Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
Le Deal du moment :
Display Pokémon japonaise Terastal Festival Ex ...
Voir le deal

Partagez
 

  I want to drown my sorrow ☂ PV DAMON

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Maxim L. Ivanov-Woods

DARKNESS GIRL ♣
Story of broken heart .

Maxim L. Ivanov-Woods


Moi =D
▬ Relations:
▬ Armes & Pouvoirs: Peut redonner ou prendre la vie d'une personne par la pensé

 I want to drown my sorrow ☂ PV DAMON Empty
MessageSujet: I want to drown my sorrow ☂ PV DAMON    I want to drown my sorrow ☂ PV DAMON EmptyDim 3 Oct - 20:56


I WANT TO DROWN MY SORROW ☂
...

 I want to drown my sorrow ☂ PV DAMON 2vltzbt

Damon &Maxim


‘‘ WORN OUT PLACES, WORN OUT FACES
BRIGHT AND EARLY FOR THEIR DAILY RACES
GOING NOWHERE, GOING NOWHERE
THEIR TEARS ARE FILLING UP THEIR GLASSES ’’






    Il arrive parfois que vous fassiez des choses s’en vraiment savoir pourquoi. Une envie ; un coup de tête quelque chose qui ne s’explique pas vraiment. Vous vous réveillez un beau matin en vous disant simplement pourquoi pas ? Aucune réflexion ; pas le temps de peser le pour et le contre. Vous attrapez seulement une veste et vous fermer la porte derrière vous. Vous vous retrouvez alors dans la rue et machinalement vous allumer une cigarettes qui ne seras sans aucun doute pas la dernière. Alors vous suivez le mouvement , vous marcher sans connaître votre destination. Vous vous laissez porter par la foule, le bruit de la rue et vous ne pensez plus a rien. Vous êtes spectateurs de votre propres vie ; jusqu’au jours ou quelqu’un croise votre chemin. Quelqu’un qui vous donneras envie de devenir acteur , quelqu’un qui donneras un sens a votre vie. Cette personne peut être , un ami , un frère ou une âme sœur.

    J’avance sans réfléchir ; c’est devenue une habitude je n’ai jamais eu de but. J’ai eu des envies il y a longtemps; des envies que j’ai du oublier et aujourd’hui il ne me reste pas grand-chose. Je me surprend a réfléchir un peu trop c’est dernier temps. Il y’a des pensés , des événements que je suis incapable de sortir de ma tête ; des choses qui m’obsède. Tout pourrait se résumé en un seul prénom : Damon. Je ne cesse de me repasser en boucle notre dernière rencontre, ses paroles, sont regard croisant le miens et ses bras autour de moi. On dit qu’aimer, c'est s'ouvrir à la souffrance, se préparer à subir le pire des châtiments si l'on fait une erreur, c'est se préparer à souffrir pour l'autre, se préparer à se montrer, tel que l'on est. Exposer ses blessures, ses faiblesses, son passé. C'est aussi se préparer à en subir d'autres, et Ô combien elles font mal quand on a tout donné. La douleur n'en est que plus intense et dévastatrice. C'est pour ça qu'il faut apprendre. Apprendre à se relever. Apprendre à oublier. Apprendre à pardonner. Avez-vous déjà senti cette sensation ? Quand vous regardez dans les yeux de l'autre et que vous avez l'étrange impression que le monde s'arrête de tourner ainsi que tout se qui se passe autour de vous ? Si l'on me demandais quelle serait ma vision de l'amour, voilà ce que je répondrais; pour moi, l'amour, c'est se sentir tellement bien avec une personne, que l'on se dit qu'il n'y ait que celle-ci qui puisse vous convenir, qu'il n'y ait que celle-ci, pour laquelle vous serez prêt à mourir. Qu'il n'y ait que celle-ci avec qui vous êtes sûr que vous passerez le reste de votre vie. Que ce soit les trente, ou les quarante ou les cinquante prochaines années à venir. Savoir que vous répondrez toujours à ses pourquoi, à ses comment, à chacune des question qu'elle posera, juste parce que vous savez, au fond de vous, qu'elle ferait la même chose. Il faut que dans la foule, vous ne reconnaissiez, que cette personne. Il faut qu'entre mille, vous sachiez reconnaître sa voix, son odeur, sa peau, ses cheveux. Qu'entre mille vous puissiez dire qu'il n'y a personne qui puisse lui ressemblez. Même si chaque être humain est plus ou moins semblable, certes. Et enfin, lorsque l'on pense, avoir trouvé cette personne, il faut se révéler. Dire ce que l'on pense tout bas. "Je t'aime. Je ne peux pas vivre sans toi." sont des mots qui peuvent parfois, reconstruire quelqu'un. Lui redonner espoir. Amour. Confiance. Quelques petits mots, si simple. Et quand ils ne sont pas réciproques, peuvent faire si mal... Et pour finir, quand vous le regardez, droit dans les yeux, il faut que vous ne pensiez... À absolument rien d'autre.

