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 « Start a fight, kick a fit, One more time. » ▬ Benjamin E. Waldon.

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« Start a fight, kick a fit, One more time. » ▬ Benjamin E. Waldon. Empty
MessageSujet: « Start a fight, kick a fit, One more time. » ▬ Benjamin E. Waldon.   « Start a fight, kick a fit, One more time. » ▬ Benjamin E. Waldon. EmptySam 29 Mai - 13:45

    « Well, you're a hot mess and I'm falling for you and I'm like hot damn let me make you my boo. Cos you can shake it shake it shake it. Yeah you know what to do. You're a hot mess. I'm loving it, hell yes » Est-ce par cette musique que je fus attirer ou par le fait de vouloir sortir à cause de cette insomnie ? Je n'en savais rien. En tout cas, c'est entrainant, c'est amusant. Je ne connaissais plus le mot " amuser " depuis cette rupture. Elle m'as détruite, peut-être parce-que je ne m'était pas préparée à l'idée de le quitter ou de l'inverse. J'aurais du m'en douter, m'en soucier, m'en occuper. Maintenant, je suis comme une vieille épave de bateau abandonner dans les fins fond de l'océan Atlantique. Des hommes se collaient à moi, histoire de danser et de me draguer. Habituellement, cela m'aurait gêner et il s'en serait pris une mais maintenant, ca me fait plus rien, sauf le fait de vouloir entrer dans son jeu. Je dansais coller / serrer avec ce jeune homme qui me semblait très séduisant. Je suis ici depuis 22heures, il est minuit. En deux heures, j'ai pris au moins six verres alcoolisés et cela commençait à se sentir. Je rigolais, je jouais à un jeu très amusant. Le but est de savoir lequel glisseras le plus loin. Tu as une bouée, de la mousse tout le long d'une allée et le premier qui arriveras au bout aura un baiser par la fille de son choix, l'autre, une baffe et un verre à boire cul sec. J'étais la fille choisie pour embrasser le vainqueur. J'avais embrasser environ six mecs. Je me proposais pour jouer à se jeu. Je gagnais bien naturellement et sous l'alcool, je fis une chose que je n'aurais jamais faite auparavant : Embrasser une fille. Cela provoqua des cris d'excitation chez les hommes. Je ne suis pas lesbienne, c'est l'alcool qui prend le dessus. Dès demain, je m'en souviendrais plus alors autant en profiter! J'en avais marre de cette boîte de nuit, je voulais aller dans un bar, bruyant, privé et amusant. Je partie, étant suivie de deux ou trois mecs derrière moi. On est aller à un Bar ou il fessait Karaoké. Quand je fus rentrée, je me proposais volontaire pour chanter. J'avais le choix entre différente chansons mais c'était Aléatoire, donc c'est l'ordinateur qui choisissait. Je pris le micro et j'attendais la chanson. C'est tomber sur The OffSpring - The Kids aren't Alright. Je la connaissais très bien, et je me suis mise à chanter.

    « Chances thrown, nothing's free. Longing for,used to be. Still it's hard, hard to see. Fragile lives, shattered dreams »

    Et la chanson continuait pendant les trois minutes qu'elle durait. Des applaudissements se firent mais ils étaient bien trop bourrés pour voir si je chantais faux ou pas. Personnellement, même avec plusieurs grammes dans chaque poches, je savais que j'avais une belle voix. Je décidais alors je faire d'autre chanson, et encore une autre, et cela se termina quand j'avais fait 23 chansons. Il y'avait entre temps des défis entre deux chanteurs et je les rétamer tous à plate couture. l'alcool me fait sentir plus forte, plus puissante, plus courageuse, plus heureuse, plus belle, plus une femme fatale qu'une fille détruite. Je ne voulais pas que cette soirée se termine, non ! Alors, je retournais au bar et je jetais un bref coup d'œil à l'heure. 1heure et sept minutes. J'avais remarquer qu'un beau jeune homme, brun, la vingtaine, me regardais alors, je m'approchais de lui et je m'asseyais sur ses genoux et je mis mes mains autour de son cou avant de l'embrasser sauvagement. On ne se connaient pas, on ne s'est jamais vus mais j'avais envie de lui. Alors, au bout d'une demi-heure, il me porta dans sers bras et m'emmena chez lui. C'est très spacieux, chaleureux, romantique et moderne à la fois. Il me posa sur son lit, et s'allongea sur moi. Caressant mon corps, j'enlevais son pantalon tout en l'embrassant et en quelques secondes, on se retrouvaient nus l'un sur l'autre. Autant vous dire qu'on allaient pas regarder les étoiles cette nuit mais plutôt profiter de l'un et de l'autre. C'est passer si rapidement que je n'ai pas vue la nuit passer. Je m'étais endormie dans ses bras, ,ne sachant rien de lui.

    Le lendemain matin, j'avais un mal de crâne horrible et le soleil me réveilla. Je m'asseyais, la couverture autour de mon corps et un homme endormie à mes côtés. Que c'est t'il passer ? J'en ai absolument aucune idée ! C'est affreux ce genre de réveil. J'étais pleine de sueur, le souffle coupée, la tête qui me fessait horriblement mal et j'étais nue ! J'ai donc coucher avec quelqu'un cette nuit ? Olala, c'est horrible ! Il faut que j'arrête l'alcool moi. Je ne voulais pas coucher avec un inconnu moi ! Pour tout vous avouez, j'ai aimée le faire avec Syd et c'est le seul avec qui j'ai envie de recommencer. Me levant en direction de la salle de bain, j'avais embarquée la couette avec moi, ce qui découvrit et réveilla le jeune homme. Je pris une douche rapidement et je m'habillais avant de repartir chez moi. J'avais laisser aucune explication au garçon nu sur le lit. J'avais pris soin de ne laisser aucune affaire la bas ! Je partie en courant et je regardais dans mon sac dans l'espoir de trouver des lunettes de soleils ! A croire que Dieu m'entend car je l'ai trouver sur le champ et je m'empresser de les mettre. Je fonçais très vite, ne regardant pas ou j'allais et je percuta un homme. Sans encore montrer mon visage, je dis

    « Désolée je ne vous avais pas .. »

    Le choc ! Quesqu'il fait la lui ? Pourquoi après cette nuit sans possibilité de m'en rappeler, je le vois lui ? Ça n'aurait pas pu être Damon ou Thomas ou encore Syd ? non, il faut que sa soit lui : Benjamin Elister Waldon, le meurtrier de mon cœur. Mon cœur battait à cent à l'heure, mes mains furent moites. Il ne semblait pas m'avoir reconnu et quand j'enlevais mes lunettes, un choc se fut dans son regard. Je n'ai pas si changer que sa, je me suis juste teint les cheveux en noirs et je me les suis attachés. Son regard est aussi magnifique qu'avant te je me rend compte qu'il me manque, depuis ses longs mois, il me manque. C'est horrible et affreux pour moi et j'ai faillis pleurer mais non, il ne faut pas ! Alors, je décidais de m'énerver, fessant remonter toute l'amertume que j'ai depuis ses longs mois seule, depuis qu'il m'as quitter, je dis, énervée.

    « Quesque tu fais ici, toi ?! »
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MessageSujet: Re: « Start a fight, kick a fit, One more time. » ▬ Benjamin E. Waldon.   « Start a fight, kick a fit, One more time. » ▬ Benjamin E. Waldon. EmptySam 29 Mai - 18:52


  • Encore une journée à tuer. Benjamin se leva, monotone, bien que la fatigue se fasse encore sentir depuis l'intervension de Vladimir. Allongé sur son lit, l'instinct poussa son regard à se tourner sur la couche d'à côté. Personne. Alice était sûrement chez Elias, ou alors partie tôt le matin, comme souvent. Quoi qu'il en soit, Ben' savait d'ors et déjà à quoi il occuperait sa journée. Il voulut se lever, mais au moment de se redresser quelque chose le gêna, avant de lui infliger une douleur qui remonta le long de son bras droit. son regard se posa alors sur l'avant - bras endommagé et se figea à la vue du sang. Le jeune homme se rallongea aussitôt, se laissant retomber sur le matelas blanc. L'espace d'un instant, il craint de revenir en arrière, de se retrouver quelques jours auparavant, lorsque la souffrance infligée par la perfusion était à son point culminant. Il avait bien crû que ce serait la fin, qu'il ne tiendrait pas, mais il était encore capable de se tenir debout aujourd'hui, ce qui relevait déjà en soit du miracle. Non pas qu'il s'en fichait, mais le sang qui coulait de sa plaie ouverte -certainement à cause du frottement des draps- lui rappelait en quelque sorte que sa mission avait réussie. Alice était vivante, grâce à ce même sang qui coulait le long de son poigner, et jusqu'à preuve du contraire il était encore de ce monde lui aussi.


