«  Mission accomplit mon caporal. Quand pourrais-je avoir l'honneur d'obtenir votre grâce et ainsi partir du centre ? »
« Jamais. »
« Mais vous me l'aviez promis ! »
« En effet. »

A peine l'homme eut-il finit ses quelques mots , qu'il sortit un colt de son veston , le pointant contre l'homme, il tira aussi tôt sans même attendre une réaction du spécimen. Il le tua. La balle le transperça de plein cœur, le sang jaillit de toute part quand au capitaine il ordonna de faire le nettoyage dans les plus bref délais, puis partit sans même se retourner laissant ainsi le corps du jeune homme. Celui-ci n'avait effectuer aucun mouvement pour se défendre , aucun geste , rien et pourtant il avait put prédire sa mort, l''intention de cet homme. Pourquoi n'avoir pas réagit dans ce cas ? Pourquoi ne pas l'avoir exterminer ? Simplement parce qu'il était un soldat , un soldat contraint à la mort depuis le départ ou ci celle-ci ne l'attendait pas , la fuite oui. Fuir pour sa survie , fuir pour sa vie , est-ce là une véritable vie ? Il ne me semble pas. L'homme est le plus dangereux animal , ce centre en est la preuve formelle.
C'est ainsi que décéda alors ce jeune homme, il n'éprouvait ni de remords , ni de fierté et encore moins de peur envers cet immonde caporal au contraire. Il se nommait Alexandro pour ses proches, et 2930D pour le centre tel une plaque d'immatriculation en tout cas , c'était le principe. Il s'appelait Alexandro , ce n'était qu'un humain pour certains , un cobayes pour d'autre mais avant cela c'était un Homme. Un homme pourvus de sentiments, un homme possédant des rêves ,des désirs , des ambitions. Mais tout cela , « ils » n'en n'avait rien à faire , ce ne sont que des opportunistes ne pensant qu'a leurs personnes et leurs sciences , se foutant royalement de ce que pourraient ressentir leurs cobayes, ils ne considèrent que comme des moins que rien alors qu'ils ne sont en aucun supérieur à eux. Il s'appelait Alexandro, il est mort. Mort pour avoir accomplit sa mission , mais où est donc la morale là dedans ? Il n'y en as pas , tout simplement. Il est mort pour avoir capturé une certaine «  Alison Steward ». Une humaine qui bientôt ne deviendra qu'une cobaye , ci ce n'est déjà fait. Une humain qui à partir d'aujourd'hui n'aura plus jamais le droit de voir le soleil se lever , qui n'aura plus le droit aux délices de la vie , aux merveilles que celle-ci puisse nous offrir , non désormais il sera une Spécimen. Une expérience parmi tant d'autres , une poussière.
On ose dire par la suit «  Je suis le maître de mon destin , le capitaine de mon âme. » néanmoins nous n'avons pas toujours le choix , bien que la société veut nous faire croire le contraire , elle nous leurre, nous trahis. Cette société qui accepte ses actes immorales , cette société qui fraude mais dissimule ses preuves. Cette société qui nous pousse à réussir mais qui au fin de compte prédit notre échec. Oui cette société qui n'ordonne pas l'arrêt des centres , cette société qui est totalement complice de leurs crime car oui , je vous le dis tout bas : Cette société nous tuera un jour ou l'autre ! Elle nous classe dès notre naissance , anéantisse nos rêves , nos familles ,nos vies. Elle nous tue en quelques sortes puisque maintenant notre vie n'est qu'un enfer. Oui , je vous le dis tout haut cette fois-ci , je m'appelle Alexis, Alexis comment me demanderez vous ? Et bien je n'en ai aucune idée. Le prénom que je vous cite n'ai même pas celui qui m'a été donné à la naissance, il m'a été donné par des spécimens comme moi , en recherche d'identité , en recherche de réponse. Je m'appelle Alexis , et aujourd'hui j'ai vu un de mes frères mourir pour avoir accomplie une mission qui lui avait été donné. Mourir parce qu'il avait respecter et réussit à bien les ordres qui lui avait été confiés. Quel justice, il y a t-il en cela mes chères frères , mes chères sœurs , mes chères amis ! En tout cas ,j'ose espérer en avoir en dehors de ce centre. Cela fais deux ans et vingt-quatre jours que l'on m'a enfermer en ce monde infâme. Cela fais deux ans et vingt-quatre jours et 18 heures que je vis un véritable enfer. Je me souviens avoir eut une famille, une femme , un enfant mais rien de plus. Je n'y arrive pas , je le voudrais mais je ne peux pas.
Ici , je n'ai ni le droit de pensée , ni le droit de parler , ni le droit de demander. Je n'ai le droit à rien qu'a me résoudre au silence. Silence qui devient votre meilleur allié avec le temps ; votre meilleur ami.
Mais cette fois-ci , j'entends des pas , plusieurs pas. A en juger, je dirais qu'il y a trois personnes. Une femme , deux hommes. Je ne tarde pas à le découvrir , la porte s'ouvre, une femme est jetée à nous. A terre ,elle ne bouge pas , ne parle pas.