    Mes pas avait fini par me mener, vers la forêt endroit ou je n’avais plus mis les pieds depuis bien longtemps. J’aurais put faire demi-tour vue l’heure tardive et pourtant quelque chose que je n’aurais sut expliquer me poussa à continuer d’avancer. L’allé central était remplie de coureurs qui n’accordais pas la moindre attention aux passants trop concentrés dans leurs efforts. C’est alors que mon regard se posa sur un chemin parallèles presque désert. Mon choix fit rapidement pris et je m’engageais dans le petit chemin broussailleux. Machinalement j’allumais une cigarette et saluais les gens qui croisait mon chemin ; plus j’avançais et plus les passants se faisait rares. Bientôt je me retrouvais seule. J’avançais toujours quand j’aperçue une silhouette que j’aurais put reconnaître entre mille : Celle de Damon. Il n’était pas seul ; face a lui se tenais une silhouette inconnue. Intrigué je m’avançais vers eux quand je compris alors le spectacle qui se déroulais devant mes yeux. La silhouette inconnue n’étais autre qu’un dealer a qui Damon acheter une dose d’héroïne. Ce n’était tout simplement pas possible, j’étais en train de rêvé Damon avait arrêter la drogue. Il n’avais pas put retomber dedans , pas lui. Il fallait que je m’approche ; il fallait que je sois certaine. J’avançais alors sans prendre la peine de réfléchir plus longtemps et c’est avec horreur que ce que j’avais cru voir se confirma ; je tirais alors une longue bouffé sur ma cigarette pour me calmer les nerfs mais rien ne semblait fonctionner. La transaction était terminé , le dealer disparu et Damon s’apprêtais a s’en aller a son tour quand son regard croisa la miens. Sans plus attendre je m’avançais vers lui en ajoutant sans plus attendre « Oui ; j’ai tous vue. »






Revenir en haut Aller en bas
Damon M. Tallis
Damon M. «
    Dust in the wind.

Damon M. «  Dust in the wind.
Damon M. Tallis


 I want to drown my sorrow ☂ PV DAMON Empty
MessageSujet: Re: I want to drown my sorrow ☂ PV DAMON    I want to drown my sorrow ☂ PV DAMON EmptyMar 5 Oct - 2:49