    Le spécimen vint appuyer sa main sur la blessure et s'entêta dans un mouvement de pression pour stopper l'hémorragie. Il ne trouva pas de bandage, il n'avait pas le temps, ce pourquoi il se contenta d'arracher sauvagement un bout du draps qu'il enroula ensuite autour de la plaie. Le mal s'était bien calmé, Ben' pensa alors naïvement qu'une chemise large effacerait toute les traces de son bandage de dernier ressort. En une volée, il envoya les draps valser à l'aide de son autre main et les jeta au premier depuis la mezzanine. Un cri aiguë vint alors surprendre le jeune homme qui se mit immédiatement sur ses gardes. Certain qu'il ne pouvait s’agir de sa compagne, la voix mauvaisement surprise lui semblait pourtant assez familière. Près à bondir si nécessaire, il se pencha doucement au dessus du muret de l'étage, tel un félin veillant sur son domaine. Mais rien. Il crut devenir fou, quand soudain une tête blonde fit son apparition dans le grand séjour. Sookie, ce n'était que Sookie. Se laissant tomber du premier avant d'atterrir habilement sur le parquet du ré-de-chaussé, il l'a gratifia d'un clin d'œil amusé. Pas franchement surpris de sa présence ici, le maître échangea quelques mots à son disciple qui n'était autre que sa meilleure amie et lui donna rapidement ce qu'elle était venue chercher chez lui: l'adresse d'Elias. Kay-soo sortit aussitôt par la fenêtre, se laissant glisser le long de la gouttière de l‘immeuble. Cet acte furibond n'avait plus le don de surprendre Ben', il y était habitué mais ne pu s'empêcher de rire nerveusement.

    Lui préféra passer par la porte, s'empressant d'empoigner ses clés avant de la claquer derrière lui. La rue... voilà bien longtemps qu'il n'avait pas flâner un peu dans les rues de New York de jour. NYC faisait toujours autant rêver Benjamin, avec ses buildings hauts à n'en plus finir, son monde d'extravagance et sa foule colorée. Sa passion pour cette immense ville ne décroisserait certainement jamais... Mais dans cette ville, une personne l'intéressait plus que les autres. Une femme avec qui il avait tracé un bout de son chemin mais qu'il avait douloureusement préféré abandonner pour en sauver une autre. Il lui arrivait souvent de prendre conscience des tourments dans lesquels devait se trouver Rosalinda Anabella Dantes, son ex compagne. Oui, chaque fois que son esprit était vide, chaque fois qu'il se retrouvait seul, ses pensées n'allaient que pour elle, retenant son image prisonnière de sa tête dont tout s'emplissait alors d'un sentiment de culpabilité intense et indélébile. Jamais il n'aurait dû lui offrir de l'amour, encore moins accepter le sien, tout simplement parce qu'il avait dû mourir quelque mois avant aujourd'hui. Pour Benjamin, son amour allait de droit à Alice, la fille à qui son cœur n'avait cessé d'appartenir. Mais pour Rose, les choses ne devaient pas être si évidentes... voilà pourquoi Benjamin Elister persistait quelques soirs par semaines -et la journée certaines fois- à pister celle qui lui avait offert un espoir de renouveau, un rêve d'une nouvelle vie, réalisant trop tard qu'il ne pourrait jamais se détacher de l'ancienne. La suivre, veiller à ce qu'il ne lui arrive rien de grave était pour le spécimen un moyen de rassurer les pensées coupables qui le prenaient dès les premières secondes d'un malheureux moment de solitude.

    En bon spécimen qu'il était, jamais il ne s'était montré et encore moins fait remarquer, mais tout allait prendre fin cette fois - ci. En ce doux matin de Mai, pensant ne pas avoir à se cacher, que l'objet de son crime n'apparaitrait que plus tard et plus loin, il se heurta par mégarde contre quelqu'un. La femme empestait l'alcool mal digéré, ses cheveux vaguaient dans une teinte noirs corbeaux et de grosses lunettes de soleil lui cachaient le visage. Jamais, si elle ne s'était pas révélée à lui Benjamin aurait reconnu cette fille qui fut un temps la sienne. Le choc des retrouvailles faussement ironiques fut inévitable. Rosalinda, qui aux yeux pétillants de Ben' n'était plus vraiment Rosalinda sans ses longs cheveux de miels ondulés, son sourire timide, son parfum fleuri et son regard chétif lui demanda d'un ton sec ce qu'il faisait ici. Benjamin comprit que sa question ne tendait qu' à évacuer sa haine envers lui - même, après tout pourquoi n'aurait - il pas le droit de marcher dans les rues de sa ville? Mais il mit un moment à répondre, constatent que la jeune femme se troublait dans un état de mal être, complètement à côté de ses baskets. Triste, non pour lui mais pour elle, Benjamin constata que sa Rosalinda était perdue. C'était fort regrettable, mais Rosalinda n'était plus la même, en fait, elle n'existait plus, une autre femme bien moins remarquable avait osé prendre sa place.

    - Rien que je n'ai à me reprocher. Finit-il par répondre de son ton naturel.

    Il voyait bien que la jeune femme n'était pas nette, qu'elle ne sortait pas d'un endroit voir même d'une nuit très charmante ou bien banale, et il était hors de question de lui dévoiler le but de sa sortie en ville... Il l’écarta alors dans un coin de rue et se prit à tourner autour d’elle, entamant une ronde parfaite, tout en conservant son calme légendaire. Il examinait minutieusement la nouvelle étrangère qui s’était emparé du corps de Rosie, toujours d'une expression neutre, ne souhaitant définitivement pas laisser transparaitre sa peine.

    - Est - ce moi qui suis le créateur de cela? Dit-il en daignant enfin croiser son regard… Oui, bien sûr que c’est moi... Finit-il par chuchoter d’un ton de condamné.

    Malgré sa dure volonté, son visage avait fini par s’emparer d’un air navré, presque horrifié…
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MessageSujet: Re: « Start a fight, kick a fit, One more time. » ▬ Benjamin E. Waldon.   « Start a fight, kick a fit, One more time. » ▬ Benjamin E. Waldon. EmptySam 29 Mai - 20:14

    Pourquoi j'arrive pas à me rappeler un fichu passage de cette soirée ? En plus, personne ne peut m'aider. Peut-être se type qui semblait plus attirant dans le noir car dans le jour, quelle horreur ! La vingtaine, les cheveux bruns, vous me direz : Quel bel âtre. Mais pas du tout ! Il est plus petit que moi, un sexe dépassant pas la longueur d'un radis, ni la grosseur d'une feuille de brindille. Habituellement, c'est les beaux garçon avec qui j'aime sortir et coucher mais la, le sort m'as donner un homme répugnant pour me punir d'avoir consommée trop d'alcool ! Chacun a son alcool destructeur, celui qui vous met dans un état pitoyable. Pour moi, ce fus la Vodka Red Bull. Ce mélange fus extrêmement délicieux mais très ravageur dans mon organisme. Tentant de réfléchir a ce qu'il sait passer, c'est à se moment la que je percuta Benjamin. Raah, Benjamin ! L'homme qui sais comment te séduire dans l'art de te détruire. On as vécu de quelque chose de passionné, de fort, d'intense mais quelque chose nous bloquaient, nous empêcher d'avancer et cette chose, plutôt cette personne, c'est Alice, son premier amour. Quesque j'ai pu la haïr au début de notre rupture, à moi et Benjamin. J'ai toujours mis le problème sur elle alors qu'en réalité, c'est la faute de ce briseur de cœur. Il m'as séduit, il m'as fait tomber amoureuse de lui, il m'as fait croire en des choses irréels, il m'as fait rendre accro à lui et il me jettes, car son amour est uniquement pour Alice. Il n'aurais pas du me rendre faible face à lui, il aurait pas du me regarder ce jour la, ce qui ne m'aurait pas forcer à l'embrasser. Si il ne m'aurait pas sauver, je serais morte dans la chance d'avoir connu, à l'époque, un ange et dans l'espoir qu'il devienne mon petit-ami. S'étant percutés, on rester limite bouche bée l'un devant l'autre. Il as tellement changer tout en restant lui, et je vous avouerais que c'est extrêmement troublant. Il eu du mal à me reconnaître et si je ne l'aurais pas percuté, il ne m'aurait jamais reconnu. Pourquoi le sort à t'il voulu que sa soit lui que je percute ? Quesque j'ai fait de mal, bon sang de bonsoir !? Je me montrais très agressive avec lui mais tampis, c'est la haine dissimulée en moi qui ressort. Je lui posais une question mais en réalité, je m'en contre-ficher. Je fis la sourde oreille, ce qui fait que je n'entendais nullement sa réponse. J'avais du mal à revenir dans la réalité et faire face à cette nouvelle journée. Je voulais m'allonger dans mon lit, après avoir pris deux doliprane et trois somnifères pour tenter de dormir jusqu'au lendemain matin. Mais Benjamin voudrais surement me parler, savoir comment j'allais. Il vaut mieux pas qu'il sache, je veut plus qui s'interfère dans ma vie mais si au fond de moi, j'en crève d'envie. J'ai cette envie qu'il me prenne dans les bras, malgré mes résistances, qu'il me caresse le visage et qu'il me dise que ca va s'arranger, que tout ira bien. Que ses longs mois dans le noir n'était qu'un vilain cauchemar et qu'il .. et qu'il m'aime ! C'est trop demander un minimum d'affection ? Je sais que personne peut prendre sa place, non, il peut juste faire mieux que Benjamin. Alors, il rajouta, après m'avoir écarter dans un endroit plus calme pour parler.

