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 Ne sois pas effrayé , ce n'est que moi. { Alison

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MessageSujet: Ne sois pas effrayé , ce n'est que moi. { Alison   Ne sois pas effrayé , ce n'est que moi. { Alison EmptyDim 24 Jan - 14:26

Ne sois pas effrayé , ce n'est que moi.




Samedi 23 janviers 2010 { Journal de bords :

Nous sommes le 23 janviers 2010, je me nomme Alexandro Marchoskivitch.
Je suis actuellement âgé d'une trentaine d'année. Enfermer dans un
centre depuis mon enfance , on m'offre la possibilité de m'échapper de
cette enfer sous une seule condition. Les rêves ne sont pas réalités
vous êtes bien placés pour le savoir il me semble. On m'a confiée une
mission, une mission que je me dois de respecter et accomplir
humblement. Une mission qui sera mon échappatoire à cette enfer , une
mission qui sera mon avenir , ma vie. Adosser contre un siège , mon
conn*rd de chef me réveil en effectuant une claque par l'arrière de ma
tête. Je ronchonne ...
Citation :

" Je te présente t'as cible 65294370, Elle s'appelle Alison , Alison Steward. Ce soir , elle se trouvera dans un bal qu'effectue la petite ville de Neverland.
C'est là que tu interviens ! Écoute moi bien mon petit, c'est ta seule
chance de sortir d'ici , alors je me fou du comment , du pourquoi et de
tout le reste de tes questions de m*rde ! Tout ce que je veux , c'est
que demain matin à 06 heures précises qu'elle soit là sinon mon garçon
tu sais ce qui t'attends ... Sa serait dommage après tant de temps tu
ne pense pas ?"

" Oui monsieurs."


Une fois notre discussion achevé , je dus me dépêcher , heureusement pour moi j'avais acquis plusieurs dons précieux au centre. Bref sans plus attendre je monte dans l'avion qui m'a été exceptionnellement envoyé. Une fois à l'intérieur je me demande si la femme va se douter de quelque chose , comment la faire pour la ramener , faut-il l'amener de force ? La faire picoler , j'en sais rien ... La pression monte peu à peu , si je n'y arrive pas je suis un homme finis. Je dois y arriver , j'y arriverais ...

Arriver au manoir , pas de temps à perdre je suis déjà vêtu d'un costard cravate , la foule me remarque à vrai dire , c'était une petite ville où tout le monde se connaissait l'un à l'autre. Je me sens à l'étroit ,étouffe. Il y a une petite foule tout de même , une cinquantaine de personne , pas mal pour un petit patelin non ? La plus pars des personnes portent un masque , je m'approche de ma proie , la regarde , l'observe , l'examine , lui sourit avec enthousiasme et réussit même une petite approche.

La soirée se déroule comme une des plus banales qu'ils soient jusqu'au dessert , où un vieil homme tombe à terre , j'en profite pour le relever et paraître une personne tout à fait normal , mais je n'y arrive pas. Il est à terre. Je lui prodigue les premiers soins sûrement par réflexe qui sait. Peu à peu , je remarque un filet blanc , non une sorte de ruisseau vous savez , le truc qui dégouline bien mais bon j'ai l'habitude or c'est un liquide blanc. Je pose mon doigts dans le liquide, et le porte à mon nez pour humez l'odeur , j'en suis formel c'est du poison. Par chance, un des invités faisaient partis de la police et pris le relais quant à moi je perdus vite la trace de ma Proie. Je me rappel être donc sortis de la salle à toute vitesse, une fois à l'extérieur je l'aperçois, seule.
J'avance , lui souris ,elle me le rends bien que dans ses yeux , une lueur de tristesse s'est installé , m'est sa m'est égale.
Citation :

" Mademoiselle , vous voulez que je vous raccompagne peut-être ?"



Heureusement , elle est assez désemparer , je l'emmène donc dans la limousine qui m'a été réservé. Une fois installée , je ferme les portes à clés et demande a mon chauffeur d'y allez , je sens sa peur , je sens son souffle s'accélérer , ses traits de visage se durcissent , j'en ai presque finis avec elle.
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MessageSujet: Re: Ne sois pas effrayé , ce n'est que moi. { Alison   Ne sois pas effrayé , ce n'est que moi. { Alison EmptyLun 25 Jan - 23:52

Ne sois pas effrayé , ce n'est que moi. { Alison 35ku6v6 Ne sois pas effrayé , ce n'est que moi. { Alison 2zfiqn6


NE SOIS PAS EFFRAYEE, CE N'EST QUE MOI. ▬ Alexandro & Alison Steward >




Qu'est ce qui m'avait poussée à me rendre à ce stupide bal? Je l'ignorais encore moi même... Surement l'ennui... Et de plus dans la ville de Neverland, une ville dans laquelle je n'avais jamais encore mis les pieds. Neverland...C'était le nom de ce pays imaginaire, dans lequel les enfants cessaient de grandir et profitaient de leur jeunesse. Ce conte a bercé toute mon enfance, cette enfance tendre, douce et innoncente qui était passée si vite. Lorsqu'on est enfant, on est pressé de grandir, et lorsqu'on a grandi, on ferait tout pour redevenir enfant, telle est l'injustice de la vie.

