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Loren sortait de son cours de gymn lorsque deux personnes qu'elle ne put identifié s'approchèrent d'elle. Il devait être 23 heures, il faisait noir et les rues étaient désertes. La jeune femme ne s'attarda pas et ignora les deux inconnus. "Mademoiselle Wilde?", l'appela l'un deux. Loren s'arrêta puis se retourna. Elle ignorait toujours qui ils étaient."Qui êtes vous, comment me connaissez vous?" Elle marchait à reculon prête à se mettre à courir. Mais elle fut prit de cour. Le dernière chose qu'elle se souvienne c'est ce sourire narquois et horrible à deux centimètres du son visage, menaçant. Puis plus rien. Le noir complet...

Lorsque j'ouvirs le yeux, j'étais entourée de 5 autres personnes. La pièce était sombre, pas de fenêtre, juste une faible lumière d'entrepot pendue au plafon. Je ne savais pas ou j'étais mais ne tenais pas réellement à le savoir préférent me voiler la face. Des cinq personnes qui m'entouraient je ne savais pas si l'une d'elle me voulait de bien. Je préferai me taire dans le bénéfice du doute. Parmi eux se trouvait ce barman que je détestait tant, une jeune femme très jolie, et 3 autres hommes que je n'avais jamais vu...

Je ne savait pas depuis combien de temps j'étais restée endormie à même le sol. Les murs de cette pièce était sale, en béton. Cela sentait l'humidité à un piont nausébonde. au milieu de la pièce tronait une table et une chaise. rein d'autre ne s'y trouvait. J'avais peur. Peur de ce qui pouvait m'rriver. Il me semblait avoir déjà assez souffert par le passé pour encore subir quelque chose de difficile mainenant mais apparement non... Mes yeux s'emplire de larmes que je refoulai rapidement.

Soudain mon nom retentit "Loren Dawn Wilde? J'hésitai un instant prise de panique. Je regardais autour de moi pour voir d'où venait la voix et j'aperçu un haut parleur dans le coin de la pièce. Je répondu d'une vois tremblante "Ou... Oui?" Le haut parleur crépita, je m'étais levé prête à réagire et m'attendant au pire. "Veuillez vous avancer vers la table et vous y installer"

Je ne m'y attendais pas à celle-là... Après une enième hésitation je m'executai. C'est en m'approchant de la table que j'aperçu le révolver posé au centre de la table, une seule et unique balle trônait à côté. "Vous connaissez surement le principe de la Roulette Russe... Bien, allez-y. Charger, pointez et tirez. Vous avez une chance sur six de mourir. Si vous ne vous en occupé pas, on s'en chargera pour vous et là, la mort est évidente... Vous avez cinq minutes." J'étais pétrfiée. Qu'avais-je encore fait pour mérité pareil chose?! Mais mains tremblaient. Je chargai l'arme tant bie que mal."qautre minutes" Le révolver était chargé. Je tournai la roulette puis posai le canon sur ma tempe. "trois minutes" Je fit pitoyablement le point ma vie, les bon moments qui l'avaient emplie faisant abstraction des mauvais. "deux minutes" Je décolai l'arme de ma tempe et l'observai, je priai interneurement soulignant chaques courbe de l'arme espérant peut-être que ça m'aiderais. Je me sentais seul, morte de peur. Une première larme coula le long de ma joue "une minute" Une seconde la suivie de près. Je replaçai l'engin sur ma tempe "trente secondes"

Mon doigt pressa la détente. PAN!

Spoiler:

Une pièce noire, une table, une chaise et une faible lumière pour éclairer le tout. 5 personnes, allongées à même le sol, inconscientes. Aleksandr était de la partie apparemment. Je ne savais pas ce que je foutais ici, encore moins pourquoi j’étais ici mais je savais très bien qui m‘avait amené dans ce trou. J’avais été le premier à reprendre conscience pendant que les autres étaient encore dans le néant total. J’essayais de me rappeler où j’étais la dernière fois et je ne me rappelais de rien, sauf d’Auréa allongée à côté de moi. Ils avaient du m’enlever la nuit, chez moi. Je savais qu’aujourd’hui j’étais repéré à cause de ce qu’Hayden avait fait mais mon père semblait avoir une influence sur tout cela et les éloignait considérablement. C’est l’impression que j’avais ressenti lorsqu’il était ouvertement venu chercher mon frère et moi au centre même. Vladimir était certes un homme intelligent, à la tête d’un empire colossal mais l’emprise sur ses sujets était limitée, j’en été la preuve vivante. Il y avait toujours une faille dans ses plans, je faisais parti de ceux qui chercher la faille et s’en servait pour récupérer leurs droits. Il y a toujours une sortie, je n’avais aucune raison d’abandonner ma liberté. Je m’étais juré d’être libre jusqu’à la fin, Vladimir semblait s’acharner pour du vent. Ce n’était pas moi qui allait céder. J’aimais le risque, j’aimais le danger. Il me semble que c’est son éducation même qui m’a enseigné à ne pas être tétanisé. Disons qu’il avait réussi sur certains points à faire de moi ce que je suis aujourd’hui. Encaisser ? J’étais capable de le faire durant des heures entières. Les entraînements qu’on m’avait inculqué m’avait fait comprendre jusqu’où un être humain était capable d’endurer la douleur physique et mentale et il se trouvait que ça dépassait la propre imagination de celui-ci. Il y avait deux sortes de personnes à Aprilia, ceux qu’on éliminait en raison d’une quelconque faiblesse et les autres qui se battaient pour le moindre souffle, le moindre mouvement. Tout était sous contrôle. Aucune intelligence propre ne pouvait dépasser les sécurités d’entre les murs d’Aprilia si ce n’était que le temps, la patience et la réflexion. Et le plus important pour la fin : L’endurance. C’était les mots clés pour se sortir de cette connerie.

