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 « Close my eyes, just for tonight ▬ » Sasha ♥

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Aleksandr Ivanov
Excorcise me.
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MessageSujet: « Close my eyes, just for tonight ▬ » Sasha ♥   « Close my eyes, just for tonight ▬ » Sasha ♥ EmptyVen 29 Oct - 2:23





♣ " When life offers you a dream so far beyond any of your expectations, it’s not reasonable to grieve when it comes to an end."
Son cou rêvait un paysage, j'imaginais mes lèvres descendre le long de sa nuque et s'y fendre comme on plante un drapeau, effleurant du bout des doigts son arôme brûlant , je mêlais mes empreintes aux siennes. Être dans la chaleur de son corps , un très court instant... Suffoquant devant les richesses d'un corps contre lequel je n'étais pas encore immunisé , j'étais fasciné par ses pupilles dorées qui semblaient au fils du temps m'éprendre dans un tout autre univers. Je voyais alors au loin, d'immenses tissus tamisés par lesquelles se frayaient quelques passants main dans la main, confondant leurs empreintes aux rythmes d'un souffle martelés par le brise glaciale du vent et qui pourtant s'incendiaient les unes aux autres. De grandes barres multicolores vêtissent quant à elles les cafés et cinémas de la ville , les réverbères eux brillent d'autant plus que les champs-Élysée qui abritent quelques mendiants émerveillés par une beauté superflus , baigné dans un afflux d'immense jouissance, c'est le cœur d'un voyage où chaque notion offre une nouvelle perspective de vie. Sa majesté règne dans le cœur des passants et de ses habitants , elle prône une couronne vêtue de forme toutes les plus inimaginables les unes que les autres. C'est une tour ornée d'une douce parure dorée, le bruissement des murmures voletant dans les douces caresses d'un zephyr triomphant, c'est l'ivresse de la folie , et l'amour d'une vie. La magie d'une étincelle , et l'essence de toute ma vie.

J'y voyais une renaissance, le charme du passé m'obsédait , ses prunelles me caressaient lorsque je me prenais à imaginer son visage. La fréquence de cette imagination me débordait, j'augmentais peu à peu mes rêves par leurs taux de beautés, j'étais moi même esclave d'une utopie dans laquelle je m' étais enfermé, comme noyé dans le charme du passé, incendié par le doux charme délicat d'une admirable créature. Son image se confond à ma vue, j'aime à imaginer rêver d'elle, elle qui me rassemble lorsque je pars en morceau, elle qui rassemble mon visage de ses doigts d'or, elle qui n'est plus qu'imagination d'une jouissance éteinte … Je sens mon corps vaciller , une émeute prête à exploser , le visa de la réalité à expirer depuis bien longtemps déjà, l'étincelle de ses yeux m'a foudroyé.

Vivre dans une utopie était chaque jour un pas de plus vers un gouffre béant qui ne serait mieux m'avaler qu'avec l'immense déception d'une tragique inspiration ne reflétant plus la réalité mais un souvenir passé. Je m'étais bâtis un monde à mon image, à son image. Privilégié , je détenais le sors de chacun de mes personnages , je contrôlais nos existences , je m'enfonçais inconsciemment dans un monde totalement coupé. Je n'étais plus que l'ombre de moi même , l'ombre d'un massacre , d'un souvenir, d'un espoir, la mauvaise ombre. Ses baisers je m'y serais noyés l'éternité. Je vivais mon rêve, un rêve non réel mais qui m'apportait tout le bonheur dont je désirais , un bonheur que je fondais à ma propre image , je m'imaginais avec elle , ses paroles , ses actes , ses caresses , ses baisers. Chaque minute n'était que pure bonheur jusqu'à ce que ca ne suffise plus. Il me fallait plus , une parole de sa part , une véritable parole ; c'est alors que mes hallucinations ne suffirent plus.

Le miroir face à moi ,j'espère en secret croiser ses yeux doré qui me font complètement tourné la tête , ne serais-ce qu'un ultime instant , mais la glace me renvoie toujours les mêmes yeux vides cernés de noir. C'est alors que ses instants m'échappent, me surprenant même parfois appuyé contre la paroi froide de la douche , laisser l'eau emporter avec elle les réminiscences de la nuit , mais rien ne s'efface. L'eau brûlante laisse alors des rougeurs sur ma peau, ca ne change rien , mon corps est toujours aussi froid depuis que la douce chaleur de ses mains ne m'effleure plus. Je détourne alors les yeux sur cette sombre réalité pour ne plus m'attarder au monde qui ne me convient pas et c'est alors qu'elle apparaît d'une douce lumière , me caressant du bout des doigts. Je détaille attentivement chacune de ses courbes, j'embrase les souvenirs, les images défilent devant mes yeux tel un mélodrame en noir et blanc avec pour seule touche de raison la folie. Son parfum dans me cou , sur ma peau , ses mots qui ont glissé sur mes lèvres , dans mon cœur. Mes rêves embrumés d'elle … Il ne me suffit plus de fermer les paupières pour la voir, la fréquence de mes mensonges l'ont réduite à devenir omniprésente. Je ne peux pas , je ne peux pas me passer d'elle , de son visage , de ses lèvres , de ses baisers , il m'est impossible de respirer si ce n'est son parfum , il m'est impossible de voir si ce n'est par ses yeux , il m'est impossible de goûter au bonheur si ce n'est par ses lèvres , il me faut un plan , je crois bien m'être perdue dans l'immensité de ses yeux baigné par la rive éternelle de l'amour. Je cours à en perdre haleine , je cours à en confondre le bien et le mal , je cours , je cours telle une marionnette guidée par le désespoir , je cours en l'espoir de la retrouvée , je cours à en éclaté mes poumons , je cours , je cours mais au final ce n'est qu'une poignée d'imagination incessante , un tissu de mensonge. Héritiers du malheur que nous avons-nous même produit, victimes de nos propres envies l'homme se plein des méfaits qu'il à lui-même enfanter. L'éternelle douleur est la plaidoirie de tous alors qu'au fond nous la connaissons tous. La geule de l'enfer m'ouvre ses portes , j'entends la ville hurlé comme un abattoir attardé, et je la vois. Je plonge ainsi dans mon propre abîme, la rejoignant et lui tenant la main. Nos empreintes se confondant c'est d'une douleur lancinante qu'un gémissement se fait entendre et c'est alors que son image s'efface dans la douleur , une larme salée s'effondre sur ma main , à peine mon regard se tourne vers le sol qu'elle a disparut.