    BENJAMIN« - Est - ce moi qui suis le créateur de cela? » Dit-il en daignant enfin croiser son regard… « Oui, bien sûr que c’est moi. »

    Déjà, il sait que c'est lui. J'ai pas à lui donner d'explication. Je me souviens de notre rupture. Depuis le bal de la St Valentin, on se parler plus. C'était notre première engueulade et se fut notre dernière. La séparation était douloureuse, affreuse, horrible. Je culpabilisée même de ne rien pouvoir faire pour le retenir. Ce fus le temps où j'avais le plus souffert. Il faut remercier Syd, Damon et Thomas ainsi que Lily pour m'avoir permis quelques sourires dans cette période noire. Syd pour ce moment magique dans la grande clairière. Damon & Thomas pour leurs soutient perpétuelles et Lily pour ses retrouvailles. Je ne regardais pas celui que me fait le plus mal, celui pour qui mon cœur c'était livré. Celui pour qui j'avais baissée ma garde. Mais, ce n'est qu'après quelques secondes que je le regardais, entre haine et nostalgie. La nostalgie de nos souvenirs, la haine de ses actes. Je répondit, d'une voix peu rassurante mais notamment calme.

    « Tu veut que ca soit qui d'autre à part toi ? Dis-moi ! Il y'en as qu'un qui l'art de séduire pour mieux faire souffrir. »
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MessageSujet: Re: « Start a fight, kick a fit, One more time. » ▬ Benjamin E. Waldon.   « Start a fight, kick a fit, One more time. » ▬ Benjamin E. Waldon. EmptySam 29 Mai - 21:28


  • Benjamin écoutait la haine de Rose se délier, s'évacuer puis retomber d'un seul trait sur sa personne. Oui il l'avait fait souffrir, oui il le regrettait, mais non là ne fut pas son but, leur histoire il y avait vraiment crû. Mais cette femme autour de laquelle il tournait semblait penser le contraire, Ben' le lisait dans ses yeux limpides. Ce n'était que de la haine, Ben s'évertuait à penser que la jeune femme ne pouvait pas réellement avoir une si piètre oignon de lui, c'était impossible! Il ne savait comment réagir, d'un côté il était convaincu qu'il se devait de la laisser, certain que sa présence ne ferait qu'accroître sa douleur, mais de l'autre, il pressentait qu'un nouvel abandon aurait déchirer son cœur et quejamais plus il ne lui serait envisageable de se regarder dans le miroir. Le coin de rue était calme, bien qu'un peu sombre il était tranquille et propre. Ben s'y Assit un court instant, se laissant vulgairement tomber sur les dalles du trottoir désert. Il enfouit nerveusement sa tête dans ses mains afin de retrouver son calme. Etait - elle partie? Non, il la guettait toujours du coin de l'œil. Elle non plus ne semblait pas savoir quoi faire ni que dire... Le spécimen décida de se relever, retrouvant immédiatement tout son charisme et l'air de marbre qui le caractérisait tant. Il se refusa à lui répondre dans l'excès, ce qui ne faisait pas partie de ses habitudes et encore moins de son vocabulaire. C'est alors qu'il adopta une démarche toute autre, plus part envie que par stratégie quelconque, s'approchant doucement d'elle. Telle une bête sauvage qu'il fallait dompter, le jeune homme était conscient qu'il se devait -au moins pour réparer sa faute passée- de ramener la Rosie qu'il connaissait à la vie. Non pas pour lui, mais bien pour elle. Son visage retrouva sa tendresse légendaire et ses gestes devinrent bien plus légers lorsqu'il s'empara de sa main et l'insista à s'assoir sur le muret bordant le coin de rue. Il vint se tenir modestement à ses côtés et se mit à jongler du regard entre la main et les yeux noisettes de la femme. Il prononça quelques paroles sincères, sa voix vêtue d'un doux voilage:

    - Alors c'est donc ce que tu penses de moi, que je savais comment notre histoire finirait avant même de te séduire, que je savais à quel point j'allais te faire souffrir mais que je m'en suis fichu? Je me savais être de l'espèce des monstres, mais tout de même pas à ce point là. Il la força alors à se regarder dans une vitrine non loin, admirant leur reflet cottes à cottes. Je t'en prie Rosalinda Anabella Dantes, regarde toi! Regarde ce visage terne et fade, regarde ton expression de perpétuelle incompréhension. Tu ne sais pas ce que tu fais et tu ignores où tu vas. Ose me dire que la personne que je vois en face de moi est bien Rosalinda! Ose me dire un mensonge sans égal! Je ne peux croire que même seule, même sans moi tu n'es qu'aussi peu de respect pour ta personne... non, moi je me refuse à croire qu'une autre femme est pris la place de la fille merveilleuse que j'ai connu il y a quelques malheureux mois.


    Son bras le titilla, ce qui le poussa à stopper toute parole. Le jeune homme se trouva bien naïf d'avoir crû que sa chemise cacherait toute vue du sang, car certains motifs se teintaient petit à petit d'une nuance rougeâtre. Serrant son bandage improvisé plus fort, il laissa son regard ignorer la jeune femme quelques longues secondes. Il ne pouvait rester là où alors le sang commencerait vraiment à se remarquer. Un vrai bandage devenait nécessaire, si bien qu'il ne réfléchit pas une seconde de plus et empoigna le bras de Rosalinda. Benjamin pouvait encore lire en elle, ce qui le surpris faussement. Elle était épuisée, mal en point également, ce pourquoi il se refusa catégoriquement à la laisser seule dans la rue vaste. La brune avait beau tenter de se débattre, ces gestes n'avaient aucun impact sur le spécimen qui conservait une allure neutre, déterminée à la sortir de sa propre chute qui s'annonçait vertigineuse. Il l'entendait riposter, mais ne dit rien. En fait, il ne faisait que se diriger vers son appartement, et l'empoignant plus fort, il parvint à y pénétrer avec elle. Intérieurement, la scène lui prêta de nombreux rires à en voir le ridicule de la scène, mais il valait mieux les refouler. Ne la lâchant toujours pas, Rose parût abandonner toute tentative de débat et se laissa enfin conduire jusqu' à sa chambre. Benjamin la prit par la taille en prêtant bien garde à n'avoir aucun geste déplacé puis l'allongea délicatement sur le lit. Il entama ensuite un aller-retour vers la salle de bain pour y rapporter un gant mouillé et un grand verre d'eau fraiche en profitant au passage pour se refaire un bandage correcte. Ben' revint et déposa le gant froid sur le front de la jeune femme, traversant son visage d'une main pour lui faire fermer les paupières. Silencieux jusqu'ici, il avait du mal à réaliser l'action qu'il venait d'effectuer et le hasard qui l'avait déclenché. Poussant un lourd soupir, il s'accroupit au pied du lit et se décida enfin à prononcer quelques mots:

    - Je regrette, tu devras me supporter jusqu' à ce que tu redeviennes toi - même.

    Sa décision était d'ors et déjà irrévocable.


