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Un bel après-midi s'annonçait a ce jour. Il ne faisait guère chaud, mais le soleil était là pour combler. Rien de bien passionant était annoncer pour Thomas. Il était sortit habillé d'un pull, car même si il ne faisait pas non plus hyper froid, le jeune homme était frileux. Il ne savait guère que faire aujourd'hui, si ce n'est peut-être aller déjeuner, vu que son estomac criait famine et désespoir. Thomas décida donc d'entreprendre une quête pour chercher un restaurant pas chère, car il n'aimait pas trop la mauvaise bouffe. Il en avait trop souffert lors de son séjour au centre. Son choix fut dure, mais il s'arrêta dans un petit restaurant sympathique. Le jeune homme voulut tout d'abord s'asseoir a l'intérieur mais il préféra la terrasse, comme ça, il pourrait respirer l'air frais. Plonger dans ses pensées et regardant les aller et venir des gens, Thomas entendit soudain un pensée qui allait le renverser...

* Pourvu que ma marque ne se voit pas ... Satané Aprilia...*

Aprilia ? La personne venait-elle d'énoncer le pire cauchemar du jeune homme? Ou le jeune homme avait cette fois, voulut entendre quelque chose qu'au plus profond, il aurait aimé entendre. Venait-elle de faire ressurgir le passé de Thomas devant ses yeux. Pas besoin de trop y réfléchir, Thomas chercha la personne en question. Elle s'avérer être une femme..Le jeune homme la fixa, ne sachant pas si il devait aller la voir, si il devait simplement la laisser ou alors...

Il n'en savait guère mais tenta sa chance. Le jeune homme craignait tout de même que la femme ne s'attaque a lui ou révèle des choses. Mais après tout, si il le fallait, Thomas la tuerai ou utiliserais la force... Il se leva, faisant signe au serveur de laisser sa table comme elle était. Il fit quelque pas et s'assit a la table de la jeune femme qui était seule en lui disant en Russe :

" Je sais qui tu es..."

Thomas rapprocha de quelque centimètre sa tête pour ensuite souffler très bas, pour que personne n'entende le 'secret' que le jeune homme allait révéler a la personne juste devant elle... :

" Tu viens...d'Aprilia ..."

- Je ne vois pas de quoi vous voulez parler. Qu'entendez-vous par Aprilia ? Que savez-vous de moi ?

Thomas ria, d'un rire tout de même très bas mais comique. La jeune femme le prenait-elle vraiment pour un ignorant ou était-ce simplement la stupidité humaine. Il la regarde de haut en bas, scrutant ses yeux et cherchant ce qu'il savait chercher: ses pensées. Certes, ce n'est pas du jeu, mais que voulez-vous, c'est la vie. Si Thomas ne pouvait pas utiliser son don comme il le voulait, pourquoi l'avoir ? Pourquoi tout ces sacrifices ? La jeune femme pensait que Thomas était d'Aprilia en tant que gardien...

Minute ! Lui, Thomas Henderson en tant que gardien ? Il aurait aimé éclater de rire si il le pouvait, mais il n'aimait pas faire ça en public. La jeune femme devait être sur ces gardes , et surtout pourchassé comme tout les spécimens évadée. Il la regarda encore, sans prononcer le moindre mot, jusqu'a ce qu'il dise toujours en russe :

" Ne me prend guère pour un idiot...Je suis comme toi..."

Allait-il faire mouche ? Ou simplement effrayer ? En tout cas, il se devait de questionner la jeune femme. Pour savoir si elle aussi était une évadée, ce qu'elle faisait pour s'en sortir. Car il est vrai, que lorsque vous êtes chassées comme du gibier, reconstruire un semblant de vie détruite par ce centre demande beaucoup d'effort et de prise de conscience. Mais, il est possible que la jeune femme ne le croient pas et prenne peur, mais si il lui fallait des preuves, il en avait. D'un ton qui pourrait paraitre rassurant, Thomas continua, toujours en russe au cas où :

"Je ne savais pas que lors de l'incident, si on peut appeler cela comme ça, il y avait des femmes qui en était sorti...Comment vous appelez-vous ? Puis-je savoir des choses que vous savez sur ce lieu que dont nous tairons le nom pour ne pas ravoir des flashback sans cesse renouveler par cette endroit...Oh mille excuse, voulez-vous que je parle anglais ?..."

