Aprilia. Ce nom ou ce mot ne veut peut-être rien dire pour vous, mais pour moi, il signifie ma vie, ma destruction, tout. Aprilia fut le point de non-retour vers une vie qu'on peut qualifier de normal. Tout là-bas est détestable. Les gardiens comme les autres enfants enfermer. Je ne me sentais pas à ma place, hors c'est peut-être là-bas où je me sentis le plus vivant. Ne supportant pas la dictature, je me rebellais tout le temps. Me bagarrant avec les gardiens, ceux-ci ne faisait rien d'autre que de me rendre mes coups qui était faible. Je n'aimais pas la manière dont il me regardait comme si j'étais une bête de foire. A vrai dire, ils nous regardaient tous comme ça. Lors d'une de mes visites a l'infirmerie, une fille y était. Nous n'étions pas mixte, garçon avec garçon, fille avec fille. J'étais embarrassé et je n'aimais pas ce sentiment. Je n'étais pas à ma place devant les yeux de cette fille blonde. Pourtant elle me connaissait. Elle savait qui j'étais, mieux que moi à l'époque. Elle me le révéla comme si pour elle, c'était normal. Elle était ma demi-sœur, nous avons le même père. Pourtant mon père, je ne le connais pas. Mais elle, oui. Elle sait qui il est, c'est lui qui nous a mit ici, c'est lui le déclencheur de tous ça. C'est lui le grand patron d'Aprilia : Vladimir Shelev est mon père. J'en devenais fou, les gardes avaient beau essayer de m'arrêter, ma colère montait trop pour que je m'arrête.

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Mes yeux s'ouvrait, je me sentais calme, je ne me souvenais plus de rien. Seulement que j'avais des convictions quand au fait de servir un maitre du nom de Vladimir. J'avais un bandeaux sur les yeux, je ne voyais rien d'autre que des but tel que la destruction, l'anéantissement & la soif de victoire. J'étais devenu tout ce qui me faisait horreur. Mais je ne le savais pas encore.

Va vraiment falloir arrêter les conneries à un moment mon bon vieux Thomas. C'est souvent ce que je me disais quand je me réveillais avec un mal de crane horrible. Depuis ma sortie, j'enchaine les conneries sans vraiment y apporter d'attache. J'ai bu, pas au point de devenir alcoolique mais j'ai pris de sacré cuite. J'ai découvert mon passé, je me suis drogué pendant plusieurs temps, j'ai découvert que j'avais une sœur jumelle et que ma mère avait un amant. Je suis retourné au centre sans vraiment avoir eu l'envie. Lors de mon passage, je me suis refait tatoué un code barre et j'ai perdu la mémoire. Ma vie tourne et se détourne de tout les chemins sans vraiment avoir de but. Les gens partent et reviennent, je m'attache, ils partent sans un au revoir. Qui suis-je vraiment ? Je ne le sais toujours pas.