 I want to drown my sorrow ☂ PV DAMON Tumblr_l8hxxvEO1T1qbkntgo1_400_large

    Certaines histoires ne sont pas faites pour être connues du commun des mortels, ni même pour être visibles et racontées. Les héros de ces histoires ne peuvent que les rêver et sans doute qu’ils ne rêveront jamais de choses plus belles. La plupart des gens enferment leur imagination dans une boîte enchaînée par la raison, la réalité et à l’intérieur de cette boîte, leur âme d’enfant se meurt de ne plus savoir respirer. L’imagination s’éteint, pourtant l’histoire ne s’arrête jamais. Dans les battements d’un cœur, vous pouvez entendre le stylo gratté ses pages. Elle flâne au-dessus de ce que les hommes ne peuvent imaginer, maîtrisant leur comportement, leur joie mais aussi leur douleur. C’est sans doute une certaine idée que je me faisais de la subconscience et en ce moment même, je ne désirais qu’une chose : Sombrer, m’endormir et continuer cette histoire que personne ne pouvait comprendre ni même apercevoir. Il n’y avait pas de début, ni de fin. La seule substance qui constituait les lignes de notre histoire n’étaient que le rêve d’un futur qui n’existera sans doute jamais parce que nous n’en avons pas le droit, car nous sommes des adultes à présent. Adultes… Rien que ce mot ne nous ressemblait pas, malheureusement cela faisait partie des choses dont on n’avait pas le choix. J’étais toujours en équilibre, le pour et le contre n’avait pas d’importance. J’agissais comme un gosse capricieux mais ça résonnait tellement mal en moi parfois. J’avais le regret d’avoir fait de ma vie un échec, un regret immense qui me rendait perdu, perdu jusqu’au point de dégoût mais à quoi bon ? Penser… Je voulais simplement qu’on cesse de me poser des questions, que je cesse de m’en poser. La vie continuait, sans m’attendre. J’avançais entre une foule de gens occupés, pressés. Je ne voulais pas m’arrêter, à chaque pas que je faisais, je m’approchais de cet apaisement temporaire. Une illusion à laquelle je m’accrochais en connaissant très bien les conséquences qui elles, seront bien réelles.

    La plupart des gens penseraient que je n’ai aucune raison de faire ça et je n’en ai aucune si ce n’est que m’extirper d’un mal sur lequel je n’avais plus d’emprise. Il y avait mille raisons, pour moi. Mille excuses que j’étais capable de me trouver mais que personne ne comprendrait. En marchant, j’allumais mon énième cigarette, je ne fumais que pour calmer ma haine. J’entamais déjà le deuxième paquet de la journée. Ce matin, j’avais appelé le dealer chez lequel j’avais l’habitude de me procurer car depuis l’Italie, je n’avais plus rien et j’avais ce démon qui me tirait vers le bas, il me tirait vite. J’avais la sensation d’avoir été jeté dans le vide sans qu’on ne me prévienne que la chute ne finirait jamais, sentant chaque seconde la peur nouer mon estomac en imaginant mes os se fracassaient contre le sol. Rien n’était stable, tout était effrayant et je m’effrayais encore plus que tous ces gens autour de moi. Je me sentais formaté, automatisé et ma liberté glissait entre mes doigts comme des grains de sable insaisissables. J’avais bâti ma propre prison, chacune de mes erreurs se transformait en une brique si solide que j’étais incapable de la briser. Personne n’était à blâmer même si je n’avais qu’une envie : Les tuer. Tous. Et pourtant… Plusieurs solutions s’enchaînaient dans mon esprit. Partir en laissant comme seuls adieux une lettre et tout mon passé derrière moi, me foutre de tout et redevenir cet espèce de connard que j’avais l’habitude d’être, prendre un nouveau chemin, seul en coupant tout contact avec les personnes qui occupaient ma vie à l’instant où j’étais en train de marcher dans cette rue en direction de la forêt. Ma conscience me rappelait que l’excès était un de mes défauts les plus prononcés et que mon amour pour ces personnes était la raison de ma colère.

    L’histoire que j’écrivais avec Maxim étaient pleine de lignes invisibles aux yeux des autres, visibles uniquement dans notre esprit embrumé. J’avais beau dire que tout était terminé, qu’à présent nos chemins étaient séparés, l’histoire était autour de moi. Cette fille hantait chaque endroit dans lequel je me trouvais et je m’en voulais toujours autant de ne pas avoir su la comprendre, je ne savais pas si je la connaissais réellement, je savais simplement que lorsque je la regardais, c’était douloureux parce que je n’avais pas le droit, je n’avais plus le droit et je ne parvenais pas à l’expliquer, à penser à autre chose. Maxim restait cette fille qui m’avait brisé le cœur mais que je ne saisissais pas, pourtant elle était pareille que moi. Tout était lié. M’exprimer ou même penser de façon logique à Maxim était étrangement difficile, il n’y avait que mes sentiments qui courraient après elle, qui ne faisaient que l’attendre tout en la repoussant. Qu’est-ce que j’étais censé faire ? Les attaches portaient bien leur nom, j’étais attaché. Dans tous les sens du terme. Je refusais de laisser faire les choses en ne faisant qu’observer mais personne ne m’avait laissé le choix, est-ce que j’étais capable de porter les conséquences de mes actes, de mes envies ? Est-ce que j’étais capable de porter en fardeau le fait d’avoir brisé un cœur ? Non. Si. Mais c’est les sentiments encore une fois qui me mettait un panneau stop devant le visage. Je ne me voyais pas être marié, avoir des enfants, être responsable, avoir une maison, avec un beau jardin, un chien et payer les factures. Ce n’était pas moi. Jamais.

