Et après !



Après l’effroyable soirée de la veille, Alice avait pris soin, de disposer chacune de ses affaires dans immense valise regroupant ainsi tout ses souvenirs : de bon comme de mauvais, emportant aussi sur son passage toute sa misérable son existence. Ses meubles étaient disposés de sorte à être débité, l’appartement maintenant abandonné … Prêt à accueillir de nouveaux habitants. Se petit habitat sera entièrement rénover, d’autre souvenir qu’il soit bonheur ou malheur se tisseront pour enfin réitérer les mêmes actes : Un cycle infini.

C’est d’une larme qu’elle délogea son domicile parée à émigrer dans un autre pays, une autre ville, une autre vie. Elle déposa sur le seuil de la porte, une lettre mais pas n’importe quelle lettre, celle-ci « lui » était destinée. Elle lui faisait ses adieux pour la dernière fois de sa vie. Oui la dernière fois …

Arrivé à l’aéroport, Alice chemina jusqu'à l’emplacement de retrait, prenant ainsi son billet en main, elle s’adossa délicatement contre un vieux siège mais a cette instant plus rien n’avait d’importance a part « lui ».
La jeune brune scrutait intensément l’heure, sans même y prêter grande attention. Tout se qui lui importait était se qui avait bien put se passer la veille au soir. Jamais elle n’avait autant dévoilé ses sentiments, elle en avait même honte. Tout se qu’elle avait dit, elle l’avait répéter sans cesse dans sa tête lors de leur rupture remémorant ainsi chaque instant attristant où elle se retrouvait loin de lui néanmoins cette fois-ci s’était différent, elle lui avait tout divulgué sans lui cacher une seule part de ses sentiments.
Et maintenant que restait-il à part quelques paroles ? Rien … Elle était partit comme un misanthrope lui effectuant ses justes adieux et fuyant la situation, se qu’elle savait faire de mieux d’ailleurs …



Une sonnerie retentit nommant ainsi le vol direction paris. Alice se dégagea délicatement de son siège, empoigna sa valise et avança en direction d’une nouvelle vie : Sa vie

.

Une nouvelle vie, c’était le cas de le dire. Une vie sans ses amies, une vie sans ses compagnons, une vie sans son habitat, une vie sans « lui ».
Les écouteurs dans les oreilles, la jeune femme examinait astucieusement les alentours ainsi que les personnes les accompagnants. Une activité quelques peu captivante étant donné que chaque personnes aient une réaction différentes face a plusieurs péripéties du va et viens de la vie.
Souffrir, aimer, être heureux, malheureux : tout se passait là, devant elle. Toutes ses personnes avec quelques choses en commun. Lé désir, la mémoire, la peur, l’agressivité, la pensée …
Chacune d’entre elles avaient quelque chose de semblable, un comportement particulièrement identique à celui de Julian.
Chaque individu possédait les mêmes faits et geste lui appartenant, un tic, une ressemblance, quelques choses de lui… L’oubliera t-elle un jour ? Probablement jamais après tous, ils avaient construis des projets ensembles, un avenir mais tout cela s’était volatiliser telle une rafale de vent emportant tout sur son passage ne laissant que d’innombrables souvenirs. Des simples et banals souvenirs. Et le malheur…
Néanmoins la vie poursuivait son chemin, un chemin qu’Alice se devait prendre, elle ne devait pas baissez les bras ! Pas aussi facilement. Non, elle devait vivre l’instant présent sans penser au passé. # Se qui est faits est fais # Se récidivait-elle sans cesse dans la tête. Puis comment récupérer un être aimer ? Alice avait baissé les bras depuis belle lurettes, Julian & Elle n’était qu’une marque du passé, c’était définitivement terminé. Facile à dire, difficile à faire. Comment voulez vous ne pas dirigez une seule pensée vers celui qui vous fais oublier vos malheur, a la seule personne qui pourrait vous comprendre dans se bas monde, a la seule personne en qui vous avez une confiance aveugle, celle qui fais de vos cauchemar, un rêve ? Comment ? Se qui lui arrivait, elle le méritait … Du moins elle le pensait.

Les bagages à la main, elle chemina à grand pas, attendant patiamment son tour, c’est d’un dernier regard qu’elle abandonna son ancienne vie. Une fois outrepasser elle poussa un léger soupire, ses jambes endolorit lui paraissait lourde, son souffle s’accélérait à mesure qu’elle avançait.
Soudain elle crut entendre une fois qui ne lui était pas indifférente du tout.
« Sa voix ». Elle devait certainement se faire des allusions et continua son chemin sans prêter guère attention à cet événement.

« ALICE » cette fois elle en était sûr ne n’était pas son imagination.
Elle ôta avec délicatesse ses écouteurs lui permettant ainsi de mieux étudier cette voix se retournant pour vérifier s’il ne se trouvait pas derrière elle, mais n’aperçut rien à part une foule de personne comparable à une troupe d’animaux assoiffée ainsi que quelques policiers emmenant un fou allié en salle de gardes.
Aucun son, ne lui parvînt.
C’est donc en direction de son vol, qu’Alice entreprit une nouvelle fois son parcours replaçant de manière convenable une oreillette dans son oreille.
Avançant d’un pas de plus en plus sûr, la jeune brune fut bouscule par un enfant.
Récupérant ses affaires à la main, celui-ci lui glissa un mot.
Mais pas n’importe lequel, son point d’origine : Julian, se qui était formellement impossible.



La jeune femme se retourna donc pour apercevoir son ex compagnon.
Sous le choc, elle ne put prononcer un mot, ni effectuer un seule mouvement.
Il était là face à elle, quelques policiers pour le retenir …
Ne sachant pas comment réagir, Alice restait là inerte, son avion allait décoller … Et Julian la suppliait du regard. Mais à quoi bon ressasser le passé ? Que voulait-il ?
Une voix annonça le départ pour Paris pour la seconde fois.

# Le vol pour Paris (…) Nous demandons a tous les passagers de bien vouloirs prendre place (…) #


Une jeune Hôtesse avançant pour porter assistance a la jeune brune qui ne s’y offusqua pas mais ne tenta pas de la suivre non plus.