Dernière édition par Benjamin E. Waldon le Dim 13 Juin - 0:44, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: « Start a fight, kick a fit, One more time. » ▬ Benjamin E. Waldon.   « Start a fight, kick a fit, One more time. » ▬ Benjamin E. Waldon. EmptyDim 30 Mai - 11:04

    Les souvenirs revenaient, le dégoût également. Des passages de ma soirée venaient telle un flash dans ma tête. Je pris ma tête entre mes mains comme pour faire stopper toutes ses images, et je fermais également les yeux. Que Benjamin est vu ou pas, je m'en contre-ficher. J'avais mal, très mal à la tête. Il faut que ses images se stoppent. Je me demandais si je n'avais pas déjà régurgiter et vue mon odeur, je suppose que oui. Je retrouvais petit à petit mes esprits mais le fait que Benjamin soit la, à mes côtés, ca ne m'aide pas vraiment. Je ne prêtais pas réellement attention à lui. Je pensais que c'était plus un cauchemar que la réalité. Je refusais d'y croire, mais pourtant je le devais. Il est la, devant moi, tentant de me faire réagir sur ce que j'étais devenue. Je ne savais même pas moi même ce que j'étais entrain de devenir. Je ne me regarde plus dans la glass, peur de la fracasser de nouveau. J'arrivais pas à .croire que, à cause de l'amour, j'en sois rendue la. Je ne veux plus être amoureuse. Sauf si on arrive à me persuader que mon amour ne seras pas briser mais quand Cupidon désigne l'élu de ton cœur, tu n'as guère le choix que de tenter. Benjamin tombait violemment sur le bord du trottoir pour s'y assoir. Je baissais la tête, incapable de partir, même si je le voulais. Ne comprenant pas se qu'il fessais, il se releva et retrouva son expression d'autrefois. Je refusais de le regarder, c'est au dessus de mes forces mais je n'ai qu'as faire passer cette haine par dessus moi, et laisser Benjamin faire mais j'ai peur. Il prit ma main, ce qui provoqua mes frissons et me fit assoir
    sur un muret qui était au coin de la rue où l'on se situait. Il jonglait avec mon regard et ma main et me dit

    BENJAMIN«- Alors c'est donc ce que tu penses de moi, que je savais comment notre histoire finirait avant même de te séduire, que je savais à quel point j'allais te faire souffrir mais que je m'en suis fichu? Je me savais être de l'espèce des monstres, mais tout de même pas à ce point là. »

    Il me força alors à me regarder dans une vitrine non loin, admirant nos reflet cottes à cottes. Je haïssais ce que j'étais devenue mais je n'avais pas la force de changer ce que je suis actuellement. Jetée mon dévolu sur lui était logique, mais ne suis-je pas trop sévère avec lui ? Ce qui fessait un nous à l'époque est devenu un Lui puis moi.

    BENJAMIN« Je t'en prie Rosalinda Anabella Dantes, regarde toi! Regarde ce visage terne et fade, regarde ton expression de perpétuelle incompréhension. Tu ne sais pas ce que tu fais et tu ignores où tu vas. Ose me dire que la personne que je vois en face de moi est bien Rosalinda! Ose me dire un mensonge sans égal! Je ne peux croire que même seule, même sans moi tu n'es qu'aussi peu de respect pour ta personne... non, moi je me refuse à croire qu'une autre femme est pris la place de la fille merveilleuse que j'ai connu il y a quelques malheureux mois.. »

    Je savais pas quoi dire, ni quoi penser. Mon regard fixa nos reflets, et mon visage n'exprima aucune expression. Je pris ma main et je touchais mon visage. Sentant des griffures, des une peau dure et voyant que du maquillage dégoulinait un peu. Je suis affreuse. Qui est donc cette fille sur ce reflet ? Je suis donc cette fille là ? Je voulais pas avouer que Benjamin a raison sur tout ce qu'il vient de dire ! Alors, je me cachais et je baissais les yeux. Je ne fis pas attention à lui, qui semblait appuyer sur son bras. Il est blesser ? Il lui est arriver quoi ? Je m'inquiète, mais, je lui en parlerais pas. Alors, il me prit par le bras, me forçant à le suite. Je n'étais pas d'accord ! Je veux pas le suivre. Je me débattais et ne répondait pas quand je lui parler. « Lâche-moi ! » Je continuais de me débattre. Encore et encore mais c'est sans succès. « Je veux pas te suivre Benjamin ! » Apparament, je n'avais pas d'autre choix que de le suivre. Alors, j'arrêtais de me débattre. J'étais trop fatiguée pour continuer. On fus dans son appartement, ce qui me fut tout drôle. C'est sur se canapé qu'on s'est endormis pour la première fois ensemble. C'est sur se piano qui m'as fait connaître son talent. C'est dans cette cuisine que je me suis retrouvée en peignoir. C'est dans cette chambre qu'on as fait l'amour pour la première fois. Il me prit par la taille, une fois rendu dans sa chambre et m'allongea sur son lit. Mon cœur battait à cent à l'heure et je ne savais plus quoi dire. Il partit dans la salle de bain et revenait, quelques minutes plutard, avec un gant mouillé qu'il posa délicatement sur mon front. Ainsi qu'avec un grand verre d'eau. Il ferma mes paupières mais je ne voulais pas dormir. Je me sentais mal à l'aise dans cette chambre. Je ne me sentais pas réellement à ma place. Je l'entendais poussait un soupire et me dire.

    BENJAMIN« Je regrette, tu devras me supporter jusqu' à ce que tu redeviennes toi - même. »

    Cette phrase, je mis quelques secondes avant de réagir. Je me relevais d'un coup, et je me retrouvais assise, à le regarder. J'avais mal à la tête, alors je mis ma main comme pour calmer le mal de tête. Je n'en revenais pas ! Que me voulais t'il ? Pourquoi se soucier de moi alors que je ne fais partie que de son passée maintenant. Je ne le comprenais pas. Il devais me prendre pour une petite fille à protéger. Il me croit faible et je déteste la pitié. Fessais t'il sa pour moi ? Je ne savais pas mais de toute manière, ma vie ne le regardais plus. Alors, le regardant et tentant de me convaincre moi-même à la phrase que j'allais dire, je répondit.

    « Je suis moi-même. »

    Le ton de ma voix diminuait au fur et à mesure de ma phrase. Je ne devais pas me mentir comme ca, alors, je repris. Tentant de dire toute la vérité, sans trop la dire non plus.

    « Quesque cela peut bien te faire de toute manière Benjamin. On est plus ensemble. On est plus rien toi et moi. Tu devrais pas consacrer ton temps à moi, mais plutôt à ta copine. »
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MessageSujet: Re: « Start a fight, kick a fit, One more time. » ▬ Benjamin E. Waldon.   « Start a fight, kick a fit, One more time. » ▬ Benjamin E. Waldon. EmptySam 12 Juin - 18:48



  • « Je suis moi-même. »
    - Non...
    « Quesque cela peut bien te faire de toute manière Benjamin. On est plus ensemble. On est plus rien toi et moi. Tu devrais pas consacrer ton temps à moi, mais plutôt à ta copine. »
    - Arrête, je t'en pris ne dis rien.


    Rosalinda se tenait face à Benjamin après s’être relevée brutalement. Il s'en voulait déjà de l'avoir amené ici, parce que dès cet instant il savait qu'il lui serait quasi impossible de la laisser repartir. Dans la vie, il y a des erreurs graves qu'un homme ne peux pas rattraper, Ben' le savait mieux que n'importe quel autre homme puisqu'il en avait fait les frais dans le passé. Si ce soir là il n'avait pas revu Alice, si cette nuit déjà lointaine il ne s'était pas juré de la sauver, jamais il ne se serait retrouvé dans une pareille situation. Rosalinsa lui avait offert une chance de se repentir, de se sentir humain, et lui s'entêtait à agir en pauvre fou, refusant ce nouveau départ. Aujourd’hui, si elle n’était pas encore en vie, s’il ne lui restait pas en dernier recours de veiller secrètement sur elle, il aurait sans l’ombre d’un doute souhaiter mourir. Elle était pourtant là droit devant lui, la main sur le front pour calmer son mal de tête. Benjamin était aveugle. Il se refusait au bonheur, pensant à regret qu'un être comme lui n'y avait aucun droit, ce pourquoi il s'obstinait à vivre dans le passé. Mais le passé s'alourdissait chaque jour davantage, prenant un goût amère. "Sa copine"… un rire nerveux échappa à Benji, raisonnant à travers la pièce. Il l'avait sauvé certes, mais n'était parvenu à rester près d'elle. Il aurait pu disparaître à jamais, il aurait aimé s’évanouir pour toujours auprès d'elle quitte à ce que tout se termine aussi mal, mais les choses avaient peu à peu évolué, si bien qu'aujourd'hui Benjamin Elister airait comme une âme en peine. Habité par une douce mélancolie, il retrouvait cette sensation que seule Rosalinda avait su arrachée délicatement et qui embaumait son âme perdue, le consumant avec acharnement.

    Il n'avait jamais autant souri qu'en la présence de cette femme qu'il avait négligé. Etait-ce possible de recoller les morceaux du cœur d'une femme? Comment savoir... Ben' le découvrirait bien assez tôt, car c'était son intention première. Mais sur le moment, lorsqu'il entendis les paroles de la jeune femme, le blond ne put contenir sa rage. La nuit dont les flashs imprécis la tourmentaient, le don de Ben' les lui faisait voir d'une netteté on ne peut plus limpide. Rien que le portrait de l'homme ridicule qui fut séduit par celle qui était SA promise lui donna le tournis. Alors, lorsqu'il vit ce qu'il lui avait fait, ce qu'il avait osé lui faire: la sentir, la toucher, l'embrasser, le spécimen eut envie de vomir! Il avait toujours détesté l'alcool mais jamais à ce point là. Il savait déjà parfaitement qu' à chaque fois qu'il se retrouverait devant un simple verre, où et quand que ce soit, ces affreuses images viendraient le hanter. Ne tenant plus, dévoré par la rage et la jalousie, il vint jeter sa main sur la sienne, échappant un cris de douleur à cause des fils de sa plaie qui tiraient sur le bandage impropre. Il transmit ainsi à celle qu’il ne parvenait pas à oublier les images de sa propre nuit.


