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 >>J'aurais du m'en douter.[Elias]

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MessageSujet: >>J'aurais du m'en douter.[Elias]   >>J'aurais du m'en douter.[Elias] EmptyJeu 24 Juin - 20:53

>>J'aurais du m'en douter.[Elias] Img-1222437ekul >>J'aurais du m'en douter.[Elias] Wtyjpu

Un souffle de vie est tellement facile à arrêter, la vie est en elle-même qu’un fil qui suffit de couper pour tout arrêter. Marchant dans cette grande ville, je m’en allais vers un bâtiment abandonné, un gros sac sur le dos. Cheveux attachés, je tremblais, ce manque se faisait sentir de plus en plus, malheureusement j’avais oublié mes pilules chez Elias. Je me souvenais de cette douce nuit que nous avions passés ensemble, une nuit que je n’oublierais pas. Ce matin là je m’étais levée alors qu’il dormait encore, une rose posée sur mon oreiller je m’en étais allée pour accomplir ce pourquoi j’étais là. Voilà plus de deux heures que je marchais sans m’arrêter, je n’osais pas me stopper pour la simple raison que je ne m’en sentais pas le courage. Il n’en restait plus qu’un, un homme dont le fil allait-être rompu par moi-même. Bientôt, je vis le bâtiment en question. Je m’arrêtai pour la première fois, baissai les yeux vers ma main tremblante. Mes yeux se ferment, je soupire, je respire, je m’énerve, je me calme. Je ne savais plus sur quel pied danser…Je ne savais plus quoi penser ! La cause ? Elias. Allions-nous commencer quelque chose de sérieux ? Etait-ce possible que nous puissions nous aimer ainsi ? Nous, je ne devais plus y penser, bientôt je serais une fois de plus à Aprilia, ma prison, mon chez moi.

Dans un ultime effort je m’avance vers la porte d’entrée, je ne me doutais de rien, j’avais tous programmé mais cette nuit allait faire que j’allais rencontrer plus fort que moi, j’aurais du être sur mes gardes. La porte claque, le silence règne en maître, une fois de plus le faite d’être sûr de moi m’aveugle. Je marche de plus belle et monte les escaliers pour aller vers une pièce vide en face d’un bâtiment industriel, la ou ma proie aurait du se trouver. Au moment où je veux passer la porte, distraite par mes pensées, je n’entends pas le sifflement d’une barre de métal dans mon dos. Le choc fut fort, rude et puissant même pour une demoiselle comme moi. Je fus alors propulsé en avant, une chose était sûr, c’est que si jamais on me laissait me relever j’aurais le dessus et apparemment ils le savaient…Les coups se mirent à pleuvoir comme la pluie lors d’un orage, des bruits métalliques, du bois, du pavé, ils utilisaient tous se qu’ils pouvaient trouvés. J’essayais avec force de me dégager, je devais bouger, trouver une issue. Je ne pensais pas à la douleur, je ne ressentais pas grand-chose, j’entendais juste mes os craquer sous les chocs.

Après une vingtaine de minutes, je fus à bous de force. N’aillant pas pris mes pilules j’étais plus faible que d’habitude… La rage montait en moi sans pour autant réveiller la prédatrice qui somnolait en moi. Mes yeux avaient changé de couleurs, mes muscles étaient crispés, mes mains fermées en poings. Je ne gémissais pas, je ne criais pas, je gardais le silence comme je savais si bien le faire. Je me sentis traîner pour être attachée avec des chaînes en fer, je fus rapidement marquée. Les yeux à moitié fermés je pensais à lui, cet être que j’allais bientôt quitter sans lui avoir dit à quel point je l’aimais, à quel point j’avais envie d’être avec lui. Mes yeux s’ouvrirent quand de l’eau aspergea mon visage plein de sang, je levai les yeux furieusement et souris simplement…

    « Tu pensais pouvoir tuer notre patron comme ça toi, Orphée c’est ca ? On s’est renseigné sur toi, nous sommes déçus de voir avec quelle facilité nous t’avons immobilisé. »