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MessageSujet: Re: « Close my eyes, just for tonight ▬ » Sasha ♥   « Close my eyes, just for tonight ▬ » Sasha ♥ EmptyJeu 11 Nov - 19:57

Londres, Milan, Tokyo, Lisbonne... Aujourd'hui c'était Bangkok que je quittais, pour la ville des milles lumières. Capitale française connue sous le nom de Paris. Je ne cessais de voyager depuis que la mafia faisait partie de ma vie, me prenant presque tout mon temps. Jamais je ne me serais imaginé à cette place, avec cette charge, observée de très prêt par le regard de mon père qui ne semblait guetter que la moindre erreur. Durant tout ces mois, je m'étais isolée, coupant les ponts avec mon entourage, ne me consacrant qu'à une unique chose: Ma progression. Et voilà qu'aujourd'hui je sillonnais le monde, signant des contrats, trafiquant avec les plus nuisibles, exécutant des missions sous la direction de mon cher père. Mes derniers espoirs en ce qui concerne ma situation familiale s'étaient éteints brusquement lorsqu'il m'avait annoncé ce qu'il était réellement. Durant toute ma vie, j'aurais cru à leur sourire rassurant et à leur promesse qu'ils n'ont jamais tenues. Durant toute ma vie, j'aurais cru en sa loyauté qui au final, a toujours été inexistante. Pourtant, je ne me sentais pas prête à le décevoir, sa fierté était tout ce que je pouvais obtenir et c'était important pour moi, peut-être que je me trompais mais il en était ainsi.

Assise sur un siège de l'avion, je n'arrivais pas à penser à autre chose qu'à ma vie d'avant, lorsque je vivais à New York, quelques mois auparavant. Je ne connaissais pas grand monde en ville, si ce n'est que Damon, Auréa et Aleksandr. Je n'avais aucune attache propice à me retenir. Mes sentiments se sont toujours effacés car ils n'avaient jamais été pris en compte mais aujourd'hui, je l'acceptais plutôt bien et j'avais pris goût à cette indépendance. Non, je n'avais besoin de personne, j'avais quitté cette état d'adolescence pour de bon. Les rêves sur lesquels j'avais l'habitude de m'endormir n'étaient plus que des souvenirs. Quelque part, ce changement brusque m'a ouvert les yeux sur une réalité loin de ce que je m'imaginais et m'avait rendu plus forte en l'occurrence. Je n'étais plus cette femme-enfant, j'étais devenu quelqu'un d'autre gardant mes secrets le plus profondément possible. Je ne ressemblais pas à ces filles avec qui l'on passait la nuit et qu'on oubliait le lendemain. Je refusais de l'être et ma peur la plus terrible était sans doute de me faire trahir encore une fois, qu'on enfonce ce poignard en me regardant droit dans les yeux et que le vent m'emporte pour de bon. A cette dernière pensée, je m'étais endormie jusqu'à l'atterrissage.

Après toutes ces heures passées en altitude, l'air humide de Paris m'absorbait dans son automne. Les vertiges s'emparaient de moi et j'en conclu que le décalage horaire se faisait enfin sentir. Je prenais mes valises, embarquait dans la voiture qui m'attendait et me rendait à l'hôtel dans lequel j'avais réservé une chambre pour quelques jours. Les lumières éclairaient faiblement la ville assombrie par la nuit. Quelques feuilles mortes dansaient encore, portées par la force du vent venant du ciel, poussant les nuages pour annoncer la légère pluie ailleurs. La mémoire incendiée, j'essayais de ne pas m'attarder sur ces personnes. Une fois la voiture arrêtée, prenant pour la seconde fois mes valises, je montais jusqu'à ma chambre parisienne. La première chose faite lorsque j'avais franchie la porte avait été de prendre une douche, chaude et qui me permettrait de penser à autre chose. Une fois finie, je sortais, séchais mon corps et m'habillais plus aisément qu'auparavant. Puis... Dans un silence apaisant, je m'allongeais sur ce grand lit. Avec aux oreilles des écouteurs et la musique qui refusait de mourir. Avant de m'endormir, j'avais pris soin de mettre mon réveil. Si j'étais à Paris, c'était car mon père m'avait envoyé pour conclure un contrat avec un mafieux russe renommé. Amvrossi Vodianov était mon père et cela impliquait énormément de sérieux, je me devais d'être à la hauteur. Mon père semblait déjà avoir eu affaire avec l'homme que j'étais censé rencontrer ce soir. Dans un café de la haute société française. 22H30 était l'heure fixée. Il était inconcevable que je sois en retard, d'après les dires de mon père, l'homme dont il n'avait pas voulu m'avouer le nom ne supportait pas les retards. J'avais pris la décision de me reposer jusqu'à l'heure de me préparer.

