Aide moi {Adénora Moskovitz

Il devait être plus de 18h, le soleil ne faisait plus d'apparitions depuis un long moment déjà. Un céleste souffle berçait les tiges des arbres, se fouettant ainsi sur le visage d’une jeune brune nommé Alice. L’heure tourbillonnait à une allure hallucinante. La jeune femme épiait le sol en attente d’un événement qui la ferait réagir face à ses tourments. Elle avait eu une soudaine envie de partir en solitaire patrouillé l’énigmatique forêt de West Blood regorgeant de créature toute les plus maléfiques les unes que les autres. La chasseuse pourrait enfin se libérer de ses peines en anéantissant quelques monstres par-ci, par là.
Elle étudiait toujours le sol, de toute façon elle savait pertinemment où aller et n'avait pas envie d'accorder un regard sur l'horizon, trop vide à son goût. Elle reconnaîtrait très bien les cris stridents des bêtes hantant la forêt.
Il fallait qu’elle se libère de ses démon intérieur, les recherches pour retrouver son frère n’aboutissait à rien, plus Alice tentait de mener cette enquête a bien plus elle se détruisait. Il fallait pour son bien qu’elle l’oubli. Mais comment négliger la seule personne qu’il vous reste ? Comment ne plus penser a une personne qui nous hante ? Comment ? Elle devait le retrouver cela en devenait une question de vie ou de mort !

Elle restait donc la a marché jusqu'à se qu’elle discerne une chose anormal derrière un arbre. Une silhouette plutôt étrange. Quelle était donc cette créature difforme ?
Alice se joignit tant mieux que mal de l’animal tenant un couteau a la main par simple précaution.
La jeune chasseuse avait un pouvoir, celui de pouvoir contrôler la vie et la mort dune personne. Sa profession en tant que traqueuse était donc plutôt facile or il son don ne marchait que sur certaine créature malheureusement pour elle.
C’est donc d’un pas rapide qu’elle se rapprocha de la bête et s’aperçut que celle-ci c’était comme évaporer. Soudain la chose l’attaqua et Alice sombra dans un profond sommeil avant même d’avoir pu hurlé.

La nuit prend la place du jour qui tombe à son tour. La lune, ronde et haute dans le ciel étoilé, illumine la terre de sa lueur dorée. A des milliers de kilomètres et plus encore de cette merveille blanchâtre, une jeune fille ou plutôt femme demeurait immobile devant le spectacle, couchée dans l'herbe humide. Elle observait le ciel s'assombrir petit à petit, le couché du soleil et le levé de la lune, les étoiles apparaître dans la noirceur de la nuit et scintillant de milles éclats. La fin de ce processus, qui par delà le temps demeure à jamais immortel, accomplit, elle laissa échappé un léger soupire de contentement. Le vent soufflait doucement, la faisant frissonner sur l'instant puis s'y habituant assez rapidement. Elle se releva calmement, posant ses mains dans l'herbe et observant une dernière fois l'horizon avant de se levé pour cette fois-ci être debout sur ses deux jambes. La jeune femme tourna les talons et commença à marcher. Bien vite elle quitta le gazon pour atterrir sur les graviers constituant le petit chemin menant à la sortie de la foret et l'entrée des rues, immenses et petites, bien sombre en cette nuit peu éclairée. Elle fut bien assez vite arrivée à la sortie de ce dernier et franchit avec une certaine lassitude la barrière séparant les deux endroits. Elle détacha sa veste de sa taille et l'enfila, le temps s'était considérablement refroidit en peu de temps et elle ne voulait pas attraper un mauvais rhume.

