Damon en le regardant dans les yeux. Mais aujourd'hui j'avais compris qu'il ne fallait pas avoir peur ; peur d'avouer ses sentiments. J'étais toujours face à lui ; nos mains toujours entrelacer je n'arrivais simplement plus à détaché mon regard du siens. Il me captiver et tous chez lui m'attirait. C'était indéfinisable je n'aurais su dire pourquoi mon coeur battait à la chamade dès qu'il était dans les parages ; pourquoi j'avais toujours envie d'être dans ses bras et je n'aurais su décrire ce que je ressentais quand mes lèvres rencontraient les siennes. Ma vie dépendais de la sienne , nos destins étaient liés... C'était pour moi une évidence. « Personne pourrait prendre la tienne de place, Maxim. Je devrais pas prendre de choix car je devrais pas ressentir toutes ces choses pour deux femmes différentes mais je t'ai attendu longtemps, je me sens pas capable de faire l'indifférent à ton retour mais en même temps, tu es revenue mieux, loin de toutes les conneries d'avant, t'as grandi. Pour une fois que tu es plus ou moins stable, c'est pas moi qui va tout foutre en l'air... » Si seulement il savait, tous ses efforts fournit n'avaient jamais eu qu'un seul but : être à sa hauteur. A l'époque je ne me sentais pas assez bien pour lui, j'avais toujours été la fille qu'il fallait traîner derrière sois. Une drogué prête à n'importe quoi pour avoir sa dose et même dans ses bras alors qu'il me prouvait de toutes les manières possibles à quel point il tenait à moi je ne me sentais pas assez bien pour lui. Comment avait-il put tomber amoureux de moi ? J'étais tous sauf une fille parfaite. J'étais imprévisible, torturé et farouche et tout ce qui pour moi étais certain de mes plus grands défauts l'avais sans aucun doute pousser dans mes bras. Alors oui j'avais changé , j'avais grandi j'étais en quelque sorte devenue une adulte plus ou moins responsable mais, sans lui rien de tout ça n'aurait jamais pu être possible. Aller savoir ce que je serais devenue si Damon ne m'avait pas donné l'envie de changer surement l'une de ses junkie qu'on croise dans les ruelles sombres. J'étais pourtant loin d'être stable, je ne savais d'ailleurs pas si je pourrais l'être un jour comme tout ce qui était passé par Aprilia. Certains sans sortait simplement mieux que d'autres et essayer de menait une vie semblable à celle des gens normaux ; ma vie à moi n'était peut-être faite pour ça. Pourquoi était-elle faite d'ailleurs ? Je n'avais jamais eu de réel but dans la vie et voir Aleksandr me présenter son fils m'avait soudain fais réaliser que je n'étais plus une petite fille et qu'il était temps que je prenne des décisions que je construise ma vie. Et cette vie là je ne l'imaginais pas sans Damon et peu importe que son cœur sois partagé entre deux personnes. Je n'avais pas peur d'avoir mal , je ne voulais avoir aucuns regret. « C'est vrai que j'ai changé mais tout ça n'aurait aucun sens sans toi. Si j'ai fait tout ça c'est pour toi Damon. Ca parait fou non de se dire que je suis partie pour toi et pourtant c'est le cas. Je ne voulais pas que tu me traîne derrière toi ; tu as toujours été fort et moi j'étais faible ; incapable de m'en sortir seul. Je ne voulais pas être un fardeau. Je suis partie parce que je t'aimais et que je voulais devenir quelqu'un digne de toi. Je ne sais pas si j'ai réussi mais, je ne pouvais simplement pas rester loin de toi plus longtemps. Alors, s'il te plait ne dit pas que tu fous tout en l'air, même si à la fin de cette histoire mon cœur se retrouve en morceau je serais devenue quelqu'un grâce à toi Damon et j'aimerais que tu ne l'oublies jamais. »


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Damon M. Tallis
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    Dust in the wind.