A mon réveil, il était 21h37. Je m'étais réveillée plus tôt que je ne l'avais prévu. J'éteignais mon Ipod et sortais de ma valise la tenue que j'avais choisi de porter pour cet entretien. Je reprenais une nouvelle douche rapidement, me séchais et enroulais la serviette autour de mon corps. Il me restait encore assez de temps pour me maquiller et me coiffer tranquillement, j'avais la sensation étrange que chaque mouvement que je faisais n'étaient utiles seulement pour ne pas penser à Aleksandr. Mon coeur s'amusait à arracher mes nerfs de l'intérieur, tout en essayant de s'extirper de ma poitrine à chaque battement. C'était presque une torture de m'imaginer son visage et ses gestes. Je me maquillais le plus calmement du monde, mettant juste un peu de fard à paupière noir sur mes yeux, me parfumais et finissais par enfiler cette robe assez moulante, courte et noire. J'ajoutais une large ceinture en cuir, noire elle aussi dont l'anneau était argenté et lissais mes cheveux parfaitement coiffés, que je n'avais pas attachés. J'étais resté quelques minutes face au grand miroir de cette chambre luxueuse, que mon père avait payée une fortune. Je restais là, regardant la fille vide que j'étais en pensant aux choses que j'avais donné et qui avait été lancé dans un trou béant, sans fond. Je repensais à ces choses et je me disais que ce temps était définitivement fini. J'enfilais mes escarpins stiletto noirs. Je quittais ce maudit miroir, mettant ma veste en cuir et mon sac à main. Les papiers nécessaires y étaient. J'étais enfin prête, la voiture m'attendait déjà au bas de l'entrée de l'hôtel. Je refermais la porte derrière moi, empruntais l'ascenseur et montais enfin dans la voiture.

Je ne savais pas combien de temps ce rendez-vous aller duré mais je savais que durant ce temps incertain, je ne penserais plus à ces choses qui me tourmentaient. Aleksandr et tout ce qui ne s'est jamais fait, tout ce qui est resté figé à l'instant où j'avais quitté New York. Peut-être qu'au fond, les choses étaient mieux ainsi. Lui là-bas, moi quelque part d'autre dans le monde. Je connaissais suffisamment Aleksandr pour savoir que les choses ne seront jamais simples et je ne savais pas si j'étais prête à subir ce que j'ai déjà subi une nouvelle fois. Je ne faisais pas parti de ces filles qui lui appartenait et je ne le voulais pas. Il le savait. Il était inutile de me faire de faux espoirs, j'avais besoin d'une personne qui m'aimait moi et seulement moi, je n'avais aucune preuve qu'il pense la même chose, aucune preuve qu'on y parviendrait. C'était ainsi et je ne pourrais le changer. Si c'était réellement fini, je ne ferais rien. L'indépendance était la seule chose qu'il me restait et j'en été capable, de construire ma vie sans amour, sans sentiments. Je le savais parfaitement et aucun homme ne pourrait m'en faire douter. Quoi qu'il en soit, je ne devais pas penser à tout cela ce soir, je devais mettre au point certaines choses pour mon père et c'était tout ce qui devait relier mes neurones. Une fois que nous étions arrivés, je sortais de la voiture et entrais dans ce café, je m'asseyais à une table, un peu plus reculée que les autres et sortais mon portable pour informer mon père que j'attendais le fameux mafieux. Il me rappela quelques détails et je raccrochais. J'attendais la personne à qui je devais faire affaire. J'avais vu défilé plusieurs hommes appartenant aux même trafics, aux même affaires sales et je ne m'attendais pas à en voir un différent mais c'était avant de savoir qui allait être face à moi.
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MessageSujet: Re: « Close my eyes, just for tonight ▬ » Sasha ♥   « Close my eyes, just for tonight ▬ » Sasha ♥ EmptySam 13 Nov - 13:47





♣ " When life offers you a dream so far beyond any of your expectations, it’s not reasonable to grieve when it comes to an end."
Son image s'était adonner à un gouffre mortuaire, presque satanique mêler à une pointe de christianisme. Son visage disparaît peu à peu dans les limbes de Nazianze laissant apparaître un visage familier , au doux traits soignés.

« Monsieur, vous allez être en retard à votre rendez-vous, puis ...Votre fils vous réclame monsieur. »

Se levant,il huma la délicate odeur que lui inspirait cette fontaine de jouvence avant d'affronter son regard et de s'y abandonné. C'était une fille d'une vingtaine d'année aussi resplendissante que jolie, elle n'était ni maigre,ni en embonpoint. Sa chevelure tressée comme un épis de blé lui permettait d'enfouir son visage angélique qui ne cessait de refléter une fleur épanouit. Souriant, il ne prononça aucun mot et partit en direction de son fils qu'il embrassa doucettement avant de ne lui murmurer quelques suaves parole d'une tendresse indéfinissable. Rebroussant ses cheveux de ses mains féroces, il glissa une pointe d'amour sur sa joue avant de ne trémousser ses cheveux et de partir s'observer une dernière fois dans la salle d'eau.

