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 L'amitié fait place à un sentiment étrange.[Elias]

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MessageSujet: L'amitié fait place à un sentiment étrange.[Elias]   L'amitié fait place à un sentiment étrange.[Elias] EmptyVen 7 Mai - 23:20

    « -2674, tu as une nouvelle mission à accomplir.
    -Du genre ?
    -Du genre à effectuer sans laisser de traces, rapidement et intelligemment.
    -Je vois, je dois tuer qui ?
    -Trois hommes, voici le dossier qui te donnera plus ample explications, ne me déçois pas suis-je claire ?
    -Ne me parle pas ainsi, sinon, tu risquerais de te retrouver six pieds sous terre avant même d’avoir eu le temps de dire aie ! »


Voila ma dernière conversation avec l’un des membres du centre d’Aprilia, cette conversation se finit d’ailleurs avec un meurtre. L’homme en question ne m’avait pas écouté et avait répliqué, pas de chance pour lui, il finit broyé dans mes bras…charmant. Marchant dans les rues, un petit sac en main, je ne savais ou loger, ou aller mais de ca j’en avais l’habitude. Généralement, j’allais dans des skates abandonnés, là ou personne n’allait me déranger durant les préparatifs qui aboutiraient au bon déroulement de ma mission. Bref, marchant dans les rues de New York, je cherchais un endroit ou passer la nuit, un endroit où je pourrais réfléchir en toute tranquillité. Au cas où je rencontrerais une personne indésirable, je ferais vite de remédier à cela. Mon petit sac sur l’épaule, je finis par trouver mon bonheur dans un skate non loin d’une petite ruelle sombre et peu empreintée en jugeant au niveau des odeurs humaines. Je pénètrai dedans et remarquai qu’il n’y avait pas grand monde, enfaite, à part quelques pigeons et des rats j’étais seule. La compagnie des animaux ne me dérangeait pas, je préférais celle-ci à celle des humains.

Calmement, je me posai dans un coin et posai mon sac à terre, je sortis une couverture ainsi que mes dossiers et une bouteille d’eau. Je pris également deux sandwiches que j’avais acheté dans un snack qui était sur ma route, une fois tout cela fait, je me mis à ma lecture quotidienne. Je n’aimais pas lire les dossiers, je trouvais cela très lassant mais c’était néanmoins utile pour ma mission. Je lus que tous les hommes étaient mariés, un avait deux enfants un autre trois et l’autre un. Bref, j’allais encore briser des familles mais cela m’était bien égale, j’étais entraînée pour ça. Quelques heures passèrent sans que je ne lève le bout de mon nez des papiers, je pouvais rester ainsi pendant plusieurs heures sans éprouver le besoin de manger, de boire ou encore de me dégourdir les jambes. Déjà, j’élaborais plusieurs stratégies, évaluant les points faibles et les points forts de celles-ci, ne sachant pas vraiment comment m’y prendre pour l’instant. Après quatre heures de réflexion, je trouvai enfin deux solutions pour deux des hommes, le troisième était pour le moment en suspend.

J’allais me pencher sur son cas quand j’entendis un bruit de pas, discrètement, je levai mon visage et humai l’air avec attention, une odeur me parvint au nez. Oui, comme les reptiles j’avais un odorat assez développé. C’est alors que je me clouai sur place, cette odeur je la connaissais que trop bien, je l’aimais énormément, Elias était dans les parages. Cet homme dont j’étais amoureuse sans vouloir me l’avouer, cet homme qui m’évitait depuis que je l’avais surpris en train de tuer son ex…D’ailleurs, j’en étais très heureuse, cette femme ne méritait pas l’amour d’Elias ! Je me levai calmement, étant déjà prête à l’accueillir. Néanmoins, sachant ou me doutant, je ne sais pas réellement, qu’il allait m’éviter, je rampai sur le mûr et vins me poser sur l’appui d’une fenêtre assez haute. Quand je le vis pénétrer dans la pièce, je me laissai aller dans le vide avec une grande élégance, élégance dont j’étais dotée depuis longtemps et que je portais magnifiquement bien. Vêtue d’une jupe noire d’un top blanc et d’un gilet de texture jeans, j’étais asse sexy et j’en étais fière. En retombant derrière Elias, un sourire se dessina sur mes lèvres, mains sur les hanches, je dis avec amusement.

    « Salut toi… »


De simple parole mais dites avec charme et envoutement, ce jeune homme me plaisait, il m’avait toujours plu ! Nous nous ressemblions tellement, à mes yeux, nous étions fait l’un pour l’autre mais étant trop arrogante et sûre de moi, je n’avais jamais avoué cela à Elias, le laissant le réaliser lui-même.
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MessageSujet: Re: L'amitié fait place à un sentiment étrange.[Elias]   L'amitié fait place à un sentiment étrange.[Elias] EmptySam 8 Mai - 17:55

L'amitié fait place à un sentiment étrange.[Elias] Owe
Orphée && Elias .
<< L'amitié fait place à un sentiment étrange... >>


Citation :
- Hey Ely Ely!
- Quoi?
- Parait qu' y a une nana au skate.
- Une ? De quoi ?
- Ouais ouais c'est Joé qui m'a dit ça, et tu sais quoi mec?
- ...
- Il l'a vu ramper sur le mur!!
- T'es bourré...

Ramper... il avait dit ramper. Je savais qu'Eden tenait très bien l'alcool, il enchainait les lverres chaque soir tout en gardant une certaine lucidité. J'avais dit ça juste pour qu'il prenne conscience de l'absurdité de ce qu'il venait de dire. Une femme rampant sur un mur, qui l'aurait cru? Moi, sans aucun doute. Cette fille je la connais mieux que personne, elle hante mon esprit depuis ma sortie du centre. Sans elle, sans nos conneries à répétition à Aprilia, j'aurai sûrement sombré depuis la mort de Bonnie. Que les enfers te consument si tu me lis, délicieuse traitresse! C'était l'occasion rêvée, le moment parfait pour la faire taire. Non, je ne suis pas un meurtrier, je le suis devenu. Je me suis octroyé un meurtre que je juge légitime et j'avoue être tenté bien souvent de m'en octroyer d'autres. Cela est dû à ma force. Laisant Eden récupérer, je me dirigeai aussitôt vers le skate en question, usant de ma vitesse phénoménale, ne me stoppant qu'en croisant un énième gang. Rien d'étonnant de croiser des gens de la sorte lorsqu'on habite les bordures Newyorkaises, mais c'est à chaque fois la même chose. Les écouteurs dans les oreilles, je tentais de me concentrer sur le rythme endiablé des guitares plutôt que sur ces types. Je m'apprêtais à traverser quand l'un d'eux m'interpela. C'était fichu. Je me retournai, le gros de la bande, sûrement le chef, me montra son majeur. Connard. A croire qu'il y avait marqué "fils de Mr Hendrix le riche industriel" sur mon front car à chaque fois que je croisais un groupe de mecs ça se finissait toujours de la même manière. Manque de chance pour eux, aucun ne s'attendait jamais à se faire métriser en moins de deux. Le coup parti tout seul, mais je ne prononçai aucun mot, il n'en valait pas la peine. Le chef se retrouva par terre, quelques autres essayèrent de m'encercler, mais ils venaient se heurter à une peau bien trop dure pour frémir sous leurs coups. La peur finit par les pousser à partir, honteux de leurs dernières injures. Une fois la ruelle déserte je découvris le visage d'une jeune fille. Elle devait être à peine plus âgée que ma sœur, je sentis la rage monter en moi en pansant que ça aurait pu être elle à la place de cette inconnue. Je lui tendis la main et la guida jusqu' au boulevard en silence.