Je m’étais redressé, me mettant dos au mur. Mes tempes frappaient d’une douleur lente et assez étrange. Une sensation de brouillard alors que j’avais les idées parfaitement claires, je regardais encore une fois autour de moi et vit une jeune femme brune se réveiller difficilement. La peur était lisible sur son visage et ses yeux brillaient beaucoup trop fort et sombrement pour que ça soit positif. C’était déchirant de voir à quel point son empire attisait la peur, à quel point certaines personnes étaient soumises à ses ordres pour leur simple survie. Dans la pièce, on entendait un prénom résonner. Je ne réagissais pas, j’attendais. La jeune femme tremblante avait répondu à l’appel, j’en conclu donc qu’elle était la première à passer l’épreuve. Loren avait suivi les ordres de ce que je supposais être le marionnettiste. Les indications que cette voix en question avait fait entendre m’avait tout droit mené jusqu’au jeu de la roulette russe. Evidemment, j’aurais dû y penser. Vladimir n’était pas si différent des petits gangsters de la mafia russe. Il semblait s’ennuyer, quoi de mieux qu’un revolver et une balle pour se changer les idées ? J’avais déjà pratiqué ce jeu, quatre fois il me semble et je n’avais jamais perdu. Tout n’était qu’une question de chance, de vitesse et de sang froid. Ce n’était pas difficile à comprendre qu’Aprilia était derrière tout ça. Encore moins que c’était l’une des idées de Vladimir. C’était le genre d’homme qui n’arrivait à rien sans menacer, le genre d’homme illuminé par une sainteté qu’il n’acquerra sans doute jamais. Soit un fou. Bon à lier. Bon à prendre en pitié. Cependant sa force à rester indifférent était une chose que j’aimais particulièrement, cette façon qu’il avait de garder son sang froid en effrayait plus d’un. Il aurait pu devenir un grand homme, à la place de ça il était tombé dans l’incrédulité. Comme bon nombre de gens aujourd’hui. La seule chose qu’il avait réellement gagné, ce n’était que l’approfondissement de son manque de réflexion, soit le contraire de ce qu’il prônait à tous.

Je n’étais pas amusé, encore moins affolé par l’événement dans lequel on m’avait intégré. En réalité, je me sentais dérangé. Je n’avais aucune envie de rester ici à attendre patiemment qu’on me dise de risquer ma vie alors que je pourrais être ailleurs, loin de toutes ces conneries envahissantes, avec les gens que j’aime. Non, il avait fallu qu’on vienne me chercher chez moi, me sortir de mon propre lit pour quelques minutes de divertissement pour un seul homme dont je me foutais éperdument. J’avais simplement envie de lui dire d’aller se faire foutre et que son cirque ne m’impressionnait vraiment pas. Je n’avais jamais eu peur de mourir, que ce soit par une balle ou bien par injection d’héroïne. Par violence ou bien par accident. Ca aurait été stupide de craindre une fin par laquelle tout le monde doit passer un jour. La seule chose dont j’avais peur, c’était de vivre mais sans doute se sentait-il trop supérieur pour comprendre que tout le monde n’était pas mort de peur face à lui. Il n’était qu’un homme, il ne valait pas plus que ce que je ne valais moi-même. Loren semblait complètement désorientée par la situation, ses mains tremblaient de mourir. Elle avait exécuté tout les ordres qu’on lui avait donné et en fait, elle n’ avait même pas eu le choix. Toujours cette obligation sous menace si on décidait de choisir nous même. Je me demandais simplement pour qui il se prenait à vouloir diriger des vies, à vouloir éliminer les personnes simplement trop sensible pour sa connerie qui je suis sûr, pourrait être prouvée par avis médical. La colère rongeait mes abdominaux pendant que cette jeune femme était morte d’inquiétude. Je voyais ce spectacle sous mes yeux, celui d’une femme qui ne demandait qu’à vivre et qu’on mettait sous pression simplement pour observer sa réaction, de la même façon qu’on observait un rat de laboratoire.