Je ne répondis pas, une chose était sûre je me tairais jusqu'à en crever si il le fallait ! Je vis l’homme en question sortir une arme, un cliquetis se fit entendre, il prenait un malin plaisir à essayer de me faire peur. Pourtant, je souriais encore et toujours. La douleur s’éveillait en moi, la moindre parcelle de mon corps était touchée, le manque s’ajoutais à cette douleur physique et mentale. Je ne baissai pas les yeux devant mon adversaire, enfin, mes adversaires car ils étaient sept. Oui, ils avaient tout prévu, ils savaient comment s’y prendre avec moi, qui j’étais, de quoi j’étais capable. Je ne montrais aucun signe de faiblesse, comment je faisais ? Je me remémorais cette nuit passé avec lui, cela m’aidais à tenir en attente de cette détonation qui n’allait pas tarder à venir.

    *Je t’aime. Pardonne-moi.

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MessageSujet: Re: >>J'aurais du m'en douter.[Elias]   >>J'aurais du m'en douter.[Elias] EmptyJeu 24 Juin - 23:35

>>J'aurais du m'en douter.[Elias] Icone1>>J'aurais du m'en douter.[Elias] Fqjr8


Quand oublier devient impossible...



Une lumière vive me brulait les yeux, je sentais mon visage chauffer sous les rayons ardents. Maussade, j'entrouvris les paupières et le jour me percuta de plein fouet, m’arrachant aux images de ma nuit sublime. Ce devait être la première fois que je m'étais endormi face au jour, sans aucun volet clos. Je n'étais pas habitué, mais je n'aimais pas vraiment cela., la pénombre me confortait davantage. J'aurais voulu me perdre dans l'éclat radieux de boucles plus blondes encore qu'un champ de blé, mais personne à mes côtés. M'étant légèrement tourné pour m'emparer de la rose qui marquais l'emplacement de son corps, je me laissai durement retomber, plongeant ma tête au creux de l'oreiller. La journée allait être mauvaise, juste un peu moins que d'ordinaire. Je resserrai l'emprise de mes bras sur le tissu moelleux pour ne songer à rien, mais des pensées parvinrent à pénétrer mon esprit. Ou était-elle? Depuis quand, comment, pourquoi, avec qui? Agacé par le manque de réponses qui n'ajoutait que d'autres questions sans fin, je balançai l'oreiller sur la porte qui se claqua sans peine. Encore endormi, j'attrapai un jean et le premier t-shirt qui s'offrit à moi et me dirigeai vers la salle de bain. Je devais prendre ma dose quotidienne et quelques calmants en guise de dessert afin de ralentir mes émotions et mes changements d'humeur pour empêcher tout débordement avec mon don. Je-m'en-foutiste dans l'âme, je ne m'étais d'abord pas préoccupé de ces petites gélules blanches, jusqu'à ce que je face exploser une allée entière parce -pris en pleine bousculade- un abruti avait renversé son café sur mon cuir. Heureusement que ce matin là j'avais pris soin de passer de l'eau sur ma face ensommeillée, sans ça je n'aurais même pas pris garde à la couleur des cachets. Je les avais porté à ma bouche une seconde avant de réaliser que la couleur n'était pas celle habituelle. Orphée. Soudainement pris de panique, je sollicitais mes nerfs pour ne pas perdre les pédales, prenant sur moi pour réfléchir correctement. Sans cette maudite drogue, je savais pertinemment que comme tout spécimen, elle ne pourrait pas assurer ni raisonner très longtemps. Agressif, je me montrai très autoritaire -certainement plus qu'il le fallait- en réveillant Eden sur le canapé du salon. Je lui filai le numéro et le tira jusqu'à son PC, je savais que ce type était un GPS ambulant. Je faisais les cent pas, tournant par moment sur moi-même pendant que le petit géni bidouillait je ne sais quoi avec la puce de mon portable. Le temps me paru indéfiniment long, un minuscule quart d'heure interminable. Irrespectueux, bien que je ne souhaitais pas l'être, je m'emparai de l'engin sans prononcer le moindre mot de remerciement et partis. Je pistais le numéro, suivant avec grande attention le chemin que ma proie suivait promptement. Elle savait où elle allait. Pourtant ce comportement ne lui ressemblait pas. Ce n'était pas normal. Qu'elle oublie ce qui lui permettait de rester en vie, non ça ne lui ressemblait pas.

