Depuis son enfance, Apollinariya à un rêve. Devenir quelqu'un de normal. Avec une vie normal, san savoir peur qu'un jour ou l'autre on soit tuer par des gens plus fort que nous. Avoir une vie normal signifie pour elle, se lever le matin pour aller travailler et preparer un petit dejeuner pour ses deux enfants, un garçon et une fille, un brun et une petite blonde comme elle. Elle en revait depuis si longtemps, c'était comme un rêve inacessible qui resterait rêve à jamais. Mais aujourd'hui, Apolline se dit que finallement c'est mieux d'avoir sa vie. C'est peut être dangereux, très dangereux même, mais tu ne risque jamais de t'ennuyer. Les idées et les rêves vont vite, mais au fond d'elle, la belle blonde desire un jour ou l'autre quelqu'un sur qui compter, sa moitier, l'homme de sa vie.

Elle en sait pas si c'est le bon, mais elle est folle amoureuse d'Ethan. Lui surement le seul qui la comprend. Ca avait commencer pas comme devrait commencer une hisoire d'amour, mais après tout, ils n'étaient pas comme tout les autres. Ce soir là, Apollinariya ne s'attendait pas à le voir, dans ce bal, ce fichu bal où son père l'avait obliger à venir. C'était pas son truc les fêtes, elle ne fetait jamais Noël, Pâques, même son anniversaire. Alors, ca lui fesait bizzare d'être ici, dans une salle gigantesque mais merveilleusement belle, remplie de gens tous aussi inconnu les uns que les autres.

Elle avançait avec sa robe couleur blanc cassé, quand devant son nez apparut Ethan. Elle sourit, enfin une personne qu'elle connaissait. Avant qu'elle ne put repondre à ses paroles, le beau brun s'approcha pour lui donner un baiser.

Je ne pensais pas te voir dans ce genre d'endroit. Même si la decoration est superbe, je mange et je repars dans une heure ou moins. Je n'aime pas m'atarder ici. Sinon, comment vas-tu ?

Les bals ce n'était pas vraiment le truc de Benjamin... Il espérait seulement y revoir quelques connaissances qu'il avait perdu de vue depuis l'évasion. En effet, tous s'étaient un peu éparpillés aux quatre coins de la planète.
Au fond de lui, il espérait revoir une certaine Alice. Benjamin n'aimait pas l'évoquer, sa mémoire le faisait souffrir. Tout simplement parce qu'elle lui avait tapé dans l'œil à Aprilia et qu'il avait peur qu'elle l'ai oublié depuis. Elle était la seule à ne pas le juger sur son don du moins étrange et à le soutenir par dessus tout à cette époque. Il sentait bien une alchimie et une attirance se développer entre eux, mais dans ce genre de camp... ou amour rime avec danger et punition, il n'y a pas de place pour ça ce sentiment.
Il savait aussi que la soirée était très mondaine et très attendue et que peut être son amie d'enfance, Jude Waldon, qu'il espérait plus que tout retrouver serait présente.
En même temps, il ne comptait pas trop là - dessus, elle était trop timide pour ce genre de soirée et n'y trouvait en général que peut d'amusement.
D'ailleurs Ben' le compris très bien en entrant dans la danse, constatant à quel point l'ambiance était étrange. L'alcool semblait régner en maître... Ben' détestait l'alcool et ce genre de choses, ça ne lui apportait rien, et finir six pieds sous terre ne l'attirait pas franchement!
Cependant, c'était son ami Ethan, celui qui l'avait aidé à fuir, comme lui - même avait aidé Alice, qui l'avait informé de cette soirée. Et bien qu'il n'appréciait pas le caractère dévergondé et mal casé de celui - ci, il savait qu'il était fidèle en amitié et lui portait une confiance importante.
C'est d'ailleurs la première personne qu'il aperçut dans la foule, quittant une d'une jolie pour une autre... Ben ne le dérangea donc pas, n'y prêtant plus attention, tellement son ami avait de conquête à son actif.
Ben lui, aucune fille ne l'intéressait à part Alice...
Il jura d'ailleurs que la fille dans le fon de la salle était elle. Cette même fille qui venait de se faire jetter un verre en pleine figure par une de ses amies! Ah Syuzanna, la première blonde... Benjamin savait mieux que tout le monde à quel point sa protégée et Alice ne pouvaient se voire! Il courra vers Alice, trempée devant le bar, avant que la situation dégénère, ne pouvant s'empêcher de sourire face au pathétique de la situation...


