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 — Afterbirth

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MessageSujet: — Afterbirth   — Afterbirth EmptyMer 27 Oct - 13:37


Broken Promises.

Les choses en lesquelles je croyais ne se basaient que sur des apparences incompréhensibles, des hypothèses indéchiffrables qui m’avaient affaibli tous ces mois mais que je n’avais jamais essayé de résoudre. Par peur sans doute de livrer mes secrets avec pour seule réponse, l’écho de ma propre voix. Quelque chose était ouvert, une hémorragie que je ne parvenais pas à arrêter depuis tout ce temps mais que personne n’avait remarqué. Pourtant je ne parvenais pas à montrer autre chose qu’une indifférence totale, je marchais comme un fantôme avec ma volonté et ça avait fini par me torturer. Un problème dérangeant s’imposait en moi comme un dominateur incontrôlable, celui de m’être effacé jusqu’à en devenir leur ombre, jusqu’à me confondre avec les meubles de cette maison dans laquelle je restais cloitré comme dans une tour de marbre limitée par des barrières que je voulais qu’on brise. Comme les promesses que j’avais moi-même brisé il y a de ça quelques temps déjà. L’attente n’avait jamais été une idée à laquelle je m’étais fait mais c’était tout ce dont j’étais capable, regarder était la seule chose que je faisais. Regarder et me taire sur ce qui me rendait si fermé et silencieux, un mal qu’on ne croyait pas car j’avais cette étiquette de cœur de fer, collée sur tout mon corps. Hyde ne ressent pas, Hyde n’en a rien à faire et ça ne changera pas. Il montre exactement ce qu’il est. C’était mes apparences alors que celles des autres constituaient à s’animer dans les yeux de personnes inconnues, à se faire passer pour le contraire de ce qu’on est à l’intérieur jusqu’à se vendre et faire n’importe quoi. Je n’étais pas apte à supporter ça, à être présent face à une décadence qui n’était pas la sienne alors je m’étais isolé. Et personne n’avait tenté de me retenir. Du moins, pas réellement et certainement pas comme il fallait que ça le soit. Je me rendais compte certainement trop tard, que j’aurais dû parler, dire les choses comme je les ressentais mais la possibilité qu’on ne comprenne pas était un risque que je n’avais pas osé prendre.

Mes os s’étaient reliés l’un à l’autre dans une torpeur à ne pas vouloir m’abaisser à attendre, c’est de ce mal que je souffrais car je savais pertinemment que mon attente serait vaine et qu’elle le resterait sans doute toujours. Le refoulement des sentiments était une chose facile à faire, toute la dureté de la chose se trouvait dans la force à l’endurer et j’étais arrivé au seuil de tolérance de cette force. L’impossibilité était un mur que j’étais incapable de briser même à coup d’ironie bien placée, l’ignorance n’était pas un sentiment que je désirais connaître, qu’importe la personne que ça soit. Je n’étais pas fait pour ça et c’était une certitude tellement ancrée dans mes veines que ça ne devait pas se passer autrement et pourtant j’avais réussi à rester dans cette atmosphère, des jours et des jours. Englué dans un silence cadavérique, stagnant entre l’incertitude de mes sentiments et la peur du changement qui ne cesse de s’effectuer en moi depuis ce jour que je n’oublierais certainement jamais. Je voulais exister à leurs yeux comme ils avaient réussi à exister dans les miens, je n’étais juste pas prêt à le faire. Ressentant comme un malaise, ne trouvant pas ma place alors que je n’avais nulle part d’autre où aller. Ce n’était pas juste d’attendre alors que d’autres ne se souciaient même pas de votre présence, que l’absence n’y changera rien, j’en été tellement sûr que l’idée de partir s’était installé dans mon esprit à la seconde où j’avais compris que j’allais souffrir de ses ressentiments. Ressentiments qui ont été jeté dans un vide d’une profondeur effarante. Partir ne changerait rien à ce que je ressentais mais regarder était comme m’enfoncer un poignard dans la poitrine. Je ne voulais pas être prisonnier de l’ignorance, du silence et de toutes ces choses que moi-même je faisais ressentir aux autres. Une part de moi me disait que c’était la meilleure solution et une absence comme la mienne ne se remarque jamais.