    - Regarde! Railla Benjamin sur le ton de la colère.


    Il observait son air ahuri, tombant des nues autant que Benjamin, visiblement incapable d'accepter ce qu'elle avait fait. En cet instant, Ben' ne voulait surtout pas savoir autre chose concernant son absence, ni ce qu'elle avait fait, ni avec qui, ni même entendre que c'était son amour qui l'avait poussé sur cette voix glissante. Le spécimen ferma les yeux afin de se calmer, du moins tenter d'apaiser sa conscience. Pourtant, impossible de ne pas penser, impossible de ne pas prendre conscience de la présence de Rose. Même en ayant les yeux clos, il aurait été capable de dessiner le moindre de ses traits dont il connaissait par cœur les irrésistibles rougeurs. Là, elle devait rougir, il en était certain. Il ouvrit soudainement les yeux et la vit de nouveau, elle n'avait pas bougé. Que dire dans ce cas à l'être qu'on a détruit, à celui qui vous déteste d'être parti... La pensée qu'il aurait préféré ne pas revenir lui effleura l'esprit, mais Benjamin n'était pas prêt à commettre deux fois de suite la même tragédie. Incapable de prononcer un mot, il serra un peu plus la main de Rose qu'il n'avait pas daigner lâcher et se concentra très fort. Il sentit Rosie se débattre, surement apeurée à l'idée d'être attaquée par des images néfastes mettant en scène sa personne, ce qui n'était pourtant pas le but du jeune homme. Il lui montra avec une certaine retenue et une plus grande vigilance qu'il y avait quelques minutes ce qu'il avait accompli en son absence. Comme un film, il exposa tout d'abord l'image d'Alice plongée dans le coma, celle le suppliant de l'aider, puis l'image plus violente de Ben entre les mains de Vladimir, sans force et presque démuni de sa propre vie. Brusquement, alors que tout défilait dans un ordre parfaitement logique, le spécimen se stoppa, abandonnant son emprise sur la femme qu'il aimait. Le souvenir de l’épisode où il avait dû lui mentir et la laisser pour en sauver une autre fut trop douloureux à affronter. Ben' alla s'adosser un instant au mûr pour reprendre ses esprits puis s'approcha à nouveau de Rosalinda, restée interdite.


    - J'ai menti, j'ai menti sur tout, j'ai menti parce qu'il le fallait, parce que c'était mon devoir de la sauver. Il se perdit un instant dans la contemplation de ses iris d'un émeraude exquis qui semblait retrouver une légère lueur de vie. Puis, tout en se risquant dangereusement à effleurer ses joues roses de la pointe de ses doigts, il reprit en fermant de nouveau les paupières: Je ne suis rien sans toi... Sa voix s'évapora à travers la pièce, tel un souffle porté par le vent que la brise fraiche traversant la fenêtre emporta vers une horizon inconnue.

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MessageSujet: Re: « Start a fight, kick a fit, One more time. » ▬ Benjamin E. Waldon.   « Start a fight, kick a fit, One more time. » ▬ Benjamin E. Waldon. EmptyDim 13 Juin - 2:05

    « Je suis moi-même. »
    « Non... »
    « Quesque cela peut bien te faire de toute manière Benjamin. On est plus ensemble. On est plus rien toi et moi. Tu devrais pas consacrer ton temps à moi, mais plutôt à ta copine. »
    « Arrête, je t'en pris ne dis rien. »


    Il se releva brusquement. Je continuais d'appuyer sur mon front avec ma main, pour stopper cette douleur insupportable. Je savais pas quoi faire pour arrêter tout sa et le gant d'eau fraiche sur mon front ne me fessais pas d'effet. Je suis sûre que aucun calment marchera. Ce qu'il me faut, c'est une bonne nuit de sommeil mais pas ici, pas sur le lit de Benjamin. J'ai beau me raconter toutes les histoires que je voulais, je sais que ce ne sera jamais la vérité. La vérité, c'est quoi ? La vérité c'est que j'aime Benjamin. Que ce soit demain, dans 3 mois ou dans 20ans, je l'aimerais toujours. Pourquoi il fallait que sa tombe sur lui ? Sur moi ? Sur nous ? Cupidon à jeté sa flèche sur nous, nous laissant tomber amoureux l'un de l'autre. Je haïs Cupidon, comme tout ceux qui sont des rejets de l'amour et du bonheur. C'est vrai, il ne sait pas visé, et ensuite, il s'excuse même pas de vous faire souffrir. Cupidon est un connard en couche culotte qui a raté sa vie en se prenant un arbre en pleine tête, lui fessant perdre la vue. A des moments, il réussit son coup, à d'autre, non et c'est souvent qu'il ne réussit pas. Sa me rend malade d'avoir autant besoin d'un homme comme Benjamin. D'avoir besoin de Benjamin, tout simplement. Sans lui, je ne suis plus rien. Je ne suis qu'une miette dans se monde qui chaque jour s'envole, avant de partir pour toujours. Je restais la, allongée, n'osant plus bouger. Je me perdais dans mes songes, le laissant en faire de même. J'aimerais lire dans les pensées, juste pour savoir qui le hante à se point. J'ai une vague idée de qui cela peut bien être, alors, j'arrête d'y penser pour éviter de souffrir d'avantage. Je ne comprenais pas pourquoi sans Benjamin, je ne peut pas avancer. Pourquoi je peut pas continuer a vivre. Expliquez-moi pourquoi ! Je demande juste à savoir. Est-ce trop demander ? Je ne comprend rien, je ne comprend plus, j'ai l'impression d'avoir tout perdue. La partie est terminer, il faut que j'y mette un terme, définitivement.

    Il s'approcha de moi, me prenant la main. Je vous avouerais que je ne le surveillais pas depuis toute a l'heure, je me retenais. Je me concentrais plus pour ne pas fondre en larmes. Je ne comprenais pas réellement son geste, mais je le laissais faire, n'arrivant pas luter face à lui. Il laissa échapper un cri de douleur, ce qui capta mon attention sur lui. Qu'a t'il ? Pourquoi est t'il blesser ? Que c'est t'il passé ? Je l'aime tellement que, malgré la souffrance qu'il m'a infliger, je m'inquiète pour lui. Oui, je m'inquiète pour cet homme pour qui mon cœur bat, malgré ses fissures nombreuses. Benjamin est l'homme qui fait chavirer mon cœur. Qui arrive a provoquer mes rires après mes larmes. Qui me donne le courage de vivre un peu plus chaque jour, en espérant qu'il me revienne mais qui arrive a me détruire, à me faire devenir une fille que je ne suis pas. J'ai changée, totalement et pas seulement physiquement, aussi mentalement. Je suis plus la douce Rosie laissant croire qu'elle est inaccessible, mais en réalité, ce n'est pas du tout ca. Je ne suis pas la jeune demoiselle se battant encore pour atteindre son but. Qui, malgré son passé, croit encore que tout est possible. Non, ce n'est plus moi ou du moi, cette Rosie là est dans l'ombre de la peur et c'est une nouvelle Rosie qui apparait. Complètement paradoxal à l'ancienne, la nouvelle Rosie se laisse faire, n'attend rien des autres, est influençable, se fiche totalement de tout. A quoi bon avancer sans l'homme que l'on aime ? Sans la personne qui vous aide a vivre, tout en vous laissant votre indépendance ? Ça sert a rien, absolument à rien. M'enlevant de nouveau de mes songes, il semblait concentré. Il veut que je voie quelque chose, qui à l'air important à ses yeux. Il me dit, sous le ton de la colère

    « Regarde! »

