Les années avaient passése depuis mes seize ans, je n’étais plus celle d’avant, je n’étais plus la petite espagnole des rues, non, celle-ci était morte pour laisser place à …moi. Marchant dans les rues, je me dirigeais vers un endroit précis, mes yeux perçant le noir comme habituellement, mes pas souples et silencieux ne se faisaient pas entendre. Une fois de plus, je devais accomplir une mission, mais comme toujours l’autorité et moi faisoins deux donc je prenais mon temps pour accomplir se que je devais faire au plus vite. La cause ? Alors, examinons ca. Ma chaleur corporelle avait augmenté, mes yeux brillaient, je m’étais habillé d’une façon assez provocatrice avec cette minie jupe noire, ce top de la même couleur et des talons hauts. Je dégageais cette odeur qui attirait les garçons, mes yeux étaient grands ouverts et hypnotisant…Oui, j’étais belle et bien dans mes périodes de reproductions. Je marchais calmement, malgré que mon cœur battait rapidement sous cette excitation, cette montée d’adrénaline flagrante. Ou allais-je donc ? Voir une personne que j’appréciais, une des rares personnes qui pouvait m’approcher sans soucis.

C’est alors que je sentis les odeurs que j’avais l’habitude de sentir, mais je sentis une en particulière, c’est cette odeur qui me fit me mettre en marche plus rapidement. Bientôt, malgré mes talons, je filais à toute allure, à des yeux humains je n’étais qu’une simple ombre. Bientôt, j’arrivai au centre de secourt, ma destination finale, mon but premier pour assouvir mes pulsions animal. Ma proie ? Aleksandr, ce beau jeune homme au charme qui n’allait pas me laisser indifférente en cette nuit d’été. Ce meilleur ami que j’aimais néanmoins charmer, taquiner, chercher et cela était réciproque. Je pénètrai dans ce centre de secours, je savais ou il se trouvait malgré le fait que moi, j’étais toujours à Aprilia. Oui. Je m’amusais de cette situation, si j’en avais envie, je pouvais m’en aller cela ne serait pas difficile, mais pourquoi partir quand je pouvais tuer plus que de raison ! Bref, me voilà en train de marcher dans le couloir, mes hanches se balançant sensuellement comme souvent.

Je me fiais à l’odeur d’Aleksandr pour me diriger et je ne fus pas déçue car bientôt je vis une ombre à travers une petite vitre. Je pose ma main sur la porte et la poussai en silence, mes talons firent du bruit, je savais que j’étais repérée mais je n’en avais que faire. Un sourire charmeur se pose sur mon visage, déjà, ma chaleur corporelle avait augmenté d’un cran, mes pulsions me faisaient me comporter telle une prédatrice qui veut charmer sa proie…une proie que je mettrais bien dans mon lit cela dit !

« Bonjours beau brun, regarde qui vient te rendre visite… »

Ma voix résonnait tel une douce mélodie, directement, cette odeur qui émanait de moi se dégagea dans la pièce, un parfum aphrodisiaque en quelque sorte.

Un bon nombre de personne crève chaque jour , voilà tout le monde crève c'est ainsi. Le monde est à nous ? Mon cul , le monde n'est a personne, il ne nous appartient pas au contraire. Nous sommes de simple pions , moi le premier. Désormais , j'étais sous les ordres de Vladimir , chaque pas que je faisais étais précieusement examiné , il me tenait et le savait. Ma sœur était la personne la plus importante qu'il me soit , ce n'était pas un simple lien , c'était une vie , une vie qui chaque jour me poussait à vivre la mienne. C'était ma lumière , chaque jour lorsque je broyais du noir et que soudainement je l'apercevais au loin , c'est comme-ci elle récupéra la lumière du jour pour m'illuminer. Alors , maintenant me voilà retenue à cause de ce foutue lien qui nous unifiait autant. Vladimir avait touché un point de sensible. En tant normal j'étais considéré comme le pire des connards mais cette fois-ci j'en étais. Je devais trahir les miens , trahir les miens pour ma sœur. J'avais certes une multitudes de défauts mais jamais je n'eus osé trahir une personne. Maintenant , j'étais rallié à la personne que je haïssais le plus dans ce bas monde , la personne qui m'avait dérobé mon innocence , mon enfance , ma vie.