J'avais presque oublié mon objectif de départ, trouver cette spécimen qui sans le savoir, venait de se jeter dans la gueule du loup. Ce petit reptile blond qui avait découvert le secret que personne ne devait connaître... Je pénétrai doucement dans le skate, jetant mes écouteurs dans les poches de mon jean délavé, laissant pendouiller les fils. Rien. Il n'y avait personne, du moins, je ne vis personne jusqu' à ce que je sente une présence abile derrière moi. Cette fille réussissait toujours à me surprendre... Elle me salua simplement comme si de rien n'était, comme si jamais je ne m'étais écarté d'elle. Elle était follement désirable, j'avais presque oublié qu'elle l'était autant. Me retrouvant face à l'objet de mes convoitises je ne sû quoi dire. En réalité, je crois que j'étais tellement paumé en ce moment que j'étais incapable de savoir ce que je voulais, ce que je ressentais. Mais je le savais au fond de moi... J'essayais de rester neutre mais un sourire traitre se dessina sur mes lèvres. Je ne pu m'empêcher d'être heureux de la revoir.

- Hey... Murmurais - je. C'est le skate de mon coloc'... Je me risquai à me rapprocher d'elle progressivement, voyant qu'elle ne disait rien. Mais tu peux rester là si tu veux...

Cet endroit n'était pas fait pour accueillir une jolie fille, mais Orphée s'en moquait certainement. Je m'étais dangereusement rapproché d'elle, mes yeux toisant son regard d'un bleu exquis. Je pouvais presque effleurer son visage quand ma main vint se poser sur sa joue. Ma conscience me disait de descendre jusqu' à son coup et de serrer jusqu' à lui ôter son dernier souffle, mais c'était tout le contraire de ce dont j'avais envie...


Dernière édition par Elias M. Hendrix le Mar 18 Mai - 23:18, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: L'amitié fait place à un sentiment étrange.[Elias]   L'amitié fait place à un sentiment étrange.[Elias] EmptySam 8 Mai - 23:16

Je venais de me laisser aller derrière cet homme que j’aimais secrètement, que j’avais toujours aimé et qui hantais mes pensées depuis bien trop longtemps. Il était mon fantasme premier, ce désire qui me consumait depuis bientôt trop longtemps, plus de deux ans à présent. Je venais de le saluer comme si jamais nous n’avions été séparés, comme si notre dernière rencontre remontait à quelques jours ou encore une nuit. Combien de fois n’avais pas rêvé de me poser dans ses bras, jalousant cette femme qui était à ma place, place qui me revenait de droit. Egoïste ? Oui, je le suis et je l’avoue, je n’en ais pas honte car mes sentiments étaient sincères, pas comme ceux de cette petite folle qui avait osé manipuler cet être aimé. Il me tournait le dos, néanmoins, je n’envisageais pas cette rencontre du mauvais coté car déjà ce cœur qui battait en moi accéléra ses battements pour laisser place à une folle mélodie. Il se retourna, laissant mes yeux plonger dans les siens comme je l’avais déjà fait si souvent. Comme il était beau, comme il était parfait… Me mordant légèrement la lèvre, je ne pus m’empêcher de sourire, heureuse de retrouver Elias, de voir qu’il n’avait pas changé.

Je l’entendis dire que ce skate était celui d’un de son colocataire, pour seule réponse, mes yeux se levèrent vers le ciel montrant bien mon désintérêt pour cette phrase. Oui, j’avais toujours été très franche autant par les paroles que par les gestes, mais qu’importe, cela il le savait déjà depuis longtemps. Je ne pus m’empêcher de laisser mes yeux parcourir ce corps désiré, trop désiré, longuement désiré…Je ne l’avais jamais oublié, comment aurais-je pus ? Je le vis approcher, je ne bougeais pas l’autorisant ainsi à venir vers moi. Oui, personne ne savait m’approcher que si je l’acceptais, n’étant nullement docile, je ne me laissais pas toucher par n’importe que. Elias, lui, n’était pas n’importe qui, à mes yeux il était le seul et l’unique. Oui, moi jeune fille aux côtés sauvages, caractère de fer, je possédais un cœur qui ne battait que pour lui. Il me dit que je pouvais rester si je le voulais, je souris en coin, de cet air charmeur habituel. Je dis dans un murmure sensuel.

    « Ou voudrais-tu que j’aille ? »


J’aimais ce rapprochement qui se passait, il approchait mais je ne bougeais pas, telle une statue de glace. Néanmoins, mes yeux changèrent rapidement, laissant place à des yeux reptiliens et nullement humains, mais de ca aussi il avait l’habitude. Cela montrait juste que j’étais en alerte, que mes sens étaient aux aguets, mais aussi que ce côté animal était bien présent en moi, bien plus que l’être humain ! Il approchait dangereusement, mon côté animal me disais de le mordre dans le cou, d’ailleurs mes yeux descendirent vers sa gorge mais je ne bougeais pas, je sentais mon venin couler dans ma gorge. Je devais contrôler mes pulsions, car sans aucuns doute j’aurais pus le tuer d’une simple morsure. Je l’avais déjà griffé une fois, mais aillant rapidement donné l’antidote il n’en avait rien ressenti…c’est la seule fois ou il avait gouté à ma langue sur sa joue. Oui, ma salive était le seul antidote.

Alors qu’il approchait, je sentis sa main se poser sur mon visage, mes muscles se crispèrent rapidement, je me souvenais de nos entraînements, de nos sourires, de nos blessures. Doucement, je vins poser ma main sur sa joue droite, approchant de deux minuscules pas, ne laissant ainsi que quelques centimètres entre nous. Nos corps se touchaient, nos visages n’étaient qu'à quelques centimètres. Je pouvais sentir son souffle sur ma peau blanche, mes yeux reprirent une couleur bleu océan sans pour autant changer de forme, laissant l’humaine revenir quelque peut dans ce corps modifié. Dans un doux murmure, presque un soupire je ne pus m’empêcher de dire.

    « Tu m’as tellement manqué. »


Car telle était la vérité…
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MessageSujet: Re: L'amitié fait place à un sentiment étrange.[Elias]   L'amitié fait place à un sentiment étrange.[Elias] EmptyDim 9 Mai - 23:27

Elle était là, si proche, si belle. J'eu encore du mal à y croire, tellement tout paraissait irréel. Orphée appartenait à ses rares beautés inclassables. Elle résultait du fruit d'un savant mélange entre le feu et la glace. Elle possédait un caractère brulant, enveloppé dans une apparence fragile. N'importe qui aurait pensé en la voyant pour la première fois qu'une simple caresse la blesserait, qu'un simple effleurement de peau l'aurait écaillé. Et pourtant il n'en était rien, Orphée était une femme fière et forte à laquelle tout homme se serait mépris. C’était cette association palpitante qui me charmait davantage un peu plus chaque jour. J'eu droit à ce regard vers le ciel, fichu caractère! J'adorais ça! Orphée n'avait pas besoin de mots pour parler, ses expressions étaient bien plus explicites. Je la comprenais tellement bien, et elle le savait.

« Ou voudrais-tu que j’aille ? »

Son timbre s'était fait mielleux, son sourire dès plus exquis. Je ne répondis pas, incapable de prenoncer un simple mot, il n'y avait rien à répondre de toute façon. Cette femme si unique ne se trouvait plus qu' à quelques centimètres de moi, caressant à son tour ma joue droite. Le contacte de sa peau douce et ferme me fit frémir plus que d'ordinaire. Il faut dire que je n'étais pas habitué à une telle proximité entre nous. Son regard s'était fait reptilien l'espace d'un instant, pour mon plus grand plaisir. Ses particularités ne constituaient plus aucun mystère pour moi, mais j'avais beau connaître chacun de ses petits secrets, celui - ci m'impressionnait tout particulièrement. S'étant rapprochée de moi, nos corps se touchèrent, je pouvais même sentir nos souffles se mêler l'un à l'autre.