Même si thomas lisait dans les pensées, il n'était guère rassurée. Il n'avait pas envie d'y retourner, pour voir encore ces lieux, enfin maintenant de nouveaux mais encore plus sinistre. Devra-t-il encore se mettre les gardes a dos, devra-il encore se laisser taper dessus. Une sorte de mauvaise impression vint lui glacer le sang. Le jeune homme regardait un peu partout au cas où, tout en scrutant la jeune femme du coin de l'œil, on ne sait jamais...

L'homme ria doucement. Comme s'il se fichait de moi. Il devait me trouver stupide d'être méfiante. Mais après tout je ne voulais pas être imprudente pour autant. Et puis comme pouvait-il savoir qui j'étais ? Seul les gardiens d'Aprilia pouvait nous reconnaitre. Et je n'avais encore j'avais rencontré d'autre évadé depuis la rébellion.

Je m'énuméra toutes les hypothèses possibles.. Premièrement c'était un gardien ou dirigeant d'Aprilia et voulait me récupérer. Deuxièmement c'était un évadé et avait un don spécial qui lui aurait fait deviner qui j'étais.. Troisièmement, il connaissait l'existence d'Aprilia, c'était un humain et voulait me liquider. Ou soit quatrièmement c'était un évadé mais me prenait pour une gardienne d'Aprilia. Dans toutes ces hypothèse le 2nde est la meilleure, je crois.

Citation :

" Ne me prend guère pour un idiot...Je suis comme toi..."

Le seconde hypothèse serait donc la bonne ? C'est.. impossible. Je pensait que cette petite ville était inconnue des russes capturés. Et puis quel don pouvait-il bien avoir pour savoir que j'étais une évadés ? A moi de poser les question !

" Je me méfie c'est tout.. Comment sais-tu cela ? "

Je sentis que l'homme n'était pas rassuré. Un mélange d'espoir et de peur. Avait-il besoin de moi comme j'avais besoin de lui ? Si c'était bien un évadé comme il prétendait l'être..

Citation :

"Je ne savais pas que lors de l'incident, si on peut appeler cela comme ça, il y avait des femmes qui en était sorti...Comment vous appelez-vous ? Puis-je savoir des choses que vous savez sur ce lieu que dont nous tairons le nom pour ne pas ravoir des flashback sans cesse renouveler par cette endroit...Oh mille excuse, voulez-vous que je parle anglais ?..."

" Je m'appelle Alyna. Alyna Soria Madovski. Russe et Italienne. Je comprend très très bien le Russe mais si l'anglais vous préférer, parlons anglais. Et vous quel est votre nom ? Comment m'avez-vous reconnu ? Ce lieu je ne le décrirais jamais, plus jamais. J'ai trop souffert là-bas. "

Que voulait-il ? Que je lui racontes que les dirigeants du centre ont tué ma mère, puis mon père ainsi que mon fiancé ? Jamais ma souffrance me ronge bien assez, pourquoi la disperser autour de moi ? ... Trop de question... Ma tête va exploser.

" Je me méfie c'est tout.. Comment sais-tu cela ? "

Se méfier et une chose, être sur ces gardes prête a bondir et a s'enfuir en est une autre. La méfiance humaine est une chose tellement limpide mais a la fois dévastateur. Tout se baser sur du mensonge, de la souffrance et de la méfiance , plus rien n'est réel quand l'un de ses facteur influent l'esprit. La jeune femme le prouvait, même si elle avait peur, elle allait ouvrir cette porte du passé, la même que celle de Thomas mais peut-être en moins fermée. Elle allait lui dire ...