Déboutonnant sa chemise, c'est un corps flasque qu'il découvrit les yeux béant. En effet , il y a peu de temps , son médecin lui avait diagnostiquer une cardiopathie soit une malformation du cœur qui le consumait jour après jour. Aleksandr n'était pas dupe ou ignorant, il savait qu'un jour elle le vaincrait. Il n'avait jamais désiré en parler à qui que ce soit préférant passer sous silence une souffrance qu'il considéra comme inutile à ses proches cependant, son état était véritablement critique. Il avait perdu vingt-cinq kilos ses trois derniers mois, sans parler des nombreuses attaques cardiaques. Il savait qu'il n'en n'aurait plus que pour très peu de temps , Vladimir lui avait d'ailleurs apporter un soutient inestimable lors de cette période, se proposant ainsi à lui trouver un nouveau cœur ou a lui en concevoir un spécialement pour lui. Aleksandr avait refusé , sous peine qu'il avait assez vécus et qu'une autre personne en avait sûrement plus besoin que lui d'ailleurs. Il n'aurait voulut pou rien au monde retirer cette ultime chance a un père , une mère ou encore un enfant. Le destin s'acharnait sur lui comme il l'avait fait sur autrui , une sentence qu'il considéra équitable.
Son reflet le brisa encore un peu plus, c'était un homme maigre bien que solide, lucide mais lent. La maigreur de ses jambes , de ses bras le rendait laid. Son visage était si fins qu'il en devenait osseux, la couleur de sa peau se confondait avec une injection de sang blanchâtre , il était pâle comme la mort , dissimulant une grande amertume qui le peinait. Il affichait une mine froide, une figure morne d'un homme qui avait déjà vécus et qui n'attendait plus rien du monde, triste comme le ciel noir qui avait la vague dans l'âme. Tout était mort en lui si ce n'était ses yeux flamboyants à chaque fois que son regard se posait sur son fils, vifs , étincelants, larmoyant , il n'y avait qu'une image aussi douce que celle-ci pour émettre ne serais-ce qu'un bref sourire de ses lèvres charnues. Se yeux bleus vifs reflétaient l'océan de mensonge dans lequel il vivait. Ses épaules étroites laissait entrevoir ses os, ses mains prenaient un air vieillis, bien que musclées, elles semblaient avoir pris des rides. Ses jambes tantôt élancées , tantôt musclées s'étaient repliés et amincis, de sorte à représenter un arc. Sa démarche quant à elle semblait comme celle d'un vieil homme boiteux , raide qui conservait le souvenir de sa grâce dans une sphère d'immensité grisâtre. Il paraissait instruit , cultivé , sage , lucide et savant. Il n'était ni généreux , ni charitable et encore moins loyal et franc. C'était un homme d'affaire ambitieux, à la tête d'un réseau mafieux des plus importants en Russie mais aussi le sous bras de son créateur , un véritable privilège pour celui-ci. Il l'avait fait à son image, avare , curieux , arrogant , odieux.

Reboutonnant sa chemise , il sortit et haleta l'extérieur accompagné de ses hommes qui l'emmenèrent à son lieux de rendez-vous ; parmi eux un grand homme aux airs chétifs le suivait , c'était un de ses vieil amis qui avait tenus à l'accompagner, ayant peur pour sa santé car même si le mafieux pouvait se montrer aussi têtue que bête , aussi traître que malhonnête, il savait qu'il avait une dette envers cet homme qui lui avait à plusieurs reprises sauvé la vie à lui tout comme à sa famille. Il savait que son « maître » n'était malhonnête qu'envers ceux qui l'avait trahit lui ou les siens. Enfin de compte , c'était un homme de bon sens, pouvant faire preuve de bravoure et risquer sa perte pour ses amis ou ses employeurs, il n'avait que rarement confiance en l'être humain , il avait vu les entrailles du monde ouvrir leurs portes et ainsi observer dans quel monde pittoresque il vivait : une vulgaire leurre, une vulgaire comédie et pour rien au monde il n'aurait voulut vivre plus longtemps.

Arrivé à destination , il fit tombé maladroitement sa cigarette , se courbant au sol, il l'a ramassa avec mal. Alors que ses hommes se dispersèrent, assurant ainsi sa sécurité, un coup de téléphone ,retentit,il décrocha.

Citation :
« Table 8, c'est ma fille qui se chargera de notre transfert. »
«  Sauf votre respect Monsieur , vous avez désirez faire échange et vous m'envoyez votre fille, ce n'est pas ainsi que je travaille. Je remets donc le transfert à plus tard, et cette fois-ci vous viendrez. »
« Pense à Vladimir, il risque d'être déçus, je n'ai à appuyé que sur un seul bouton pour que la marchandise explose , et sur un autre pour qu'elle vous parvienne. »
« Combien ? »
« Quatre camions remplis à ra-bord , nous avons pris soin de séparé les A-C des autres et nous sommes près à vous transmettre la V.SA.I»
« Parfait. »



Sur ce , le mafieux raccrocha se dirigeant ainsi vers la table numéro hui où se trouvait poster une jeune femme. De dos, Aleksandr ne pouvait percevoir son visage , accompagné de ses hommes il préféra faire le tour du café afin de vérifier que tout était en norme. Une fois terminé ,sans même jeter un regard sur la femme , il haleta avec peine jusqu'à la table où il ôta ses lunettes et montra son vrai visage , celle d'un homme en phase mortuaire.