    Regarder ? Je veut bien mais quoi ? Et avant que je ne puisse dire quoi que se soit, des images défilèrent dans ma tête. Qui est donc cette jeune femme aux airs perdue et bourrée qui se laisse séduire par cette homme ? Au fond de moi, je savais la réponse à mes questions mais je refusais d'y croire, pensant que sa pouvais s'agir de quelqu'un d'autre mais cette voix, se visage, se corps, c'est moi. C'est moi la fille aux allures perdue et désemparée. Je suis devenue un monstre, quelqu'un d'affreuse, d'horrible. C'est donc comme ca que je suis ? Ce n'est pas possible, c'est impossible. Sans Benjamin, cela donne donc ca ? Je refusais d'y croire. C'est impossible. C'est impossible. C'est impossible. C'est impossible.. Je me le répétais sans cesse, en espérant que sa marche mais non. Je fermais par la suite les yeux mais cela n'effaçait pas les images affreuses de ma nuit passée. J'aurais aimée rien savoir, mais c'est comme si cela me dégoutais de ce que j'étais devenue et que je voulais redevenir la Rosie d'avant. Je veut me " retrouver ", comme avant mais en avançant vers l'avenir. Me serrant d'avantage la main, je tentais de me débattre mais le combat fut perdu d'avance et ses images continuèrent de défiler mais cette fois, ca le concerner lui. Ce qu'il lui est arriver. Je sais donc enfin ce qu'il a fait pendant son absence. Je vis la façon dont il a sauver Alice, ensuite, le retrouvant entre les mains de Vladimir. Face à cet homme, il semblait pratiquement mort et je déteste le voir comme ca. Comme un film, je suivais avec attention, mais toute de même effrayée puis, il stoppa tout. Une larme coula sur le long de ma joue, elle sortie si naturellement que je ne pris pas la peine de l'essuyer. Il parti s'adosser au mur pour finalement, revenir prêt de moi. Il me regarda et me dit


    « J'ai menti, j'ai menti sur tout, j'ai menti parce qu'il le fallait, parce que c'était mon devoir de la sauver »

    Il se permit d'effleurer ma joue du bout de son doigt, et en fermant les paupières. Un frisson traversa tout mon corps et je fus incapable de bouger, ni de faire quoi que se soit.

    « Je ne suis rien sans toi.. »

    Je le regardais, ne comprenant pas au début ses paroles, croyant être en plein rêve, entrain de divagué. Je battais des paupières, l'air ahurie mais a la fois soulagée. Je suis heureuse de ne plus être la seule a n'être rien sans la personne que j'aime mais pourquoi être partit ? Pourquoi m'avoir laisser tomber ? J'aurais pu l'attendre, être patiente, mais non, il est partit. A mes yeux, j'aurais pensée pour toujours. Pour mon cœur, ce n'était que pour une courte durée et il avait raison. Il était, à mes côtés, me disant que, sans moi il n'est rien. Alors, je posais délicatement mes mains sur son visage, laissant mes larmes qui continuait petit à petit de couler. Je rapprochais mon visage du sien, capturant son souffle et collant mon front au sien. Je vous avouerais que ce geste ma manquer, qu'il m'a manquer. Alors, je posais avec la plus grande délicatesse mes lèvres sur les siennes, et je l'embrassais tendrement. La Rosie d'avant fit rapidement surface dans nos lèvres se sont touchés, quand il prolongea mon baiser. C'est fou comme je l'aime, comme je tient a lui, comme je veut pas le perdre. Alors, stoppant doucement se baiser, je dit, d'un simple souffle avant de recommencer comme si cela n'était qu'un rêve, que tôt ou tard, je me réveillerais.

    « Je veut pas que tu partes de nouveau, je veut que tu reste. Je t'aime tellement Benjamin .. »
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MessageSujet: Re: « Start a fight, kick a fit, One more time. » ▬ Benjamin E. Waldon.   « Start a fight, kick a fit, One more time. » ▬ Benjamin E. Waldon. EmptyLun 14 Juin - 22:49


  • Un souffle nouveau planait au dessus de Benjamin, aussi léger qu’une plume. Voici que tout d’un coup il se sentait totalement innocent. Le temps des tourments était fort loin, mais il veillait, tapis en retrait, près à surgir de l‘ombre à tout moment. Le jeune homme était revenu de la mort, il savait à présent ce qu’était la véritable torture, et il ne la souhaitait à personne. Certes, il aurait pu laisser Alice périr, mais se résoudre à laisser le néant la consumer fut impossible. Il avait aimé cette femme. Elle était son premier amour, et un premier amour ce doit d’être éternel. Peut - être allait t’-elle le détester, lui en vouloir de son égoïsme, de l’avoir réveillé pour s’enfuir ensuite, mais Benjamin ne prêtait pas grande attention à ces possibilités. En fait, au fond de lui, il lui reprochait secrètement d’avoir tenté de sauver un ami au risque irresponsable d’y perdre sa propre vie. Elle avait dit à Benjamin de ne pas agir, que c’était se montrer égoïste de changer le destin qu’elle avait pleinement choisi, mais son ami n’aurait-il pas pensé la même chose en la voyant morte pendant que lui vivait? Si, irrévocablement… Par tous les moyens il aurait voulu faire part de ses songes maladives à Rosalinda, mais quelque chose vint effleurer sa peau. Ben’ fermait toujours les yeux, s’obstinant à tenir sa position de statue parfaite, se croyant au beau milieu d’un rêve. C’était impossible que ce soit cette femme, impossible qu’elle ne crie pas, ne s’emporte pas, ne le repousse pas, ne s’en aille pas. Il s’était comporté comme le dernier des imbéciles à son encontre, laissant son seul espoir s’envoler. Il avait abandonné cette femme si chère à son cœur dans le simple but de la protéger. Comme il pouvait se montrer naïf, il avait vraiment honte en y repensant, mais la pensée ironique qu’il valait mieux tard que jamais vint moquer sa conscience accusative. Ses pensées ne se tournaient que vers des suppositions tragiques, et si l‘expérience lui avait arraché la vie? Et s’il n’était pas revenu? Il ne savait toujours pas quelle situation était préférable entre mourir et disparaitre lorsqu’on laisse un être aimé derrière ses traces. Cela aussi il aurait voulu le lui demander, ne serait - ce que pour entendre sa voix timide le rassurer et l’évincer de toutes ses idées sur lesquelles il n’était plus temps de réfléchir ni même de regretter. Vivant parmi les vivants, voilà ce qu’il était et ce qu’il serait encore longtemps, alors la mort attendra. Mais une fois de plus, une sensation étrange vint troubler sa piété. Un frottement oublié vint renouveler à maintes reprises le contact perdu, recherchant quelque chose de lointain. Alors, cette sensation se fit plus présente, devenant de plus en plus réelle. Ben réalisa presque brutalement qu’il était l’objet de toutes les convoitises. Il était certain que d’une minute à l’autre il se réveillerait en sursaut, réalisant fou de rage que jamais il n’avait croisé la femme aimée au creux d’une ruelle exiguë, que j’avais ses lèvres avaient souhaité retrouver la chaleur des siennes. Pourtant il sentit pertinemment des mains s’agripper à sa chevelure épaisse. Des mains fines et agiles, et alors des images bien distinctes lui revinrent. Se fut comme s’il voyageait dans le temps, visionnant leur première rencontre, leur première fois.. Puis le film s’accéléra, tombant dans un mélo dramatique dans lequel l’actrice principale jouait très bien son rôle de femme meurtrie et délaissée. Cette fois c’est la bonne, tout est vrai, il est certain que s’il s’aventure à ouvrir les paupière, il retrouvera cette femme à la crinière noire sauvage et au regard fauve plaquer son corps mince contre le sien encore nerveux. La douceur de ses lèvres, la sensibilité de sa peau… Le spécimen n’y tenant plus, il la regarda droit dans les yeux, soufflant dans un murmure exquis en constatant que son rêve prenait vie.

    - Rosie…

    Elle avait murmuré quelque chose au creux de son oreille, mais encore inconscient Ben’ fut incapable de rétorquer quoi que ce soit. Face à cette déclaration d’amour improbable. Ben méritait souffrance pour payer celle qu’il avait causé à une innocente, dépérie par son unique faute. Le pardon de Rose était si inattendu après le mal puissant qu’il lui avait fait enduré, il n’avait pourtant pas voulu la blesser si fort, il n’avait pas pensé… pas assez du moins. Incapable de se contrôler, comme si la punition suprême s‘apprêtait à dérober son cœur, Benjamin vint coller son visage contre celui de la jeune femme, la poussant contre le mur avant de s’emparer de ses hanches dans un élan de passion. A présent, c’était lui qui exerçait son emprise sur la belle, c’était lui qui avait le contrôle et cette sensation était des plus jouissives! L’emprisonnant de ses bras musclés, il l’embrassa le long de sa nuque, mêlant force et volupté à ses caresses tout en remontant ensuite jusqu’ à ses lèvres. Comme si Rosalinda n’était qu’un mirage, il agissait sans se contrôler, laissant son envie prendre le dessus. La retrouver était si bon, pour rien au monde il ne comptait la laisser de nouveau.

    - Je t’aime. Dit - il enfin apaisé.