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MessageSujet: Re: Pieces ▬ Maxim&Damon   Pieces  ▬ Maxim&Damon EmptyDim 8 Aoû - 2:15

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WORDS LIKE VIOLENCE


Des millions de mots s’entrechoquaient les uns contre les autres, des échos se perdaient en moi comme des centaines de pièces de puzzle éparpillées. Je voyais mes sens se perdre et j’entendais les battements d’un cœur presque mort et puis le vide. Aujourd’hui, mes os sonnaient creux. J’étais blâmé par le passé, aveugle du présent. Certaines personnes saisissaient des fragments de ma vie passée, s’appropriant mes électrocutions et mes rêves fissurés. Je me contentais de les regarder malgré cette sensation de vol filant dans mes veines comme une surdose d’héroïne. J’avais eu beau crier, personne n’avait entendu mes appels. C’est de cette façon que parler me semblait être la chose la plus idiote au monde et ça l’était. Les mots, les phrases ne faisaient que compliquer la simplicité. L’union de deux iris, un lien invisible qui nous rattachait à une personne, même si elle se trouvait à l’autre bout de la Terre était les sensations qui resserraient mon cœur un peu plus fort à chaque fois que ma conscience me disait que je le vivais. Quelque fois, j’avais l’impression d’être simplement dérangé. Maxim était cette personne pour moi, celle que je sentais au-delà de la présence physique et même si ces sensations fortes étaient rares, je les avais senties. J’avais la certitude que même si la vie venait à nous séparer pendant de longues années et que par un hasard total, nos regards s’enchaînaient en plein milieu d’une multitude de personnes, j’arriverais à la reconnaître. C’était cette simplicité qui faisait que nos âmes s’accordaient avec une telle facilité, les discours nous étaient inutiles. On ne croyait qu’aux battements de nos cœurs. Pourtant, ce chemin s’était brouillé dans mon esprit. La confiance d’avant se laissait mourir dans des blessures un peu trop humaines à mon goût.

Et pourtant, je m’accrochais à tout ce qu’on représentait, elle et moi. Je m’acharnais à ne pas laisser toute cette histoire dans un vent d’ignorance simplement car on avait souffert, chacun de notre côté en pensant que peut-être, tout serait parfait, tout serait comme nous le désirions. Au final, on est devenu tout ce que l’on détestait et elle le savait autant que moi. On était en train de rentrer dans les normes, on s’obstinait à être normaux et on se retrouvait perdu dans l’incompréhension d’un monde qui ne nous a jamais appartenus. Quand je voyais les autres se blottir dans une vie toute faite, j’avais simplement envie de courir, tellement loin que je ne saurais même plus d’où je viens. Elle était là en face de moi, à m’avouer son amour, à faire quelque chose pour rallumer cette flamme qui avait tellement brillée pour elle et ça me faisait presque mal de la regarder se fondre dans un amour qui nous hantait depuis tellement longtemps aujourd’hui, ça me faisait mal de comprendre qu’on ne trouvait pas notre place. Inlassablement insatisfaits de nos vies, comme si ce n’était pas suffisant, comme si c’était trop dur de vivre selon leurs lois, leurs envies. Ils avaient changés ma façon d’être, ils avaient rempli mon cœur de contusion et j’étais juste fatigué d’avoir mal et de me taire sans pour autant vouloir parler car au fond, ils ne me comprendront jamais. Mes mots seront formatés, modifiés jusqu’à ce qu’ils leur conviennent. Tout était voué à ça. Je m’étais enfermé tout seul.

« C'est vrai que j'ai changé mais tout ça n'aurait aucun sens sans toi. Si j'ai fait tout ça c'est pour toi Damon. Ca parait fou non de se dire que je suis partie pour toi et pourtant c'est le cas. Je ne voulais pas que tu me traîne derrière toi ; tu as toujours été fort et moi j'étais faible ; incapable de m'en sortir seul. Je ne voulais pas être un fardeau. Je suis partie parce que je t'aimais et que je voulais devenir quelqu'un digne de toi. Je ne sais pas si j'ai réussi mais, je ne pouvais simplement pas rester loin de toi plus longtemps. Alors, s'il te plait ne dit pas que tu fous tout en l'air, même si à la fin de cette histoire mon cœur se retrouve en morceau je serais devenue quelqu'un grâce à toi Damon et j'aimerais que tu ne l'oublies jamais. »