La route lui paraissait interminable, s'engageant dans plusieurs rues à la suite l'une de l'autre, terminant dans une petite ruelle avant de déboucher près d’une autre entré dans la forêt. Elle était déjà bien loin mais assez proche de chez elle. Néanmoins, elle ne se dirigeait pas vers sa demeure, au contraire ... A la place de prendre l'habituelle rue de droite elle s'engagea dans la rue de gauche, sombre et peu accueillante en cette nuit glacée. Elle continua sa marche, ne regardant pas spécialement où elle allait ni où elle finirait sa marche, juste une envie de se promener soudaine avant d'aller faire un bon petit somme. Plus elle avançait et plus une vieille maison - pour ne pas dire un manoir entier car de loin cela n'y ressemblait pas autant que de près - se voyait se rapproché, les traits de plus en plus précis, s'affirmant on ne peut plus à chaque pas la ramenant à ce dernier. Elle releva la tête de son observation de la rue qui avait doucement pris la forme d'un petit sentier de terre. La jeune femme dénommée Adénora posa son regard azur sur la dite maison qui plus elle se rapprochait plus elle affirmait le mot manoir. Arrivée à quelques minuscules mètres elle s'arrêta net, son sombre regard parcourant la demeure vieille et sûrement poussiéreuse. Un doux sourire plein de malice prit place sur ses lèvres qui s'élargirent et laissa place à une mine plus que provocante et ne laissant rien e bon paraître. Elle était ravie finalement d'avoir atterrit ici, un tel endroit en pleine nuit n'était guère accueillant, certes, mais bien amusant pour les personnes avide de peurs bien méritées.

Elle s'avança vers la porte et posa la main sur la poignée qui à peine dessus que la porte s'ouvrir dans un long grincement énervant. Elle monta les vulgaires marches au nombre bien petit et entra dans la demeure aussi poussiéreuse si pas plus qu'elle l'avait imaginé. Plus elle avançait, plus le plancher craquait et provoquait de dur grincement stridents qui commençait à lui tapé sur les nerfs. Elle continua à s'engouffrer dans le manoir, ne se souciant plus que d'une chose : l'exploration de ce dernier. Qui sait, peut-être n'était-elle pas la seule couche-tard et avide de sensations fortes, si je puis dire, dans les parages. Elle s'avança encore, doucement dans l'obscurité. Plus elle avançait, plus il lui semblait long avant de rencontrer un quelconque objet pouvant interférer à son exploration. Puis finalement, chose qu'elle attendait d'arriver, arriva : elle entra en contacte avec un des fauteuils du salon, encore présent et plus qu'en piteux état. C'est alors qu'elle faillit lâcher un petit cri strident de surprise malgré qu'elle s'y attende pas mal. Pourquoi ? Ben c'est toujours comme sa ... On s'y attend mais quand sa arrive on est aussi saisit que si l'on ne le savait pas, pire même.

#BAAAAM#

Ce bruit n'était autre que celui de la porte s'étant soudainement refermée lourdement. Elle laissa finalement cette fois-ci échapper un petit cri de surprise, ne s'attendant pas à une telle chose digne des films d'horreur qu'elle aimait voir en plus effrayant. Là, elle s'attendait déjà au pire, limite à un gars qui s'approcherait d'elle avec un couteau pointu remplit de sang, masque sur le visage et coup de tonnerre derrière pour bien le montrer. Gloups ... Elle ravala sa salive et se retourna, recommençant sa lente marche qui la rapprochait des escaliers menant ... A l'étage. Chaque pas provoquait un horrible grincement qui faisait redoubler le rythme cardiaque de la jeune fille pratiquement. Elle continuait néanmoins d'avancer, une certaine peur au ventre mais aussi une grande ... satisfaction ? Joie ? Ou quelque chose de bien en tout cas. Elle sentit quelque chose se poser sur son épaule, une froideur certaine émanait de cette " chose ", la laissant glacée, sur place, redoutant le pire et cette fois-ci en pur réalité, ou pas tout à fait ... Alors qu'elle allait se retourner pour faire face à cette "chose", elle se prit les pied dans un tapis et ... "

#BOUUUUUM#

Une jeune femme venait de tomber d'un arbre, direct sur le sol, chute amortie par on ne sait quel chose sur le sol. N'empêche que la chute fut des plus douloureuse mais pas fatale au moins. Elle laissa quand même un petit cri de douleur et emplit d'une certaine haine envers ce stupide cauchemar, sommeil, arbre, bref, ce qu'elle pouvait détester sur l'instant.