L’intention de leur parler de mon départ ne m’avait pas traversé l’esprit. Peut-être même qu’ils ne verront rien les premiers jours, ce qui ne m’étonnerait pas et c’était mal de partir comme un voleur, mal de tout abandonner alors que je voulais rester, rester. Mais pour quelle raison ? Je n’en avais pas de solide. Ils seront certainement déçus, blessés ou je ne sais quoi. Je l’étais tout comme eux. Ils ne se poseraient pas de questions, ils se contenteront de ne pas comprendre et je n’arrive même pas à leur en vouloir car je n’ai jamais rien dit, je n’ai jamais rien fait mais les souffrances ne devenaient pas invisibles pour autant. Les choses n’allaient pas, depuis le début. Tout était tombé dans un désordre invraisemblable et rien n’avait été fait pour que les choses se réparent et cicatrisent, pour ma part, ça ne faisait qu’empirer. Je suis né dans une maison de verre, avec un sol en argent et toute ma vie, je m’étais dit que j’étais né pour être abandonné. Je posais des questions à deux réponses, beaucoup de gens portaient des masques, je savais pourtant qu’ils mentaient tous mais je n’ai jamais cherché la vérité justement car j’avais peur de cette vérité, de ce que j’étais réellement. Né pour être abandonné, ça semble tellement évident pour moi. Pourquoi est-ce que la situation changerait avec ces personnes ? On me mentait. Je ne sais pas pourquoi mais on me mentait. Tout le temps. Je n’existais que par mon corps, que par une présence corporelle. Le reste n’était pas pris en compte. C’était la raison pour laquelle je me définissais comme un fantôme, une personne sans histoire. Sans définition. Je préparais mes bagages, je partais de la maison aujourd’hui.
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Sydney Ian Moon
    Spiritual Birth

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MessageSujet: Re: — Afterbirth   — Afterbirth EmptyDim 31 Oct - 21:32

    — Afterbirth Hysyd

    Musique

    Fixe, Blanc et pourtant la pénombre avait envahis la pièce avec cette rapidité des nuits d'octobre. Les mélodies m'accompagnes et se fissurent en lambeaux, le monde s'arrête dans un enchevêtrement de particules, tout s'enchaîne. Quelques instant de lucidité me suivent généreusement : Je craque bêtement. Les ténèbres me trouent comme ils me bercent dans une torpeur errante. Je reste prisonnier des autres, j'étouffe passivement sous le poids de la poussières. J'essayais de sourire a ces situations, c'était certainement ce que je savais faire, tout cacher sous une apparence et parfois certain ouvrez les yeux. Me perdant des courbes féminine facile n'ayant rien de bien attachent. Les chutes sont confuse surtout quand on a pris pour acquis ce qu'on a perdu les poussent a leurs limites, mensonge. Peut-être que je ne suis qu'un analphabète, ces mots que j'ai tant de mal à accompagner ne suffiront sûrement pas à faire voir ce qui se passe. Je traversais les pièces, sans faire attention à ce qu'il se passait dans celle-ci, ce soir normalement été prévu une soirée que j'avais annulé ne donnant aucune raison à qui que ce soit. Incontiament, je blessais et je m'en voulais de cela, de vivre. C'était pas juste que j'arrive encore a faire souffrir, je ne voulais plus le faire. J'étais morne de respirer de cette façon, avec cet asphyxie qui me lié les poumons. La mise à l'écart me rendait faible, si faible que je m'en perdais moi-même. Je déposais un emballage mal replié sur la table basses et je m'attachais sur se tabouret mis à la bonne taille. La phalange de mon index s'éteignait sur une blanche pendant que mon annulaire fleuretait avec l'obscurité. Jouant de celle-ci un son déchirant et effilé, les nuances s'enchaînaient elles aussi, comme des atomes qui se serraient jusqu'à en être sec, cette opposition qui rendait tout stable. Je la désirais en secret. Mes paupières se gelèrent dans un moment de rêve et des gouttes de pluie venaient s'attacher sur ma joue, Sydney.. c'est pas de la pluie, tu es à l'intérieur. J'aurai voulus que ce soit des flocons fondus, l'hiver me manquait terriblement, je voulais avoir trop froid, avoir trop chaud pour me sentir vivant dans ce corps qui possédait une nouvelle gravure. Sur le haut de mon bras, j'avais la cicatrice fraîche des lettres qui se brûlaient; « Cave Amantem », prends garde à celui qui t'aime. Ma méfiance était devenu paranoïa qui c'était vendu à la solitude, pour terminer par de la passivité malsaine. J'aurais voulus avoir un porte-bonheurs entre mes doigts pour le serrer entre mon poing, juste pour pouvoir croire en quelques chose. Je continuais malade de ces valeurs a toucher l'harmonie, j'aurais pu restais des jours créant des symphonies toutes plus élaboré les unes que les autres mais la justesse ce serait envolé dans un autre monde.