La femme s'était enveloppée dans une écharpe en laine , ses cheveux relevés dans un bonnet , elle portait d'immense lunette mouche qui cachait ainsi son visage lisse et ovale. N'apparaissait distinctement ,uniquement que son nez camus et ses pommettes joufflues .
Il lui semblait l'avoir déjà croiser quelque part, bien qu'emmitouflée sous une tonne de vêtement il ne pouvait percevoir grand chose. Il attendait un signe, une parole jusqu'à croire à une farce du mafieux , la femme ne prononçait aucune parole laissant ainsi l'homme se fatiguer et sa mine s'accentuer plus encore.
Un dernier regard et l'homme souffla et se leva violemment. Prêt à partir, la femme se leva brusquement dévoilant son visage en ôtant ses couvertures superflues.

« Aleesha » souffla t'il pris d'étonnement.





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MessageSujet: Re: « Close my eyes, just for tonight ▬ » Sasha ♥   « Close my eyes, just for tonight ▬ » Sasha ♥ EmptyMar 23 Nov - 14:36

Alors que j'attendais patiemment, assise sur une chaise, mes yeux se perdaient à travers la baie vitrée de ce magnifique café. J'étais parfaitement consciente de la chance que j'avais, d'être ici, d'avoir les moyens de me payer pratiquement tout ce que je souhaitais mais cela ne faisait le bonheur, n'augmentait pas l'inspiration. Mon âme semblait scellée au vide, noyée dans un automatisme vorace. Je n'avais plus d'idées, je ne savais que dire face aux choses magnifiques que mon regard s'appropriaient. Et pourtant je ne cessais d'enregistrer les moindres magnificences que je rencontrais lors de mes voyages à travers le monde, restant toujours de marbre. « Des futilités » C'était ce que mon père ne cessait de me dire, sa conception du rêve s'est évanouie il y a longtemps. Sans doute depuis qu'il était devenu un magouilleur, maître d'affaires sales et dégradantes. Rien ne m'excédait le plus, l'homme que j'avais tant admiré auparavant n'était qu'un ramassis de crimes, triste marionnettiste lassé de tirer toujours les même fils. Il s'était résolu à sa vie parfaitement organisée et dans cette route, l'embûche était la perte de son lui intérieur. Le rêve était mort, l'âme de mon père s'en est allé et pourtant je l'aimais encore comme si rien n'avait changé depuis mon enfance, comme si cette vieille photo usée du temps où il m'apprenait les rêves était toujours d'actualité. Parfois je me demandais comment est-ce que les choses ont pu en arriver jusque là ? Mon père n'a jamais eu de problèmes financiers ou d'affaires et voilà qu'aujourd'hui il se transformait en quelqu'un de contraire à tout ses principes d'il y a quelques années. C'était à ne rien y comprendre mais je n'abordais pas les sujets qui fâchent avec lui, simplement car c'était mon père et que mon père avait une fierté si haute que personne n'osait lui parler d'une façon inadaptée.

Je repensais à cet instant passé sur le lit de ma chambre d'hôtel, avec pour seule compagnie la musique et moi-même. J'ai toujours pensé que tout n'était qu'éphémère, tant les gens que cette Terre et je n'arrivais pas à me défaire de cette idée. On avait construit tout un temple, perdant notre force, nous y donnant totalement même avec notre sang pour qu'au final cette bâtisse retourne à la poussière au fil du temps. Une soif invraisemblable de rêve, de gloire et de toutes les choses positives auprès desquelles l'Homme ne cessait de courir. Moi je restais là, observant le monde et attendre ce retour à la poussière car tout n'était que matériel. Il n'y avait que les sentiments qui pouvaient durer une éternité si l'on trouvait la bonne personne, celle avec qui nous nous complétons mais je ne savais pas si j'étais prête à tout prendre en compte et tant pis si je finirais seule. Je préférais la solitude aux mensonges, aux artifices et même à la compagnie. Seulement avant d'arriver à cette attente en question, je voulais bâtir une vie, tenter de profiter et de récupérer ces sentiments que l'on ne m'a pas fait connaître étant petite. Je savais que j'avais encore un certain temps devant moi alors à quoi bon penser à toutes ces choses ? C'était sûrement l'attente de cet homme qui me faisait penser de cette façon, histoire de m'occuper intelligemment ou le contraire enfin de compte. J'avais hâte qu'on en finisse, qu'il signe ce foutu papier et qu'il reparte s'étouffer dans tout cet argent sali par ses affaires. Comme mon père. Enfin, je pensais trop vite car jamais je n'aurais pensé croiser le regard d'Aleksandr. L'homme en question, avec qui mon père avait affaire. Il était là face à moi et ne me reconnaissait pas, il semblait fatigué, quasiment malade et je ne savais quoi dire, ni quoi faire. J'étais resté bloquée dans cette sensation de lassitude, d'incompréhension. Qu'est-ce qu'il s'était passé pour que je le retrouve dans cet état presque cadavérique ?