« Tu m’as tellement manqué. »

Je ne sais pas ce qui me retint d'aller plus loin, certainement la vue de toute la saleté qui envahissait la pièce humide. L'endroit où nous nous trouvions m'importait peu, Orphée évinçait tout le reste. Cependant, le moment était si désirable que je me refusai à le gâcher par la laideur du lieu. Je me contentai donc simplement de l'attirer prudement contre moi, l’enfermant tendrement dans mes bras. Je déposais un délicat baiser sur son front, bien que j'eu envie de plus, puis relâchant l’emprise de mes bras solides, me dirigeai vers le vieux frigo trônant au font de la pièce. Par chance, il restait deux ou trois bières dont je m'emparai immédiatement et lui en tendis une. Dehors ,le jour était tombé, la clarté de la lune transperçait l'horizon qui arborait un chaleureux voile d'été. Un si beau ciel ne vint que confirmer mes attentions. M'emparant de la main de ma blonde, je m'extirpais à l'extérieur, l'entrainant avec moi.


- Chez moi, voilà où tu vas aller. Dis - je sereinement en lui lançant un clin d'œil complice.


Je savais qu'Eden n'était jamais là en soirée et que par conséquent, nous serions davantage tranquilles et bien mieux à notre aise que dans le skate. Durant le trajet, je pris un malin plaisir à la tenir contre moi, la brise légère de cette soirée d'été soufflait les boucles blondes d'Orphée, s'envolant jusque contre ma joue sans que je ne me lasse de cette sensation nouvelle. Un vent apaisant avait emporté avec lui mes envies morbides. Convaincu que détruire une beauté si parfaite aurait été le plus abominable de tout les crimes, j'étais bien décidé à la garder à mes côtés le plus longtemps possible.
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MessageSujet: Re: L'amitié fait place à un sentiment étrange.[Elias]   L'amitié fait place à un sentiment étrange.[Elias] EmptyLun 10 Mai - 21:19

Le lieu où je me trouvais était peut convenable pour une jeune demoiselle comme moi, enfin, je n’en avais que faire personnellement, j’avais connu bien pire. Ma main sur sa joue, je l’observais avec attention, il m’envoutait comme personne n’avait jamais pu le faire. Pourtant, beaucoup avaient essayés, mais jamais personne à part lui n’avait réussi à me charmer totalement. Lui, dés le premier regard il y avait eu cette attirance, cette attention, ces sentiments qui s’étaient faufilés au plus profond de cette âme que je pensais noire. Bientôt, je me retrouvais dans ses bras, des bras que j’aimais. Un geste que j’avais longtemps espéré venant de lui, je ne fis que fermer les yeux, posant ma tête contre lui, chose rare venant de moi. Je ne me reconnaissais que très peux, j’en devenais douce comme un agneau, chose qui ne me ressemblais en aucuns cas.

Quand ses lèvres se posèrent sur mon front, je sentis ce doux frisson revenir à la charge dans mon être tendu. Malgré le magnifique moment, mon corps restait néanmoins sur ses gardes, il me faudrait du temps pour m’habituer à ces gestes, ces caresses, ces moments… Quand il s’éloigna de moi, je retins une moue boudeuse, je trouvais cela trop court. Je pouvais me montrer très capricieuse, Elias le savait. Mes yeux redevinrent ceux de l’humaine que j’étais, croisant les bras, râleuse, je l’observai aller vers le frigo et me tendre une bière. Je fis la grimace, je n’étais pas du genre à boire ce genre de boissons, moi j’étais plutôt cocktail ou encore eau plate ! Alors qu’il s’emparait de ma main, je l’observai soucieuse d’où il allait m’emmener. Néanmoins, je me dégageai quelques secondes, le temps d’aller rassembler mes affaires, cela ne dura pas plus de deux secondes à cause de cette vitesse étonnante que j’avais. Je me retrouvai de nouveau à ses côtés, main dans la main, je lui souris calmement.

    « Chez moi, voilà où tu vas aller. »


Marchant à ses côtés, contre lui, je ne bougeais pas, je ne parlais pas mais mes yeux vagabondaient de gauches à droites, en alerte. Malheureusement, j’avais été entraînée à cela et les mauvaises habitudes ne pouvaient pas s’effacer si facilement, après tout, je n’étais qu’une expérience, une arme à tuer et à mes yeux, le danger était partout. Quelques minutes après, mes craintes furent confirmées, une bande de garçons approchait de nous et je pus directement distinguer qu’ils étaient une menace, enfin, pas réellement mais presque. Tournant la tête vers Elias, je lui souris avec calme et tendresse, aucune crainte, aucunes peur, juste un amusement certain. C’est alors que l’homme le plus balaise se mit devant nous, nous barrant le passage, des yeux gros comme le monde, il faisait pitié à voir. Je me dégageai doucement de l’emprise d’Elias, ma tête se posa doucement sur le côté comme un animal qui se pose une question.

Avant même qu’il eu pu bouger, je me jetai sur lui, l’envoyant dans un mûr. Mes yeux étaient de nouveau reptiliens…Malheureusement, j’avais été entraîné à tuer et c’est ce que je fis avec les quatre garçons d’une seule morsure…Pas de traces, pas de cris, pas de témoins, le crime parfait en quelque sorte…

    « Je déteste que l’on me coupe le chemin ainsi… »

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MessageSujet: Re: L'amitié fait place à un sentiment étrange.[Elias]   L'amitié fait place à un sentiment étrange.[Elias] EmptyMer 12 Mai - 21:59


Nous étions dehors, face au vent. J’arborais un air innocent qui ne me correspondait pas. Depuis que j’avais senti son contacte tout près du mien, sa peau effleurer la mienne, un sourire de béatitude insupportable s’était emparé de mon visage. J’eu envie de grogner de rage rien qu’en imaginant l’expression ridicule qui pouvait se lire sur mon visage. J’étais habitué à une neutralité parfaitement imperturbable. Une expression qui, quand je ne disais rien -comme souvent- faisait en sorte que les gens s’imaginent toujours des choses. Je jouais de cet aspect de ma personne avec un plaisir presque sadique. Les gens pouvaient dire ce qu’ils voulaient, sauf cas d’exception vraiment intéressant je n’aimais pas les gens.

J’entendis des pas se rapprocher de notre étreinte mais je ne réagis pas, trop perdu dans mes songes pour daigner lever les yeux sur ce qu’il se tramait à l’horizon. Ce n’est qu’en sentant Orphée se détacher de mon emprise que je compris que quelque chose n’allait pas. Mon estomac se noua sans que je comprenne les raisons de ce mal être. Le ciel s’était couvert d’un épais voile noir, l’assommant ainsi d’un effet de masse lugubre et pesante. Tout alla si vite, trop vite. Tout ce que je pu voir fut ces types au bout de la rue se précipiter sur notre chemin dans le but complètement stupide de nous barrer la route. Et ce fut encore le même cinéma, comme à chaque fois que quelqu’un s’amusait à faire le malin, aucun ne se doutait qu’il y risquait sa propre perte.