Je suis incapable de me rappeler mon itinéraire. Je me souviens seulement qu'il fut rapide, comme à chaque fois. En courant, je bénissais je ne sais quel dieu d'avoir crée Aprilia, de m'avoir fait croiser sa route et offert mes dons. Mais lorsque, attiré dans un vieux bâtiment inconnu, je vis du sang sur les murs, je maudis tous les dieux de l'en retenir prisonnière. Ma conscience m'assura que ce sang rouge écarlate était le sien. Sa vue me mit hors de moi, je me rendis compte qu'en entamant ne serait-ce qu'un pas en avant je ne contrôlerais plus rien. Je connaissais toute ma complexité et ma facilité à ne plus répondre de moi tout en approuvant mes actes. Cette fille était mienne, je n'en démordrai jamais. L'idée qu'un autre que moi goute à la tendresse de sa peau, joue de la douceur de ses iris envoutantes me rendait mille fois plus dingue que je ne l'était naturellement. J'avançais collé aux murs des couloirs tel un chat, puis défonçai la première porte qui se présenta devant moi. J'y avais entendu des hommes parler, si ce genre de cas est digne de s'appeler "homme". Je n'avais pas hésité. Du rouge, un voile rouge troubla immédiatement ma vue et pourtant ce n'était pas moi qui saignais. Je poussai un cris de rage et balançai mes points de tout côtés, usant de ma vitesse pour échapper aux leurs. Des gestes de démembré, je ne répondais plus de rien! Je ne comprends décidemment pas comment la vision d'Orphée retenue impuissante et saignant recroquevillée sur elle-même ne m'a pas pétrifié pour de bon. J'étais pratiquement venu à bout des sept. J'en avais tué quatre de mes points fermes, puis sans attendre je m'élançai vers un cinquième, le basculant face contre terre. Il afficha un sourire serein qu'il aurait du retenir. Ce fut la goute de trop. Mes mains s'empressèrent de nouer son coup, le tordant sans retenue, la pitié était un sentiment que je ne désirais pas comprendre ni même connaître. Je me mis alors à lui murmurer tout bas des paroles que seuls mon adversaire et moi pouvions entendre, comme pour me convaincre de ma propre assurance.

« Ecoute moi bien, cette fille est à moi, et ni toi ni personne n’y touchera tant que je serais là. A lors garde-toi bien de mettre tes sales pattes sur elle, car même si elle est prisonnière d'Aprilia, tout ce que ce centre désire c’est vous voir périr de nos mains. »

Sur le coup, je réalisais très mal ce qu'il se passait, la similitude entre cette scène et le meurtre de Bonnie, parce que c'était Elle. Ce jusqu'à ce qu'un géant me prenne par derrière, étirant mes muscles avec acharnement. En cet instant, je ne pouvais plus bouger ni filer à vive allure, je ne pouvais que m'imprégner de ce que je voyais: une Orphée blessée et terrifiée. Un ange écorché vif. J'avais mal. Je gardais cependant espoir, car un autre homme, le septième, se positionna fièrement face à moi, me défiant du regard. Son expression exprimait la victoire, fatale erreur! Encore une seconde et je dévoilerai mon secret, m'emparant de son regard. Encore une seconde et son corps tout entier deviendrait ma propriété. Mais quelques minutes encore et le souvenir me rattraperait, et j'avais peur de ce qu'il pouvait faire de moi...