Carcasse de chien dépecée dans la rue , corps vidée dans une ruelle , enfance volée , violence , déchéance , néant voilà ce qui habitait ma vie , voilà ce que j'ai vus et ce que je verrais jusqu'à la fin. Je sais comment mon sors finira , je sais aussi que je ne m'en sortirais jamais , je ne me sortirais jamais de cette chimère. J'ai beau vouloir m'accrocher a quelque chose , quelqu'un la fin est identique. Nous ne sommes pas dans les films , dans les comptes nous sommes dans la réalité , ma réalité. Un verre à la main , ce n'est pas le premier je dirais plutôt le cinquième par-là. Humant une délicieuse odeur j'eus en tête une merveilleuse créature venant me faire visite , probablement Max ou Amery. Une odeur assez alléchante qui m'excite , qui me réchauffe , qui m'hypnose.
Un sourire s'affiche dès lors sur mes lèvres. Passant ma main sur mon visage pour ensuite atterrir dans ma chevelure , j'inhale l'air qui se dégage un bon coup avant de dissimuler mon verre de rome ainsi que la bouteille dans un recoin sous mon bourreau.

La poignet de porte se tourne , j'entends un pas , puis deux. Des talons aiguilles je dirais. Une voix.



Citation :


« Bonjours beau brun, regarde qui vient te rendre visite… »



Un timbre de voie sensuel certes mais non celui de Max ou d'Amery , j'aurais reconnus cette voie à des kilomètres Orphée , une femme libre je dirais bien qu'elle besogne pour Aprilia. Au fond , elle et moi étions des personnes similaires sauf qu'enfin de compte c'est moi qui avait changé le premier et non elle. A vrai dire , j'étais d'humeur colérique non contre elle mais Vladimir cependant sachant qu'elle besognait pour lui cela me stagnait.

« Orphée … Comment va ce bon vieux Vladimir ? » demandais-je ironiquement. Toujours de dos , je décida de me retourner et de faire volte face à cette merveilleuse créature , a en voir son allure et ce qu'elle en dégageait elle devait vraisemblablement avoir ses chaleurs. C'était une spécimen des plus réussis , du moins de mon point de vue hormis ce petit besoin à certaine période. Quoi qu'il en soit , je décida de m'en approché , nous n'avions pas pour habitude de nous saluer ou de nous faire la bise c'était ainsi entre nous sauf que cette fois-ci l'envie de l'embêter était insupportable. Je m'approcha alors d'elle , posa mes lèvres sur ses joues , mes mains autour de ses hanches. Je savais pertinemment que chaque mouvement produit lui était un supplice , c'était assez marrant à regarder. Reculant par la suite , j'esquissais encore mon sourire charmeur tout en lui proposant un verre qu'elle accepta volontiers.

« Alors quel bon vent t'amène par-ici ? »

« Orphée… Comment va ce bon vieux Vladimir ? »

Comment avait-il deviné ma présence, ha ben oui, il avait surement du reconnaître cette voix qui m’était propre. Souriant doucement, je posai une main sur ma hanche, me posant plus sur une jambe que sur l'autre. Je ne bougeais pas, en écoutant sa question, mes yeux se levèrent vers le ciel. Oui, souvent je n’avais pas besoin de parler, mes gestes étaient bien plus expressifs, j’avais ce don de me faire comprendre aussi bien oralement que expressivement. Je poussai néanmoins un léger soupire, car me tournant le dos il ne pouvait en aucun cas voir mon geste et j’en étais consciente. Je le vis enfin se retourner, je pouvais faire face à l’objet de mon désir actuel. Malheureusement, je savais très bien qu’il en était conscient, qu’il savait ce qui avait changé en moi, ce que je désirais en quelque sorte. Lui, son être, non pas par amour mais bien par tentation.

Me mordant la lèvre intérieurement, j’observais ce regard de braise que j’aimais beaucoup. Aleksandr était pour moi mon meilleur ami, mais quelque chose de plus complexe en même temps. Il était cet ami que j’aimais tenter, que j’aimais taquiner sans pour autant me laisser aller. Je le vis approcher de moi, je me redressai calmement, mes bras de nouveaux le long de mon corps svelte et d’apparence si fragile. Plus les mètres rétrécissaient, plus je sentais mon cœur demander de l’oxygène avec abondance, le souffle coupé, je devais me retenir, me contenir. D’ailleurs, mes yeux n’étaient plus humains mais bien reptiliens, ils avaient changé, montrant ainsi que l’animal en moi s’était furieusement réveillé.