« Mademoiselle ? »

Elle ne répond toujours pas. Nous craignons sa mort , enfin craindre est un bien grand mot , nous y sommes habitués depuis le temps. Il est rare d'accueil des femmes dans nos cellules. Oui , nous hommes devont être séparés d'elles à moins qu'on nous le demande. La plus part du temps , c'est pour nous reproduire. Reproduire des êtres qui seraient encore plus puissant que nous le sommes. Ici nous les nommons les christa. Alliance de deux spécimens , et anti-christa alliance d'un spécimen avec un humain. Étrangement cette accouplement de spécimen/humain enfantent des êtres encore plus puissant que nous le sommes déjà. Oui , ils sont leurs solutions , cependant lorsque nous leurs seront inutile je crains le pire : l'extermination de notre race. Car oui , maintenant il est question de race. Les humains , les spécimens , les Christa et les Anti-Christa. Nous devons nous battre pour arriver à nous fin mais une chose est sûr ; le monde perrira dans les ténèbres. L'enfer nous accueillera le sourire grand aux lèvres riant de notre stupidité , cupidité. L'homme en veut toujours plus qu'il n'en a , mais à quoi bon au final ? Nous tressaillirons tous lorsque les anges de Satan viendrons nous récupérer , nous subirons nous même les conséquences des actes que nous avons occasionnés. Nous sommes de simples pions et cette arrivante aussi. Néanmoins , contrairement à nous, elle est déjà morte. Son visage pâle révèle bien des attentions. J'en suis certain , elle ne dort pas , elle est bien consciente mais veut mourir. Malheureusement pour elle , ils ne la laisseront pas ainsi , ils ne la laisseront pas autodétruire, ils préféreraient le faire eux même, minable qu'ils soient ! Minables sont les humains ! Je demande grâce à seigneur , qu'il puisse un jour reproduire homme meilleur que nous le sommes. Nous ne sommes qu'un brouillon , ne ne pouvons être qu'un brouillon, un vulgaire chiffon malpropre.
Les jours outrepassent , l'arrivante bouge, nous regarde , parle. Elle est passé dans la salle d'opération : Dorénavant , c'est une des nôtres. Elle n'aura plus le choix , le choix c'est nous !

Un jours plus tard … Encore … Sous un masque indescriptible , personne n'avait prémédité l'action qu'allait produire la jeune femme, à savoir : prévenir ce qui était auparavant les siens, et les nôtres. En effet , sous ma plus grande surprise bien avant d'être parmi nous , elle connaissait notre existence , ce qui est totalement défendu. Ils nous étaient strictement interdis de révéler notre véritable nature. Qui plus ait , nous serions immédiatement en danger après tout , nous nous distinguons des autres, et comme vous le savez , ceux qui ce distinguent ont toujours du mal à s'intégrer.
Elle les avait prévenus. Ils étaient venus la secourir cependant ils n'avaient pas prévus être pris au pièges. Tel un renard pourchassé , ils se sont fais attrapés, châtiés. Je les observe de mon coin, comme tout le monde ici d'ailleurs. Ils ne sont pas comme nous , ils sont moins puissant , moins sages , moins mûres. Lorsque j'examine minutieusement leurs visages , le coup de grâce. Ils sont nos ennemis. Après leurs fuites à Aprilia, les éducateurs nous ont appris à les haïr , les mépriser. A priori , leurs méthodes de tortures n'ont pas fonctionner avec moi. Je les reconnais certes , néanmoins je ne les méprises pas, ce qui n'est pas le cas de tout le monde. Leurs têtes est mise en jeu , ils ne leurs restent plus beaucoup de temps , c'est certain.