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MessageSujet: Re: >>J'aurais du m'en douter.[Elias]   >>J'aurais du m'en douter.[Elias] EmptyVen 25 Juin - 20:42

>>J'aurais du m'en douter.[Elias] Remember-me_20100330_110353_bigintro

J’aurais du me douter des conséquences de ce manque, j’aurais dû savoir, sentir que je ne serais pas à la hauteur de cette dernière mission. Mais non, trop têtue, trop obstinée ou encore trop rêveuse j’avais crû pouvoir assumer. Mais voilà le résultat, enchaînée à un tuyau je sentais mes forces me quitter sans comprendre ce qui m’arrivait. Je restais la même, néanmoins, les pilules d’Aprilia m’étaient devenues indispensables et je le réalisais aujourd’hui. Regardant droit dans les yeux celui qui, en cet instant, avait le dessus sur moi, je souriais méchamment, sûrement. Pour moi, je n’avais plus rien à perdre, je n’avais plus le courage de me battre, plus la force d’espérer. J’avais échoué et cela, je ne me le pardonnerai jamais. Non, en plusieurs années cette mission était la première que je ratais, elle me serait fatale, j’en avais la certitude. Perdue dans mes songes, mes tristes pensées, je n’entendis et ne sentis pas Elias pénétrer dans le bâtiment. Quand un fracas se fit entendre je tournai bêtement la tête, un visage sans expression, un visage qui bientôt se pétrifia sous la peur.

Je n’avais plus rien à perdre car lui était en sécurité loin d’ici, enfin c’est ce que je pensais. Quand je le vis abattre les hommes, je ne dis rien, pétrifiée par la peur qu’ils prennent le dessus sur lui aussi. Brusquement, je commencai à essayer de me dégager de mes liens de métaux, le sang coulant sur le sol froid, la douleur se faisant de plus en plus forte. Je le vis attrapé par un homme, les yeux dans les yeux, je compris rapidement ce qu’il comptait faire. Mes yeux étaient de nouveaux bleus, l’humaine en moi avait peur pour lui, cet homme qui avait emprisonné mon cœur dans la paume de sa main. Les chaînes commençaient à céder, je les entendais craquer doucement, sournoisement mais la douleur fut bientôt telle que je n’osais même plus bouger un doigt. La certitude de m’être cassé un poignet monta en moi, comme si je n’étais déjà pas assez amochée comme ça. J’avais une seule et unique envie, me dégager et aller l’aider même si je ne lui serais d’aucuns secours réel. A ce moment précis, je n’étais qu’une humaine, enfin, je m’en approchais plus que d’habitude. L’homme tenant l’arme en main se positionna face à Elias, je souris bêtement, il fit une grave erreur en plongeant ses yeux dans les siens et je le savais que trop bien.

Mes yeux se fermaient doucement, je tentais de rester éveiller. Mon visage, mon dos, mes bras me faisaient mal. De cette bagarre je n’en sortais pas victorieuse mais bien perdante, cela, je n’étais pas prêt de l’accepter. Ma vision se troubla alors, je ne pleurais pas mais la fatigue s’emparait de moi, comme un virus qui frappe sans prévenir. Je tentais de rester éveillée mais bientôt je sombrais dans l’inconscience, aillant pour seul image son visage me souriant. Je n’aurais jamais dû le quitter, m’en aller en lui laissant une simple rose. Non, je n’aurais jamais dû non plus aller me balader avec des amis ce jour d’été, laisser ses hommes m’arracher à mon humanité ! Enfaite, il y a beaucoup de choses que je n’aurais jamais du faire, mais une chose est sûre, jamais je ne regretterais l’amour que je lui porte…
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MessageSujet: Re: >>J'aurais du m'en douter.[Elias]   >>J'aurais du m'en douter.[Elias] EmptyDim 27 Juin - 0:30

>>J'aurais du m'en douter.[Elias] 100602033948628647 >>J'aurais du m'en douter.[Elias] 10060203402560708