J’imaginais la sensation que pouvait provoquer le venin qu’Orphée leur implantait au plus profond de leurs veines, quel pouvait être le degrés de douleur et de terreur que provoquait le poison en se mélangeant à leur sang impure… Ma curiosité néfaste m’éloignait de ce que toute personne sensée aurait dû faire: l’arrêter, la stopper ou bien s’enfuir. Mais qui sait, peut - être que je n’étais pas si sage que cela, peut - être que jouer les justiciers ne m’amusait pas tout le temps, pas autant qu’avant. Orphée, ma Orphée bondissant d'une grasse infinie sur ses proie... un époustouflant qui ne me fut encore jamais donné de contempler avant ce jour. Je les connaissais ces salles types, rien que des parasites. En vérité, je le pense du moins, il étaient bien plus néfastes que nous spécimens, tout simplement parce qu’il avaient choisi de leur plein grés d’emprunter le chemin du mal. Les massacres, les tueries, les délits de grandes conséquences, ils les avaient provoqués d’eux - même, sans bourreau déchainé pour modifier leurs gênes.

Penser à Orphée me détendait, je savais qu’elle métrisait son don sans la moindre accroche. La voir à nouveau en action me rappela nos entrainements au centre, de bons souvenirs. La mémoire de ces instants précieux qui défilaient sous mon regard admiratif, bien qu’un soupçon décontenancé m’aida à ne pas utiliser ma capacité la plus violente. Si ces malfrats l’avaient touché, ou pire, si elle n’avait pas été là, je crois que l’environnement dans lequel nous suivions notre chemin serait devenu un champ de fumé digne d’un film apocalyptique des plus spectaculaires. Heureusement, mes nerfs ne se contractèrent pas pas, mon regard ne se pétrifia pas, je restai calme. Rien n’exploserait ce soir.

- Et moi je déteste ces types!

Un maigre sourire encourageant courba charmeusement mes lèvres fines. Je l’attirai vers moi et usa de ma vitesse en sachant pertinemment qu’elle emboiterait ensuite la sienne. Je voulais quitter les lieux au plus vite. Nous arrivions d’ailleurs au pied de mon bâtiment en un clin d’œil. Je l’observais s’arrêter méfiante, mais je fis mine de ne rien remarquer, comme je l’avais fait lorsque j’avais quitté ses bras au skate. J’avais ressenti sa frustration et l'avait interprété comme une flatterie à mon encontre. Son attitude signifiait qu’elle me préférait près d’elle plutôt que détaché d'elle, ce qui ne fit qu’accroitre mon sentiment de bien être étrange. Je tournai la clé sans réfléchir et l’invitai à franchir le seuil de l’appartement. Je la laissais explorer les lieux, ce n’était pas du luxe mais c’était douillet et plutôt propre pour un environnement masculin… plutôt… Je la contemplais d’un regard inconnu lorsqu’elle se retourna furtivement vers moi, resté accolé à la porte. Il n’était pas impossible que ce soit de l’amour, je n’en savais rien, je voulais justement savoir. Je guettais toute expression pouvant se lire dans ses iris bleutées, le moindres de ses faits et gestes, tout.
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MessageSujet: Re: L'amitié fait place à un sentiment étrange.[Elias]   L'amitié fait place à un sentiment étrange.[Elias] EmptyVen 14 Mai - 21:47

La vie est une chose de tellement étrange, tellement changeante, chose que je ne comprends que très peux. Alors si je ne comprends pas, comment je fais pour suivre le coure des choses ? Je m’adapte simplement aux situations qui m’entourent. Certes, je n’ai jamais rêvé de cette vie, je l’ai longtemps détesté, je haïssais la vie, je hurlais des insultes contre celle qui m’avait donné le jour. Et puis, au fond, j’ai trouvé des avantages ou en tout cas j’ai cessé de croire en ma liberté. J’ai cessé de regarder les oiseaux voler, les enfants jouer dans le parc, se balancer sur les balançoires, tout cela me paraissait tellement vide de sens. Ils avaient réussi à faire de moi celle que j’avais toujours eu peur de devenir, cette fille sans but, sans souvenirs, sans sourire sincère pour la vie. J’étais devenue cette tueuse que j’aimais et que je reniais à certains moments, parfois, j’avais mes souvenirs qui me hantaient, alors, je pleurais en silence. Des larmes salées, des larmes tellement rares mais tellement sincères. J’étais devenue cette fille devant le corps inertes de ses garçons qui avaient osés venir s’opposer à moi, moi fille d’une manipulation génétique dangereuse.

Tournant la tête vers Elias, je fis un léger sourire, ne laissant rien paraître, mais je ne savais pas si cela marcherait avec lui. Cet homme qui au fond me connaissait si bien, pas parce que je lui avais raconté ma vie, non, mais plutôt parce que je le laissais lire en moi sans le vouloir. C’est alors que je vis le paysage défiler, je n’eus aucuns mal à le suivre, ma vitesse étant la même que la sienne. Je n’observais que l’horizon, pensive, vagabonde, sans attache, je me demandais si la vie était aussi sombre que la mort. Idées morbides et sans raison, je retrouvais l’homme que j’aimais et voilà que je me perdais dans mes pensées, rêveuse. Je m’arrêtai devant un immeuble et observai Elias avec curiosité, pourquoi se stopper ici ? Il devait surement habiter dans ce bâtiment, que je considérais comme douteux. Je le suivis néanmoins sans opposer de résistance, mes yeux étaient sans vie, tristes peut-être, perdus. Je me revoyais courir, petite fille blonde aux longs cheveux et yeux bleutés. Un doux sourire sur le visage, je me jetais dans les bras de ma mère quand elle ne buvait pas encore. Je finis par reprendre conscience quand je passai le seuil de l’appartement du jeune homme, d’instinct, je me mis à inspecter les lieux sans gêne. Je sentais que je devais observer, sentir, toucher les objets qui m’entouraient.

Je pénètrai doucement dans le salon, passant le bout de mes doigts sur le bord du canapé. Le regard pensif, je sentis une autre odeur que celle d’Elias, je sentis une once de jalousie me prendre et je me crispai rapidement. Au finale, je finis par me détendre, les lieux étaient plutôt propres pour un homme, cela ne m’étonnais néanmoins pas de l’homme que j’aimais. Je finis par me retourner furtivement, mes yeux croisèrent ceux d’Elias et je me détendis brusquement. Son regard avait le privilège de me détendre, de me faire rêver, de me rendre tellement bien. Je me retournai totalement, je ne disais rien, je me contentais d’avancer vers lui en silence. Mes pas ne se faisaient même pas entendre, comme si je glissais sur le sol, comme si mes pas ne touchaient pas la surface lisse. Je dis en avançant:

    « Très bien rangé pour un garçon, je n’en attendais pas moins venant de toi, mon petit démon. »


Petit démon, ce surnom que je lui avais autrefois donné et qui ne l’avait plus quitté depuis. Un surnom que je n’avais plus utilisé depuis qu’il avait quitté Aprilia…Ce jour la, je crus que j’allais mourir, j’en avais souffert plus que n’importe qui. Les pas que j’avais fais m’avaient menés devant lui, il était plus grand que moi, mes yeux se levèrent pour garder son regard ancré dans le mien. Mon regard expressif était remplis de cette douceur que lui seul avait le droit d’avoir de moi, de cet amour inclassable, un doux sourire s’afficha sur mon visage.
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MessageSujet: Re: L'amitié fait place à un sentiment étrange.[Elias]   L'amitié fait place à un sentiment étrange.[Elias] EmptyMar 18 Mai - 23:15


"Je t'aime." Est -ce si compliqué à dire? Ces trois malheureux mots que j'étais totalement incapable de prononcer, maudis soient - ils! Je les maudis, les renie et les éjecte à jamais de mon vocabulaire. Je suis le méchant et elle est la belle, que les choses soient claires, il en a toujours été ainsi et les choses ne changeront pas, elles ne doivent pas... Grand dieu oui je l'aime, à en crever peut - être, mais je persiste à refuser de l'admettre. A qui? A moi - même. Ayant trop souffert je préfère de beaucoup oublier toute signification du mot amour. Mais cela ne veut pas dire pour autant que j'en oublie le sens du verbe aimer. Non, pauvre de moi j'en suis incapable car je le connais que trop bien. L'ennui, le foutu ennui c'est que je ne sais pas si en me refusant à souffrir je ne la fait pas souffrir elle - même. J'espère en secret qu'elle n'est pas insensible à mon charme, si de charme je suis un minimum doté. Encore faudrait - il que je me lance pour vaincre le doute qui sommeille en moi. Il fait comme un ronron dès qu'elle ose s'aventurer près de moi, dès que je me risque à l'approcher de plus près, et il persiste à chanter sa mélodie envoutante de bien être encore et encore.