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MessageSujet: Re: « Start a fight, kick a fit, One more time. » ▬ Benjamin E. Waldon.   « Start a fight, kick a fit, One more time. » ▬ Benjamin E. Waldon. EmptyDim 20 Juin - 11:21

    Notre première rencontre se répéta, comme une chanson en mode replay. Je voyais ses images sans cesse, comme si elle me hantait. Ça m'arrivait d'imaginer une autre fin à cette histoire. Oui, pour ne pas cauchemarder, j'imaginais que Benjamin ne m'avait pas quitté, mais il a simplement rendue une visite à sa famille, profitant d'eux. On sait tous que c'est impossible, mais j'essayais et, étonnant soit t'il, cela fonctionnait. Pour que sa marche, il suffit d'y croire un peu. Chaque nuit, c'est la vrai version qui défilaient dans ma tête. J'étais assise sur un banc, entrain de bouquiner quand je fus interrompue par une personne, encore inconnue à mes yeux mais en réalité, après que je me soit tournée, ce fut Lena. Lena était ma sœur de cœur et ma meilleure amie à la fois. Cette retrouvailles était si inattendue. A ses côtés, un beau jeune homme dont l'identité m'était inconnue. On se présenta l'un à l'autre. Son nom résonna déjà dans ma tête : Benjamin. Je ne savais pas se qu'il s'était passé mais j'eus le coup de foudre pour lui. On pris tous les trois un café et Lena, ayant reçue un appel, devait nous quitter. Est-ce un mensonge ou la réalité ? Je m'en contre-ficher un peu, en réalité. Ce qui m'intéressait, c'était le fait que je reste seule avec Benjamin. La mousse, la balade, " l'accident ", les baisers, la nuit ensemble, les caresses, tout m'était restée en mémoire. J'avais l'impression que ce n'était qu'hier mais, hélas, non. Je ne voulais pas qu'il parte, je voulais qu'il reste. Je le veux lui avec ses défauts et ses problèmes de fabrications. Je n'en veux pas un autre, je ne veux que lui. Certes, j'ai eu une période de doute pendant son départ mais je pensais que, avec Syd, je pourrais oublier Benjamin. C'est absurde au final. Je savais pertinemment que je ne peut pas oublier Benjamin Elister Waldon. Cet homme, c'est celui qu'il me faut !

    Il me plaqua contre le mur, me pris les hanches et m'embrassa. Nos visages ne pourraient pratiquement faire qu'un. Ainsi que nos corps. Nos coeurs battaient à la même allures, tel un orchestre synchronisé. Il murmura mon prénom, puis un « Je t’aime ». En temps normal, je devrais lui dire que je l'aime également mais quelque chose cloche. Quelque chose ne vas pas. Je stoppais mes baisers et un sentiment de doute me submergea. Je me détachais de lui et je me posais sur le lit en le regardant. J'avais l'impression qu'il avait gagné, que je lui avait cédé quelque chose dont il ne méritait pas réellement. Il me faut des preuves, pas de simples mots, mais des preuves. Des questions venaient dans ma tête, n'attendant que ma bouche transmettre mes inquiétudes, mes doutes. Benjamin ne semblait pas comprendre ce qu'il se passait. A vrai dire, j'avais peur de tout détruire. « Pourquoi revenir que maintenant ? » ; « Qui me dit qu'il ne repartirait pas ? » ; « Quesque j'ai fait pour mériter sa ? » ; « M'aimes t'il sincèrement ? » ; « Aime t'il encore Alice ? » . Voila les questions qui résonnait dans ma tête, qui me torturait l'esprit. Que dois-je faire ? Dois-je lui posait ses questions petit à petit ? ou alors tout lui demander d'un coup ? Il s'asseya à mes côtés, tentant de me prendre dans ses bras. Je me laissais faire, n'osant pas encore le regarder droit dans les yeux pour lui faire une sorte d'interrogatoire. C'est après m'avoir convaincue que je peut y arriver, que je fit un demi-tour en sa direction, que je lui prit les mains et que, tout en plongeant mon regard dans le sien, je dit :

    « Benjamin ... Je veux des preuves. »

    Il me regardait étrangement, ne comprenant pas mes paroles, mes mots, ma réaction soudaine. Il me faut des preuves, des preuves qui prouve qu'il mérite ma confiance de nouveau, qu'il mérite mon amour, qu'il mérite sa place dans mon cœur. C'est plus pour ma conscience que pour mon cœur, en réalité. Il fallait qu'il soit pardonné correctement. Si je lui pardonne comme ca, j'ai peur qu'il recommence en me brisant de nouveau mon cœur. Je sais qu'il peut recommencer, même si me prouve que non, mais je serais plus .. soulagée. Savoir qu'il m'aime enlève le poids dans mon cœur qui commençait à me faire chuter. Je sais que sa ne sera pas comme avant mais on peut recommencer en reprenant notre ancienne base. Avant, sa fonctionnait bien. Je me souviens de notre première fois ensemble, de notre rencontre surprenante au bar avec mes amis qui venait par la suite. quand il m'avait donner ses clefs de chez lui, de notre première Saint Valentin ( qui s'est mal terminer ) et enfin, du plus dramatique, de notre rupture. Je me souviens de tout, jusqu'au plus intime des détails. Benjamin garda la même expression, ne bougeant pas. je gardais ses mains dans les siennes et je repris, tentant de m'expliquer correctement.

    « Je veux que tu me prouve que tu ne repartira pas. Que tu n'est plus amoureux d'Alice. Que tu m'aimes sincèrement. Que tu ne repartira plus. Que tu restera à mes côtés. Que tu mérite ma confiance, et ton retour dans ma vie, ta place dans mon cœur. »

    Une fois mes explication dite, je baissais la tête et des larmes coulaient. Je ne tentais pas de les essuyer, je pris juste un mouchoir qui se trouvait dans ma poche, et je le gardais dans une de mes mains. Ma main gauche ne bougeait pas de celle de Benjamin. Maintenant, c'est à lui de trouver les bons mots pour revenir dans ma vie. C'est notre avenir qui se joue dans ses paroles. Je veux ses preuves, je veux savoir, j'ai le droit de savoir ...


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MessageSujet: Re: « Start a fight, kick a fit, One more time. » ▬ Benjamin E. Waldon.   « Start a fight, kick a fit, One more time. » ▬ Benjamin E. Waldon. EmptyMar 13 Juil - 22:25



  • Le moment était parfait, l'instant presque magique. Benjamin se projetait des mois en arrière, des semaines avant sa fuite. Il se souvenait de tout, du soir où il avait failli lui couter la vie jusqu'au moment où il avait décidé de ne plus rien dire... L'idée lui était venu un matin après une nuit d'insomnie comme la rosée efface les traces de pluie. Le visage de Rosalinda envahi par la tristesse et marqué d'incompréhension l'avait hanté toute la nuit. Pas une seule seconde son visage effroyable ne l'avait quitté. Il s'était alors dit que peut-être sa vie n'était pas faite pour rencontrer la sienne, que peut-être il n'aurait jamais dû croiser sa route. Persuadé qu'il lui faisait du mal, il savait que quoi qu'il arrive Rosie penserait toujours le contraire, le retiendrait quoi qu'il advienne. Et pourtant il lui fallait quitter, l'évidence se dessinait sous ses yeux de manière aussi distinct qu'un portrait historique, net, clair et précis. Un tableau de ces portraits si imposants que l'image vous reste à jamais en tête, vous poursuit et vous tourmente jusqu'à ce que vous en compreniez la signification, l'origine. Il fallait que Rosalinda comprenne le mal que apportait Benjamin, qu'elle le voit sous un autre angle que celui du gentleman model. Car un autre angle existait depuis toujours, celui de l'homme solitaire, l'homme à risque que l'on croise un soir au coin d'une ruelle et qui jamais ne revient. Alors on ne le revoit pas, on se souvient seulement que cet homme nous a donné ou rendu quelque chose ; une épaule, un service, un souvenir anodin... et puis plus rien, la ruelle s'éteint. C'est de cette façon que le spécimen avait revu Alice .. sa Alice ... Le soir au fond d'une impasse, seule et fautive de sa nature. A qui la faute ce qui suivit? Qu'aurait t'-il dû faire? La laisser violée en bordure de route ou bien la contempler mourir pour un autre quelques jours plus tard? Qu'on le lui dise! Que quelqu'un lui dise ce que diable il aurait été bon de faire! A la vérité, Benjamin ne regrettait rien. Il était conscient qu'en laissant agir son égoïsme il blaiserait Rosie mais aussi Alice. Il n'ignorait pas que si la femme qu'il aimait se jetait dévolue dans les bras d'un autre, c'était ses propres bras qui l'y aurait poussée. Coupable de tout, innocent de rien, voilà une façon bien radicale de se décharger d'un point. Le point de son égoïsme, un égoïsme bon. Il avait aimé cette femme et évidemment il l'aimait encore, c'était Alice. Mais ce n'était plus aimer d'amour, c'était aimer de tendresse. Ce pourquoi la savoir mourir pour un autre l'aurait rendu mille fois plus coupable que d'avoir risqué sa vie pour la ramener à elle. Benjamin avait crû se perdre bien des fois, mais le pire aurait été de perdre Rosalinda...