Je voyais cet homme face à moi, le regard noir fière et meurtrier. Moi je restais neutre. J’étais toujours neutre, quoi qu’il m’arrive dans ce bas monde. Seule Orphée parvenait à tirer quelques mimiques sur mon facies avide. J’admirais le regard sûre et téméraire qui se dressais devant moi. Je l’admirais tellement, que je sentis mon visage prendre une expression nouvelle. Mes lèvres affichèrent un sourire radieux et des plus sadique, presque trop révélateur. Je savais que j’allais prendre le dessus et le réduire à l’état de petit pantin et l’idée me ravit tant que j’en perdait toute humilité. Je plongeai alors mes iris angéliques dans le pâle trop assuré de celles de l’homme. Je me concentrais pour capter son attention au plus profond de ses pensées pendant que l’autre me nouait les bras. En un éclair il fut mien. Il était mon jouer et je pouvais en faire ce que bon me disait. J’entendais le bruit des tuyaux qui résistaient sous la pression exercée par Orphée. Jamais un bruit n’avait été si insupportable à entendre. J’imaginais ses poigners que je ne pouvais voir s’effriter et je ne sais pas si c’était le fait de ne pouvoir la voir résister mais cette image me torturait de douleur. J’élançai un instant mon regard de gauche à droite pour m’assurer qu’il soit sous contrôle puis le pointa sur son arme. Il me suivait. Alors je dis doucement, de la voix d’un petit garçon pris entrain de faire une énorme bêtise « tuez-le. » La balle partit si vite que je n’eus le temps de ne m'appercevoir de rien, juste ressentir mes membres se libérer.

Tout d’un coup tout redevint calme, le silence absolu. Les cadavres gisaient là, inertes et drôlement positionnés. Je n’y pris pas davantage attention. Je n’arrivais pas à bouger, je voulais m’élancer à travers la pièce mais c’était plus fort que moi, je restais là. Mes nerfs allaient céder je le sentais. Je me recroquevillai sur moi-même, enfouissant ma tête entre mes mains. Dormait-elle? Je ne savais pas. Tout me revenait brutalement en tête, la mort de Bonnie, tout. Je venais de tuer un homme exactement comme que j’avait achevé. Je recevais des flashs en pleine face et j’eus envie de gémir de douleur. Je pensais à mon frère pour évincer cette souffrance, mais Darain, tu es la pire de mes souffrances. Heureusement pour moi je n’avais pas de couteaux, rien qui puisse me rappeler son sang maculé sur ma peau tremblante. Je relevai enfin la tête et respira profondément. Je passais outre le corps placardé au sol, l’expression encore terrifiée par l’hypnose, achevée trop brutalement. Elle saignait tellement… son visage n’était plus qu’une rivière d’eau salée. Je m’approchai d’elle et séchai ses larmes. Je me sentis tant impuissant… mais tant désireux d’apaiser ses maux. J’extirpai les cachets de ma poche et l’aidai à les avaler progressivement. Ma main vint caresser sa chevelure d’or et mes lèvres embrasser ses joues. Doucement, pour ne pas lui ajouter de blessures. J’arrachai les chaines et la pris délicatement dans mes bras. Je ne bougeais pas, manquant d’assurance et de confiance en moi pour éviter qu’elle ne s’endorme à jamais. Je la blottis contre mon torse, attendant que les cachets la réveille, pensant naïvement que la drogue abrègerait ses souffrances.

- Orphée… soufflais-je.