Car elle était là tout près de moi, beaucoup trop près, et je me sentais fichtrement bien en sa compagnie. J'étais effrayé de m'en apercevoir, mais hélas c'était inéluctable. Mes pensées ont toujours été bien pessimistes: trahi par l'amour, trahi par un frère, vide d'émotion tellement la vie m'en avait arrachées, ... voici ce que j'étais: un homme meurtri. Mais avec cette fille que je trouvais si belle et emplie d'un intense mystère, le vide autour de moi s'effaçait et tout redevenait réel. Tout retrouvait un sens, tout tournait autour d'elle et moi. Lorsqu'elle me fit sa remarque sur la propreté de l'appartement un rire cristallin m'échappa, raisonnant avec éclat dans toute la pièce. Si elle savait dans quel état je le retrouvais quand Eden rentrait... "petit démon" cela faisait bien une éternité que je n'avais pas entendu ce surnom. L'entendre le prononcer m'avait affreusement manqué., je me surpris à m’apercevoir de la grande importance d’un petit détail comme celui - là seulement maintenant.

Sur ces mots, euphorique, j'utilisais ma vitesse pour m'emparer de son avant bras et l'attira sur mon dos avant de la retourner délicatement sur le sofa, comme nous nous amusions à le faire pendant nos entrainements. J'étais juste au dessus d'elle, le regard plongeant dans le sien, la face pigmenté par ce sourire rayonnant qui refusait de quitter mes lèvres.


- On dirait que la sérial killeuse fait moi la maline... Lançai-je amusé, retenant un rire en coin.


Elle aurait pu me mordre, là sur le champ, j'en étais parfaitement conscient mais je m'en fichais éperdument! Quand bien même elle aurait planté ses ongles dans mon dos, je n'aurais pas frémis, tout simplement parce que j'étais bien. Je crois que je ne m'étais pas senti aussi tranquille depuis des mois, et l'escapade que je m'offrais avec elle -le temps d'une pose- me faisait le plus grand bien. Tellement de bien que j'en perdis la raison, je commençais à ne plus me contrôler mais de ça aussi je m'en fichais! Je laissais aller mes gestes, laissant faire mes mains qui émoustillaient sa chevelure d'or et mes lèvres qui presque malgré moi -guidée par mon unique envie- vinrent galber les siennes tendrement. Seule la peur qu'elle me repousse dominait la moitié de mon être, l'autre moitié goûtait à son remède, le seul qui lui soit efficace, sa drogue, elle.

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MessageSujet: Re: L'amitié fait place à un sentiment étrange.[Elias]   L'amitié fait place à un sentiment étrange.[Elias] EmptySam 22 Mai - 23:22

J’aimais cet homme, mais lui dire je t’aime était tellement…dur, presque impossible. Pourtant, ces deux mots étaient tellement vrais, tellement doux, tellement faits pour lui. Moi qui me pensais incapable d’aimer, je me retrouvais folle d’un homme qui en avait aimé une autre autrefois, qui avait été trahi par l’amour. Moi, ce sentiment m’avait tellement fait souffrir et l’ironie du sort faisait que c’était à cause de lui. Le savoir dans les bras d’une autre, ses lèvres se poser sur les siennes, son corps contre le siens, rien que d’y penser, mes yeux changèrent brusquement de facettes. Cette haine, cette rage que j’avais longtemps éprouvée pour l’aimer alors que cela n’avait, selon moi, jamais été réciproque. Je sentis alors Elias m’attraper l’avant bras, je n’eus pas de réaction quand il me fit monter sur son dos et que doucement, mon corps se posa sur le canapé. Je souris alors, mais mes yeux trahissaient mes pensées, j’essayais de les oublier même si au fond, je ne le pourrais jamais. J’avais cet instinct de possession depuis toujours et savoir qu’il avait appartenu à une autre m’était insupportable !

Néanmoins, en voyant son doux sourire je ne pus m’empêcher de faire de même, laissant mon regard vagabonder dans le siens comme j’aimais tellement le faire. Me laisser aller à mes pensées, mes fantasmes, mes doutes aussi. Oui, j’étais ainsi et il le savait, étant très intelligente je voyais toujours les qualités et les défauts, les inconvénients et les avantages. Néanmoins, à sa phrase, je me mis à rire mélodieusement. Non, je ne faisais pas moins la maligne j’étais juste…bien, amoureuse, perturbée par ce sentiment tellement fort, tellement beau pour un être comme moi qui c’était longtemps refusé l’inévitable. Je ne dis rien, laissant cette douce envie m’envahir quand je sentis ses mains dans mes cheveux d'or. C’est alors que ses lèvres virent capturer les miennes, mon cœur rata un battement puis accéléra brusquement, j’essayais de retenir mes ongles qui n’avaient qu’une envies: s’enfoncer dans sa chaire par instinct. Je ne lui voulais aucun mal et pourtant, ce côté prédatrice était toujours présent.

Je répondis directement à son baiser, le rendant plus fougueux, plus passionné, laissant mes envies exploser au grand jour…J’attendais ce moment depuis tellement longtemps. Je laissai mes doigts venir se glisser dans ses cheveux, l’attirant un peut plus contre moi, voulant sentir son corps contre le mien, mais quelque chose n’allait pas. Je sentais cette envie de tuer se faire de plus en plus présente, comme si en moi, quelque chose venait de se déclencher. Un bip régulier se fit entendre dans la pièce, je compris brusquement ce qui se passait. Je détachai mes lèvres des siennes, mes yeux étaient sombres, paralysés, je n’osais plus bouger. Comme tous les spécimens d’Aprilia, je devais prendre un médicament pour empêcher que la folie qui somnolait en moi ne fasse surface, car là, je ne contrôlerais plus mes gestes et même Elias aurait des soucis à se faire. J’étais en manque dans un sens, même si chez moi cela ne se voyait pas forcément, il ne fallait pas que j’en oublie une seule ! Je me mis à trembler je m’échappai de l’emprise du jeune homme et attrapai mon sac, les gélules puis j’en engloutis une rapidement. L’effet fut immédiat, les tremblements s’arrêtèrent mais moi, je n’en étais pas mieux pour autant… Je me rendais compte au fond, que je ne pourrais jamais avoir une vie normale, une relation convenable sans avoir peur de tuer l’être aimé…

Je passai une main dans mes cheveux, laissant ma tête se laisser aller en avant, les yeux grands ouverts. Ils m’avaient rendus dépendant de ce médicament, j’en étais consciente mais comment ne pas l’être. Puis au fond, moi, je travaillais toujours pour Aprilia et lui non…Quand ma mission serait finie, j’allais devoir repartir et lui il restera. A chaque fois quelque chose me séparait de lui… je fermai les yeux et soupirai. Je me redressai alors et tournai les yeux vers Elias, j’étais sûre qu’il avait compris après tout, il était le seul à lire en moi comme dans un livre ouvert, à comprendre ma façon de penser, de tuer, de calculer les choses. Je dis doucement, la voix tremblante, brisée peut-être, je ne sais pas.