Encore des phrases, des questions, des justifications, des réponses… Je n’en pouvais plus. Je ne savais plus qui j’étais et j’oubliais les choses essentielles, les choses véritables. Les choses inutiles souillaient nos chimères, surchargeaient nos difficultés. J’étais en overdose. Bon dieu, pourvu que ça s’arrête. Je fermais les yeux et posais mon index sur ses lèvres pour éteindre tous les sons de sa voix. Je la reprenais simplement dans mes bras, posant mon front sur le sien en essayant de faire reculer la migraine qui s’apprêtait à venir me ronger. J’expirais assez lentement comme si la fatigue était en train de m’achever, elle savait que tout cela allait nous épuiser. Le problème était que je ne savais plus si j’étais capable de tout ce que l’on m’imposait, pourquoi je ne pouvais pas dire non tout simplement, pourquoi est-ce qu’on rendait mes faits et gestes en complications interminables… J’ouvrais à nouveau les yeux mais pour regarder le sol cette fois, je respirais toujours très lentement, comme si j’essayais de me calmer, d’apaiser mes douleurs d’égoïste. Je ne voulais pas répondre tout de suite, je ne voulais pas qu’elle comprenne que ça me blessait, je ne voulais pas être ce gars qui passe sa vie à se plaindre. Je préférais avoir mal, attendre que ça passe et refaire face plus tard… J’essayais de ne pas m’abaisser à la pitié, je haïssais cette pitié, ces tentatives de consolation. Je les emmerdais, bordel. Dégagez. C’était le mot que je voulais leur cracher à la figure. Je n’aimais pas les gens, est-ce que c’est difficile à comprendre ? Je déraillais certainement, même dans ses bras, toujours en fixant le sol.

« Tu sais que tout ça c’est pas pour nous. Dis-moi que tu le sais. »



« J’ai pas envie de rentrer chez moi mais j’ai nulle part d’autre où aller, c’est con.
»
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MessageSujet: Re: Pieces ▬ Maxim&Damon   Pieces  ▬ Maxim&Damon EmptyLun 9 Aoû - 15:24

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DAMON & MAXIM


‘‘ THIS COULD BE THE END OF EVERYTHING
SO WHY DON'T WE GO
SOMEWHERE ONLY WE KNOW ? ’’