    J’étais arrivé à l’endroit où le dealer m’attendait déjà, ma tête me disait de faire demi-tour, d’écouter ce que les gens me disaient mais je n’écoutais jamais réellement personne. La drogue était l’échappatoire le plus pitoyable que je connaissais et pourtant je ne reculais pas, l’échange fût rapide. Le dealer s’éloignait et je restais un moment figé sur place, avec cette envie de m’arracher la peau et de la jeter au feu. Plus rien n’avait d’importance, je ne voulais plus être ce gars bien rangé, qui attendait que sa vie passe, que sa peine passe sous prétexte qu’il souffrait d’un chagrin d’amour qu’il n’avait pas su guérir. On ne sauve pas quelqu’un qui ne veut pas l’être et j’étais en phase de ne plus vouloir me relever, tout ça à cause de la colère, tout ça parce que rien ne se passait comme mon cœur en avait besoin et que personne ne saisissait. Je n’avais pas de réels projets si ce n’est que de me défoncer jusqu’à oublier qui j’étais, ce que j’étais, ce que j’avais fait et ce que je n’avais pas su faire. Ma déception, la plus grande que je n’ai jamais connue, n’était autre que moi-même. Et les autres pouvaient bien parler, si ça saignait encore en moi, ce n’était pas pour rien. J’avais laissé partir Maxim, j’avais été égoïste sur le fait de vouloir l’oublier alors qu’elle allait certainement mal mais les ruines étaient ma définition. La vérité c’est que je ne savais plus qui j’étais, qui j’aimais, ce que je devais faire. Le flou, la pluie transparente, le vent froid, l’automne tombait aussi rapidement que je le faisais. Pourtant tout était calme ici, tout à part moi. Je mettais la drogue dans ma veste et je me retournais pour reprendre le chemin inverse sauf que ma respiration se stoppa net au moment où mes yeux s’étaient posés sur Maxim qui m’observait avec un air que j’étais incapable de définir. Son regard en disait long sur ce qu’elle avait vu mais je ne bougeais pas, complètement immobile en face d’elle.

    « Oui ; j’ai tous vue. »

    Ca ne faisait que confirmer mes pensées, en espaçant mes battements cardiaques de plus en plus. Que pouvais-je lui répondre ? Mentir ? A quoi bon ? Maxim devinait mes mensonges, jamais nous n’avions cru aux sourires que l’un et l’autre jetait à la foule pour qu’ils s'éloignent. C’était ça qui nous qui nous avait sans doute rapprochés. Les regards qu’on s’échangeait n’étaient fait que pour y lire la vérité muette qui nous terrorisait. S’ouvrir aux gens qu’on aime, leur rendre l’amour qu’ils nous ont apporter, aimer. Aimer était la chose la plus difficile pour nous mais lorsqu’on le faisait, rien n’était plus sincère. Je devais sans doute avoir l’air d’un idiot à ne pas bouger d’un millimètre, à réfléchir aux arguments que j’étais capable de lui fournir, à ses paroles qui allaient résonner en moi pendant des jours comme un fantôme que l’on essaye de faire taire. Je ne comptais plus lui faire mes monologues habituels, quelque chose s’était brisé. On ne pouvait pas se mentir mais alors pourquoi ça me faisait tellement mal de penser aux jours qui allaient suivre cette rencontre ? Simplement car ces moments en question étaient toujours courts, brefs et que la vie ne nous avait pas laissé le temps de profiter l’un de l’autre. Dites-moi quelle est la chose plus blessante que de voir vos rêves devant vous sans pouvoir les saisir car ils vous sont interdits ? Je cherche encore la réponse à cette question. J’étais complètement à côté de tout ce monde. J’étais à côté de ma propre personne. Pour elle.

