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 C'est là que tout commence et c'est sûrement là que tout finira. [Lena-Jude]

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MessageSujet: C'est là que tout commence et c'est sûrement là que tout finira. [Lena-Jude]   C'est là que tout commence et c'est sûrement là que tout finira. [Lena-Jude] EmptySam 24 Avr - 16:04

C‘est là que tout commence,


La journée d'hier a été, je pense, la plus sombre de toutes les sombres journées qui ont été, hélas, mon lot, depuis mon arrivée à Aprilia. Elwood est venu ce matin, arborant une face encore plus fière que d'habitude. Après avoir retranscrit notre conversation dans mon journal, presque mot pour mot du peu que je m'en souvienne, j'ai passé pratiquement le reste de ma soirée à me remémorer notre conversation. J'ai longtemps douté, changé d'avis suite à la visite de Guglia, mais mes conclusions de départ étaient bonnes: Elwood est un hypnotiseur et c'est à lui que je dois mes visites nocturnes. Et il fut très claire, il ne cesserait d'amplifier ses visites tant que je ne signerais pas son maudit contrat qui lui cèderait la fortune de mon défunt père.

Le soir dans mon lit, j'essayais, jetant des regards anxieux de tous côtés, d'imaginer combien de temps il faudrait à Elwood pour retourner dans sa chambre et user de son don. Puis, combien il en faudrait aux araignées pour arriver jusqu'à moi. Chaque fois qu'une minute s'achevait, je devenait un peu plus optimiste, néanmoins je ne relâchais pas ma vigilance. Automatiquement, je m'étais mis à effectuer cette rotation de la tête qui m'était familière parce qu'elle faisait partie de la manœuvre du pilote de combat qui explore le ciel à la recherche des avions ennemis. Ce fut à une heure moins une minute que je vis la première araignée. Elle était petite et rouge; mais il n'y avait pas à se tromper sur ce qu'elle était, car elle se trouvait sur la pendule et se détachait sur le blanc du cadran. Ensuite, les choses se précipitèrent. J'en repérai une autre de cette espèce qui possédait un petit corps rond et de très longues pattes, puis des centaines d'autres semblables à celle - ci.

Il n'y avait là rien de surnaturelle, mais c'était tout de même une épreuve terrifiante, car l'agitation ne s'arrêtait pas une seconde et il y avait quelque chose de repoussant à sentir le contacte de leur petits corps froids sur la peau. A mesure que cela se prolongeait, cela empirait. Si bien que j'abandonnai toute lutte en constatant le nombre incalculable de bestioles qui grouillaient partout sur moi, et m'efforçai de rester immobile au milieu des cadavres de celle que j'avais déjà tué de ma paume de main. Mais je m'aperçus que je ne pouvais demeurer ainsi pendant plus de quelques secondes de suite. C'est alors que mes nerfs ont commencé à craquer. Je pense que c'était assez lâche de ma part de permettre à toutes ces bestioles inoffensives de me faire un tel effet; mais c'était en partie à cause de l'impossibilité de m'en débarrasser, et en partie aussi, je crois, parce que je savais comment elles étaient arrivées jusque là et dans quel but, ce qui était horriblement bouleversant quand je réalisai qu'elle ne cherchait qu' à me vaincre. Désespéré, j’enfouis mon visage dans l’oreiller et me refusa à bouger, mais des bruits de pas pressés troublèrent ma quiétude. Je luttais pour ne pas lever la tête, pour garder toute ma raison, mais la tentation fut trop grande lorsqu’une main caressa mon visage. Néanmoins, sur le moment, mes nerfs étaient encore dans un état précaire; j’avais déjà donné libre cours à mes larmes, et je me laissais aller à m’apitoyer de nouveau sur mon sort. C’est dans cet état que LJ m’a trouvé. Elle avait détaché ses longs cheveux dorés, ce qui arrondissait son visage d’ange et la rendait vraiment jolie.

- Rainy vous allez bien? Je crois que vous avez fait un cauchemar, je ne suis vraiment pas mécontente d’être venue!

Un cauchemar… oh j’aurai bien aimé, sincèrement, que toutes ces maudites bestioles ne soient que le fruit d’une imagination dérangée, mais ce n’était pas le cas. Je la regardais encore sous le choc me prendre dans ses bras. Je constatais pour la première fois la douceur de sa peau, je n’en avais jamais senti de pareilles, même le baiser de Guglia n’eut pas autant d’impacte sur moi. J’avais connu beaucoup de femmes, que ce soit à la R.A.F ou au lycée de Wallon certes, mais me faire consoler par l’une d’elles était une nouvelle sensation forte apaisante, si bien que je me laissais bercer contre sa poitrine encore quelques minutes, bien que j’eus retrouvé mes esprits.