- Syuzanna... souffla - t - il prostré entre les deux jeunes femmes. Content de te revoir enfin ma misse catastrophe! Dit -il pour faire référence aux ennuis dont il l'avait nombreuses fois tiré d'affaire, l'embrassant tendrement sur la joue. Ne reste pas là, il ne faudrait pas que ça dégénère.


Il gratifia aussi Ethan d'un clin d'œil, qui s'était esquivé pour profiter encore d'une nouvelle blonde, et pris Alice doucement dans ses bras, la décollant du bars.


- On va arranger ça, reste calme. Lui dit - il sereinement.

Il aurait aimé lui dire qu'elle lui avait horriblement manqué, qu'il l'avait cherché partout, en vain, mais le moment ne s'y prétait visiblement pas.
Il pu en effet constater qu'Alice était dans un état... second! Que lui arrivait -il donc?
Il l'entraina dans les toilettes, tentant de faire disparaître la tache avec de l'eau, sans pour autant avoir de geste déplacé.
*Quel gaspi!* Sa robe était magnifique, Ben' ne pouvait résister à son charme et son apparence angélique de toute façon!

#





*mais qu'est - ce que je fiche ici? mais qu'est - ce que je fiche ici? mais qu'est - ce que je fiche ici? Je suis idiote ou quoi?*
... Voilà ce qui me trottait dans la tête comme réflexions! Il faut dire que je n'étais vraiment pas à ma place dans ce genre de "bal" et à en croire l'attitude des gens dans la grande salle, je n'étais pas la seule dans ce cas ci. Ce qui me rassura et fit retomber la pression que j'avais eu en entrant dans ce lieu, à la fois festif et étrangement sombre...
J'osai m'avancer sur la piste, dont quelques yeux déplacés me dévisagèrent, peu discrets... ça promettait!
Je vis Johan, le responsable de ma venue ici! Lui qui avait jugé bon de me faire voir du monde... à voir...
Je n'allais pas le déranger, celui - ci paraîssait fort occupé par une jolie blonde. Je remarquai d'ailleurs qu'il y avait beaucoup de blondes ici, en y regardant de plus près, elles avaient toute un air assez mafieux, elles devaient venir de l'Est.
Enfin peu importe ce genre de détails, le principale, le pire devrais-je dire, c'est que j'étais coincée!
Johan semblait être... "dans un autre monde!" Je n'avait aucunement l'envie de m'adresser à Ethan que je ne prendrai même pas la peine de commenter ou d'expliquer ce qu'il faisait...si facile à deviner! Et à part ces deux spécimens, je ne connaissais tout bonnement personne. C'était, comme le préciserait toute personne normale, l'occasion rêvée pour se faire de nouveaux amis. Oui mais voyez - vous, les personnes en mal d'amour et hautement alcoolisés n'étaient pas mon genre de fréquentation. De toute ma petite jeunesse, je n'avais jamais compris l'intérêt de boire des substances qui vous transforment en zombie et vous font passer pour des dépravés... bref, on croirait entendre mon ami d'enfance, je me souviens qu'on se moquait de ceux qui sorentten bourrés des soirées en ville, ne pouvant mettre un pied devant l'autre. Je n'aimais pas trop évoquer cette personne, car j'avais peu d'espoir de le revoir malheureusement!
Ne voulant rester là d'avantage, plantée au beau milieu de la piste, telle une potiche de luxe, je me dirigeais vers les toilettes, bien décidée à m'esquiver en douce, n'aillant à ma grande constatation, absolument rien à faire dans un endroit pareil!
Mais lorsque je m'approchai du couloir des vestiaires femmes, un couple, enfin je suppose qu'il s'agissait d'un couple, en sorti. La femme avait du renverser son verre car elle avait un reste de tache sur sa robe.
L'homme se figea, je ne compris d'abord pas pourquoi! Etait - il gêné? Croyait-il que j'allais m'imaginer de grossières choses? Je n'en avais que faire! Mais, en balaillant son visage du regard, je me figeai aussi, presque par instinct. Ces traits, ces yeux de braise et ce visage ténébreux... NON! Non, je me faisais des idée, cet endroit me destabilisait! Je tentais de m'en convaincre, mais mon corps refusait de bouger, je ne pouvais avancer, béate, stupéfaite en constatant que ce n'était pas une simple ressemblance: lui aussi ne savait que faire, que dire. Il écarta un instant la jeune femme, et s'avança, avec peine, titubant, jusqu' à moi pour me soulever dans ses bras, avec la tendresse et la légèreté la plus amicale et émue qu'il soit.