Je sentis ses lèvres sur mes joues, un frisson parcouru mon corps en feu, comme je détestais être en chaleur! Je sautais, durant deux voir trois semaines, sur tous se qui bougeait! Le désir et la tentation dirigeait ma vie, qu’elle bande de fous de m’avoir envoyé en mission alors que ma période de reproduction démarrait quelques jours avant ! Tous ses gestes était une souffrance immense, un supplice, j’aurais pu lui sauter dessus mais je savais plus ou moins me contrôler mais pour combien de temps…Puis, il faut dire aussi que mon meilleur ami et tentation du jour était aussi l’ennemi de l’homme que j’aimais, mais qui a dit que j’étais facile à vivre ? Ses mains sur mes hanches me firent pousser un soupire d’envie, je devais retenir mes mains car celle-ci auraient pu se faire malsaines. Quand il recula j’en fus heureuse, encore plus quand il me proposa un verre que je pris volontiers.

« Alors, quel bon vent t’amène par-ici ? »

Je ne répondis pas tous de suite, bus une gorgée du liquide versé dans ce verre transparent. Essayant de retrouver mes esprits, ainsi, j’essayais simplement de reprendre le contrôle de moi-même. Finalement, je posai mon verre sur une petite table et allai me hisser dessus, croisant les jambes, mon sourire sensuel n’avait en aucun cas quitté mes lèvres…

« Une visite de routine, l’envie de te voir sûrement. »

J’avais dis cela avec cette voix des plus suaves, légère, malicieuse et mystérieuse. Ce doux mélange dont j’avais le secret, cette voix qui aurait pu tromper n'importe qui sur la fille que j’étais. D’apparence, j’étais une de ses filles tellement fragiles, magnifiques, parfaites et en même temps mystérieuses. Un simple souffle aurait pu me briser, mais je dis bien en apparence car cela n’était en aucun cas la vérité. Assise sur la table, je repris le verre entre mes doigts et me mis à le faire légèrement tourné, ne quittant pas des yeux le jeune homme non loin de moi.

Après avoir entendu son bref soupire , j'en avais déduis qu'elle n'était pas venue me rendre visite pour lui , mais tout simplement parce que j'étais son meilleur ami.. De plus , ses hormones y étaient sûrement pour quelque chose puisqu'elle était en pleine chaleur et que par conséquent étant un jeune homme attirant elle n'avait put s'empêcher une petite visite. S'était assez embarrassant je dois dire , mais tellement drôle que je ne pouvais cesser de l'observer de ce regard si pervers et amicale à la fois. Quoi qu'il en soit , les yeux de la jeune femme s'était métamorphoser tel le regard d'un reptile. J'étais sa proie , je le savais bien. Lorsque mes mains se mirent alors sur ses hanches , j'entendis une nouvelle fois un sourire or celui-ci n'avait pas la même signification de celui qu'elle avait émit précédemment. Je savais pertinemment qu'elle me désirait , me désirait à un point inimaginable. Son corps ne voulait faire qu'un avec le mien , ses lèvres aussi d'ailleurs. Une fois son verre en ses mains , elle l'ingurgita aussi tôt. Posant le verre sur la table ainsi qu'elle même , elle croisa alors les jambes , ses jambes si hollywoodienne … Je dois avouer que sur le moment , je ne pensais qu'a une chose : Le sexe. J'étais un homme et elle une femme bien qu'elle soit ma meilleure amie je dois dire que je la désirais par moment mais jamais je n'aurais été plus loin que de simples taquinerais. Une amitié ainsi ne pouvait se gâcher par quelque geste malencontreux. Elle n'était pas semblable à toute ses filles immergeant la planète par leurs petites jupes relevés, non elle était différente de celles-là je n'aurais sus vous expliquer pourquoi , mais ce lien qui nous définissait , s'était notre lien et personne n'aurait put le briser si ce n'était que nous même.



Citation :

« Une visite de routine, l’envie de te voir sûrement. »



Sa voix me fit trembloter , elle avait ce pouvoir d'exercer cette pression en moi , j'avais l'impression qu'une bombe nucléaire venait tout juste d'exploser à l'intérieur de moi. Je me retourna brusquement , il fallait me calmer , penser à quelque chose d'autres autres que son corps , ses lèvres , sa voix , ses jambes ,ses hanches … Songeant promptement à Vladimir , toute envie fut immédiatement coupée. Me retournant alors , je lui fis volte face avant d'esquisser un mince sourire.