    Parfois j'avais l'impression de passer à côté de ma vie ; d'être une simple spectatrice. Je n'avais pas ma place dans ce monde. On voulait faire de moi une fille rangée ; une personne dans le droit chemin. Et j'écoutais , accepter et laisser mes états d'âme de côté. Je voulais faire plaisir , quitte à mener une vie ne me correspondant pas. Mais personne ne semblait le comprendre ou même le remarquer. J'étais incapable de rentrer dans un moule , incapable de m'imaginer me lever tous les matins pour revivre la même journée. Je voulais plus ; non j'avais besoin de plus. Et la simple pensée de devoir menait la vie de madame tout le monde me donnait la gerbe. Et pourtant j'allais devoir empreinter cette voie là puisqu'aucune autre ne semblait s'ouvrir. Au fond je n'étais peut-être qu'une éternelle insatisfaite ; j'attendais quelque chose en plus de la vie quelque chose que je ne savais même pas définir. Une éternelle insatisfaite incomprise c'était exactement ce que j'étais. Il ferma les yeux ; et posa son index sur mes lèvres pour me faire taire. Avant de coller son front au miens et de me prendre dans ses bras. Je fermais à mon tour mes yeux profitant du contact de sa peau contre la mienne. « Tu sais que tout ça c'est pas pour nous. Dis-moi que tu le sais. » Bien sûr que je le savais. Mais que pouvait on faire d'autre ? J'avais quitté Aprilia persuader que ma vie serait plus belle ; oui j'étais prête à croquer la vie a pleine dent ; à profiter de ma liberté. Ca m'avais plu au début, vivre dans ce petit appartement avec Alek avait sans aucun doute était l'une des plus belles périodes de ma vie. Mais il avait fini par quitter ce cocon loin de tout pour sauter dans le grand bain et moi pendant ce temps je m'enfermais dans mon monde. Je n'avais finalement jamais été vraiment libre et aujourd'hui je n'aspirais plus qu'à ça. Je ne voulais plus m'imposer de limite ; je voulais vivre ma vie comme je l'entendais. Mais je ne cessais de rencontrer des obstacles. « Oui je le sais... Mais qu'est-ce qui est fait pour nous ? » Oui j'avais envie d'une vie différente ; mais j'étais incapable de dire de quoi je voulais qu'elle soit faite. Vivre au jour le jour sans se poser de question ; c'était peut-être tous simplement se dont on avait besoin lui et moi. Toujours blotti contre lui ; j'écoutais sa respiration lente et fini par ouvrir les yeux tout en relevant la tête. Son regard était posé sur le sol et je pouvais ressentir que quelque chose n'allait pas alors instinctivement je resserrais mon étreinte autour de lui. Je n'avais pas besoin d'utiliser des mots ; je le connaissais assez pour savoir qu'il n'aimait pas se lamenter ou attirer la pitié des autres... tout comme moi. Toujours blotti contre lui ; j'écoutais sa respiration lente et fini par ouvrir les yeux tout en relevant la tête. Son regard était posé sur le sol et je pouvais ressentir que quelque chose n'allait pas alors instinctivement je resserrais mon étreinte autour de lui. Je n'avais pas besoin d'utiliser des mots ; je le connaissais assez pour savoir qu'il n'aimait pas se lamenter ou attirer la pitié des autres... tout comme moi. Souvent je pensais à tout nos points communs à toutes ces similitudes qui nous rassemblaient et qui rendaient notre relations si spéciale. t j'en revenais toujours à la même conclusion Damon était mon double au masculin ; plus qu'Alek encore. « J’ai pas envie de rentrer chez moi mais j’ai nulle part d’autre où aller, c’est con. » Je n'avais pas non plus envie de rentrer chez moi mais, tout comme lui je n'avais nul par d'autre ou aller ce n'était pas comme si tous mes anciens amis avaient envie de passer du temps avec moi et même mon frère ne semblait pas avoir envie de me voir c'est dernier temps. Il était le premier depuis longtemps qui acceptait de passer du temps avec moi et il était d'ailleurs le seul avec qui j'avais envie d'être. « Je n'ai pas envie de rentrer non plus. »
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MessageSujet: Re: Pieces ▬ Maxim&Damon   Pieces  ▬ Maxim&Damon EmptySam 14 Aoû - 3:55

Il y avait quelque chose dans ma poitrine qui rendait mes souffles difficiles, c’était une écorchure à chaque respiration, creusant encore d’avantage ce vide omniprésent. J’avais l’impression d’être en mode répétition. Je répétais les mêmes mots, faisais les mêmes gestes en entrant dans un cercle vicieux. J’étais conscient qu’il n’y avait que la colère qui pourrait briser toutes ces chaînes qui lacérait mon cœur, mon âme. Elles aspiraient mes rêves, ma raison de vivre. Ma liberté. Je ne sais plus exactement si je m’éloignais des autres pour ne pas les faire souffrir ou si je m’éloignais car j’avais peur de leurs regards. Je restais toujours cette boîte fermée à clé, ce garçon qui ne s’était jamais réellement vu dans un miroir. C’était sans doute stupide de penser ça alors que je jouais le garçon social à présent, la vérité était que j’étais terrorisé. Terrorisé d’être détester par ceux que j’aime, de ressentir l’abandon, d’être mis plus bas que Terre, d’être brisé, broyé. Je préférais me détruire seul, isolé du monde. Enfermé entre les murs d’une chambre aux traits d’une adolescence non vécue. Un jour quelqu’un a dit : « L'ultime défense est de prétendre. » Cette personne était sans doute celle qui comprenait le plus mon fonctionnement. Tout restait dans cette boîte, tout rester coincé dans mon âme et je ne parvenais pas à me libérer du vertige. Je ne m’étais jamais considéré comme quelqu’un de bien, tout ceux qui m’approchait de trop près finissait par avoir mal de mon indifférence, de mon manque d’humanité. Je me sentais sale d’entendre leurs plaintes sans changer quoi que ce soit, sale de voir mes mains rouges de leur sang. Toutes les choses que je faisais nous menait toujours à ce même résultat chaotique, je me montrais haineux envers les gens que j’aimais et amical avec ceux qui n’avaient pas de réelle importance et je commençais à comprendre pourquoi.