- Benji' C'est bien toi... ici? Réussis - je à prononcer, bégaillant.


Il me reposa, insistant la jeune brune *Tiens une brune!* qui l'accompagnait à s'avancer, commençant à faire les présentations.









#

Benjamin était toujours dans les toilettes, Alice se blottissait contre son torse, se lamentant sur ses bêtises. Ben' n'y prêta pas attention, il voyait bien que la jeune femme était perturbée et souhaitait juste lui redonner éclat de joie.


- Ne dis pas ça, tu sais très bien ce que je pense de toi et que je désire ta compagnie. Lui susurra - t' - il.


C'était vrai, Ben' voulait juste que sa protégée se porte bien; si elle allait bien, alors lui était déjà presque assuré d'aller bien également.
Il passa délicatement et tout en douceur sa main dans ses cheveux, toujours sans vouloir être déplacé, ayant peur de la faire fuir.


- La tache est presque partie regarde! Pourquoi en racheter une robe? Tu n’as pas besoin de robe pour être belle! Dit -il pour tenter de lui redonner un peu le sourire, bien qu’il en pensait chaque mot.


Il souleva son visage doucement, jusqu'à plonger son regard bleu dans ses iris chocolat et commença à se redresser, ne lâchant pas la jeune femme du regard.


- On peut partir maintenant je crois... suggéra t'-il, pas très à son aise dans les toilettes pour femmes!


Ils sortirent, d'un pas lent, Ben' penché sur Alice, veillant à ce qu'elle aille bien et souhaitant toujours la rassurer. Il était tellement heureux de l'avoir retrouvé, peu importe comment, il l'avait entre ses bras, il avait effleuré son visage qu'elle avait rapproché du sien, c'était le principal.
A cet instant, il cru que rien d'autre ne pourrait compter de pareil égal pour lui, mais il se trompait. La personne qu'il avait le moins espéré dans toute sa vie s'apprêtait à entrer dans le vestibule lorsque les amoureux transis en sortirent. C'était elle, il cru à un rêve, elle n'avait pas changé! Enfin si, on change forcément entre 12 et 17 ans... mais son visage de poupée demeurait intacte, reconnaissable parmi des millions aux yeux de Benjamin. Penaud, hébété, il ne savait que faire, comment l'aborder après tant d'années, hésitant entre des retrouvailles joyeuse et hystérique: ce qu'il souhaitait; ou un contact froid et forcé: qu'il redoutait de la part de sa jeune amie d'enfance.
Peu importe, elle avait l'air toute aussi surprise et trépidante que lui, à cet instant tout était floue, seul lui et elle étaient présent.
Il dû faire un effort surhumain pour obliger ses membres à bouger, mais une fois lancés, il ne put s'empêcher de la hisser dans ses bras... comme avant. Il avait cependant beaucoup gagné en force, dotznt plus "grace" à son long séjour à Aprilia, ne la métrisant pas toujours suffisamment , mais parvint à la canaliser à temps.


- Judy! Oui c'est bien moi! Dit - il ébahît, sourire aux lèvres plus que jamais.


Il la reposa lentement au sol, prenant soin de ne pas froisser sa robe qui la rendait encore plus attirante que d'habitude et Alice revint vite dans la lumière. Il voulait absolument que les deux femmes les plus importantes de sa vie se rencontrent. Il savait que les jeunes femmes avaient de nombreux points communs et espérait fortement qu'elles deviennent amies.


- Judy, voici Alice, je l'ai rencontré quand j'était ... parti! Elle compte énormément pour moi. Et Alice voici mon amie d'enfance Lena Jude, que j'avais perdue de vue depuis mon départ , alors encore gamin.