« Oué sûrement comme tu dis ... »




Une question me brûlait alors les lèvres , l'envie de lui demander devenait de plus en plus forte. J'étais en manque , non de Max, non d'héroïne, non de sexe ou autre saloperie mais d'Aprilia et les substances que le centre contenait. D'ici , une heure ou deux je me savais nerveux , angoissé , colérique , mains tremblantes … Sans cette petite dose que Vladimir me fournissait j'étais tout autre. Je n'étais plus l'homme que l'on pouvait percevoir, du moins que mes amis pouvaient voir. J'étais quelqu'un dé gris, irascible ,ordurier , turpide et j'en passe.

Cette crise pouvait advenir à n'importe quels spécimens , c'est pourquoi chacun d'entre eux en avait en dehors d'Aprilia lors de leurs missions. Je proposa alors un nouveau verre à ma camarade, puis lui suggéra d'aller dans le salon en attendant que je range quelque dossier important ainsi que ses affaires. Elle exécuta alors ma proposition se faisant accompagné par un de mes disciples. Ouvrant immédiatement son sac à main , je ne trouva malheureusement pas l'objet désiré jusqu'à ce qu'elle vînt et me voie fouiller à l'intérieur.

Un sentiment de mal aise s'installa alors à l'intérieur de mon être , jamais auparavant je n'avais eus besoin de voler mes proches. Me regardant d'un regard suspicieux je ne sus que répondre.

« J'ai entendus un truc vibrer dans ton sac. »


Lui balançant l'objet dans ses bras , je revins à mon bureau un dernier verre avant de l'accompagner visiter le centre et surtout lui demander conseils sur de futurs potentiels.

Spoiler:

Je sentis que je faisais l’effet désiré au jeune homme, j’adorais ca d’ailleurs, cette sensation de puissance sur la gente masculine, quel plaisir. Je le vis se tourner, me montrer son dos et cela ne me plus pas vraiment. Oui, moi et mon sale caractère faisait que quand je désirais une chose, je l’obtenais sans cesse. Oui, cette force de caractère faisait en quelque sorte mon charme, ce charme étonnant, envahissant et mortel chez les couples que j’avais mainte et mainte fois brisé. D’ailleurs, il n’était pas rare que l’on me demande de briser quelques couples pour que la cible soit plus vulnérable, cela, je le faisais avec plaisir, facilité. Arrogante ? Non, je savais juste de quoi j’étais capable, j’en étais consciente et on m’avait simplement poussé à user de mes charmes sur les autres. Peut-être que je n’aurais jamais été ainsi si les scientifiques ne m’avaient pas ainsi poussés au delà de mes retranchements, au delà de ma force, cette force qui charmait beaucoup et faisait peur à d’autres. Je le vis alors se retourner, plus calme, je me doutais qu’il avait du reprendre le contrôle de lui-même et au fond cela me déplu aussi… Ben quoi, le voir dans tous ses états m’amusais, puis, mes chaleurs m’aidaient beaucoup à m’amuser de cela, à désirer cette sensation de désir qu’il dégageait sans le vouloir. Tout chez lui m’attirait en cette période comme tout chez moi devait l’attirer, j’en étais sûr, c’était flagrant malgré ses efforts pour le caché.

Citation :

« Oué, surement comme tu dis… »

J’avais cette faculté pour voir si quelqu’un allait bien ou pas, simplement par les battements de son cœur, les petites manies de son visage qu’il ne contrôlait pas et je voyais que mon ami n’allait pas bien, qu’il me cachait quelque chose mais je ne me demandais pas quoi…Pour le moment, j’avais d’autres préoccupations en tête comme ce désir ardent qui consumait tout mon être. Il me pria alors d’aller dans le salon en m’offrant un second verre, je le pris volontiers en frôlant de mes doigts les siens avec une sensualité certaine. Tous ses gestes, aussi futiles soient-ils étaient très évocateur sur mes idées, mes envies. Bref, je m’en vais vers le salon en laissant mes affaires dans la pièce, je trouvais Aleksander très étrange mais n’en dis rien. Mais arrivé à mi chemin, je fis demi-tour, rongé par la curiosité laissant le disciple « qui entre parenthèse ne se sentait plus à mes côtés » sur place. C’est alors que je le vis fouiller dans mon sac, je reste immobile l’observant alors profondément.