    « Tu crois que c’est bien raisonnable de ce faire souffrir alors que nous serons sans cesse absents… toi ici et moi là-bas. Tu as su partir alors que moi j’ai dû rester…je n’ai pas envie de souffrir, j’ai assez souffert autrefois… »


Ma voix se brisa brusquement, me laissant aller contre un mûr, je m’accroupis la tête entre mes mains.
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MessageSujet: Re: L'amitié fait place à un sentiment étrange.[Elias]   L'amitié fait place à un sentiment étrange.[Elias] EmptyDim 23 Mai - 0:16



J’étais là penché devant elle, la tête vide comme souvent. Je pensais naïvement que tout irait bien, mais en réalité ce n’était pas le cas. Elle prolongeait pourtant mon baiser, je crus bien qu’il serait sans fin, que la passion ne s’éteindrait pas, mais rien ne dure indéfiniment. J’aurai dû le savoir. Je détestais ce centre, il m’avait peut - être donné de précieux dons, mais les spécialistes nous avaient également réglé selon leur nécessité. Leur envie peut - être, qui sait. J’avais pris la fameuse pilule miraculeuse dans la matinée, comme je le faisais toujours dès qu’Eden et Alice étaient sortis. J’aimais le faire seul, car cette misérable boîte de comprimés me rappelait d’horribles souvenirs. Et puis, je ne voulais pas éveiller les soupçons d’Eden qui aurait sûrement crû que je me droguais ou un truc du genre. Quand je me retrouvais face au miroir le verre en main pour avaler ma dose quotidienne, c’était comme si je me retrouvais en face d’un étranger. J’avais en face de moi un fou tremblant à moitié toxicomane, incapable de rien sans son sevrage. Il m’arrivait parfois de parler à ce fou comme s’il s’agissait de mon frère. Car, chaque matin, j’étais dans sa peau, mon reflet était son visage, le même que le sien depuis notre naissance, le notre. Je comprenait alors de mieux en mieux l’impacte qu’avait pu avoir la drogue sur lui…

Orphée se leva, j’eus soudainement l’impression que quelque chose d’inexplicable et presque fatal venait de m’arracher la seule chose dont j’avais envie. Orphée, la petite blonde à présent accolée au mur de mon appartement qui n’avait pas pris sa dose avant de se joindre à moi. Je savais combien une simple petite pilule était primordiale pour raisonner ses envies meurtrières. Mais avec un peu de recul, je crois que j’aurai préféré mourir de ses mains plutôt que devoir la savoir loin de moi, encore une fois…

Citation :
« Tu crois que c’est bien raisonnable de ce faire souffrir alors que nous serons sans cesse absents… toi ici et moi là-bas. Tu as su partir alors que moi j’ai dû rester…je n’ai pas envie de souffrir, j’ai assez souffert autrefois… »

J’en étais convaincu désormais: je la voulais près de moi. Même si je ne parvenais pas à l’exprimer comme il se devait, je n’en pensais pas moins. L’illusion qu’elle fit au sujet du passé titilla ma curiosité. Je ne compris pas cette référence. Puis, je finis par me dire que peut - être, elle ne m’avait pas repoussé parce qu’elle n’éprouvait que de l’amitié pou moi, mais bien parce que d'autres sentiments s’étaient développés avant les miens. C’est certainement propre aux mecs de ne rien voir, de ne rien sentir quand les choses importantes sont juste sous votre nez, pensai - je ironique. Je la regardais se pencher contre le mur, comme si tout allait s’effondrer autour d’elle, comme si aucune issue ne s’offrait à son regard vague. Je crois qu’elle était vraiment mal ainsi repliée sur elle - même.

Pourtant, pour moi tout restait aussi paisible que d’ordinaire. Rien ne bougeait. Mais j’eus soudain l’impression d’entrer dans son monde. Je sentais mes pas m’avancer vers elle sans pour autant m’en rendre compte. Sa vision du monde me prit de plein fouet dans mon élan lent et régulier que rien ne semblait pouvoir perturber. Le dilemme s’imposa alors à moi: la retenir ou la perdre. Ce n’était rien de plus que cela. Dieu sait, si tenté qu’il existe, à quel point je n’aime pas la savoir au service de monstres pareils, à quel point je me sens mal en l’imaginant tuer encore et encore sans même comprendre les raisons à ses gestes. J’avais fini par avancer jusqu’à m’accroupir près du mur au pieds d’elle. Muet, comme à mon habitude, je ne savais par où commencer. Cependant j’étais certain d’une chose, je devais la convaincre et j’y arriverai. Mes intensions n'étaient pas d'émoustiller ses sens de prédateur déjà en éveille, non, même si mes chances s’avéraient minimes, je souhaitais simplement l'apaiser, autant que je l'avais été quelques minutes plutôt. Le bien être complet, je voulais vraiment lui faire connaître cette sensation inégalable.


- Autrefois? Tu veux parler du centre? Commençai - je doucement en l’entourant de mes bras. Tu sais je n’ai rien dû du tout, je l’ai voulu seulement. Je souhaitais partir et je suis parti. Je marquais une pause tout en la berçant tendrement contre moi. Tant que tu ne voudras pas partir, tu ne le pourras pas… mais tant que tu voudras de moi, je serais juste là.


Je m’étais ainsi stoppé, ne comptant la brusquer davantage. Sa tête reposait sur mon torse de manière à ce que je ne puisse pas voir son visage. Je ne pouvais que deviner son expression. J’en avais marre et je commençais à m’énerver. En cet instant précis j’aurai donné n’importe quoi pour entrer dans sa tête et ainsi découvrir ses pensées les plus profondes. J’aurai tout donné pour y parvenir ne serait - ce que quelques ridicules secondes. Mais ce n’était qu’un fantasme qui ne resterait à jamais que fantasme. Je me redressai, la forçant à se relever toujours adossée au mur. Je collai mon front contre le sien presque par désespoir, priant pour qu’elle embrasse à nouveau mes lèvres.


- Je ne voulais pas te faire souffrir. Susurrai - je timidement.


Mon ton sonna faux, je le sentis parce que c’était justement ce que j’avais voulu faire… Moi seul avait le droit de la faire souffrir, je devais être le seul qu’elle puisse aimer et ou bien craindre… C'était mon pouvoir.
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MessageSujet: Re: L'amitié fait place à un sentiment étrange.[Elias]   L'amitié fait place à un sentiment étrange.[Elias] EmptyDim 23 Mai - 1:05

J’avais tellement d’idée en tête… Je ne voulais pas le quitté, maintenant que je l’avais à mes côtés, rien que de penser m’éloigné de lui était un supplice sans pareil. Je ne voulais plus être loin de son corps, loin de ses yeux. Tête entre mes mains, je respirais assez difficilement, l’énervement, l’incompréhension de ses sentiments si forts. Maintenant que je les avais laissé exploser à la lumière, j’avais l’impression que la souffrance serait encore plus terrible. Pleurer ? Non, je ne le voulais pas, je n’avais pleuré que rarement dans ma pitoyable existence et je ne voulais pas que Elias me vois ainsi. Pourtant, je restais paralysé, accroupie contre le mûr, ne sachant ou aller, que faire. Perdue, voilà se que j’étais devenue, une fille qui était partagée entre l’amour et cette vie de meurtre, la seule que j’avais connue, dont je me souvenais réellement. J’entendis les pas du jeune homme arriver vers moi, je ne bougeais pas, je ne levais même pas les yeux vers lui car voir son visage m’étais à présent pénible. Je sentis ses bras m’entourer, il me berça doucement et je me laissais faire n’aillant même pas la force de me débattre…