Evidemment, il n'était pas question que Jude soit au courant de tout ce que le jeune homme et sa compagne avaient traversé... il ne voulait pas la faire souffrir ou lui révéler une pareille atrocité. Avec elle, il voulait se sentir humain! Seule Alice partageait ses plus sombres secrets!







___

Non pas qu'elle voulait partir à cause d'Ethan, mais bien à cause de cette fête, ce bal. Etant une mafieuse, elle n'était pas habituer ce genre d'endroit, ses missions se passaient dans des usines, des banques, des grands immeubles, des rues lugubres et pas très très eclairer ... Même sa chambre ne respirait pas la joie de vivre, un lit, une armoire, un bureau avec des tonnes de papiers et dossiers, et un mannequin pour creer des robes ou des hauts. Et oui, car même si elle n'a pas une vie tout à fait normal, elle c'est decouvert une passion, qu'est de dessiner des modèles, de choisir les tissus, les rubans, les perles et de coudre tout ça ensemble. C'était un loisir, et à chaque fois qu'elle avait du temps libre, elle continuait petit à petit son travail. Mais ce soir là, sa robe n'était pas d'elle, mais bien d'un magasin se trouvant dans le centre ville. Ethan ne vit pas la difference, n'étant jamais encore aller chez sa douce et inversement.

Je n'aime pas ce genre de soirées. Mais peut être que comme tu es là, je resterais plus longtemps ... Moi je vais parfaitement bien.

Ethan lui proposa un verre, mais avant qu'une réponse put sortir de sa bouche son cavalier parti en direction des boissons comme si il était panique. Apollinariya ne voulut essayer de comprendre sa raison, après tout elle n'était pas curieuse. Il revint quelques minutes après avec un verre à la main. Elle le remercia d'un sourire, et gouta ce que l'homme lui apporta. Une boisson sans alcool. Elle prendrait une avec alcool quand il aura le dos tourner, après tout elle à l'habitude de l'alcool. Il lui prit le bras, et l'emmena près de jeunes gens et la presenta, faire connaissance avec des inconnus n'était pas son truc, mais elle sourit et fut poli pour ne pas que son beau brun est honte d'elle, une mafieuse sans beaucoup de sentiments. Bien que depuis qu'ils sont ensemble, elle a l'impression de devenir de plus en plus normale. Et ça fait du bien, elle doit l'avouer.

Une musique ce fit entendre, et le prince charmant d'Apolline lui tnedit la main tout en lui proposant de danser. Elle accepta d'un magnfifique sourire, posa son verre vide sur une table à proccimiter et lui tendit sa main qu'il prit tout en avancant avec. Le slow debuta, le jeune couple dansait comme des professionels, la belle blonde avait appris à danser par son père, c'était surement la seule chose qu'il lui appris de bien. Ils se regardèrent dans les yeux, se souriant, alors que le coeur d'Apolline batait plus fort qu'habituellement. La danse se termina et son prince l'emmena un peu plus de la piste, pour ne pas deranger ceux qui dansaient encore. De là, il l'embrassa tendrement tout en lui tenant la nuque.

Toi aussi. C'était tellement bien de danser avec toi, un instant j'ai cru être en plein rêve.

#








Je sentis bien la gêne d'Alice lorsqu'elle tenta d'esquiver toute discution!
J'en étais vraiment navrée, elle m'avait l'air fort sympatique pourtant, pour avoir conquis le coeur de Benji... il fallait tout de même avoir quelque chose de spécial!
Benjamin la rattrappa, déterminé, ne sachant pas trop comment rétablir la bonne humeur qui venait de s'éclipser.
Je décidai alors de prendre la parole, avec la même détermination et mon sourire le plus amical possible.
Après tout, cela se voyait bien qu'il s'aimait, il fallait juste y aller en douceur... mais je n'avais aucun doute là dessus.
Je me lançai, bien que mon courage se transforme un peu en hésitation lorsque je pris parole:


- Alors comme ça, vous aussi vous venez de vous retrouver? Tu sais, Ben' est très important pour moi et au fond de moi j'espérais beaucoup le revoir, mais il n' y a rien et il n'y aura jamais rien de plus qu'une relation fraternelle entre nous.