Je voyais aux traits de son visage que l'impatience commençait à monter, je ne pouvais pas le laisser partir. C'était un papier important selon les dires de mon père mais je n'avais aucune envie qu'il me reconnaisse, sans doute car j'étais partie et que je ne le regrettais même pas. Cependant lorsqu'il s'était levé brusquement, prêt à se diriger vers la sortie, je m'étais levé à mon tour. Enlevant tout mes vêtements superflus, je m'accrochais à son bras. Il semblait étonné, pas autant que moi. Si j'étais partie, ce n'était pas pour discuter autour d'un café dans une des villes les plus célèbres du monde et je n'avais pas besoin de lui dire. Aleksandr le savait très bien. Je restais là, face à lui, perdant mes mots. Complètement muette des événements. Que pourrais-je dire moi ? Qui étais-je pour lui sortir un « Bonjour Aleksandr, j'espère que tu va bien. Après m'être enfuie, j'ai intégré la mafia russe et je voulais t'oublier car je n'étais pas capable de m'engager dans une relation sérieuse, d'ailleurs je ne pense toujours pas que c'est le cas et désolée pour ça aussi. » Non, je me taisais, soumise à ma peur de tout bouleverser à nouveau. Je n'avais même pas pris la peine de lui laisser une lettre, de passer un appel téléphonique. J'étais partie, simplement et purement et j'en ressortais plus forte. Mon regard se plantait dans le sien et je retournais m'asseoir à cette table n°8. Il fallait que je dise quelque chose et tant pis si cela ne rentrerait pas dans ces critères d'admission.

- Aleksandr... Si j'aurais su, j'aurais laissé ce travail à quelqu'un d'autre...
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MessageSujet: Re: « Close my eyes, just for tonight ▬ » Sasha ♥   « Close my eyes, just for tonight ▬ » Sasha ♥ EmptyMer 24 Nov - 19:00





♣ " When life offers you a dream so far beyond any of your expectations, it’s not reasonable to grieve when it comes to an end."
À un certain moment dans la vie, nous sommes tous à un moment donné aimé puis méprisé. Les enfants deviennent les parents, les artistes deviennent les patrons, ceux qui dépensaient deviennent les épargnants. Nous évoluons. Nous changeons. Nous cultivons. Personne n'est exempt de cette situation. La vie est un voyage continue. Et quand vous arrêtez de croître et d'évoluer, vous cessez de vivre.


Pendant un temps, il nous arrive de vivre uniquement travers les souvenirs et notamment derrière un désir mortuaire. Il arrive qu'au cours d'une vie, celle-ci nous paraisse soudainement immaculée, vide , dépourvu de tout sens et c'est alors qu'un funeste cycle d'intense dépression et de dégoût non seulement du monde mais aussi de vous-même vous envahit. Le monde n'est plus aussi jolie , merveilleux , magique qu'auparavant, vous vous rendez enfin compte qu'il n'est pas cette boule de neige que vous tortillez dans tout les sens, cette petite boule de neige dont vous contrôlez l'avenir. Vous vous rendez compte que cette boule peut s'écrouler à tout moment , tout comme vote monde s'est écroulez. Tout en ce quoi vous avez crus n'est que pensé éphémère , n'est que leurre.


Vous longez tranquillement le bord d'un fleuve , emmitouflé sous une tonne d'habit pour ne pas dévoiler vos défauts , le regard des gens vous pèse , vous avez mal , plus rien ne vous habite , le bonheur s'est comme associé à ce mouton de poussière qui se cache derrière le meuble de la cuisine , vous le voyez , mais vous ne pouvez l'approcher, vous l'appropriez.


Au final , vous vous sentez abandonner, le monde vous entoure mais personne ne s'intéresse réellement à vous.

Depuis votre naissance , on vous cesse de votre répéter qu'il faut travailler pour s'assurer un emploie , au final vous obtiendrez un bac et finirait caissier. Au bout d'une année , vous abandonnez, le peu mit de côté vous servira à finissez un nouveau projet , des études supérieurs. Vous avez beau vous épuisez à la tâche , la connaissance d'autrui vous terrasse ce qui vous met hors de vous , mais vous ne vous laissez pas si vite décourage, vous n'êtes pas si faible. Les années passent , les rident apparaissent , vous commencez un emploie stable, vous commencez enfin votre vie , vous faîte la connaissance d'une personne , d'un homme , d'une femme. C'est alors que votre monde n'a jamais autant pris d'importance , c'est alors que votre routine merdique possède un murmure d'espérance , de joie. Vous vous accrochez tant bien que mal à cette personne , vous commencez à l'apprécier puis l'aimer. Vous voulez l'embrasser , vous voulez sortir avec elle , coucher avec elle , habiter avec elle , et finalement vous mariez et avoir des enfants de cette personne jusqu'à ce que vous découvriez qu'elle n'est pas faîte pour vous , qu'elle se tape votre meilleur(e) ami(e) , un proche , un(e) collègue. Vous endurez les coups , mais l'espoir n'est plus , vous vous sentez trahis , le monde entier vous trahis , ce n'est que l'élément déclencheur de votre vie , de votre dégoût. Une fois le bonheur goûter , vous n'arrivez à vous passer de lui , vous prenez plus de risque , plus de coup , mais au final il ne revient jamais. La perte d'une personne , un dessein inachevé ou un mal être vous à anéantis, votre vie n'a plus de sens … Une vie d'humain tout simplement.



