Je n'arrivais plus à me regarder dans le miroir. Ou plutôt je n'arrivais plus à le voir lui. Moi qui avais tout fait pour le couvrir. Il m'enfonçait encore plus à présent. Il se réjouissait d'avoir tuer un humain. Le pire dans tout cça, c'est qu'il reste avec moi, car il 'na pas le choix. Combien de fois l'ais-je surpris remontant le passé pour rester humain et ne plus me connaitre.. Moi qui n'ai jamais rien dit car je l'aimais. Moi qui ne l'avait couvert que car je pensais qu'il regrettait. Pire encore, je l'avais couvert car je croyais qu'il m'aimait. Il se fichait bien de moi en réalité. Je devais à tout prix en parler à quelqu'un. Je m'étais certe promis de le couvrir quoi qu'il arrive. Mais là s'en ai trop. Je n'arrive plus à jouer la comédie pour quelqu'un qui se fou de moi. Je savais très bien à qui en parler. Edward. C'était le seul de la famille à qui je pouvais parler sans qu'il ne fasse une gaffe. Et puis il était déjà au courant de certaine chose, il avait surtout des doutes. Lui qui lit dans les pensées. Il n'avait pas tardé à voir que je mentais. Mais j'avais des années d'entrainement derrière moi et j'avais réussi à lui cacher la vérité. A présent il allait être au courant de tout. Je partis en courant du manoir et m'enfonça dans la forêt. Après quelques minutes, je m'arrêta sous un grand arbre. Et appela Edward par la pensée. il allait venir très vite, sachant qu'il était au manoir, et qu'il répondait toujours à mes appels. << Edward, rejoins-moi, s'il te plait. Je dois te parler. Tu sais où je suis. A l'endroit habituel. Dépêche-toi ! >> J'attendais. Il ne venait pas. 5 minutes passèrent et je le sentis arriver. Il fut devant moi l'instant d'après.

- Edward, tu en as mis du temps... Il faut que je t'avoue tout. Je n'en peux plus !

Je venais de régler un conflit et m'apprétais à rejoindre Bella à son domicile quand une pensée des plus insistantes s'éfforcait de s'encrer dans mon crâne
*Non pas encore!* ais-je d'abord pensé, quand j'entendis clairement "Tu sais où je suis". Peu de personnes pouvaient m'appeler directement, mais une seule connaissait cet endroit: Alice, ma chère soeur.
Ce ne serait que mensonge si je disais ne pas m'être inquiété pour elle et Jasper. Pour sa réaction des plus inatendues et imatures. Je mentirai également, si j'affirmais ne pas avoir peçu quelques pensées en elle, bien qu'elle eu tenté de les dissimuler.
Je m'étais résigné à l'idée que c'était à elle de m'en parler lorsqu'elle le désirerait. Quand elle serait fin prète. La situation était délicate et bien qu'elle me perturbait, ça la regardait avant tout.
C'est ce que j'avais décidé pour chaque membre de ma famille, car mon soucis primordial restait le cas de ma douce Bella. Démoralisé, je n'avais ni le temps ni l'envie de m'occuper d'affaires qui n'étaient pas miennes, malgré le fait qu'elles aient produit le caos au sein de notre famille. Je souhaitais retrouver notre cocon familial, notre union légendaire.
C'est pour celà que je décidai de faire une halte vers notre endroit secrêt afin de soulager Alice du mieux que j'en étais capable.
J'avais le sentiment de ne pas pouvoir grand chose à sa détresse, ne comprenant pas la réaction inhabituelle de mon frère. Je songeai qu'il me faudrait aussi sa version pour être pleinement utile.
Je courus à toute allure, il faut dire qu'après ma fuite avec Caroline dans les bois, mon état n'était pas des plus présentables... mais je pensais à ma soeur, je me devais de la rejoindre.
Je du contourner la forêt en faisant attention de ne pas croiser Alice Taylor, la chasseuse, vérifiant à chaque parcelle d'arbres si elle était bel et bien partie.
Cela me retarda de plusieurs minutes, quand j'aperçus la petite clairière et le pied de l'imposant chataignier, où nous avions pris l'habitude de nous retrouver au calme si quelquechose n'allait pas comme il le fallait.
Elle était là, au pied de notr earbre, l'air triste et incompris, elle me semblait dépourvue.
Elle me salua comme on salut un sauveur, précée et soulagée de mon arrivée. Elle se précipita à se justifier, déclarant qu'elle souhaitait tout me raconter et j'eu raison du sentiment de désespoire que j'avais perçu en elle plus tôt.
Je m'empressai alors de la prendre dans mes bras, ce qu'elle ne refusa pas, même si j'étais couvert de brindilles et de terre sèche! J'eu beaucoup de peine à la voir ainsi, elle qui habituellement débordait de joie et d'énergie. Ca me fit vraiment bizarre.
Je tentai aussi bien que possible de la rassurer:


- Alice, je suis là, arrète de paniquer, racontes-moi tout calmement.