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 Sous la pluie de Paris |PV Alek|

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MessageSujet: Sous la pluie de Paris |PV Alek|   Sous la pluie de Paris |PV Alek| EmptyLun 10 Mai - 21:33

Vivre. A quoi bon hein? Le monde fout le camps. Tout le monde fout le camps. Fais chier... Salope d'existence. Chienne de vie...

Max se dirigea vers l'affiche et l'arracha d'un geste rageur. Celle-ci contempla un moment la publicité ou des jeunes mariés souriaient bêtement. « Vivre le commencement royalement » qu'ils disaient. Elle froissa le papier et le jeta au loin. Puis se remet en marche. Slogan débile ouais... Alors elle, non seulement elle avait foiré le commencement mais avait aussi la sensation que la fin ne serait pas mieux. Sa vie n'était qu'un bordel ambulant. Des morceaux de verres brisés qui luisaient de temps en temps, éparpillés sur le trottoir des emmerdes. Le sang, le sexe et la drogue rythmaient chaque minute de sa vie. Majestueusement pathétique. Humainement morte. Voilà qui était Max Evans. Elle avait un putain de mal de vivre qui paradoxalement la faisait avancer. Elle avait ce besoin viscéral de détruire et de s'autodétruire. Un besoin viscéral qui l'aidait à survivre. Alors elle tuait.

Ôter la vie ne lui posait plus de problème depuis longtemps. Max savait pertinemment qu'elle brisait plus d'une vie qu'elle en ôtait; par sa fautes, des veuves pleuraient leurs conjoints, des enfants leurs parents et inversement. Et elle? Qu'est qu'elle ressentait par rapport à ca? Regrets? Dégouts? Indifférence? Ou peut-être un peu des trois? Honnêtement, elle ne savait pas et ne voulait pas se casser la tête avec. Tout cela n'était que son boulot, rien de plus, rien de moins. Juste un nom, un visage et le fric qui va avec.

Ses pieds la menèrent à un parc. Max ne savait même plus l'heure qu'il était et franchement s'en foutait royalement. Il devait sûrement être aux alentours des trois heures du matin. Elle s'assit sur un banc en face du lac, pensive. C'est à ce moment que quelques gouttes tombèrent du ciel; d'abords un peu, puis de plus en plus. Instinctivement, Max ferma les yeux et leva sa tête en l'air. Priant pour la énième fois que le Ciel l'efface de cette Terre.

Elle ne savait pas d'où lui venait cette obsession pour la pluie. Alors que d'autres rêvent du beau temps et du soleil, Max ne se sentait réelle que sous la pluie ou la neige. Paradoxalement, on aurait dit qu'une petite gamine sommeillait en elle. Vous savez, la petite gamine qui adorait danser sous la pluie. Celle qui court dehors à la première heure du matin d'hivers pour se laisser tomber par terre et y laisser l'empreinte d'un ange. Elle aurait tout donner pour avoir l'enfance de cette petite fille. Seulement voilà, le destin ne donne pas à tout le monde la même chance. Sinon qui irait peuplé les Enfers? Si du moins il existe. Et si c'est le cas, pouvait-il être pire que ce qu'elle vivait ici? Allez savoir. Encore une question existentielle qui ne pouvait se vérifier qu'après la mort.

Non loin d'elle, un jeune couple gloussait en s'éloignant, sûrement déranger par la pluie. Un léger sourire se dessina sur son visage fatigué, en entendant l'homme pester contre la pluie et la femme rire. Des gens simples. Une vie simple. Un amour simple. Tout ce qu'elle n'était ou n'avait pas. Aimait-elle? Oui Max aimait. Ethan était le pilier de son bonheur comme Alek en était l'élèment perturbateur. Ethan Taylor était son frère, celui qui ne lui faisait pas complétement regretter la vie. Elle n'était rien sans lui, lui seul était témoin de sa profonde détresse. Mais de l'autre coté, il y avait Alek. Aleksandr Ivanov était l'erreur qu'elle avait commise. Une erreur qu'elle continuait de commettre. C'est pour ça qu'elle avait disparu de la circulation. Elle avait besoin de se retrouver. Car , en sa présence, celle-ci s'était perdue. Bien plus qu'elle ne le croyait.