« Aleksandr... Si j'aurais su, j'aurais laissé ce travail à quelqu'un d'autre... »


Le regard de l'homme se noie dans celui de la jeune femme , épuisé il se rassoit sans pour autant répondre, autant dire qu'il n'était plus le même homme. La maladie l'achevait de jour en jour , de minute en minute , les entraînements de Vladimir l'exténuait d'autant plus. Il était arrivait au somme nome de sa carrière en tant que mafieux, ajouté à cela l'élue de son créateur , soit le plus grand honneur qu'il soit. Sa vie n'avait rien de dramatique après recul , son fils lui permettait de vivre, de sourire mais aussi d'apprendre à mourir. Il n'avait pas peu de la mort, il n'avait pas peur de la vie, il avait simplement peur de ne pas avoir assez vécus. Son regard plongé dans celui de la belle, il émet un mince sourire d'agacement, il souffle et tend une mallette en argent à double fond.


« 50 000 Millions de dollars. Le reste une fois que la marchandise sera en ma possession. » Il tend alors la mallette mais ne lui donne pas , attend et fait un signe à ses gardes. « Lève-toi maintenant sans faire de scandale et ne joue pas à l'idiote je te prie, tu es dans mon territoire , la plus part des hommes ou femmes que tu vois là te considère comme proie facile, voir ennemie, tous prêt à charger sur toi si toi ou ton père tente de nous tromper, sachant d'avance ce qui l'attendait il a préfère envoyé sa fille logique et fascinant à la fois ... mais complètement lâche murmura t-il dans sa barbe jusqu'à reprendre de plus haute voix : maintenant avance. » Un regard sévère envoyé à son garde reflétant l'âme humaine, ils avancèrent tous ensemble





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MessageSujet: Re: « Close my eyes, just for tonight ▬ » Sasha ♥   « Close my eyes, just for tonight ▬ » Sasha ♥ EmptyJeu 25 Nov - 21:48

Cependant malgré cette absence constante et cette facilité à me dire « Au revoir. » Mes parents m'avaient appris certaines choses essentielles qui devraient faire parti de la moral de chaque être humain sur cette Terre si immense. L'humilité et le respect. Bien sûr j'étais une fille de riches. Comptes en banque remplis à l'excès, plusieurs maisons de vacances, amis faisant partis de la haute société et d'autres plus sales, dont les mafieux. Tellement haut si l'on considère leur fortune, tellement bas lorsqu'on considère leur personnalité. Je n'étais pas si stupide pour me détruire à cause de l'amour ou même des attaches, je n'étais plus ce genre de petite fille faible qui pense qu'on ne peut vivre heureux que grâce à l'amour des autres et aux rayons de soleil matinaux. J'avais largement dépassé ce stade et contrairement à certains, je ne vivais pas sous un voile de mensonge si épais que seulement la honte pourrait recouvrir ceux qui le font. Je n'avais pas besoin d'un homme pour vivre heureuse, ni d'argent. Je savais qu'il y avait d'autres moyens pour se sentir bien. Avec le temps, j'avais réussi à tourner cette page de mon passé et d'avancer vers un avenir. Malgré la mafia, je ne passais pas ma vie avec des truants, j'étais toujours architecte et c'était dans le dessin que se trouvait ma réelle passion. Le vide bloquait mon envie à créer, mon seul problème actuel était celui-ci. Je laissais l'amour aux naïfs. Je n'avais pas le temps de me tuer à coup de sentiments inutiles. Je voulais que mon coeur soit stabilisé et non persecuté par une personnalité hors normes. Pas le temps pour les douleurs, pas le temps pour les complications sentiments. Pas le temps restait cette phrase qui tournait dans ma tête. Je ne comptais pas passer ma vie dans une spirale dépressive et suicidaire, on m'avait donné la vie. Ce n'était guère pour la détruire alors que d'autres meurent de ne pas en avoir la possibilité. Je n'étais pas assez égoïste pour ressasser mes douleurs personnelles à longueur de temps.

Aleksandr se contentait simplement de me regarder avec cet air de lassitude sur le visage, puis il me souriait. Un sourire totalement faux et inutile que je ne prenais même pas en compte, j'attendais simplement que la transaction se fasse pour partir ensuite. Pas de chici, que ce soit lui ou un autre enfin de compte. Il s'asseya à nouveau puis me présenta la malette en question. Mon père m'avait averti sur le comportement qu'Aleksandr adopterait et j'avais le lamentable honneur de confirmer ses dires. Je ne disais rien cependant en me contentant simplement d'écouter les paroles qu'il allait me présenter. La peur était un sentiment qu'on m'avait appris à contrôler et à faire reculer, c'était une des nombreuses choses qui avaient changé en moi. Cela faisait des mois que je n'avais pas revu Aleksandr et vu son état, j'avais vite compris que les choses étaient plutôt mauvaises pour lui mais ça ne me regardait absolument plus. Contrairement à lui, mes connaissances avaient augmentées et mon père n'était pas du genre à travailler de façon désorganisée et indisplinée. Je n'adhèrais aucunement à ce genre de personne et aborder le sujet avec mon géniteur avait engendré de nombreuses disputes. Il ne m'avait jamais dit la raison et cette raison en question restait mon but le plus important. Je voulais connaître ce qui poussait un homme aussi bon que mon père à faire de telles choses... Etrangement, j'avais la sensation que cela me concernait tout autant que lui mais ce n'était encore que des suppositions non-fondées.