J'avais envie de sortir, me changer les idées, faire comme si ma vie était normale, le temps d'une soirée, seulement.... C'était tout ce que je souhaitais. Je m'étais donc préparée en conséquence, vêtue d'une robe bustier noir en satin, assez courte d'ailleurs puisque elle laissait dévoiler mes jambes. J'avais soigneusement bouclés mes longs cheveux bruns, d'habitude lisses, les laissant tomber délicatement sur mes épaules nues. Puis, pour mettre mettre une touche de couleur, j'avais chaussé des escarpins d'un bleu nuit, et je m'étais munie d'une pochette dans laquelle j'avais glissé de quoi faire quelque retouches maquillage au cas où. J'avais maquillé mes yeux d'un noir ébène, faisant ressortir leur bleu étincelant et appliqué un gloss à la cerise sur mes lèvres. Enfin, je sortis de la salle de bain et me regarda dans le miroir de l'entrée... Je n'aimais pas passer des heures à me préparer, cela ne me ressemblait pas, mais je devais dire que j'étais plutôt pas mal vêtue. Mes efforts pour paraître normale avait l'air d'avoir payés. Je sortis de mon appartement et grimpais dans ma voiture. Je partis, le moteur vrombissant. Je quittais l'immensité de New York, les buildings immenses cédaient peu à peu à des arbres aux tronc épais, et je me dirigeait ainsi vers le petit village de Neverland. Ma chanson favorite passait à la radio, et je montais le son, insouciante et paisible...

Lorsque enfin, j'arrivais au manoir où allait se tenir la fête, je remarquais l'étonnant nombre de places libres sur le parking, cela changeait énormément de New York, où je ne trouvais jamais à garer. Je sortis de la voiture, et m'avançai vers la grande porte vitrée. Un homme en costume cochait au fur et à mesure les invités présents avec un air de cérémonie.

- Steward, Alison me présentai-je en passant devant l'homme

Il hocha la tête et me laissa passer. Le hall du manoir, plutôt petit, était comble. Il avait été décoré de quelques chandeliers, suspendus au plafond, et de simples voiles colorées argent et or.Une cinquantaine de personnes, de tous les âges, étaient rassemblées ici. Quelque uns me dévisageaient, tandis que d'autres ne faisait même pas attention à ma présence. Je me frayais un chemin entre toutes ses personnes. J'avais l'impression de me répéter " Pardon", "Excusez moi", cela devenait excédant à la fin. Je pouvais sentir derrière leur masques, leurs yeux suivre ma silhouette, mais je gardais mon calme, me donnant l'air le plus normal possible... Je me sentais une fois de plus seule, parmi cette foule immense. Je me sentais minuscule, insignifiante... Il était temps! J'arrivais enfin au bar et commanda une boisson fraîche. Puis, un veillard, barbu annonça le début du repas. Je n'avais pas faim et m'installa néanmoins à la place où une étiquette indiquait mon nom.Les plats se suivirent, sans que je n'en déguste un. Mon voisin de gauche, un homme trapu, semblait avoir remarqué mon assiette pleine, et me demanda à plusieurs reprise de lui donner mes restes. J'acceptais, laissant ce gouinfre se faire plaisir. Le dessert arrive enfin, signe que la soirée sera bientôt terminée. Je n'ai parlé à personne, me contentant simplement de répondre aux sourires qu'on m'esquissaient. A nouveau, mon voisin me demande mon plat, que je lui donne immédiatement. Plus que quelques minutes et je pourrais enfin rentrer chez moi et mettre fin à cette soirée minable. Moi qui espérait m'y amuser, c'était un échec total. J'étais alors loin de me douter de ce qui aller se passer...