Je lui parlai des araignées de manière bien brève et bien simple afin qu’on ne me prenne pas pour plus fou que je le suis déjà. Seulement sa réaction ne fut pas celle que j’aurai espérée et il est d’ordre primordial que j’inscrive ceci dans mon journal. Il se trouve que, par le plus grand des hasards ou des miracles, je ne sais lequel des deux termes employer, LJ a été envoyé ici par ma sœur. Ce petit bout de femme d’ à peine 12 ans m’avait juré de me sortir d’ici et je crois que sa promesse se présente bien.
Je tiens à dire au passage que cette nuit a été la pire de mes nuit d’anniversaire, si bien que malgré ma majorité, je crains encore les représailles d’Elwood, qui, je le sais, vont devenir bien plus terribles qu’elles ne le sont déjà. Mais cette nuit là me réserva bien des surprises, à commencer par LJ. Car je n’étais plus seule désormais, elle était là et je pouvais compter sur son soutien. Nous avons beaucoup parlé cette nuit, d’Elwood principalement. Elle m’a compté l’emprise qu’il avait eu sur elle et dont elle avait tant de mal à se défaire lorsqu’elle se trouvait en sa présence. Je n’ignorais rien des capacités de mon bourreau, mais les entendre de la bouche d’une innocente me fit le plus grand bien.

Ce goujat de première classe l’avait d’ailleurs invité à soit disant visiter la bibliothèque il y a quelques jours de cela, invitation que la jeune femme avait accepté sans prendre garde à mes remarques. Aujourd’hui, je sais qu’il ne s’est montré en rien charmant comme elle aurait pu le croire, et que, si elle est revenue complètement soule ce soir là, c’était simplement pour l’empêcher de tenter quoi que soit et de refuser ses avances.

- Je déteste boire ainsi, mais j’y ai été obligée, séduire une femme complètement soule n’est pas une tache aisée. A t’-elle décrétée en riant.

Je dois avouer que nous avons bien ri ce soir et que LJ n’est pas la personne influençable que je croyais être. Elle m’a promis de revenir demain et d’élaborer un plan pour me sortir de là. J’ai remis tous mes espoirs en elle, si bien que je lui ai à mon tour demandé une faveur, afin de lui assurer que je n’étais pas fou et que le seul responsable de mon état dégradant était le soit disant médecin.

- LJ, j’aimerais vous demander un service, depuis que je suis ici, je m’obstine à écrire un journal que voici, j’aimerais, s’il vous plait, que vous le lisiez ce soir et que vous me disiez demain, en toute honnêteté, si vous êtes convaincu de mon innocence et de la cause que défend ma petite sœur.

Sur ces mots, j’arrachai les dernières pages où son prénom figurait à plusieurs reprises et le lui tendis modestement. Elle s’en empara d’un air étonné et décréta tout simplement:

- J’essaierai, je vous le promets.

On peut donc imaginer l’état d’énervement contenu dans lequel je me trouve ce matin en attendant le verdict de LJ.


Dernière édition par Peter Mc Hyde le Lun 26 Avr - 14:45, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: C'est là que tout commence et c'est sûrement là que tout finira. [Lena-Jude]   C'est là que tout commence et c'est sûrement là que tout finira. [Lena-Jude] EmptySam 24 Avr - 20:05

C’est là que tout finit…




  • Il est 6h du matin et je n’ai pas fermé l’œil de la nuit. Peter Peter, si tu savais combien de larmes j’ai versé pour toi ce soir. Tous ces mots sont si bien écris et pourtant si difficiles à lire. Jamais, si cet homme ne m’avait pas fait part de ses écrits, je n’aurai soupçonné qu’une pareille souffrance puisse exister. Cette nuit, quand je l’ai trouvé morfond dans ses draps, je n’ai pu penser une seule seconde qu’un seul homme pouvait être responsable d’autant de souffrances. J’ai décidé de me livrer à lui, de tout lui avouer sur sa sœur, sur tout. Je n’avais rien à perdre, au contraire, je pouvais ainsi gagner sa reconnaissance et pourquoi pas son amitié. L’amitié d’un si grand homme ne m’intéressait pas, je me surprenais moi - même à avoir envie de plus, et pourtant, il fallait bien commencer par là.

    Nous avons eu une discussion intéressante la veille, où je me suis sentie également bien sotte d’avoir pu vouer une admiration pour ce cruel Elwood, alors que l’homme que je devais aider se débattait de toutes ses forces et que je l’ignorais. J’avais promis d’aller le voir ce soir, maintenant que j’en savais plus sur lui et sur ses origines, sa sœur notamment. Et je n‘ai pas pu tenir ma promesse. J’avais accepté un rendez - vous avec Elwood la veille, je pensais pouvoir y échapper mais je ne pouvais refuser l’invitation du médecin par crainte qu’il se doute de quelque chose. Je m’efforçais de faire comme si j’étais toujours à ses crochets alors que je n’avais plus qu’une idée en tête: sortir Peter de cette machination. Le voir devenait une obsession, d'ailleurs tout deux n’attendions plus que nos visites nocturnes et je les adorais. Seulement hier, Elwood a sorti le grand jeu, et, visiblement très mécontent que je ne cède pas à ses charmes, à commencé à devenir violent. Je me souviens encore des paroles de Peter « N’y aller pas LJ, je vous en conjure, il vous fera du mal! » et moi lui donnant un baiser sur la joue pour tenter de l’apaiser. Il avait raison de dire qu'on ne lui résistait pas facilement et encore moins sans conséquence; il avait raison depuis le début...