Etait - ce suffisant?
Peut importe, ce n'était que vérité! Je décidais tout de même de montrer que j'avais bien analysé leur sentiment, sans pour autant insister de manière dérangeante:


- Il n'y a qu' à voir votre regard l'un envers l'autre pour comprendre... Lançais - j ed'un ton un peu taquin!


Benjamin sourit, j'attendis, satisfaite. Cette jeune femme me semblait parfaite pour lui.








#

"






Alice faisait des phrases étranges. En fait, ce n'était pas vraiment des phrases, mais c'était comme si elle n'associait pas bien les mots entre eux.
Mais oui bien sûr! Elle avait bu! C'était évident, elle n'allait donc pas si bien qu'elle paraissait aller.
Je réalisai que mes propos avaient donc pu être mal interprétés, mal pris. Je m'en voulais, ce n'était pas dutout mon attention.
D'un coup, elle partit aux toilettes, ne pouvant plus supporter la dose d'alcool qu'elle avait avalée.
Ben' fut pris de panique, il faut dire qu'il était au petit soin pour elle, il lui avait proposé sa veste maintes fois, la gardait contre lui, et avait visiblement du s'occuper également d'elle dans les toilettes, lors de mon arrivée.
Je voyais bien qu'il était géné, je devait me rattraper, c'était la fille qu'aimait Benjamin tout de même, je voulais vraiment qu'on s'apprécie et ne pas la mettre mal à l'aise.
Je partis alors la rejoindre dans les toilettes, mais elle en sorti, allant prendre l'air.
Je lui proposai mon aide, mais elle me parut un peusonnée.
Elle m'exprima soudainement sa honte et celle que devait avoir Benjamin envers elle. Je ne pensais absolument pas que c' était le cas. Je lui exprimai donc mon point de vue, visant avant de la rassurer à lui ouvrir les yeux.



- Ce n'est rien, ça se voit que ce n'est pas ton genre. Je pense que tu te trompes, ce n'est pas de la honte qu'il y a dans le regard de Benjamin, c'est de l'amour! Il est inquiet pour toi et ce demande pourquoi tu ne vas pas bien comme il voudrait que tu ailles, parce qu'il t'aime, donc il n'a certainement pas honte! Quand à moi, je suis très fière que tu es résussi à conquérir son coeur et je m'excuse si mes propos t'on semblés confus, se n'était aucunement nom intension.


Je constatai alors, que même après toutes ces années passées sans le voir, lui parler, je le comprenais toujours avec la même facilité et c'était très satisfaisant.








#

Elle était partie, d'un coup, ivre.
Benjamin resta là, en plein milieu de la piste, seul tout à coup, Jude aillant rejoint sa dulcinée.
Une fois de plus, il se demanda ce qu'avait Alice, pourquoi elle allait si mal, pourquoi elle se mettait à boire, chose qu'elle détestait habituellement...
Toutes ses questions, ses doutes, raisonnèrent dans sa tête, encore et encore jusqu'à ce qu'il craque. Il se dirigea vers les vestières, furieux de la situation!
IL souhaitait qu'elle aille bien, juste bien! Et il n'était visiblement pas capable de suffir à son bonheur! Du moins il le pensait et s'en voulait fortement.
Il ne trouva personne dans le vestiblue femme, mais apperçut sa Judy se diriger vers l'extérieur. En la suivant, il pénétra à l'extérieur et huma l'air frais... il réalisa alors à quel point il se sentait comprimé dans cette salle. Ben' détestait la foule, et désirait de plus en plus fortement s'en aller d'ici.

Il vit Jude rassurer Alice, sur le trotoire, tentant de respirer calmemant.
Ben' s'approcha lentement d'elle, de peur d'être mal venu. Elle le regarda pourtant avec un joli sourire. Sourire qui cachait une gêne. Pensait-elle que Benjamin put avoir honte de ce qu'elle avait fait? Ben ne pourrait jamais avoir honte d'elle, il en était amoureux. Il s'agenouilla alors devant elle et lui embrassa tendrement le cou, endroit qu'il savait sencible...