    « Oui, je veux parler du centre…la ou j’ai vu ces sentiments naître contre ma volonté, alors cas cette époque je te savais ailleurs. La ou je te savais loin de moi sans pouvoir rien y changer, souffrir était la seule solution, je savais si bien le faire… »


J’avais prononcé ses paroles dans un murmure, dans un souffle. Mon visage était tordu par cette douleur qui n’en était que plus vive à cause des souvenirs. Je ne voulais pas revivre ca, pourtant, cela était presque inévitable. Certes, je pouvais quitter le centre sans que personne ne comprenne quoi que ce soit, néanmoins, j’étais sur qu’ils allaient me cherchés car j’étais un de ses spécimens que l’on ne laisse pas partir ainsi. Je me laissais aller tout contre lui, laissant son odeur s’imprégné à la mienne, douce chaleur, douce sensation. Je le sens alors se redresser, je me laisse faire, complètement vide d’expression, seul la souffrance régnait sur mon visage, chose rare chez moi. Je sens son front contre le mien, je l’entends me dire qu’il n’avait pas voulu me faire souffrir mais son ton sonnait si fau que cela m’arracha un sourire.

    « Menteur… »


Néanmoins, je ne lui en voulais pas simplement parce que se qu’il pensait je le pensais également. Je voulais être la seule à pouvoir le faire souffrir, la seule qu’il devrait craindre et aimer. Je ferme doucement les yeux et vais de nouveau poser mes lèvres sur les siennes, voulant absolument me sentir aussi bien que tout à l’heure. De toute façon, j’avais quelques jours devant moi pour y penser, trouver une solution simplement. Passant une main sur son visage, je m’éloigne de quelques centimètres, soupirant je plonge mon regard dans le siens, je dis tendrement.

    « Je ne veux plus jamais m’éloigné de toi… »


Je viens de nouveau chercher ses lèvres mais cette fois avec plus de passion, de fougue. Je le pousse contre un mûr, sentant son corps contre le mien, me laissant aller simplement, vidant ma tête de tout mes doutes, de toutes mes craintes…
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MessageSujet: Re: L'amitié fait place à un sentiment étrange.[Elias]   L'amitié fait place à un sentiment étrange.[Elias] EmptySam 5 Juin - 23:19


J'allais bien. Oui c'est cela, j'allais bien, aucune raison d'en douter. Bien sûr le sentiment amère de mes premières intentions persistait, tapis au fond de mon être, mais j'étais bien capable de le laisser de côté. J'avais envie d'elle, envie comme jamais je n'avais désiré une femme auparavant. Qu'il s'agisse de ces filles d'un soir, des flirts dans les bars et même Bonnie, jamais je n'avais ressenti cela. Je ne su pas si sa nature animale y était pour quelque chose, sûrement, mais je ne voulais rien savoir. Percé à jour, une fois encore, elle reconnut le menteur que j'étais. Un bien piètre menteur dans le cas présent. Je m'attendais à ce que, furieuse, elle tape de tout côté, me repousse violement, m'injure sans pitié ou alors qu'elle s'enfuit en reportant toute sa colère dans un claquement de porte. Mais rien. Non, pire. Elle resta là face à moi, irrésistiblement collée à mon emprise, et oui, pire, elle me sourit. Ce doux sourire, si angélique et pourtant si secret orna ses lèvres gourmandes. Comment résister à une telle tentation? A une beauté si envoutante? Comment causer du chagrin à un être si beau? Comment ne pas être tenté? Moi, malgré mes intentions souvent pas mauvaises mais plutôt indifférentes, je ne pu faire autrement que de la regarder droit dans ses yeux d’un bleu sans pareil. Je compris que le jeu que j'avais lancé devait cesser, jamais elle n'apprendrait les idées de meurtre que j'avais imaginé depuis des semaines. Tout simplement parce que, même si je refusais encore de m'y résoudre, je l'aimais. Je réalisais soudain que je n'avais pas encore réagi à ses aveux, encore plongé dans mon rêve.

« Oui, je veux parler du centre…la ou j’ai vu ces sentiments naître contre ma volonté, alors cas cette époque je te savais ailleurs. La ou je te savais loin de moi sans pouvoir rien y changer, souffrir était la seule solution, je savais si bien le faire… »

« Je garde un souvenir amère de l’ailleurs, l’ailleurs est une souffrance mortelle… »

Elle portait donc un secret elle aussi dont je ne soupçonnais pas même l'existence avant ce soir-là. Comme c'était regrettable! Lamentable surtout pour un type comme moi qui décèle dans les yeux brillants de n'importe quelle fille qui croise mon chemin la moindre source d'intérêt à mon encontre. Mais Orphée était très loin d'être une fille comme les autres, voilà pourquoi je me comportais envers elle comme un parfait aveugle. Aveugle certes, irrévocablement, mais pas sourd pour autant. Car ces doux mots là, je savais d'ors et déjà que ma conscience les retiendrait pour bien longtemps. J'avais fait les mauvais choix et à présent -bien qu'un peu tard- j'ouvrai enfin les yeux sur le monde m'entourant. Grâce à cette femme, je commençais à comprendre que le monde n'était pas si néfaste ou pourri que je le croyais et que j'y avais peut être -hélas- une place qui m'y attendait. Cependant, contrairement à moi, elle ne faisait pas le bon choix et persistait à fermer les paupières. Non Orphée, non mon docile reptile, je n'ai rien d'un homme auquel il est bon de s'attacher. Non mon ange fou, je ne pourrais t'accorder autre chose qu'un maigre partage de ma sombre douleur, de la souffrance qui m'a forgé, de ma maladie de la vie...

Mais voilà que d'autres mots doux parviennent rapidement à mes oreilles. Ce n'est qu'un murmure amoureux que mon ouïe fine entend, desselle aisément. Moi, planté là comme un piquet, je me demandais bêtement ce qu’il lui prenait de s'adoucir ainsi. On aurait dit une petite fille sage, presque endormie. Son attitude nouvelle -qui devait m'être réservée soigneusement- ne fit qu'accroitre mon désir de la garder pour toujours... vivante. Comme je ne daignais pas répondre, elle s'empressa de kidnapper mes lèvres, réveillant nos dragons qui s'étaient apaisés sous peu. Et moi, pauvre petit être sans défense, je me laissais avec immense plaisir vaguer sur le mur, plaqué par ses mains tièdes. Je devenais fou, son regard vif, ses traits lisses, sa chevelure hérissée, son corps sensuel... elle me rendait fou à lier! Je jouais de ses lèvres et de sa peau pour créer d'intenses baisers et laissa mes mains se guider jusqu'à ses cuisses dénudées, remontant sur sa taille fine sous d’ardentes caresses. Mes bras se pressèrent à la soulever aisément contre mon torse, tandis que mes jambes s'efforçaient d'aller lentement afin de prolonger ce tendre moment. Je la déposais sur le matelas avec la plus grande douceur dont je pouvais faire preuve, incertain de sa réaction. Elle semblait être sous mon emprise, vacillant dans un autre monde, mais voudrait-elle y rester? Voudrait-elle m‘inviter au voyage, de moi pour le partager? J'en étais interdit...
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MessageSujet: Re: L'amitié fait place à un sentiment étrange.[Elias]   L'amitié fait place à un sentiment étrange.[Elias] EmptySam 5 Juin - 23:57

Mon monde n’est pas si différent du sien, mon monde, ce monde que je fuis, que je redoute et que j’aime en même temps. Je suis enfermée dans cette spirale que je refuse de quitter, comme enchainée à quelque chose d’invisible. Une bouée de sauvetage je n’en avais eu qu’une seule jusqu’ici, mes souvenirs avaient été ma meilleure force. Qu’était devenus mes amis, ma famille, en avais-je seulement encore ? J’en doute, je devais me retrouver seule. Avait-on seulement cherché à me retrouver ? Une fois encore j’en doute, une fille comme moi on ne la regrette pas. Puis je l’avais rencontré lui, j’avais appris à vivre avec ma haine, ma colère, mon désespoir. Il avait été d’un grand secourt dans mon histoire, il m’avait appris à cacher mes sentiments, cacher mes pensées. On a plusieurs vies, mais qu’une seule grande histoire de cœur et j’ai toujours su que c’était lui. Mes yeux dans les siens ne faisaient que confirmer mes pensées, je le savais à présent, il était mien et j’étais sienne, telle une esclave je devenais sa chose douce et docile…Beaucoup auraient vomis en voyant ça ou encore auraient été surpris, lui et moi, moi et lui, deux êtres tellement indomptables et regarder le résultat à présent….