Mes mains s’adonnant à de douces caresses, je priais comme jamais pour que ses paupières s’ouvrent au jour. La perdre aurait été la fin.
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MessageSujet: Re: >>J'aurais du m'en douter.[Elias]   >>J'aurais du m'en douter.[Elias] EmptyDim 27 Juin - 0:57

Il parait que lorsque l’on est sur le point de mourir, nous voyons notre vie défiler devant nos yeux. Personnellement, je ne voyais rien. Juste le noir, peut-être que ma vie ne valait pas la peine que je m’en souvienne lors de mes derniers instants. Les yeux fermés, j’entendis une détonation non loin de moi. Je frémis, ils l’avaient tué… Oui, il était mort, je n’avais plus besoin de lutter. J’avais tué l’homme que j’aimais, car en quelque sorte c’était ainsi que je le ressentais. Il m’avait suivit pour je ne sais qu’elle raison, à cause de moi il avait été piégé et tué. Ma respiration se faisait courte, mourante ? Non, juste anéantie, sans espoir, sans rêve. Je ne me voyais pas vivre sans lui, je ne me voyais pas le mettre en terre, savoir qu’il n’était plus. Non, sans lui ma vie ne valait pas la peine d’être vécue. Je sentis une présence à mes côtés, quelqu’un approcher de moi. Venait-on m’achever ? Je priais pour que cela soit le cas, que l’on m’enlève toute cette souffrance qui finissait de m’enlever mon humanité. J’attendais le coup de grâce, la détonation tant attendue, cette douce délivrance, bientôt tout serait fini. Mais à la place de cela je sentis ma bouche être ouverte, une gélule vient dans ma bouche, machinalement j’avale. Mes chaînes sont rompues, mon corps est emprisonné dans des bras que je pensais inanimés. Un nouveau souffle de vie s’empara de moi, une partie de ma souffrance disparut, le manque en même temps. Mon nom fut prononcé et je reconnu sa voix si douce, si réconfortante. Ses baisers, ses caresses, je ressentais tous.

Doucement mais sûrement j’ouvris de nouveau les yeux, malheureusement la douleur revient avec ma reprise de conscience. Je gémis, cela n’était pas dans mes habitudes mais je ne pus retenir ce soupire, ce gémissement de douleur. Pourtant, je fus vite envahie par cette douce chaleur qu’était son corps, ce corps que je désirais tant, que j’aimais éperdument. Un sourire s’afficha sur mes lèvres blessées à plusieurs endroits, du sang coulait encore à plusieurs endroit de mon corps mais qu’importe il était en vie !

    « Je…je pensais t’avoir perdue…tu n’aurais jamais du me suivre Elias… »


Oui, à cause de moi il avait été mis en danger et je ne pouvais pas le supporter. Durant un instant j’avais crû que ma vie n’avait plus aucuns sens, à ce moment précis je savais que ce sens était lui précisément. Il était ma source d’espoir, d’espérance, de rêve. Sans lui je n’avais plus rien de tout cela, sans lui je n’étais plus qu’une enveloppe charnelle sans âme. Malgré la douleur je l’entourai de mes bras et le serrai doucement, tendrement, fragilement. Je n’avais plus aucune force, je me sentais vulnérable et dieu sait que je détestais cela.

    « Ne me refais plus jamais ça Elias…je priais le ciel pour qu’ils me tuent, sans toi je n’avais plus de raison d’exister. »


Je n’avais pas de doute sur mes sentiments envers lui, surtout maintenant, je savais que ma vie, mon existence toute entière lui appartenait. Il avait réussi à faire de moi une grande prédatrice, un animal domestiqué qui a besoin de son maître pour survivre. J’étais l’esclave de ses mains, l’esclave de ses mots, de ses désirs. Je lui appartenais, il m’appartenait, nous nous appartenions et personne ne pourrait plus jamais changer ça. Qu’une seule personne essaye de nous séparer et je lui ferais gouter à mes lèvres et mon venin, le faisant succomber dans les ténèbres sans qu’il n’ai le temps de le réaliser.
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MessageSujet: Re: >>J'aurais du m'en douter.[Elias]   >>J'aurais du m'en douter.[Elias] EmptySam 31 Juil - 1:04

Je stoppe là depuis le temps, j'ai vraiment été dépassé!
Je t'en promets un (la suite) que je posterai dès mon retour de voyage, soit fin Août Wink
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MessageSujet: Re: >>J'aurais du m'en douter.[Elias]   >>J'aurais du m'en douter.[Elias] Empty

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