    Je n’avais aucune idée de stratège en tête pour m’extirper de ses griffes, tout ce que j’ai trouvé à faire c’est de trébucher volontairement dans les escaliers. Seulement j’ai du trop bien réussir mon coup car je me retrouver cloitrer dans ma chambre, une atèle au pied. Depuis hier soir je n’avais de cesse de penser à lui et je m’en sentais toute interdite, persuadée qu’il ne s’inquiétait pas le moins du monde de mon état et qu’il pensait même que j'avais osé le trahir. Cette hypothèse me dévorait de l’intérieure à un tel point que je me forçai à sortir de mon lit et à mettre un pied à terre. C’était très douloureux car ma cheville foulée me brulait fortement, mais je me devais d’avancer. Je gravis les escaliers avec une difficulté certaine mais parvins tout de même au palier de sa chambre. Pas un bruit, rien. J’hésitai à faire demi - tour, mais je trouvais idiot de renoncer à pousser la porte après tous les efforts fournis pour gravir ces interminables marches.

    Autant dire aujourd’hui que quand je ne suis pas mécontente de l'avoir surpris. Je l’ai trouvé allongé, collé le dos à l’angle du mur, inerte. Il serrait la mâchoire comme pour se retenir de crier et fixait les barreaux de la fenêtre. Dans un premier temps je ne compris pas pourquoi, mais en me retournant je vis une ombre monstrueuse se dessiner sur le rebord en fer. Sa masse géante m’étourdissait et mon cœur commençait à s’emballer. Je sentais que bientôt je ne pourrai plus bouger, comme si cette chose immonde envahissait mon être. Je m’interdis à toute réflexion et fonça vers la fenêtre que je fermai immédiatement. Les barreaux semblaient vraiment solides, l’ombre ne tenta pas de forcer le passage. Bouche bée je me retournais vers Peter, toujours dépourvu de toute expression. Son visage coulait d’une sueur qui trompait sa quiétude apparente. Je commençais à avoir sérieusement peur moi aussi et entama quelques pas lourds en direction de son chevet. Son visage se tourna tout d’un coup vers le mien.


    - Est - ce que… tu vas bien…? Ma voix tremblait.

    - Oui, me dit -il la gorge serrée, Mais vous? Oh! LJ je vous aime tant, je suis mortellement inquiet pour vous depuis 24 heures!


    Je me figeais, persuadée que mon subconscient me jouait un salle tour, qu’aucun de ces mots ne pouvait avoir le sens que j'en comprenais. Et pourtant, lorsque, à bout de force, j’éclatai en sanglot, il m’attira aussitôt dans ses bras, s’excusant de ce dont il ne fallait surtout pas qu’il s’excuse. L’emprise de ses bras forts et de ses épaules robustes me rassura automatiquement, mais je n’avais pas pour autant envie de me détacher de lui, par peur que tout s’effondre. Je ne pouvait imaginer l’horreur qu’il venait de subir, et j’eu subitement honte de ma pauvre cheville boiteuse pour laquelle je gémissais. J'avais l'impression amère de me retrouver 24 heures en arrière, lorsque j'avais donné raison à un cauchemar pour aller à sa rencontre. Mon rêve était très clair, je pouvais facilement distinguer des centaines et des centaines d'araignées visqueuse envahir le corp de Peter, sous le regard effrayant d'Elwood qui lui, jubilait de plaisir devant la scène. En y repensant maintenant, je dois dire que c'était un signe plus que révélateur, auquel je n'ai d'abord pas pris garde, obnubilé par l'état de mon "patient". En tout cas, je ne savais pas quoi dire, j’avais vraiment peur que les espoirs que je m’étais si vite crée retombent tout en un coup.


    - Je vais trouver un moyen d’amener ta sœur ici, je te le promets.


    Mon plan été simple, sa soeur devait venir ici, je ne savais pas encore par quel moyen cela serait possible, mais nous étions à Aprilia, rien n'est impossible là - bas, je l'ai appris par moi - même. Je remarquais également une bouteille de champagne posée sur la comode de chevet, sûrement une tentative de narguerie de la part de cet affreux personnage. Peter paraissait beaucoup plus confiant que moi et, suivant mon regard, s'empara de la bouteille de champagne que nous bûmes en balivernant sur mon accident de la veille, ainsi que de son journal dont je lui avouai toute mon admiration et mes excuse les plus sincère pour avoir trop longtemps fermé les yeux. Peu à peu, nous en oubliions presque l'enjeu qui pesait sur nos têtes, quand quelque chose survint tout à coup...
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