    - Tu t’attendais à quoi Maxim… J’ai mal. C’est trop difficile.


Revenir en haut Aller en bas
Maxim L. Ivanov-Woods

DARKNESS GIRL ♣
Story of broken heart .

Maxim L. Ivanov-Woods


Moi =D
▬ Relations:
▬ Armes & Pouvoirs: Peut redonner ou prendre la vie d'une personne par la pensé

 I want to drown my sorrow ☂ PV DAMON Empty
MessageSujet: Re: I want to drown my sorrow ☂ PV DAMON    I want to drown my sorrow ☂ PV DAMON EmptyMar 12 Oct - 0:02


I WANT TO DROWN MY SORROW ☂
...

 I want to drown my sorrow ☂ PV DAMON Zunius

Damon &Maxim


‘‘ CAUSE IT'S YOU AND ME AND ALL OF THE PEOPLE WITH NOTHING TO DO ; NOTHING TO LOSE
AND IT'S YOU AND ME AND ALL OF THE PEOPLE
AND I DON'T KNOW WHY, I CAN'T KEEP MY EYES OFF OF YOU ’’







    Saloperie de putain de vie à la con. La vie est comme ça, on choisit pas celle qu'on voudrait avoir et parfois, on devient ce qu'on a toujours détesté le plus. Tu crois que le SDF en bas de ton immeuble a choisi ça ? Tu crois qu'il s'est dit un jour "Tiens, quand je serais grand je dormirais dans des cartons, et je boufferais la merde des chiens !" ? Difficile à croire hein ? Moi non plus je n'avais pas voulu que mon frère me rejette, me rappelant chaque jour quel genre de sœur je suis. Qu‘on m‘enlève alors que je n‘étais qu‘une gamine. Et pourtant, c'est arrivé, à chaque fois, j'ai dû encaisser. Ce soir, je devais juste me dire que c'était une autre chose de plus à surmonter. La vrai question était, est-ce que ça finirait un jour ? J'avais trouvé la réponse. Rien ne s'arrêtera jamais, jusqu'à ma mort, je devrais réparer mes conneries, et payer pour les fois où j'ai tout fait de travers. Jusqu'à ma mort justement. Depuis que j'ai fumé mon premier joint, j'ai su que je ne mourrais jamais au lit bien au chaud comme une petite vieille. Ça ne me ressemblait pas. Je n'étais pas l'héroïne des films qui trouvait un homme parfait, qui avait de magnifiques enfants, et qui finissait par mourir aux côtés de la personne aimée. J'étais cette fille, qu'on ne voit pratiquement pas, discrète, et qui meure au cours du film parce qu'elle a décidé d'en finir. J'étais cette fille qui effrayait tout le monde, et dont la mort n'était absolument pas regrettée. J'étais cette fille qu'on oubliait facilement, même si son histoire était la plus bouleversante et la plus tragique. J'étais cette fille qui avait peur d'affronter le monde. J'étais craintive de pas mal de choses. La foule, l'indifférence, la lumière trop forte, les coups physique et moral, les sentiments. Chacun d'entre eux pour une raison bien précise qu'il serait inutile d'évoquer, ce serait une perte de temps. L'important n'était pas pourquoi j'avais peur de ça, l'important était de savoir si un jour je pourrais avoir le courage de ne plus avoir peur. Hélas, je commençais à croire que c'était impossible pour une fille comme moi. Les craintes sont dévastatrices, elles nous détruisent de l'intérieur, nous mangent, et on n'a qu'un seul choix, le supporter. Ou essayer d'oublier sa peur, ce qui est le plus difficile. Ce que l'on n'avoue pas, c'est que parfois, certaines peurs nous aident à en vaincre d'autres, et c'est comme ça qu'on avance, petit à petit, avec une précaution extrême. Parmi toute les peurs que j’avais put avoir celle de retomber dans la drogue ou de voir une personne qui m’étais cher tomber dedans étais la pire. « Tu t’attendais à quoi Maxim… J’ai mal. C’est trop difficile » Ce à quoi je m’attendais très franchement, je n’en avais pas la moindres idée mais sans doute pas à ça. J’avais toujours pensé que la drogue était derrière lui ; derrière nous et le voir se détruire me rendait malade. Et entrevoir la substance qu’il tenait entre ses mains faisait appelle a mes vieux démon, a ce moment précis je partager son avis. C’était trop difficile et la drogue semblais être un si bon moyens de tout oublier… et un si bon moyen de toute détruire aussi. Machinalement j’allumer une autre cigarettes, c’était tout ce que je trouvais pour me calmer ses derniers temps, je tirais une longue bouffer tout en regardant Damon. Il avait l’air si perdu je mourrais d’envie de le prendre dans mes bras, de lui dire que j’étais là et qu’il se débarrasserais de la drogue une bonne fois pour toute. Mais le problème ne venait pas de la drogue, il venait de moi. J’étais réapparue dans sa vie et il n’avait pas besoins de me le dire, je me rendais bien compte de tout le bazar que j’étais en train de crée. Ce n’étais pas ce que je voulais, je voulais le voir heureux , le voir mener une vie stable or je n’étais pas capable de lui donner ça et pourtant je ne voulais pas partir, j’avais besoins de lui, besoins de le sentir prés de moi. Mais je n’avais pas ce droit sur lui, je n’avais aucun droit d’ailleurs et temps pi si au final je venais à souffrir de le voir heureux avec une autre, temps que lui était bien ; c’était tous ce qui compter. « C’est de ma faute. Il faut croire que j’excelle dans l’art de faire souffrir les autres. »