« 50 000 Millions de dollars. Le reste une fois que la marchandise sera en ma possession. »

« Lève-toi maintenant sans faire de scandale et ne joue pas à l'idiote je te prie, tu es dans mon territoire , la plus part des hommes ou femmes que tu vois là te considère comme proie facile, voir ennemie, tous prêt à charger sur toi si toi ou ton père tente de nous tromper, sachant d'avance ce qui l'attendait il a préfère envoyé sa fille logique et fascinant à la fois ... mais complètement lâche. »

« Maintenant avance. »

Une irone immense m'envahissait alors, c'était tellement pathétique mais je n'étais pas là pour faire d'histoire, mon père comptait plus que la vantardise d'un autre. Je me levais donc, avancant largement devant eux. J'appelais mon père tout en marchant et lui dit quelques mots en raccrochant immédiatement. Une fois à la sortie du café, je me retournais et posais à nouveau mes yeux sur ceux d'Alek avec un sourire aussi faux que celui qu'il m'avait montré.

«  Contrairement aux choses que tu peux penser, l'homme lâche dont tu oses parler à des affaires plus importantes que ce genre de transaction. De notre point de vue, il est question de confiance entre père et fille mais ce n'est pas ta faute si on ne t'as pas inculqué cette valeur et quoi qu'il en soit cela ne te regarde pas grandement. Deuxièmement, tu peux tenir tes chiens en laisse. S'il y avait eu un réel danger, mon père ne m'aurait pas envoyé moi mais un de ses assistants donc marche tranquille, je ne vais pas te planter un couteau dans le coeur. »

La voiture que j'attendais était enfin arrivée, deux hommes en sortirent. Dorofeï et Misha étaient les hommes que mon père avaient choisi pour me protéger en cas d'incident. Après un bref regard échangé avec eux, je me reportais mon attention sur Aleksandr.

« La marchandise se trouve dans le hagard dont mon père t'a donné l'adresse. On se retrouve là-bas. Le camion contre l'argent et nous n'avons plus rien à nous dire. »

Dorofeï m'ouvrait la porte, je rentrais dans la voiture dont il referma la porte aussi tôt. Les deux entrèrent et nous démarrâmes, prenant la direction du hagard. Je n'étais pas le genre de fille dont on insultait le père, encore moins ce genre de fille auxquelles on donnait des ordres, mafieux ou pas. Son nom de famille ne m'importait guère, son statut social encore moins. Cependant j'acceptais le fait qu'il refuse la sympathie, après tout j'étais partie et sans doute que cela n'avait rien changé mais j'étais partie et non je ne le regrettais malheureusement pas. La voiture entrait dans l'immense hagard où était garé un peu plus loin un camion qui contentait la marchandise que désirait Aleksandr. Je sortais de la voiture avec les hommes qu'on m'avait envoyé. Une voiture nous avait suivie, c'était celle d'Aleksandr. J'attendais qu'il en sorte pour qu'on en finisse et qu'on retourne chacun de notre côté. J'avais simplement besoin de sa signature pour confirmer à mon père que tous s'était bien passé. Une fois sorti, je m'approchais de lui en gardant quand même une certaine distance.

«  Tu peux aller vérifier le contenu du camion si tu le souhaite. Après j'aurais juste besoin de ta signature et tu pourras prendre possession du camion seulement après que tu m'aies donné les deux malettes. Tout comme ce que vous aviez convenu ensemble, toi et mon père. Non ? Et ensuite, ne le prends pas pour toi mais n'insulte plus mon père s'il te plaît. Je ne pense pas que j'ai touché à ta famille alors ne touche pas à la mienne. »

Non, je ne comptais pas faire de scène. Je mettais simplement les choses au clair, je haïssais les jugements hâtifs et irréfléchis. Aleksanr n'était pas une exception à la règle que je m'étais toujours donnée. Malgré le fait qu'il ait touché un point sensible et le fait que notre conversation ne dépassait pas ce pour quoi nous avions ce rendez-vous, j'étais heureuse de le voir et mes souvenirs passés avec lui refaisaient doucement. Et cette fois, ils ne me blessaient pas. Au contraire, il me réchauffait un peu le coeur car qu'il puisse faire ou dire, je savais qu'Aleksandr était une bonne personne. Bien souvent, il ne m'avait pas cru mais je n'avais cessé de croire en lui et de lui donner ma confiance malgré que tout n'avait pas été clair. Aleksandr avait toujours cette place en moi, je ne gardais que ses plus belles images. C'est ce qu'on est censé faire lorsqu'on a perdu une personne à laquelle on tient. N'est-ce pas ? En cessant de le regarder, je sortais un dossier de mon sac contenant la feuille qu'Aleksandr devait signer. Je le gardais simplement contre moi en attendant qu'Aleksandr aille vérifier de par lui-même que mon père était loin d'être un homme qui faisait les choses à moitié.
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