La pluie déferlait avec violence à présent sur la ville. Max était toujours assise sur le banc, toujours pensive. Des bruits de pas la firent sortir de sa torpeur. Si son cœur pouvait s'arrêter automatiquement, il l'aurait fait à cet instant. Elle savait qui c'était. Quand on parle du loup... Ou pense d'ailleurs. Doucement elle ferma les yeux et lutta intérieurement pour ne pas se lever.


« Comment tu as fait pour me retrouver...? »

Elle se tut un moment. Prenant son ton le plus glacé, Max releva la tête et regarda le lac en face d'elle. Tout expression avait disparu de son visage, qui affichait désormais un air neutre.

« Qu'est qu'il faut à Monsieur Ivanov? »
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Aleksandr Ivanov
Excorcise me.
† ▬   Excorcise me.
Aleksandr Ivanov


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MessageSujet: Re: Sous la pluie de Paris |PV Alek|   Sous la pluie de Paris |PV Alek| EmptyMar 11 Mai - 22:32





Un rire de pluie.



Maxi-Toys






L'éternité ne nous attendra pas.




    Son teint sable semblable à une écorce fraichement limée , ses jambes fines tels des bâtons, son visage angélique se mêlant à une pointe d'arrogance représentait la plus belle merveille du monde qu'il lui soit donné de voir. Une beauté semblable aux tremblements convulsif d'un alcoolique. Ses cheveux noisette mêlés à une touche de miel dissimulait son délicieux visage dont les yeux ressortaient à vue d'œil. En amande , leurs couleurs s'amalgaient tout à fait à celles de ses cheveux avec une touche de caramel se mélangeant aux autres aliments. Des sourcils venant juste d'être épilés , un nez ni trop fin , ni trop gros , une bouche merveilleusement bien dessinée. Des lèvres pulpeuses envahit de rouge à lèvre couleur saumon grillé. Elle était la chose ou plutôt la personne la plus sublime qu'il lui soit donné de voir. Songeant à ses doigts de fée ainsi que ses innombrables caresses qu'il ne se lassait guère, il songea alors à leurs rencontres. Vêtue d'une robe pareil à la première couche d'un arbre récemment arrachée, son rire de pluie fraîche en faisait ravager plus d'un , son regard ne put se poser sur autre que cet ange tout droit descendu des cieux parvenant ainsi à le foudroyer de plein cœur. Ce fut comme une explosion dans son cœur, un sentiment intense de douleur et d'un vide permanent firent alors place. Une crise constante , le cœur emplit d'espoir sans même en connaître la raison , il était partit gardant ainsi le souvenir d'une agréable créature. Les jours suivant , le souvenir alors fit place à une sorte de sensation de présence irréelle et persistante de cette femme. Conservant la foie de la revoir un jour , il lui semblait avoir put récupérer quelque chose de d'elle, l'image de son corps gracieux noyée dans ses yeux caraïbes et la saveur de son appétence envers lui-même se paralysait dans son cœur. Demeurant dans l'obsession de cette sublime image en tant qu'Aphrodite. Cette première rencontre ne le laissa guère de marbre, ce n'était qu'une question de temps avant que son être ne s'entiche d'elle , avant que son cœur ne lui appartienne complétement. Tel un bouclier , Aleksandr voulut la protéger laissant ainsi outrepasser ses quelques sentiment. Ainsi va la vie , ainsi la sienne s'en fut finit lorsque son doux regard se posa pour la première sur la jeune femme. Chauffer par le feu , brûler par l'amour , son cœur s'en était incendier. Emmerdant ses proches par ses multitudes plaintes , cette fois ci ce n'était pas le chagrin qui était venu à lui mais l'amour. S'étant étendu dans sa propre prison aux portes vierges qui lui servait d'abime , voulant briser la profondeur de l'immensité il ne put rien faire. Mort à l'intérieur de lui même, il n'avait même pas chercher la route le menant à la passerelle du bonheur , il savait que raison n'y était pas et le cœur non plus d'ailleurs. Comme un mort raisonnable qui a su mourir petit à petit , son être s'en était totalement allé, une mort des plus pittoresque qu'il soit. Le poison absorbé ne faisant nul effet , la solitude ne vivant que par le goût du sang , la mort ne vivant qu'avec la vie, la vie vide tout comme son cœur, tout lui semblait immaculé mais elle est venue tel le vent virevolte dans vôtre chevelure blé , et s'en va faucher d'autres champs , d'autres gens. Venant animé un feu éteint depuis ce qui lui parut des cieux, l'ombre fit place à la lumière, le froid à la chaleur. Ce fut comme si la terre entière renaissait , recouverte d'un voile emplit de mille couleur , ça vie n'était plus aussi fade qu'auparavant , sa vie , s'était elle. Se sentant pousser des ailes , il lui parut pouvoir voler dans les airs , si léger était-il qu'il se crut même dans un éden artificiel. La solitude vaincue , un guide devant ses yeux , un ange l'illuminant , tout était devenue plus claire. Venant sans cesse vers cette délictueuse lumière , il ne pouvait cesser de la voir , de sentir sa chaleur contre sa peau. Depuis des années , il se crut aveugle , ne pouvant voir ainsi une personne autre que son ultime amour qu'il avait perdue , se croyant sourd , il n'avait put entendre gémir l'amour , se croyant invalide il ne l'avait ni même anticiper , ni même envisager.