    L'espace, temps selon Newton sont des entités différente, elles me torturaient toutes. Le temps se fou des ce que l'ont perd, les distances ne vont nul part et elles non pas d'expressions. Mon demain était son hier, des cercles déguisaient sur les murs comme pour me rappeler l'infini qui n'était pas la mienne. Je voulais remercier une voix d'être la seul exception à la règle. J'arrêtais la mise a mort auditive de mes sentiments refoulaient pour m'allonger dans le canapé. Je vivais tout mal en cette période, que ma famille se détruise devant moi... j'en été fini d'une certaine façon. C'était important pour moi, la seul chose en quoi j'étais encore accepter tel que j'étais. Dans quelle langue devrais-je m'exprimer et quelle intonation devais-je donner a mes mots pour qu'ils puissent être compris ? Je voyais l'ombre d'Hyde passer dans le salon bagage en main. La sensation que je ressentais été plus que désagréable, une sentiment de froid venu d'un autre monde, une putain de douleur dans le ventre. J'avais pas besoin qu'il m'explique les raisons de son départ, on en avait tous des raisons de partir. Il restait à l'écart de tout pour ne pas ce sentir concernait et il s'était certainement pris dans son propre piège, comme moi. Mettant sa propre bombe en action, déclenchant son propre attentat comme j'ai pu faire .

    Rester & vie. Ces deux choses ne sont pas incompatible.. je savais que ce que j'allais dire n'aurais pas grande impacte sur ce qui allait ce passer mais je tentais tout simplement d'établir une stabilité vitale. Je perdais le contrôle de moi même, de ce que j'aimais. C'était certainement cet clé manquante qui me rendait impénétrable et qu'il le rendait dans une illumination spectrale. Il n'était certainement pas de notre monde mais d'un autres espace, ou les mots sont inutiles. Je me levais dans un silence en pensent a Apollinaire. «  Horreur de nous des joyaux, des squelettes coulés au fond des mers où surnagèrent tant de fleurs, de cheveux roux et de rames flottant parmi les troupes de méduses violettes. L'heur des fuites est sombre et violet d'effroi, tant de gemme tombaient du manteau du vieux roi » qu'est ce qu'il tombait de son manteau s'il fuyait ? Ne perd rien, et ne t'en va pas. Apprend a vivre même si tu t'en crois incapable, on savait tout les deux qu'être dehors n'arrangerais rien. Il n'y avait même pas de colère d'être abandonné tellement c'était de la tristesse qui remplacer ce sentiment. Je n'y allais pas aller par quatres chemin, je savais que s'il passait cet porte je ne le reverais jamais. Ca me lasserait le coeur de pensé a cette possibilité. Au chose que je n'avais pas encore pu comprendre, comme le fait de savoir pourquoi il avait voulu étrangler Auréa a son arriver. Des choses m'échapérent et j'avais commis de nombreuse erreur en passent au dessus. Je posais le paquet sur la table, a ces cotés. Je puissais une force inconnus pour le fixé dans les yeux, en passent que c'était peut-etre aussi là derniére fois.

    _ T'en va pas..


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MessageSujet: Re: — Afterbirth   — Afterbirth EmptyJeu 25 Nov - 16:11