Jude s'était alors écarté un peu, les observant avec admiration, et Ben' murmura à son oreille, de sa voix la plus sifflante et musicale:


- Que t'arrive t' - il Alice? Ton état m'inquiète, je n'aime pas quand tu vas mal... *Je t'aime*


Il se retint, quitte à se mordre les lèvres. Il rêvait de lui prononcer ces mots depuis si longtemps, mais attendrait le bon moment: lorsqu'ils seraient tous les deux seuls, et qu'Alice irait mieux: alors il oserait les lui avouer.





____

Alice ne semblait pas comprendre, Benjamin avit certes retrouvé sa meilleur amie, mais aussi la femme qu'il aimait, et elle contait même plus!
Ben' aussi avait fait des choses horribles dans ce centre de l'horreur, et il se doutait bien qu'Alice en avait fait de pareilles, mais était-ce de leur faute? On les forçait, par la torture à torturer, ils n'y pouvaient rien, c'est pour cela que Ben' pardonnait sans même connaître ses actes. Il pardonnait et espérait qu'elle le pardonnerait aussi si elle savait ce que lui aussi avait été contraint de faire, malgré sa résistance.
Mais, ils étaient sortient maintenant, ils n'étaient plus obligés de rien, et la fuite était si agréable, si paisible comparée au centre, que Benjamin voulait seulment en profiter au jour le jour. Si seulement il pouvait en profiter avec elle, au lieu qu'elle se morfonde.
Ben' était sensible, mais Alice encore plus, c'était une fille douce, elle ne supportait donc pas le passé, ses missions...


Ben, lui, avait tourné la page, même si les souvenirs étaient encore par moments assez douloureux.


-Alice, je viens de te retrouver toi aussi! Fais -moi plaisir, arrète de te morfondre et rentrons, enfin, faisons ce que tu veux, tous les deux, Jude comprendra très bien, c'est une exelente amie, mais toi tu comptes plus que tout. Je veux juste être avec toi, Jude ne va pas disparaître, ... toi... j'ai comme l'impression que si, je ne sais pas pourquoi! Dit-il sincèrement. Le jeune spécimen voyait bien que ça n'allait pas.


Jude s'était d'ailleurs fait aborder par une jeune inconnue, l'air plutôt sympathique...Le jeune homme pensa alors à la revoir plus tard, au calme, qu'elle lui raconte ses années passées sans lui...la vie qu'elle a mené et qu'il aurait aimé avoir, quoi qu'il n'aurait jamais connu Alice...






_______

« Tu sais quand j’étais petite, j’ai toujours voulu assister à un bal en compagnie d’un prince charmant, maintenant tu es là … Mon prince … »
Se furent ses mots... Benjamin n'y crut pas, il croyait rêver! Pourtant, avant qu'il se rende compte de l'importance des mots qu'elle venait de prononcer, il sentit ses lèvres délicates se mêler aux siennes...
Il attendait ce moment depuis tellement longtemps! Maintenant au moins, le jeune brun était fixé sur les sentiments que sa chère et tendre éprouvait envers lui.
Il voulu prolonger cet instant si agréable encore d'avantage, souhaitant que jamais il ne s'arrète, mais un homme s'approcha d'eux. Il aida la jeune brune à se redresser, lui chuchotant:


-Tu m'as tant manqué également, si tu savais comme je t'ai cherché... Je te suis à jamais dévoué Alice.


L'homme se tenait devant eux: Qui était-il? Que voulait - il? Il semblait si étrange...
Il venait de rompre un si beau moment... Ben' le détestait d'avance pour ça, bien que se ne fut pas dans ses habitudes de détester les gens si vite. Mais il sentit une certaine peur s'emparer d'Alice, qui se blotit contre lui. Benjamin la serra fort, les bras autour de sa taille fine, lui caressant le dos pour évaquer sa panique, frissonant au contact de sa belle.
Que faisait-il planté là? Le jeune homme ne connaîssait pas cet sombre personnage... Alice l'avait-elle déjà vu? Etait-ce pour cela qu'elle avait peur?
Le spécimen n'avait qu'une hâte, emmener Alice à l'interrieur et réaliser son rêve de petite fille! Elle serait sa princesse! *Qu'il parte bon sang!*
Une chose était sûre, jamais il ne laisserai quelqu'un les séparer, ...lui faire du mal!


-Qui y'a t-il? Tu l'as déjà vu? lui murmura -t'il discrètement.








_____