Je ne savais pas quoi dire, le laissant au moins essayé de s’expliquer mais il n’en fit rien en me lançant mon sac. Je me mords les lèvres et ne dis rien sur le moment, le suivant calmement mais en même temps, étant très intelligente de nature, je me posais certaines questions. C’est alors que en plein milieu de la visite je compris de quoi il avait besoin, je l’attrape par le bras et le colle brusquement contre un mûr. Mon corps svelte et puissant collé au siens, je souris avec amusement, charme et envoutement. Je dis de cette voix sensuelle qui m’était propre.

« Hum, tu vas être en manque mon beau ténébreux, ne serais-ce pas cela que tu cherchais tout à l’heure dans mon sac en prétextant que tu avais senti quelque chose vibré alors que mon portable est dans ma poche… »

De la, je sors un petit pot avec des gélules à l’intérieur, je savais que c’était cela, j’en étais sûr car il ne pouvais vouloir que ce petit flacon qui aurait du se trouver dans mon sac et non pas dans la poche de ma veste… Je ne dis rien de plus, toujours le corps collé contre le siens, je sentais sa chaleur augmenté du désir, de l’envie, un manque aussi…

Depuis ma plus jeune enfance, je dois avouer m’être différencié des autres je ne sais par quelle manière d’ailleurs sûrement mon physique ainsi que mon caractère insociable. Je n’étais et ne serais jamais fais pour vivre en communauté c’est ainsi. La vie est constituée de pièce, sans personne dans ses pièces ont ne peut construire un avenir c’est pourquoi avec le temps je m’armai des plus dangereux spécimens. Les humains ne sont et ne seront jamais plus que de simples jouets pour moi. Orphée me connaissait du moins je l’espérais pour elle. Je n’avais que très peu d’amis, du moins ce que je jugeais être mes amis. Quoi qu’en réalité, après réflexion aucune de mes connaissances n’arrivait à connaître mes pensées, vraisemblablement Damon Tallis et encore … Moi même étais complètement perdue. Je ne sais qui je suis pourtant j’avance, je monte la pente jusqu'à là fin, jusqu'à découvrir ce que l’avenir m’attends si avenir il y a.

Orphée était un être tout à fait spéculaire je ne parle non seulement de ses dons mais de sa sublime physionomie. Une véritable perfection qui ne laisse pas de marbre. En général, je n’étais pas attiré par les blondes bien qu’Amery le fut ainsi qu’Apollinarya, ce n’est pas leurs beautés qui ont sut me charmer en premier mais leurs visages, leurs yeux. En elles, je pouvais lire comme un livre ouvert du moins pour Apollinarya. Nous faisions la paire je dois l’avouer, je songe encore à elle par moment, chaque mois, chaque semaine, chaque jour pour être franc. Elle m’a apprit qu’on ne devait aimer, qu’on ne devait confier son amour a quelqu’un, résultat des comptes, nous finissons toujours par souffrir. La connaissance n’est qu’un culte morbide enfin de compte. Orphée était ou autre. Ce qui m’attirait en premier lieux était son corps, ses tenures vestimentaires provocatrices, en autre simplement la fille un peu « marie couche toi là » bien que je savais pertinemment que son cœur appartenait à un homme, mon ennemi d’ailleurs. Quel idiot celui-là , je ne sais comment , je ne sais pourquoi mais c’est lui qu’elle avait choisit pourtant vue sa geule … Enfin je ne m’avancerais dans nul détails , je respectais son choix , sa destinée.

Quant à moi , je n’ai pas peur de la route, j’ai simplement peur de craindre la peur. Derrière moi, je ne vois que la mort, face à moi le vide. Je ne peux construire d’avenir sans présent et mon présent est mon passé. J’étais un admirable menteur ainsi qu’improvisateur malheureusement pour moi , mes mains effectuèrent quelques tremblements dues aux manques de cette putain de substance qui me détruisait l’intérieur. Au bout d’un certain moment, Orphée avait comprit, comprit de quoi il s’agissait en question et sous ma plus grande surprise, celle-ci m’avait littéralement plaquer contre le mur, sans riposter mon regard se postait sur ce sac … Le remède était à l’intérieur, j’y étais persuadés. Son corps collés au mien, je me fichais carrément de son charme ainsi que de ce qu’elle dégageait ce qui aurait put très bien l’énerver mais au mieux de ça, étrangement elle se mit à s’exciter toute seule.