Revenir en haut Aller en bas
Damon M. Tallis
Damon M. «
    Dust in the wind.

Damon M. «  Dust in the wind.
Damon M. Tallis


 I want to drown my sorrow ☂ PV DAMON Empty
MessageSujet: Re: I want to drown my sorrow ☂ PV DAMON    I want to drown my sorrow ☂ PV DAMON EmptySam 30 Oct - 16:01

Oui, c’était difficile. Tellement dur d’aimer une personne alors que vous n’en avez pas le droit, d’avoir tellement besoin d’elle par moment que rien d’autre ne compte. Ce sentiment qui vous ronge lorsque vous l’imaginez dans les bras d’un autre, l’imaginant sourire à ses caresses et être heureuse tout simplement… Avec un autre que vous. Je ne savais pas si j’étais en mesure de le supporter sans séquelles, sans douleur. Un amour impossible que personne ne parvenait à comprendre, à accepter ou même à voir mais qu’importe. Qu’importe ces sentiments me déchiraient et je refusais d’être déchiré. Je voulais cette liberté d’aimer, sans éthique morale car tout cela n’était que des foutaises pour argumenter l’égoïsme. Fallait-il vraiment que l’on explique tout cela aux autres ? Cela ne regardait que nous, nous et notre passé auquel on ne parvenait pas à s’arracher car la vie n’avait pas été juste. Non, elle n’a pas été juste. Je n’avais pas besoin de faire de long discours pour que les gens comprennent que je n’étais plus réellement moi-même sans sa présence, elle m’apportait une liberté que je pensais perdue. Elle me la tendait mais je ne faisais que la regarder, la faire attendre comme j’ai pu l’attendre n’était pas dans mes objectifs. Je voulais la voir sourire, aimer. Avoir cet amour stable que je n’ai pas su lui donner. Elle méritait les choses que je ne parvenais pas à lui donner mais qui restaient enfouies en moi comme des secrets. Des secrets de ma vie d’avant, d’un commencement qui n’est jamais arrivé. Notre relation semblait de plus en plus compliquée, je ne savais pas quelle direction prendre. Toujours avec la peur d’être en faute, comme chaque moment que je passais avec elle était un crime alors que c’était un besoin que je n’arrivais pas à négliger, même avec toutes les conséquences du monde. Maxim & Damon, je n’étais pas certain que ça puisse disparaître. C’était marqué en nous, au-delà de tout ces gens. Plus que moi, sans doute.

