Aleesha S. Vodianova :

« Je veux que tu sois quelqu'un de bien, je ne veux pas que tu sois celui qu'on déteste parce que je sais que tu te fais du mal en te montrant comme ça.

Aleksandr Ivanov :Comment tu peux le savoir ?

Aleesha S. Vodianova :

Parce que je te regarde dans les yeux et je vois que tu as mal au fond. »

Délecte ce nectar vermeil, délecte ma douleur. Fais de ma souffrance la tienne, illumines moi de ta lumière , fais de moi ta muse, fais de moi un crève-cœur.


Elle s'est suicidée. J'aurais du m'apercevoir de sa détresse , mais rien comme si mes yeux furent voilés d'obscurité. Elle n'existe plus. La jeunesse n'est plus,je ne suis plus. La lame aux creux des reins ; la seule libération qu'il me soit donné d'acquérir est la mort. Le soleil m'a été donné au passé , mais le futur ne voit pas, ne voit plus. Je me suis réveillé dans mon rêve, l'art n'est plus aux utopistes, le regret quant à lui y demeure. Le soleil des ténèbres m'illuminent, les yeux vers le ciel , j'embrase sa douleur , je goûte sa souffrance. Je fais de celle-ci ma force, ma puissance, ma renaissance. Je me suis perdue dans l'oublie immortelle des louanges, mon cœur déchiré ne bat plus depuis que le sien s'est éteint, ce fut comme si la terre entière venait subitement de disparaître dans mes yeux , ce fut comme-ci j'en perdais la vue.

A cet ange partit trop tôt, a cet ange qui déploya ses ailes pour ne plus jamais revenir.
Je t'aime.

Dort, mon ange dort, bientôt sera venu le lever du jour, dort ... Demain tout sera parfait, demain tout sera comme aujourd'hui demain tu la retrouveras, demain le mal sera passer, il fuira, le mal est passé, dort mon ange. La montagne est vaste, à l'ombre d'un vieux chêne, au coucher de soleil, tu seras heureux pour la première fois depuis ce qui te parût une éternité, dort mon ange, dort. Demain sera venu le jour où tu l'omettras, demain sera venu le temps où ton amour s'amoindrira ... Dort.



Le soleil des ténèbres m'envoyaient ses ailes, ce fut comme-ci à l'intérieur de mon être, il s'était alors produit une sorte de libération intérieur qui quant à elle se délectait de l'extérieur. Les yeux levés vers le ciel , j'embrasais ma douleur d'autrefois , je faisais de celle-ci ma force , ma puissance, j 'étais libre désormais. Ce fut comme si je recouvrais peu à peu la vue, ce fut comme ci l'obscurité fit place à la lumière. Nous savions tout deux qu'un nouveau départ commencerait à la suite d'un chapitre désormais clos. La pluie salée qui s'abattait habituellement sur mes joues n'étaient plus que vague sécheresse, j'étais vivant et plus que jamais. J'avais osé franchir le cap de l'inconnu et de l'oublie me créant ainsi un nouveau monde, un monde où elle n'existerait pas, du moins plus comme auparavant. L'annonce que je venais tout juste de déclarer fut comme un choque dans ma poitrine, une légère commotion que venait tout juste de subir mon cœur. Je me savais déjà éloigné d'elle même si au niveau géographique j'étais toujours à ses côtés,ma pensée n'y était plus. J'avais décrypter son regard, assez pour dire que son cœur ne m'appartenait plus , qu'il appartenait à un autre que moi.

A ce moment même , je ressentais à l'intérieur de mon âme ,une certaine fierté. C'est-à-dire que depuis tout ce temps, je n'avais cesser de geindre ma douleur a qui voulut bien l'entendre, elle se lisait à l'intérieur de mes prunelles. J'étais totalement conscients de mes actes, j'allais enfin goûter au bonheur de la vie. En route , j'avais perdue ma lumière, mais je n'avais jamais tenter d'en trouver une seconde. Maintenant, j'en n'avais trouver une seconde , juste au dessus de mon chevet, je n'avais plus qu'a l'allumé. J'avais ferme les yeux trop longtemps sur le monde qui nous entourait si bien que je n'y avait vus que ma propre douleur et non celle d'autrui, je m'étais forgé une carapace où rien ne pouvait ni entrer, ni ressortir.


Je vois les paysages défilés sous mon nez, ces trésors que je n'avais pas vus. Ses montagnes à perte de vue,un château au loin, la nature. Quelques buissons , des pierres , de grosse roche, puis là-bas au loin la mer. Agréable senteur de l'immortelle beauté , je ne l'avais jamais côtoyé jusqu'à ce jour mais il me fallait prendre un nouveau chemin , et le seigneur me l'avait mis devant moi. Un nouveau départ pour une nouvelle vie, une nouvelle vie pour le bonheur. Le soleil s'étend dorénavant à perte de vue dans mes yeux, désormais je ne voix que luminosité.