Citation :


« Hum, tu vas être en manque mon beau ténébreux, ne serais-ce pas cela que tu cherchais tout à l’heure dans mon sac en prétextant que tu avais senti quelque chose vibré alors que mon portable est dans ma poche… »


Démasqué le plus stupidement qu’il soit, Aleksandr afficha un mince sourire. La femme quant à elle lui répliqua de même. Sa sensualité avait disparut du moins aux yeux d’Aleksandr qui à cet instant ne pensais qu’a une chose absorber ses putains de gélules. A l’idée de prendre ce petit remède miracle, ma température intérieur augmentai de façon grotesque si bien que j’en devenais tellement ardent qu’on aurait vraisemblablement put me confondre avec un appareil de chauffage. L’envie de lui prendre ses cachets me prenaient quant à elle je savais pertinemment ce qu’elle voulait ou avait l’intention de faire. Jouant dans son jeu et étant un parfait et inimitable manipulateur ainsi que calculateur. Un sourire charmeur, une fausse envie montante. Rapprochant subitement mon corps contre le sien , mon souffle enivrant son être et se mêlant au sien , mon odeur confondu a la sienne , son cou rêvait un paysage et moi , comédien que j’étais rêvais de l’embrasser du moins le faisais croire. Mes mains sur ses hanches , l’un se rapprocha d’un endroit pour le moindre sensible l’autre vers sa main de sorte à prendre les gélules jusqu'à ce me recevoir un coup de pied pile poile là où tout homme aurait mal réagit.

« La salope ! »


A genoux , je retenais ma respiration huant ma douleur. Me relevant brusquement je pencha mon bras vers sa main.

« Orphée chérie , assez jouer donne moi en quelques un hum … »

« La salope ! »

Et oui, je ne supportais pas que l’on joue de mes envies contre moi et Aleksandr avait beau être un grand comédien à moi il ne la faisait pas. Avait-il oublié que j’avais des instincts redoutables. Alors que je sentis sa main s’approcher de la mienne, je ne pus m’empêcher de lui montrer qui était la plus forte à ce moment-même et de lui envoyer mon genoux dans un endroit très sensible. Amusée par sa réaction je l’observais à genoux devant moi, situation qui ne pouvait que me procurer un amusement certain. Passant une main dans mes cheveux, je tenais toujours les gélules miracles dans ma main. Il tendit la sienne en m’en demandant quelques unes, néanmoins, je reculai d’un pas simplement secouant la petite boite blanche qu’il réclamait.

« Tu as essayé de me doubler Aleksandr, tu sais à quel point je déteste ca…tu aurais du savoir quel allait-être ma réaction…tu me sous-estime. »

Je souris avec amusement, j’avais le contrôle, le pouvoir, il était faible devant moi et j’adorais ca. Néanmoins, il restait mon meilleur ami, donc, j’ouvris le bouchon et approche sensuellement de lui comme si j’allais lui offrir la solution miracle qu’il réclamait. M’agenouillant devant lui, je posai mes doigts sous son menton, une seule gélule en main.

« Si tu es extrêmement gentil avec moi aujourd’hui, je t’en donnerais plus…en attendant, tu n’en auras qu’une seule mon beau. »

J’adorais cette situation, une situation que je connaissais fort bien étant une redoutable prédatrice. Très peu de gens savaient me résister, j’avais été conçue pour manipuler, charmer, tuer et j’accomplissais merveilleusement bien mon devoir. Calmement, je mis la gélule dans la bouche ouverte de mon meilleur ami, passant par la même occasion mes doigts sur ses lèvres que je désirais ardemment à ce moment précis. J’avais beau être pratiquement parfaite, j’avais un gros inconvénient, mon manque de retenue lors de mes chaleurs. J’avais beau aimer un homme, l’aimer éperdument, plus rien ne comptait à mes yeux dans ses moments de chaleurs. Quand il eu avalé la gélule, je souris de nouveau et dis calmement.

« La prochaine fois que tu me fais un coup pareil, je te tue…meilleur ami ou pas… »

Le pire c’est que j’étais sérieuse, il le savait j’en étais sûre. Je lui fis un clin d’œil coquin et me redressai. Je m’en allais vers le salon et me jettai sur un des canapés, m’étendant totalement.