" Je m'appelle Alyna. Alyna Soria Madovski. Russe et Italienne. Je comprend très très bien le Russe mais si l'anglais vous préférer, parlons anglais. Et vous quel est votre nom ? Comment m'avez-vous reconnu ? Ce lieu je ne le décrirais jamais, plus jamais. J'ai trop souffert là-bas. "

Thomas eut soudain une sorte d'électrochoc. La jeune femme pensait a son passée : les dirigeants du centre tuant sa mère, son père et son fiancé. Sa souffrance qui la rongeait de l'intérieur tel de la vermine dans un cadavre d'oiseau mort...Sa tête qui allait explosé. Alors le dirigeant n'avait pas seulement enlevé des enfants qui devenait orphelin, ils s'étaient aussi permis de tuer, de sacrifier des vies pour leur projet : Aprilia. Thomas, de nature pas très familière mais plutôt très apparence coeur de pierre, se leva pour ensuite approchait la chaise sur laquelle il était assis a côté de la jeune femme. Le jeune homme posa sa main sur l'épaule de la jeune femme pour enfin lui dire :

"Calmez-vous, calmez-vous. Cela ne sert a rien, tout est finit...Je suis navrée pour toute votre famille décédée Alyna. Mais le centre dans lequel apparemment nous étions tout les deux n'est plus que des cendres et un tas de pierre... "

Oui, tout n'était qu'un tas de pierre, mais qui sait ? Peut-être qu'on entend encore les cris des enfants, les pas qui résonne dans ces couloirs et endroit froid. Les bois ou tout les évadées se sont échappées. Tout cela, c'était il y a longtemps mais a la fois, ca restera graver a jamais. Comme quelque chose avec lequel nous vivons chaque jours, chaque heure, chaque minutes de notre existence. D'un ton qui se voulait rassurant , Thomas dit alors :

"Je suis Thomas. Je suis russe, et je viens tout comme vous de là-bas. Vous expliquer pourquoi et comment je vous ai reconnus prendrait très longtemps, mais en tout cas, enchantée et aussi, vous pouvez me tutoyer. Je ne suis pas si vieux...Si tu savais tout ce que je peux voir..."

Lorsque je repensa à mon passé au centre, l'homme se contracta et ne resta pas aussi serein qu'à son arrivée, tout celà était très bizarre. Qu'il soit "barbouillé" au même moment où je pensais au passé.. coïncidence ? ou pas !

Une fois que je lui avais parlé un peu de moi, il se rapprocha doucement et posa sa main sur mon épaule. C'est à ce moment que je ressentis un sentiments étrange.. de l'espoir. Mais je n'arrivais pas à le situer ; ce sentiment émanait-il de lui, de moi, d'une autre personne dans le restaurant ?

Citation :

"Calmez-vous, calmez-vous. Cela ne sert a rien, tout est finit...Je suis navrée pour toute votre famille décédée Alyna. Mais le centre dans lequel apparemment nous étions tout les deux n'est plus que des cendres et un tas de pierre... "

Mais comment pouvait-il percevoir ma frustation sur mon passé à Aprilia, je lui avais confirmé mon séjour au centre mais avec un ton très calme et sereine. Trop étrange. Je passa ce détails.. pour l'instant. J'attendis les informations sur ui qu'il avait intérêts à me dévoiler.

Citation :

"Je suis Thomas. Je suis russe, et je viens tout comme vous de là-bas. Vous expliquer pourquoi et comment je vous ai reconnus prendrait très longtemps, mais en tout cas, enchantée et aussi, vous pouvez me tutoyer. Je ne suis pas si vieux...Si tu savais tout ce que je peux voir..."

Thomas.. Je ne connaissais aucun Thomas dans le center. hum, pas d'explications ? Moi j'en voulais, je ne supportais pas de ne pas savoir. PLus curieuse tu meurs. Pas vieux.. c'était vrai bien au contraire : il était très séduisant et je ne lui donnait pas plus de 25 ans. Je le tutoies si il le souhaite, mais je veux des explications. Surtout après sa dernire phrase " Si tu savais tout ce que je peux voir" . Il devait faire allusions à son don : prémonitions ? télépathe.