J’étais tellement amoureux d’elle auparavant, que j’avais cent fois pensé que mon cœur allait imploser lorsqu’elle me regardait, qu’elle me parlait, qu’elle me rendait existant. Et puis je me remémorais sans cesse ce jour où elle m’avait laissé avec tout cet amour en trop, avec tous mes rêves poussiéreux. Sans elle, les ruines s’étaient transformées en sable. Mes os n’étaient pas fissurés mais mon cœur, lui, était mort, rejetant toute marque d’affection. Son absence m’avait rendu plus indépendant que je ne l’avais jamais été, par peur d’être brisé encore une fois mais surtout car elle vivait toujours en moi, portant en elle un espoir refusant de s’éteindre même sur un autre continent que le mien. Elle restait toujours à sa place, là en moi, nourrissant une envie sans fin, un désir continuel qui rongeait ma bonne conduite avec une lenteur sadique. J’étais avide de ses mains sur ma peau, de tout ce qu’elle me donnait juste en respirant mais elle était aussi celle qui savait me briser. Pourquoi ? Je me l’étais toujours demandé. J’avais refait ma vie, essayant de reconstituer le puzzle de mon être. Sans le sien mais la tâche prenait du temps et était pénible. La douleur m’éventrait souvent, silencieusement. Je ne voulais plus rien. Je ne savais plus à quoi tout ça servait jusqu’au jour où Auréa est arrivée. Au départ, je n’aurais jamais pensé qu’elle allait devenir celle qui tenterait de me sauver d’un endroit que j’interdisais à tout le monde, seulement elle ne connaissait pas les raisons de mes blessures, elle ne savait pas à quel point j’avais aimé Maxim, non plus qu’il m’arrivait de penser à elle. Maxim et Auréa. La nuit et le jour, pour créer l’amour parfait mais je n’avais jamais cru en toutes ces histoires d’amour et d’eau fraîche. Je savais que la réalité n’était pas aussi douce et pourtant je ne la haïssais pas. Au contraire, elle m’aidait à devenir plus fort. Je ne pourrais expliquer toutes les choses qu’Auréa m’a fait ressentir en si peu de temps, ni cette envie qui ne me quittait pas, ce refus de la laisser là, même si mon ignorance la tuait souvent. Je restais là, silencieux mais là.

« Oui je le sais... Mais qu'est-ce qui est fait pour nous ? »

Comment répondre alors que moi-même je cherchais cet endroit depuis tellement de mois maintenant ? J’aurais aimé lui dire que cet endroit était le mien, le nôtre si elle ne s’était pas évaporée mais je ne pouvais pas car rien de tout ça n’était réel. Ce ne sont que des envies folles, peut-être des chimères de rêves discrets qui vivent difficilement sous le gel de ma rancune. On était resté à cette adolescence, passée entre les barreaux d’un centre avec pour seul but : l’évasion. On y été finalement arrivés et maintenant nous voilà aujourd’hui, complètement déchirés et indécis. Sans doute plus fort mais aussi plus fragile moralement, toujours remplis d’un paradoxe incompréhensible. Il y avait toujours cette atmosphère de complexité autour de nous, même si nous ne l’avions jamais demandé. Elle connaissait les recoins de mon âme, les silences ne semblaient pas être des obstacles pour elle car elle me faisait partager les siens. Mais une autre m’attendait, toujours inlassablement comme si je lui avais jeté un sort dont je n’étais pas réellement conscient. Je n’avais jamais voulu l’aspirer, la faire suffoquer dans l’attente d’un geste d’affection et pourtant je le faisais, encore et encore. Criminel. Depuis tellement de temps déjà. Il était encore plus insupportable de tuer une personne aimée, plus insupportable de la voir s’éteindre sans faire le moindre geste. C’est pour cela qu’il y avait ce vide en moi, ce besoin de liberté, de détachement. Je n’étais pas fait pour aimer, je n’y arrivais pas. Les choses qu’on m’avait apprises ne se résumaient qu’à la haine, la manipulation et l’extermination. J’étais fait pour ça... Du moins, c’est ce que je pensais. C’est tout ce que je savais faire. J’écoutais les gens parler d’eux, je les regardais nourrir leur futur, leur personnalité, je ne faisais que ça écouter. En prenant conscience que rien en moi n’était comme ça, rien ne me disait d’avancer. Je sentais juste mon cœur se serrer… Encore et encore. Pressé, sanglant. Eventré. Faire semblant, sourire, rire, effacer les moindres traces du mal. Plutôt souffrir seul, que de souffrir pour quelqu’un.