    Elle était là tout près, exigent des preuves à croire que leur histoire n'était en fait qu'une scène de crimes. Un abominable crime... Le jeune homme toisait les mains de sa belle refermées dans les siennes, impatiente d'un son, un geste, quelque chose qui puisse ressembler vaguement à une "preuve". Helas le blond ne possédait ni papier ni contact stipulant qu'il lui appartenait corps et âme. Il n'était pas non plus possible de lui faire boire son pardon, de l'hypnotiser pour qu'elle croit à ses mots. Il n'était question de rien, seulement du vent. Benjamin ignorait tout de son futur, de ce qu'il adviendrait si jamais elle le rejetait là, sur le champ. En fait, cette réaction ne le surprendrait pas, après le comportement qu'il avait eu à son encontre, mais il s'agissait de Rosie et Ben' savait au combien cette femme était différente, Ô combien elle avait grand cœur. Avec un peu de chance, le temps atténuerait les blessures que même dans ses pensées les plus folles Benjamin n'aurait jamais imaginé si importantes. Il constatait avec le même effroi qu'il avait brisé sa seule raison d'aimer en une simple absence, rien qu'un abandon dont bien des filles se serait relevées sans trop de peine. Pas même un soupçon de haine se lisait dans son regard tendre. Pauvre fou qu'il était, Ben' se risqua à y effacer une larme coulant de ses iris d'un émeraude exquis. Il ne remit pas son bras le long du sien, bien au contraire il détacha son autre mains de celle de Rose.

    Voilà la preuve. Dit il en soulevant la manche de sa chemise, dévoilant ainsi sa veine vide, sa peau à l'absence de liquide de vie et la marque immonde marquée au fer par les soins de ce cher Vladimir. Cette marque voulait tout dire, elle signifiait "je lui ai donné ton sang, à présent il est ma propriété"... Mais pour ce qui était des sentiments, aucune trace sur sa peau, le seul moyen était que Rosie le croit. Le croire.. c'était un bien grand mot et une bien grande croyance pour une pauvre humaine blessée et délaissée d'un bourreau qui revenait fièrement à la charge. Pour ce qui est de mon amour envers toi, des raisons qui m'ont forcées à partir, je n'ai rien à t'offrir je le regrette. Je n'aimais pas Alice, j'ai dit cela pour t'empêcher de me retrouver, pour t'empêcher d'espérer, pour que tu vives pendant que je m'efforçais de lui rendre la vie. C'était de l'égoïsme, l'effet d'une évidence déchirante, du fait que je n'aurais pu me regarder en face avec une pareille mort sur la conscience. Dans les deux cas tout aurait été de ma faute, alors j'ai pensé qu'en te laissant je te redonnerai la chance d'avoir une vie normale, comme avant... A présent je réalise qu'il n'en ai rien, que mon héroïsme ne t'as apporté que davantage de souffrances et je jure que je ne pourrais jamais me le pardonner. Mais toi, toi j'espère vraiment que tu pourras parce que je n'ai plus aucune raison de vivre sans toi...

    Baissant les yeux, il patienta à son tour l'attente d'un mot ou d'un geste de la part de la jeune femme qui viendrait mettre fin à son calvaire, priant pour qu'elle veuille encore de lui, qu'elle ait gardé plus de bon que de mauvais dans son cœur.



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MessageSujet: Re: « Start a fight, kick a fit, One more time. » ▬ Benjamin E. Waldon.   « Start a fight, kick a fit, One more time. » ▬ Benjamin E. Waldon. EmptyVen 23 Juil - 12:29

    L'amour te fait dire des choses étranges. L'amour te pousse à faire des actes que tu savais même pas faire. L'amour te rend aveugle, stupide mais pourtant on ne cherche aucun remède contre ça. Pourquoi ce sentiment existe ? Pourquoi incarne t'il autant le bien que le mal ? Ceux qui en souffrent sont t'ils punis ? De toute manière, en amour, on as beau se poser toutes les questions du monde, on ne trouvera jamais la bonne réponse. Le mieux ? C'est d'y croire et d'espérer que ça dure. C'est ce que j'avais fait pour Benjamin. J'avais espéré mais cela n'a finalement pas marché, il est parti. J'ai tenté de me relever mais c'était un coup tellement violent qu'il m'a mit dans ma poitrine que cela m'a tué. C'est comme une drogue pour moi cet homme. Je l'aime d'un point incontrôlable et inimaginable. Enlevez-le loin de moi et vous enlevez mon cœur par la même occasion. C'est étrange comme sensation mais c'est si agréable. Je n'avais jamais connu le véritable amour mais grâce à lui, ça y'est. Je ne sais pas pourquoi c'est lui, mais ça l'est. Je sais que s' il me demande de revenir dans ma vie, j'accepterais. Difficilement mais je le ferais. Je ne peux pas continuer sans lui. Il est la raison de ma survie, le remède contre mes peines. Il est mon tout.

    Je ne savais pas quoi faire, ni quoi dire de plus. J'attendais, mes mains dans les siennes, le regard porté vers nos mains scellées l'une à l'autre. Pardonner n'est jamais une chose facile et encore moins en lui demandant des preuves. Je me devais de savoir, ce n'est pas inhumain, ni interdit par la loi. Une petite voix me dit de l'embrasser sur le champs et de tout faire pour qu'il oublit ma demande. L'autre me dit t'attendre, et de voir s' il me mérite encore. Un combat sans fin débuta entre mon cœur et ma tête, mon envie et ma raison. Alors, pour essayer de stopper toutes ses voix dans ma tête, je fermai les yeux. Quelques larmes glissèrent sur ma joue. Je ne pouvais les contenir plus longtemps. Pleurer était inévitable pour moi. Je ne voulais pas le regarder pour le moment mais je devrais le regarder droit dans les yeux et me montrer forte face à lui. Mais soyons réaliste, je suis en face de Benjamin ! Il ne me croirait pas de toute manière et il me connait par-cœur. Qui plus est, il peut lire dans mes pensées, du moins, en déchiffrer quelques unes. Le silence se fit lourd, et l'ambiance pesante. Il se risqua à essuyer une larme sur mon visage, et je me mordis la lèvre inférieure face à ce contact de sa main sur ma joue. Il ne remit pas sa main dans la mienne et enleva la deuxième. J'ouvris les yeux et remontai la tête timidement. Il souleva le manche de sa chemise et me dit « Voilà la preuve. » Ma curiosité prit le dessus et mon doigt toucha sa veine. Je fis la grimace, croyant que ça lui ferait mal. Je retirai aussitôt mon doigt puis il rajouta « Pour ce qui est de mon amour envers toi, des raisons qui m'ont forcées à partir, je n'ai rien à t'offrir je le regrette. Je n'aimais pas Alice, j'ai dit cela pour t'empêcher de me retrouver, pour t'empêcher d'espérer, pour que tu vives pendant que je m'efforçais de lui rendre la vie. C'était de l'égoïsme, l'effet d'une évidence déchirante, du fait que je n'aurais pu me regarder en face avec une pareille mort sur la conscience. Dans les deux cas tout aurait été de ma faute, alors j'ai pensé qu'en te laissant je te redonnerai la chance d'avoir une vie normale, comme avant... A présent je réalise qu'il n'en ai rien, que mon héroïsme ne t'as apporté que davantage de souffrances et je jure que je ne pourrais jamais me le pardonner. Mais toi, toi j'espère vraiment que tu pourras parce que je n'ai plus aucune raison de vivre sans toi... » Puis, il conclut en baissant les yeux. J'en fis de même et ses paroles se cognèrent dans ma tête violemment. Je tentais d'analyser chacune de ses paroles, savoir si elles sont sincères et si ce sont les mots que je voulais entendre. La fin me toucha énormément et provoqua de nouveau des larmes. Je les essuyai et me mis à le regarder. Je devais faire un choix, rapidement. Alors, suivant mon instinct, je relevais son visage à l'aide de deux doigts et un léger sourire se dessina sur mes lèvres. Nos visages se rapprochèrent de plus en plus et je me mis à l'embrasser. Je sais que maintenant, il restera à mes côtés. Trouvant ce baiser agréable, il fallait malheureusement que j'y mette fin pour lui parler. Alors, détachant délicatement mes lèvres, je le regardais de nouveau et je dis:

    « Je t'aime. »

    Je ne pus dire d'autres mots. Alors, étant à courts de paroles, je me mis à l'embrasser tendrement. Mes mains autour de son cou, je continuais de l'embrasser. A des moments, des baisers s'échappèrent sur sa joue, puis dans son cou et retournèrent sur ses lèvres. Je le fis allonger sur le lit et je continuais encore et encore. Je sais que le chemin du pardon sera long mais notre histoire est éternelle.


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