Très bien Thomas. Que veux-tu dire par " Si tu savais tout ce que je peux voir" ? C'est une allusions aux pouvoirs que tu as? Prémonitions ? ou si c'est télépathe tu dois déjà savoir que c'était l'idée à laquelle je pense ?!!

Si c'étaitvraiment un "gentil", malgré mon inquiètude je ressentais de bonnes ondes à ses côtés. Peut-être que c'était la fin de ma solitude , que je pourrais partager mon secret, mon passé avec quelqu'un ...

Très bien Thomas. Que veux-tu dire par " Si tu savais tout ce que je peux voir" ? C'est une allusions aux pouvoirs que tu as? Prémonitions ? Ou si c'est télépathe tu dois déjà savoir que c'était l'idée à laquelle je pense ?!!

Thomas ria. Pensait-elle sérieusement qu'il allait divulguer son plus gros secret ? Pensait-elle vraiment qu'il allait tout lui raconter comme si c'était par exemple Rosalinda ou Lena ? Allons, soyons sérieux un instant. D'un ton assez amusé et aussi très taquin, le jeune homme lui dit alors :

- Mon don ? C'est une surprise...

Elle allait peut-être s'énerver mais, au moins, Thomas avait la certitude de ne pas divulguer ce qu'il savait faire. Par ailleurs, il commençait à percer la jeune femme. Elle avait un don d'empathie. Ce qui est plutôt un don étrange et plutôt pas mal a vraie dire. Thomas resta quelque instant à regarder Alyna les yeux plissée pour enfin lui dire :

- Dis-moi plutôt ton histoire si tu le souhaites...

Même si Thomas pouvait lire, il préférait quand la personne en parlait. A travers les paroles des gens, il pouvait entendre par exemple la détresse ou encore la colère et la tristesse des moments qui se sont passées. Les êtres humains vivent des choses, mais ne peuvent pas avoir tout connu. Ils ne peuvent pas avoir connu l'extase du bonheur ou le malheur bien profond. Ils sont imparfaits, tout comme Thomas l'est.

Le jeune homme sortit de sa poche un briquet et son paquet de cigarette, pour ensuite en porter une a sa bouche. Il allait l'allumer, quand il releva les yeux pour dire a la jeune femme :

-Cela ne vous dérange pas que je fume ? Je ferais attention à ne pas vous donner de la fumée...

Il l'alluma et la fuma tout en regardant un peu partout, au cas où quelqu'un de mal attentionné pouvait faire son entrer a tout moment. Tout se posant des questions à lui-même, il allait en poser à la jeune femme :

- Qu'est ce qui t'a amené ici ? Et ce qui m'intéresse vraiment est...Comment as-tu sur pour ton...don ?

Lorsque j'eus posé ma question à savoir, quel était son don. Il se ficha de moi comme si c'était un supplice de me le divulguer. Il savait beaucoup de chose sur moi, et ça m'effrayait. j'essayais pourtant de lui faire confiance ou au moins de ne pas trop me méfier. Il pouvait être sympa.

Citation :

- Mon don ? C'est une surprise...

Grrr, j'eus envie de partir lorsqu'il me répliqua cela. Je déteste les surprises. Lorsqu'on m'enleva pour m'emmener à Aprilia, arrivé là-bas, on me dit "Surprise!" Donc depuis..

Je haie les surprises, et tu sembles connaitre pas mal de choses me concernant.

Thomas me fixa avec insistance puis dit :

Citation :

- Dis-moi plutôt ton histoire si tu le souhaites...

Haha, la bonne blague. Je ne dirais plus rien sur mon compte avant d'en apprendre plus sur lui.

Je suis navrée mais je refuse de vous dire quoique ce soit de plus sur moi, avant d'en savoir d'avantage sur toi.

Thomas sortit son feu et ses cigarettes, me demanda ensuite si cela me gênait. Je répondis que non, je fumais moi même.

Citation :

- Qu'est ce qui t'a amené ici ? Et ce qui m'intéresse vraiment est...Comment as-tu sur pour ton...don ?

Je t'ai dit que je ne dirais rien de plus avant de savoir autre chose sur toi. Parle-moi de toi !