« Je ne sais pas ce qui est fait pour nous, peut-être qu'on doit juste trouver la chose qui changera tout. Peut-être qu’on la possède déjà. »

Je parlais sans savoir si mes mots étaient vrais. Je cherchais la sincérité, ici ou ailleurs, je cherchais une enfance. Des rêves qui n’étaient jamais arrivés, quelque chose que je n’avais compris. Je n’avais pas besoin de parler, de voir des millions de psychologues affichant leurs somptueux diplômes. Être rassuré, par une présence. Sans questions, ni paroles. Juste des sentiments et quelqu’un sur qui compter mais personne n’était là et j’avais toujours aussi peur qu’à mes quinze ans. Je n’avais pas le droit de montrer ça. Il était trop tard et personne ne pourrait me le rendre, jamais je ne trouverais. Au fond, je le savais. On avait beau me dire qu’on m’aimait, on avait beau me le prouver. Je savais et j’avais déjà vu tout ce dont je n’avais pas besoin. Prendre une feuille de papier, dessiner un arc-en-ciel, ou même un soleil. J’aurais aimé le faire mais jamais je ne le ferais car ces choses étaient trop belles pour qu’on puisse y croire. Stupide, voilà ce que je pensais. La poussière. Toujours la poussière. Quelque chose n’allait pas en elle, en moi, en nous. Pourquoi ? Parce que. Ce n’était pas juste. Oui, mais c’était la vie. Elle lisait peut-être la tristesse dans mes yeux, je lisais la sienne et je n’arrivais pas. J’étais fatigué de nous voir percutés. Je ne savais pas si j’étais capable de tenir. Tout ce qu’ils pouvaient me dire ne me ferait que du mal. Je ne voulais plus les écouter. Je voulais simplement dormir, dormir et rêver.

« Je n'ai pas envie de rentrer non plus. »

« On n’en a pas envie mais on le fera… Comme toujours. Merci d’être venue pour moi, merci de m’avoir serré contre toi, de m’avoir dit ces choses que je ne mérite pas. Tu sais, je crois en toi. A ta place et pour toi. Toujours. Dans dix ans, dans cinquante ans. »

Je la regardais une dernière fois, elle avait les yeux fermés. Sa peau était toujours aussi claire, je savais que ses yeux étaient blessés, je savais que le silence lui faisait mal mais qu’elle n’était pas capable de parler, je savais sans que les autres ne se doutent. Comment faisait-elle pour ne pas me détester ? Je me détachais d’elle et elle ouvrait les yeux. Je n’avais pas envie de partir mais je devais partir. Rester aurait été cruel. Il fallait qu’elle rentre, qu’elle me laisse ici, qu’elle s’en aille pour ne plus savoir les choses que je faisais. Je savais que je ne méritais pas cette attention, personne n’avait besoin de me le dire.

« Je vais partir, seulement j’aimerai que tu partes avant moi. Je veux pas que tu me vois partir, en te tournant le dos. C’est la seule chose que je te demande. »

Elle me regardait avec un air de refus aux premiers moments, mais elle savait que c’était ce que je voulais. Je me remettais contre le mur en la regardant s’éloigner, elle s’était retourné juste avant de tourner à gauche, ça m’avait fait mal car son visage était triste. Je ne savais pas quand j’allais la revoir, ni même si quand on se reparlera. Je savais juste que le moment qu’on venait d’échanger tournerait en moi comme s’il avait toujours été présent. Une fois qu’elle était partie, j’étais rentré, je m'étais allongé. Puis je m’étais endormi. Loin de l’insomnie.
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