Soudain, l'homme qui avait englouti tout mon repas en plus du sien, s'affala lourdement sur le sol. Je le regardais, il n'allait pas tarder à se lever d'un instant à l'autre... Le problème, c'est qu'il ne se releva pas. Aussitôt, je poussai un cri de stupeur, alarmant les convives. L'un deux, peut être un médecin, se précipite à ses côtés et s'assure de son etat de santé. Mais rien n'y fait, l'homme demeure immobile. Il y avait quelque chose d'étrange, un filet d'un blanc visqueux, dégoulinait au coin de sa lèvre inférieure et j'entendis le mot poison. Mon visage laissa place à l'inquiétude, et si c'était ma faute, et si dans mon dessert quelqu'un avait mis du poison, et si quelqu'un avait essayé de me tuer et que par erreur ce fut mon voisin la victime. Je paniquai...et si le tueur était encore présent. J'emportai mes affaires, et sortis precipetemment du manoir. Je ne me sentais plus en sécurité, les battements de mon coeur s'accélérèrent. Je sortis de la salle, inspirant l'air frais de la nuit. Je voulais rentrer chez moi et écouter de la musique. Je voulais retrouver mon havre de paix que j'avais bâti moi même, je voulais m'enfuir, craignant à tout instant qu'on s'en prenne à moi. Dehors il fait froid, et je frissonne. La nuit est tombée et une légère brume s'est installée. La lune, masquée par des nuages sombres, peine à éclairer le chemin. Une brise légère fait voleter mes cheveux et chante à mon oreille, j'ai l'impression qu'elle m'encourage, j'entends comme des murmures, comme si quelque chose se préparait, comme si la nuit et la nature toute entière me prévenait d'un danger imminent. L'enfant apparu, j'avais compris, à force de le voir apparaître, qu'il ne me voulait aucun mal, qu'il ne m'en a jamais voulu, et qu'il était là pour me protéger. Il était une sorte d'ange gardien. J'observe son air soucieux et il s'avançe vers moi à grandes enjambées. " Pars... Vite.... Cours" murmure t il. C'est alors, qu'un homme, fringuant, sort de nulle part et me sourit de façon rassurante. Comme si je n'avais rien à craindre de sa part. Le fantôme s'effaçe, me laissant seule face à cet homme que je connais pas.

-Mademoiselle , vous voulez que je vous raccompagne peut-être ? demande t il

J'avais besoin de partir, et vite. Autrement, j'aurais dis non immédiatement, mais cet homme tombait à pic. Je voulais fuir, et le plus tôt sera le mieux.

- Avec plaisir. J'habite à New York. indiquai-je

Cela n'a pas l'air de lui poser de problèmes, tant mieux. Il fallait que je quitte cet endroit une bonne fois pour toute. Il m'entraîne vers sa limousine, et m'ouvre, tel un gentleman, la porte. Sans me faire prier je m'y installe, soulagée de pouvoir m'échapper de Neverland. La voiture sort du manoir et prend le virage à droite, or, c'est à gauche que se situe New York

- Excusez moi, mais pour aller à New York, il faut aller de l'autre côté. déclarai-je poliement

Personne ne me répond, et j'entend le bruit des verrous des quatres portière se fermer. La limousine accélère sa route, s'éloignant peu à peu de ma ville. Ma respiration s'accélère, tandis que mon coeur semble vouloir sortir de ma poitrine.

- Stop! Arrêtez vous! Je veux descendre!

A nouveau, aucune réponses. Je me détache et cherche à ouvrir la portière...impossible. Je panique, saisi d'une peur atroce. Je ne savais pas ce qu'il se passait, je savais juste que nous n'allions pas à New York, et que j'étais totalement impuissante. Qui se rendrait compte que je ne serais plus là... Je n'avais pas beaucoup d'amis, pas de famille et j'ignorais où j'allais...Mon esprit cherchait en vain une issue, qu'il ne trouvait pas. Je n'étais plus libre, on m'avait supprimé ce à quoi je tenais, ma liberté... On me l'avait violé. Mon coeur battait à tout rompre, alors qu'en moi c'était le chaos. Peur, Panique, Frustration et Haine se succédaient. En dernier recours, je saisis mon téléphone et envoya un message à Thomas. " Help Me". J'eu juste le temps de l'envoyer avant que l'homme s'en aperçut, il saisit mon portable et l'écrasa par la seule force de sa main. On croisait d'autres voitures sur la route, je faisais de grands signes, mais les vitres teintées empêchaient quiquonque de voir la terreur qui me saississait. J'avais cru connaître les pires années de ma vie, mais je réalisais que ce qui allait venir, serait bien pire. Rien ne me laissait deviner les intentions de mon ravisseur, mais tout me laissait entendre qu'elle n'avait rien de bonnes...

Je regardais le paysage défiler au travers de la fenêtre, j'étais perdue et tout once espoir m'avait quitté. Mon regard d'un bleu océan perdit toute sa lueur, alors une larme vint glisser sur ma joue, se reposa sur le coin de ma lèvre et tomba sur ma cuisse, suivit par d'autres. Je regardais mon reflet dans la vitre, mon mascara avait coulé, et je l'essuyai du revers de ma paume. J'avais perdu toute envie de me battre, toute envie de vivre...
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