Ben venait de rendre visite à une de ses amies Sarah et il s’était dit que se ne serait pas plus mal d’en profiter pour voir Jude. Temps qu’ à faire, autant en profiter! Pourtant, il ne se rendit pas l’âme aussi légère que lorsqu’il s’était rendu chez Sarah. Il stressait. Là, il avait vraiment peur de la déranger et surtout de ne pas savoir quoi lui dire! Il avait tellement envie de la revoir, seul, depuis la mésaventure au bal… mais comme toujours, redoutait de rester planté là sans pouvoir prononcer un simple mot.
Peut importe, il devenait, au fil de ses pas, de plus en plus certain qu’elle l’accueillerait à bras ouverts.
Il tenait tellement à elle! Il espérait tant que leur relation redevienne comme avant... Pendant toutes ses années, Ben ne l’avait pas oublié et pour lui elle était restée la même. Mais seulement voilà, ils avaient grandit, et il ne se connaissait plus que dans leurs souvenirs dorénavant. C’est sûrement pour ça que Ben’ jalousait à contre cœur son nouvel ami Johan… il devait en si peu de temps, la connaître mieux que lui, car elle devait avoir changer. Oui, même si ce soir au bal, il avait cru voir la petite fille de 6 ans avec qui il jouait dans son ancienne vie, en réalité, elle avait certainement changé.
A force de songer à tout ça, il se retrouva devant sa porte. Il allait frapper mais se souvint de leur « code » enfantin. *Pourvu qu’elle s’en rappelle!* Pensait-il.
Il se dirigea vers sa fenêtre, qu’il reconnut grâce à la couleur des rideaux: bleus, sa couleur préférée si elle n'avait pas changée. Il monta ensuite sur la gouttière, comme sur celle de son ancienne maison en Californie, et frappa 3 coups bien forts sur le volet, avant de redescendre sur le sol. Il s’écarta du mûr afin de se placer face à la fenêtre et patienta.
Elle lui apparut alors, ouvrant la fenêtre avec un sourire à la fois étoné et radieux. Ben en fut soulagé, sa présence lui faisait donc plaisir. Son visage disparut puis il entendit sa voix venant de la porte d’entrée.
Sans réfléchir il lui tendit les bras et elle s’ y jeta. Ils restèrent un moment à tourner dans les bras l’un de l’autre, comme deux gosses qui se retrouvent après une longue et douloureuse séparation.
C’est un peu ce qu’ils étaient en même temps… Puis ils se redressèrent et se regardèrent dans les yeux, tout sourire.


"Tu n’as pas oublié!" Constata - t’ - il plus que satisfait.

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Tout commençait mal ce matin, je m'étais réveillée en retard, les déménageurs étaient arrivés en avance et avaient posé les cartons à moitié sur la route. Génial! J'étais découragée d'avance en voyant à travers la fenêtre, la tonne d'affaire à ranger qui trainait dehors. D'un pas lent, sortant tout juste du lit, les cheveux en pagaille je me dirigeai vers la salle de bain du deuxième étage et pris ma douche, ondulant mes mèches blondes avec l'eau. Du sang coula de mon nez, comme à chaque contacte avec la pression de l'eau. J'avais les nerfs très fragiles et le mes trois dernière nuits sans dormir n'arrangeaient rien. J'étais faible... je m'acclimatais mal.
Sortant de la salle de bain, j'attrapais un jean bleu clair et un débardeur blanc, deux couleurs qui mettaient mon tin en valeur. En passant derrière mon lit pour allumer la lumière, une lettre trainait par terre. C'était la fameuse lettre envoyée par le créateur du centre Aprilia. Une soit disant proposition d'université, je n'étais pas dupe. C'était un centre de mutants! De vrai mutant! Les enquêtes étaient formelles. En réalité j'avais très peur des suites de cette lettres. Pour me consoler, je me disais que les responsables de cette folie furieuse n'avaient pas que de moi à s'occuper. Mais la peur persistait malgré tout...
Un craquement de volet me fit sortir de mes songes. Enfin, je crû d'abord à un craquement mais à la deuxième fois ce fut un coup sec. Puis il y eu une troisième fois et je crû ensuite entendre la gouttière craquer. Je ne m'en souvins pas rapidement, mais ces couts me rappelaient quelque chose. Quelque chose de précis, d'encré en moi mais impossible de m'en souvenir. D'un coup je réalisai. C'était le code secret que nous avions adopté gamins, mon meilleur ami et moi. On frappait toujours trois coups après avoir grimpé la gouttière pour faire signe de notre présence à l'autre. Il arrivait même qu'on le face la nuit, histoire de faire le mur en ville... de temps en temps.
Ne croyant pas sa présence, mais refusant de réfléchir d'avantage, je me précipitai à la fenêtre et j'hallucinai! Il était là, comme si rien n'avait changé depuis tant d'années. Je le vit me sourire et je me précipitais dans les escalier. J'ouvris la porte d'entrée et couru dans le jardin pour me jetter dans ses bras. Ce fut comme un retour en arrière illuminant en un instant ma journée si mal commencée. Comme si je n'avais cessée d'être cette petite fille de 7 ans joyeuse et intrépide...


- Comment aurais-je pu?










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La suite à NY!!!


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