    Mais , elle aussi à disparut tout comme Amery. Le sommeil ruisselant d'une multitude de rêve, cette fois-ci il comptait bien ne pas abandonné l'unique lumière qui lui restait , une douce lumière naturel et non artificiel. Le rayon de ses bras entrouvraient alors le brouillard dans lequel il était situé. Ayant toujours crut que l'amour était pareil à des légendes non réelles , il savait dorénavant que tout cela n'était qu'un leurre et qu'il existait bel et bien quelque part même si celui-ci l'abandonnait une nouvel fois , il ne le laisserait certainement pas partir. Savant exactement où elle se fut trouver à cet instant , l'homme partit la rejoindre sous le ciel pluvieux. Les souvenirs, les sourires puis la chute. Stop tout cela , chante l'hymne des vivants afin de ne plus entendre gémir la mort, partir à la conquête de ce cœur emplit de mon être. Quand on perd sa raison a quoi bon avancer , quand on a perdu sa flamme a quoi pour la rallumer , quand on perd une âme , c'est la notre qui se perd. Des vagues de sanglots , des pluies salées sur ses joues, il attendait en silence , attendait d'être sien. Lui appartenir était un rêve utopique ,s'était se sentir aimer , se sentir vivant. Atterrissant sur le sol français , un regard porté vers le ciel , un dernier murmure , une dernière prière. Errant sous le ciel pluvieux a côté de la capitale Parisienne , tel le flaire du chien il sut renifler son avenir. Sa délicieuse odeur électrique le fit comme vaciller à droite , à gauche rien qu'a l'idée ne serais-ce que revoir ce visage si parfait … Le froid l'envahit , la crainte d'un jour nouveau , la crainte de repartir sans elle, sans l'être aimer. Au loin , un rire de pluie , au loin , elle proclamait présence. Le cœur palpitant , les pieds s'emmêlant , ses jambes marchèrent sans même qui ne le décide , comme un automatisme , il vînt à elle.