Enlisé dans mes propres questions, je ne saisissais plus rien, n'avait jamais perçu les choses que je désirais comprendre. Tout se résumait à ces lamentables points d'interrogation, toute ma vie entière se résumait à ça. Partir de la maison aurait pu être une nouvelle base, quelque chose sur lequel j'aurais pu construire ce qui n'existera certainement pas. A présent, j'avais plus de possibilité que n'importe qui. J'entamais ma dix-neuvième année, malgré ce que les gens pouvaient penser. J'avais la connaissance des choses que les gens ne voulaient pas qu'on trouve. Je savais toutes ces choses mais je ne savais toujours pas d'où je venais et pourquoi je ne pouvais pas le savoir. En réalité, je ne cherchais même pas moi-même. Si on m'avait laissé à cet orphelinat, il y avait sans doute une raison. Les silences d'ici n'arrangeait en rien les incompréhensions qui me tourmentaient autant, chacun d'entre nous avait ces problèmes. Des sentiments, le passé, les amitiés qui défaillent, les gens qui partent et qui reviennent une fois de temps en temps histoire d'assurer leur place aux yeux de ces personnes qui se font du mal psychiquement. Tout ça était clair, pour moi du moins et c'était surtout du grand n'importe quoi. J'attendais simplement que ça se calme pour au final ne pas y arriver. C'était peut-être un mélange de colère et de lassitude ou alors autre chose, même si je n'arrivais pas à mettre le doigt dessus. J'étais recouvert d'un flou trop opaque pour que je parvienne à me comprendre, à comprendre les sentiments que j'avais du mal à accepter depuis le premier jour où j'avais dormi ici. C'était toujours le même enchaînement qui se déroulait sous nos yeux, ils étaient fatigués et c'est seulement là qu'ils se rendaient compte des douleurs lancinantes et inutiles. D'où je viens et pourquoi j'avais ressenti ce besoin de revenir ? Pourquoi à ce moment là et pas un autre... Je les avais laissé derrière moi lorsque j'avais eu cette autorisation à quitter le centre. Quelque chose d'étrange me reliait à chacun d'eux et Sydney restait toujours le plus compliqué à comprendre, il n'était pas comme les autres. Il faisait juste semblant d'être comme eux.

Oublier restait la chose impossible à faire, ça aurait été plus simple de ne pas être attaché à eux. De ne pas ressentir ce besoin d'être vu et entendu même si je ne savais pas réellement quoi dire. Je n'avais jamais su car toute ma vie, je n'avais fait qu'observer le comportement humain comme pour décrypter les choses que je ne ressentais pas. J'avais cette force à comprendre alors que je ne connaissais pas le tiers de ce que je voyais avec mes yeux. L'ironie du sort avait choisi de me torturer... Ou du me faire grandir. C'est ce que Sydney m'aurait dit. Je savais qu'il croyait en mon indifférence, il aurait du savoir aussi que j'étais un bon acteur et que j'étais bien entraîné à réciter mon texte. Je ne voulais pas les supprimer de ma vie, je voulais arrêter d'avoir mal pour du vent car rien n'avait jamais été présent et quelle assurance j'avais ? Aucune. Je n'étais jamais parti même dans la noirceur qui collait mon âme, même dans la souffrance que je rendais invisible. Les endroits fréquentés restaient spéciaux pour moi, les gens qui m'entouraient n'avaient jamais eu de réelles importances. Sauf eux. S'ils étaient l'exception, j'étais sans doute en train de faire une erreur en me dirigeant vers la porte d'entrée. Pourtant rien ne me retenait, rien ne me gardait ici et cette réflexion me blessait. En prenant la décision de partir, je n'avais pas imaginé de suite. Pourquoi une suite alors que rien était le mot le plus présent dans votre vie ? Je ne savais pas où j'allais.

J'étais prêt à traverser le salon, avec mes affaires en main. Et la vue de Sydney sur le canapé m'avait arrêté net. Il se levait alors que je restais toujours là, immobile à l'observer comme si ce qu'il était me retenait. La porte n'était qu'à quelques mètres seulement et pourtant j'avais l'impression qu'elle était à des kilomètres. Le sang dans mes veines me faisait mal et mon cerveau ne fonctionnait plus de la même façon, l'âme qui tanguait vers un côté indistinct me rendait indécis. Mes conclusions n'étaient plus aussi justes car Sydney était une perturbation naturelle, sans artifice, sans rien que je n'arrivais à décrire. C'était un instinct, peut-être que c'était le mien. Je pouvais mentir, ça oui, je le pouvais mais je ne parvenais même pas à essayer. C'était une peine qui mangeait trop mon esprit pour que je mentes, pour que je laisse les choses dans une ironie mal placée ou même un cynisme cruel. On avait tous fait des erreurs, moi le premier. Avec Auréa entre autre. L'instant d'une minute, je comprenais que plus rien n'était pareil et que si je m'étais rendu invisible tout ce temps, c'était car j'avais été en tort. J'avais blessé Sydney mais mes excuses n'avaient jamais été entendues. J'avais changé durant tout ces mois dans le silence mais il ne le savait pas lui, il ne pouvait pas savoir ce qu'il niait et je ne pouvais même pas lui en vouloir après réflexion. Il restait la question a laquelle je n'avais pas de réponse et c'est sans doute la personne qui m'a fait le plus réfléchir depuis que je suis au monde, celle aussi qui m'a donné les sensations, celle qui avait activé mon évolution et je pense que je ne prenais pas conscience de ce qu'il m'avait donné. J'avais du mal à le saisir, du mal peut-être car tout avait été trop vite. Il posait quelque chose sur la table et me regardait, je ne savais même pas comment réagir.