Je n’en pouvais plus, mon être ne désirait plus que lui, son corps, sa peau, ses lèvres. Je lui avouai mon secret, ce secret lourd et passé. Avec lui, je redevenais celle d’avant, d’autrefois, tout semble presque irréel. Nous seuls face à ce monde qui nous a changé, qui nous as métamorphosé, qui nous a rapproché. Je capture ses lèvres, n’en pouvant plus, ce désir ardent plus fort que la raison. Je fus heureuse de voir qu’il répondit à ce baiser, m’envoutant une fois de plus de ses caresses sensuelles et tellement belles. Une douce poésie de gestes, pas besoin de parole pour décrire se que je ressentais à ce moment présent. Il était la à mes côtés et c’était le principale, je devais profiter de ce moment et ne pas penser à ceux que nous ne passerions pas ensembles. Quitter Aprilia ? Je ne pourrais jamais le faire, je ne sais pas ce qui me raccroche à cette endroit, peut-être le fait que j’ai vu ma deuxième vie voir le jour là-bas. Je me sens soulevée et passe mes mains autour de sa nuque, cette douce chaleur m’envahie de plus belle. Il est tellement beau, tellement fort, tellement tout à mes yeux. Je devenais en sa présence un reptile inoffensif et non pas la vipère d’autrefois.

Le matelas se fait ressentir au niveau de ma colonne vertébrale, je frissonne. Certes, j’avais déjà eu des rapports avec plusieurs garçons, mes chaleurs faisaient beaucoup aussi, mais jamais pas amour. La je savais que c’était le cas, mon cœur battait bien trop vite pour que cela ne soit pas de l'amour. Je laisse mes mains passer sur ce corps tant désiré, cet homme qui avait réussi à me dompter, à faire de moi celle qu’il voulait. Passant mes douces mains sous son haut, je sentis sa chaleur ardente, je sentais son cœur battre contre moi, je sentais ce désir qu’il dégageait comme le mien. Ou cette histoire allait-elle nous mener ? Un grand amour ? Un amour sans lendemain ? Impossible, nos sentiments étaient bien trop flagrants. Moi, aussi secrète suis-je, je savais à présent qu’il serait le seul à pouvoir me détruire, me tuer, me faire souffrir et encore, je serais prête à tout lui pardonner. Je laisse glisser mes lèvres sur son cou, goutant à ce que j’avais toujours estimé mien ! Enroulant une jambe autour de lui, je ne voulais plus le lâcher. Nous allions voyager ensemble jusqu'à une destination inconnue….
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MessageSujet: Re: L'amitié fait place à un sentiment étrange.[Elias]   L'amitié fait place à un sentiment étrange.[Elias] EmptyLun 7 Juin - 0:03



Citation :
Darain,

Comment t'expliquer ce que je vis, ce que je ressens? J'en ignore tout mais j'en ai le besoin. Tu ne me parlais jamais de tes conquêtes, peut -être parce que nous étions jeunes, peut-être parce que tu n'en avais pas ou bien trop, qu'en sais-je. J'ai voulu la séduire et le monstre que je suis y est parvenu ce soir. Je ne sais pas pourquoi je t'écris tout cela en fait, puisque de toute façon tu n'en liras jamais rien. Je m'obstine simplement à croire que mes mots voleront jusqu'à toi, où que tu sois. Je crois que je vois en toi une possibilité de pardon, un échappatoire au mal qui me ronge. Elle sait ce que toi seul sait, elle a vu ce qu'à toi seul j'ai avoué et pour ça j'ai souhaité sa mort. J'ai osé planifier mes gestes, anticiper les siens afin de mettre un terme à ses beaux jours. Et voici que, une fois face à l'objet de mes tourments, de celle à laquelle je tenais énormément -ignorant la nature de mes sentiments- je découvre interdit qu'elle ne veut que moi, ma présence. Pour couronner le tout, elle ne parle ni du geste monstrueux qu'elle m'a vu accomplir, ni d'éventuelles intentions d'en parler. Que faire alors hormis rester cloué sur place en s'injuriant de tout les noms? Tu dois bien rire de moi mon frère, si tu me vois... Moi le paumé rebelle, l'anti-sociétaire, le farouche et blazé de la vie même tombant dans son propre piège de cruauté. Je l'aime, si tu savais comme j'en suis fou, je ressens en permanence des sensations nouvelles qui me sont toutes plus inconnues et délicieuses les unes que les autres... Je vais cesser là d'emprunter de ton temps inutilement Darain, mais saches que te parler soulage, et permet à mon pauvre esprit en peine d'y voir plus clair.


Et je sortis du bar, celui où mon jumeau, mon double et moi-même avions l'habitude de nous retrouver, glissant le carné qu’il ne lira jamais dans ma poche arrière. J'avais ressenti le besoin de lui parler de cette fille si différente des autres, de celle qui avait su toucher mon cœur et mon être tout entier. La nuit dormait sous les étoiles discrètes ornant le voile sombre qui pesait sur le ciel comateux, et me voilà rebroussant chemin. Je marchais à une heure tardive à laquelle toute personne normale n'aurait pas pensé mettre le nez dehors. Comme j'avais la prétention de croire ne pas être tout le monde, la savoir seule enroulée dans mes draps ne me posait aucun problème, puisque je m'apprêtai à la rejoindre. Ce soir, en cette délicieuse soirée, j'avais goûté à son amour si cher, veillant avec précaution à n'épargner aucune parcelle de son corps si tentant. Je serai incapable de mettre des mots sur ce que j'ai ressenti tellement tout était intense. Je sais maintenant qu'une moitié de moi s'est arrachée pour venir loger son âme et son corps. Je suis démuni. J'aurai toujours besoin de retrouver cette partie de moi en elle. J'avais marché presque lentement, si bien que la vue de son corps étendu sur le lit me surprit. C'était à croire que j'avais avancé en parfait zombie, inconsciemment. Je me glissai sous les draps et la serra amoureusement contre moi, comme si je ne m'étais jamais échappé.

- Je t'aime. Elle dormait.

Fini? Wink
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MessageSujet: Re: L'amitié fait place à un sentiment étrange.[Elias]   L'amitié fait place à un sentiment étrange.[Elias] EmptyLun 7 Juin - 0:07

yes fini^^
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MessageSujet: Re: L'amitié fait place à un sentiment étrange.[Elias]   L'amitié fait place à un sentiment étrange.[Elias] EmptyLun 7 Juin - 7:42

D'accord, j'archive ce soir.
Au plaisir d'un autre sujet avec toi! Wink
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