On lui avait dit 5 minutes, la sensation qu’elle devait ressentir était sans doute catastrophique et j’espérais de tout mon être qu’elle ne soit pas la première. J’avais cet espoir en moi que personne n’aurait l’obligation de mourir même si je savais que c’était inévitable. Le temps nous semble toujours trop court. La prise de conscience des choses qu’on a fait et celles qu’on n’a pas pu faire nous saute au visage avec une violence chronométrée. L’emprise qu’on avait sur notre vie était réduite à néant. Aucun choix. Des directions, des commandes et l’exécution. C'est tout ce que nous été autorisé. Tout ce à quoi nous avions droit ici et pourtant j'avais cet instinct de liberté difficilement gérable, inconsciemment il m'avait sauvé à chaque fois que j'étais mis dans un danger marqué. Cinq minutes s'étaient écoulées. J'avais observé ce qu'il se passait, toujours dos collé à ce mur glacial. Elle avait chargé l'arme, l'avait porté jusqu'à sa tempe pour la retirer. Comme si elle faisait des adieux à sa propre vie. Elle l'avait remise contre sa tempe d'une main tremblante et elle avait tiré. Ce son avait retentit partout dans la pièce, réveillant les autres personnes qui étaient ici. Je n'avais pas bougé, j'avais juste regardé, à espérer secrètement qu'un miracle se passe. Loren avait passé l'épreuve, elle était vivante et avait directement lâcher l'arme après le coup de feu. Je lançais un regard à Aleksandr sans dire un mot, j'en avais plus qu'assez d'être relié à une telle machinerie. J'espérais qu'un jour tout cela serai derrière moi. Je me levais et me dirigeais vers Loren. Ses joues étaient humides et son souffle perturbé par ce qu'elle venait de vivre. Je lui tendais ma main pour qu'elle prenne conscience que c'était fini et qu'elle avait réussi à passer au dessus de ça, elle avait pris ma main et s'était levé en retournant à la place où elle était auparavant. L'arme était sur la table, toujours avec la balle à l'intérieur. Je n'attendais pas à ce qu'on cite mon nom. Je n'attendais pas qu'on me donne des ordres pour prendre l'arme entre mes mains. C'était un revolver Nagant wz. 1895, l'arme classique. 6 chambres. Et une balle meurtrière. Je m'asseyais sur cette chaise, sentant mon coeur accélérait sa cadence doucement. C'était ma prise de conscience.

Ce n'était pas de la peur mais plutôt le regret de ne pas avoir su profiter de ce que j'avais entre les mains. Je revoyais les rares instants de complicité avec mon père, avec mon frère. Ma rencontre avec Aleksandr et la première fois que j'avais posé les yeux sur Maxim. Tout se déroulait dans ma tête sans que je ne ferme les yeux. Syd était aussi là, la première fois qu'il était arrivé dans ma cellule, nos premiers fous rires, toutes les fois où il m'avait soutenu. Même Hyde était dans ma tête. Le retour d'Aleesha, toutes les choses que j'avais ressenti et lorsqu'Auréa était venue vers moi en me demandant si j'étais bien Damon. Je m'attardais à cet instant où Sydney m'avait récupéré au Paradise, qu'elle m'avait pris la main et que je l'avais serré comme si je prenais conscience que j'étais tombé trop bas. Je me blâmais moi-même que mes pensées soient autant clichées mais je supposais que si j'y pensais, c'est que j'y tenais. Plus que je ne le pensais, plus que je voulais bien l'avouer. J'aurais sans doute du me poser des question sur le ressentiment d'Auréa si jamais je viendrais à ne pas revenir. C'était la seule chose réelle qui m'importait, le reste n'était rien. Mon ventre se nouait de ne pas avoir su lui dire au revoir mais j'avais foi en ma chance. J'avais joué plusieurs fois, il n'y avait aucune raison que je perdes. Je tournais le barillet quatre fois, ni trop vite, ni trop lentement. Je ne pensais plus à rien et je ne ressentais toujours pas la peur. Etait-ce normal ? Je sentais le froid de l'arme refroidir mes tempes, je fermais les yeux et pris deux profondes respirations. Le même son avait retentit dans la pièce, je l'avais entendu. J'avais encore gagné. Je déposais l'arme à nouveau sur la table et je laissais la chaise libre en me remettant contre le mur.