- T'en va pas..

- Pourquoi je resterais ?

C'est ce que j'avais dit sans réfléchir, comme une défense qui n'avait pas lieu d'être. Je ne voulais pas me sentir mal si je disais la vérité, je ne voulais pas avoir ce sentiment d'abandon injuste et inutile si ce n'est que pour me rendre plus faible. Je ne voulais pas me dire que ça n'avait pas d'importance, je préférais partir sans au revoir. Sans regard, ni même discours. Être plus humain impliquait le fait de sentir la tristesse nouer ma voix, de laisser mes battements cardiaques sous l'influence de mes sensations. Tant heureuses que malheureuses et je ne savais pas si j'arriverais à me sentir de cette façon, me sentir vivant car ça n'était pas des choses que je connaissais. J'avais beau leur donner une définition, je n'étais pas le mieux placé pour les comprendre moi-même. Je parlais sans avoir vécu, comme lorsqu'on apprends une théorie. Je n'en connaissais que la définition. C'était bien inutile au fond car ce n'était que des mots sur des réalités imposantes. Ma façon de voir les choses n'était utile qu'à la compréhension mutuelle des gens, moi je n'y comprenais que peu de chose. Ce que je comprenais le plus, c'était que j'avais besoin d'Auréa, de Sydney et de Damon car ils sont tout ce que j'ai. La seule famille que j'ai eu jusqu'ici, les seules personnes qui savent réellement qui je suis et sans doute ceux qui me connaissent le mieux malgré mes mots froids et trop souvent brutals. Et je ne voulais pas laisser Sydney car même s'il riait devant ces personnes inutiles, je savais qu'il était aussi perdu que nous et l'abandon... Celui dont j'avais souffert sans y prêter attention allait sans doute le blesser trop profondément. Partir aurait été le faire saigner encore d'avantage. Je posais ma valise sur le sol, perdant mon regard dans la pièce en reprenant ma respiration juste avant de le regarder à nouveau.

- J'ai mille raisons de partir et seulement trois de rester. Bizarrement, je m'en fiche de ces mille raisons... Parce que les trois que j'ai sont les plus importantes pour ce que je suis mais je veux pas passer ma vie en tant que fantôme. Je pourrais vous regarder des heures. Auréa et Damon qui se font du mal parce qu'ils s'aiment plus que ce que tout ce que j'ai pu voir comme sentiments et toi qui fait... N'importe quoi avec n'importe qui. C'est pas parce que tu ris que je te crois et c'est pas parce que tu donnes ton corps que demain, les choses seront plus claires mais tu le sais, juste que tu le fais quand même. Ca te ressemble pas, c'est plus profond que ça. Et si ces personnes à qui tu mens croient en ce que tu montres, je dirais qu'ils sont stupides. Ils vont pas chercher plus loin parce qu'au fond c'est par intérêt, tu leur apporte ce dont ils ont besoin et ils te donnent quoi en retour ? Tu les fait rire, ils t'aiment pour ça. Mais nous, on t'aime pour de vrai. Entièrement et pas seulement parce que tu nous fait rire. Je vais pas te regarder Sydney, je vais pas te regarder te comporter comme un con. Mais je suis fautif, j'ai pas fait les bons actes aux bons moments, j'ai pas été là pour toi. T'étais seul et j'aurais du t'aider comme j'ai essayé d'aider Auréa mais j'avais rien à faire dans tes histoires, de toute façon tu m'aurais dit de dégager. Il y a un truc qui a fait qu'on s'est brisés, un truc inévitable mais je le regrette pas, c'est peut-être difficile mais ça à changer ma façon de voir les choses. Je suis plus le même, il y a des chances pour que tu ne me crois pas... Des fortes chances mais je te le dis encore une fois, j'ai changé et toi aussi, à travers tout ça, tu as changé. Même si on a eu mal. Si je suis revenu, c'est peut-être parce que c'était ce que je devais faire. Encore aujourd'hui, je sais pas pourquoi j'ai eu cette idée. J'étais dans mon appart' à Londres et j'ai fait mes bagages pour New York. Sans savoir où vous étiez pourtant je vous ai trouvé, j'ai pas l'impression que c'est du hasard. Alors oui, ma place est ici... Peut-être mais j'ai besoin de le savoir.
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