La drogue ou la saloperie qui t’assomme tellement que t’en oublie qui tu es, d’où tu viens et surtout ce pourquoi tu saignes de l’intérieur alors que les autres n’en ont strictement rien à faire. C’est certainement facile de s’injecter ce produit et d’oublier le reste, lâche aussi mais l’accoutumance à une illusion comme celle-ci n’était pas un jeu, encore moins quelque chose à oublier. Mon corps en avait besoin, pas mon esprit depuis que j’avais décidé d’arrêter. Le seul problème, c’est qu’il était trop tard pour revenir en arrière. Assumer mes actes, c’était tout ce que je pouvais faire. L’héroïne était mon moyen le plus rapide pour partir, quitter les lieux et oublier les sentiments trop fort pour un seul homme. Je ne voulais pas qu’elle se sente coupable d’être libre, de faire ce qui est le mieux pour elle. Ce n’était que de ma faute si je lui accordais tellement d’importance qu’au final j’en avais mal, ce n’était pas de sa faute si j’avais besoin d’avoir des nouvelles d’elle. Je refusais de me passer d’elle, de nos conversations si simples mais parfois incompréhensibles. J’avais besoin de faire partie de sa vie et qu’elle fasse partie de la mienne. Ce n’était pas qu’une évidence, c’était un besoin que personne ne pouvait me retirer ou même me faire oublier. Le fait qu’on m’interdise quelque chose me faisait mal car je tenais à ma liberté et je la sentais partir à chaque fois. A force de me retenir pour ne pas blesser mon entourage, je m’étais enfermé dans mon propre corps, dans ma propre personnalité jusqu’à la formater parfois pour qu’elle convienne. Est-ce que c’était ça être libre ? Je n’en savais rien. De toute façon, quelle importance cela avait à présent vu qu’elle s’éloignait à chaque fois que j’essayais de rentrer dans un moule que j’avais toujours rejeté pourtant. Le pire c’est que tout cela était fait avec ma volonté, il n’y avait personne à blâmer à part moi. C’était une évidence assez claire pour moi.

« C’est de ma faute. Il faut croire que j’excelle dans l’art de faire souffrir les autres. »

Si on devait m’écouter, ça serait la faute de tout le monde mais pas de la sienne, non pas de la sienne. Je ne comprenais vraiment pas pourquoi elle se mettait la faute alors qu’au fond, le seul fautif réel dans l’histoire, ce n’était que moi. C’est moi qui l’a aimé, moi qui aurait dû l’attendre mais Auréa était venue dans ma vie et cela avait tout changé, ou presque. Elle me changeait et j’avais du mal à voir le mal du bien car moi-même je ne me reconnaissais plus. La drogue était déjà une de mes erreurs, je ne voulais pas qu’elle devienne un sujet pour laquelle Maxim serait arrachée à moi à nouveau. Je ne voulais qu’elle devienne un sujet de dispute, que ça nous éloigne et pourtant c’était trop tard. Je connaissais suffisamment Maxim pour savoir qu’elle allait s’en vouloir pour des choses qui n’étaient pas de sa faute, elle avait simplement pris possession de sa liberté et les conséquences que cela effectuait sur moi n’avaient pas d’importance si ce qu’elle faisait lui faisait du bien. C’était insensé qu’elle se sente coupable. Je ne le voulais pas et je ne le tolérerais jamais. Je veux simplement que les choses soient plus simples…

- Arrête de dire n’importe quoi. Comme si c’était ta faute le fait que j’ai besoin de toi, comme si c’était ta faute qu’on n’ait pas le droit d’exister. Comme si c’était ta faute que je sois dépendant de cette connerie. Non. Tu ne me feras pas croire ça et je ne veux pas que tu t’éloignes à cause de ça.

Je reprenais la drogue que je venais d’acheter et je la balancais au sol, sous le regard de Maxim. C’était hors de question, je préférais supporter les douleurs du manque que de supporter les douleurs de son absence.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé




 I want to drown my sorrow ☂ PV DAMON Empty
MessageSujet: Re: I want to drown my sorrow ☂ PV DAMON    I want to drown my sorrow ☂ PV DAMON Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

I want to drown my sorrow ☂ PV DAMON

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» Keep me warm || PV DAMON
» Une rencontre inattendue //Sarah Vs Damon
» Are you serious man ? {Julian, Damon, Aleksandr
» Wonderwall - Point de vue Syd Damon -
» Les visites de temps a autres, sa fais pas de mal [ Damon Tallis ]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
 :: bordel à trier-