    Citation :
    « Comment tu as fait pour me retrouver...? » « Qu'est qu'il faut à Monsieur Ivanov? »

    « J'ai toujours eus peur du noir , je préfère la lumière et ma lumière c'est toi. J'ai perdu ma lueur il y a bien longtemps , mon cœur ne battant plus je n'étais qu'un cadavre prédestiné à atterrir tout droit dans ma tombe mais toi , t'es apparus apportant avec toi la clarté du jour , apportant avec toi de quoi réchauffer mon cœur glacée. J'ai crus avoir perdue une fois de plus ma vie , je ne suis pas un hydre à mille tête , je ne suis pas Hercule , je ne peux vivre infiniment. Il y a l'ombre et la lumière , tu as beau avoir une part d'obscurité en toi , malgré cela tu restera le coin de paradis qu'il me restera. Tu ne veux plus de moi ? Alors très bien mais ne me renie pas car moi sans toi je n'y arriverais pas. Je ne sais que te dire , comment te retenir , comme faire pour que tu sois mienne à jamais. Je ne suis pas un philosophe comme Voltaire , je ne suis pas un grand poète comme Lamartine , je n'ai pas les capacités d'un écrivain comme Victor Hugo mais je sais une chose , une chose que personne ne pourra jamais m'enlever Max , ce que je ressens pour toi c'est comme un vertige tu vois ? Quand tu te trouve devant les chutes du Niagara , un gloussement dans ta gorge survient c'est la plus belle chose que tu n'aie jamais vue et pourtant tu as peur de tomber dans la cime , tu as peur de mourir , moi c'est ce que je ressens avec toi. Je n'ai peut-être pas la plume à Baudelaire , je n'ai peut-être pas l'imagination de tout ses grands hommes de lettre mais ce qu'il y a en moi et ce qu'il y a moi c'est ça Max. J'ai peur si tu savais j'ai tellement perdre de te perdre dans l'infini , l'éternité ne nous attendras pas , chose certaine mais elle m'attendra , du moins jusqu'à ce que tu sois avec moi. Tu vois c'est comme une bombe atomique dans mon cœur , je n'aurais jamais crus que tu sèmerais en moi pareil néant , pareil ouragan . Comment te dire que moi sans toi ça ne peut exister ? Si j'avais sus que je t'aimerais tant je n'aurais pris aucun risque de me perdre dans ton cœur, si j'avais sus que tu m'arracherais le cœur ainsi , si j'avais sus … Mais je ne l'ai pas sus et tu sais pourquoi ? Parce que c'est le destin , et que ce destin , il en a décidé ainsi , il a décidé de nous réunir. J'ai perdue mon sourire sans toi , je croyais être mort , je croyais ne plus pouvoir vivre sans elle , sans Amery. J'ai crus l'aimer , j'ai crus pouvoir recommencer , je t'ai délasser , j'ai risquer à ta vie , mais maintenant je sais , je sais ce que je veux , et ce que je veux s'est toi et seulement toi. Je ne veux nul autre que toi Max ... Je deviens fou tu sais , je n'aurais jamais crus pouvoir aimer de nouveau , j'ai toujours emmerder le monde , j'ai toujours plains mon sors , mais s'il te plaît reviens-moi , je ne veux que toi et si jamais tu ne veux pas alors n'aie pas peur de me donner la mort , n'aie pas peur car je sais qu'un jour où l'autre je te retrouverais , tu es mon coin de paradis alors si demain le monde meurs toi tu resteras graver en moi , tu es une partie de moi. Je te fais pitié n'est-ce pas ? Tu n'attendais pas ça de moi avoue , mais va y ne te retiens-pas , n'aie pas de remord , baffe moi , frappe moi … »


    Un regard perplexe , les yeux inondés de vagues , une suave murmure , se mettant à genoux. Le regard plongé dans celui de celle qu'il prétendait être sa destinée , prenant sa main dont la paume était pareille à l'enveloppe qui fonde une pomme , aussi lisse que celle-ci , il l'embrassa d'un seul et même baiser. Un baiser emplit d'amour , de passion , de désir et d'un geste prit une vielle enveloppe enfouit dans son veston et lui tendit. Celle-ci contenait une photographie , représentant la jeune femme dans une tenue plutôt dénudé ainsi qu'alléchante, une photographie qu'elle croyait avoir supprimée. Suivit de cette photographie classée comme « dossier » , un bracelet.

    « Voilà pour toi ma belle , veux-tu devenir ma strip-teaseuse officielle ? »





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