« AÏEUUUH ! »

Mais en même temps, elle remercia le ciel de lui avoir accordé cette immense chance de n'avoir rien de cassé à première vue. Elle expira de soulagement, ce n'était qu'un cauchemar totalement débile d'un certain point de vue. D'un côté elle n’avait pas l'air très intelligente d'être tombée d'un arbre. Puis pourquoi dormir dans un arbre sachant que quand on dort on bouge pas mal et qu’un arbre s'est pas fort grand donc forcément on tombe un jour ou l'autre ?! Que voulez-vous, Adénora et ses idées, impossible à la suivre ... Elle devait sans doute trouver qu'à cette heure-ci on avait une belle vue du ciel et finalement après avoir admiré quelques étoiles doit s'être sans doute endormie. Du moins c'est ce qu'elle pensait à l'instant et d'un côté elle était bien satisfaite que personne n'aie remarqué sa chute plus qu'éprouvante pour cette dernière. Oui se qu’elle pensait car en regardant autour d’elle Adénora eut l’horrible surprise de se rendre compte que tout se qui c’était passer n’était pas un cauchemar mais belle est bien la réalité. Elle se tenait en effet face à une sorte de monstre et pouvait apercevoir au pied de celui-ci une jeune femme brune endormie. Tout de suite Adénora s’avança vers « la créature », elle n’avait pas vraiment le choix si il ne partait pas, elle le devrait mettre fin à sa vie... après quelque minute à attendre une réaction de la part de « la créature » Adénora décida qu’il était temps d’agir avant de voir la jeune femme se réveiller. Un simple contact avec la créature et elle n’était plus de se monde… Adénora n’avait plus utilisé cette partie de son don depuis son père. Ne préfèrent pas se remémorer se mauvais souvenir elle s’avança vers la jeune femme qui s’emblait petit à petit reprendre ses esprit

Plongé dans un long somme, Alice était inconsciente, plongé dans un autre monde. Le coup qu’elle avait reçut, lui avait endommagé une partie de l’hémisphère droit du cerveau, contrôlant ainsi ses songes. Elle s’imaginait un monde où le malheur n’existe pas, un monde où tout être vivant ne décéderait jamais, un monde que l’on pourrait qualifier de parfait du moins pour elle.

Elle s’éveilla en sueur venant faire de rêve bien particulier. D'étroits faisceaux de lumière perforaient les bannes, s’aplatissaient ainsi sur son visage. Soudain, elle ouvrit les paupières, prit d’ahurissement face à un cauchemar où elle s’était vue agresser par un être malfaisant.
Aux environs de neuf heure, elle décida enfin de se lever, ses yeux a semi-ouvert elle s’aperçut aussitôt qu’elle n’était pas chez elle. Se redressant brusquement, elle hurla en vain.

-Il y a quelqu’un ?

Aucune réponse, Alice réitéra son appel et en vint à la conclusion qu’elle avait sûrement noyé son chagrin dans quelques verres pour s’être retrouver dans une couche d’un bellâtre, elle remarqua très vite une photo exposer sur le chevet au côté du lit, pas n’importe laquelle. Ses parents, son frère, Julian & elle. Comment étais-possible, c’était certain Alice divaguait. Refoulant les larmes qui lui vinrent aux yeux, la brune se dirigea dans le couloir pour enfin atterrir dans la cuisine et s’enfuir de cet habitat lorsque soudainement apparu une femme de la quarantaine, une femme splendide qui ressemblait étrangement a sa mère, brune aux yeux azul, un visage ravissant tout comme l’était ses souvenirs de sa mère, non c’était impossible.
Une voix rauque se fit entendre au fond de la pièce, Alice releva les yeux pour s’apercevoir que s’était son père accompagné de son frère. Sa famille était réuni au complet, il y avait même son oncle qui l’avait accueilli lors du fameux décès de ses géniteurs, était-se réellement possible ? Ou n’étais-se que de cruelles désillusions.

# Alice, ma chérie va vite t’habiller, les invités vont bientôt arriver #
-les invités ?
#Tu es vraiment tête en l’air décidemment, ton petit ami Julian et sa famille ! Allo !! ici la terre ? Alice #

Bouche bée, Alice l’enlaça d’une tendresse irrémédiable, ses yeux emplis de larmes. Heureuse d’avoir comblé le gouffre qui l’avait envahit pendant tant d’années.
Un sourire vient s’afficher sur son visage dorénavant angélique et non détruit par la haine.
C’est doucement qu’elle remonta au point de départ, là où tout avait débuté.
D’une lenteur interminable, elle cultiva quelques livres déposer sur un bureau qui probablement devait lui appartenir étant donner qu’il y a avait quelques photos d’elle ainsi que son « compagnon » Julian. Après les avoir bouquiné, elle ouvrit son dressoir pour constater que ses habits d’époque étaient encore présent néanmoins dans un carton avec marqué 17ans : L’âge qu’elle avait lorsque ses parents sont décédé.
Elle releva la tête pour discerner de nombreux habits tous les uns les plus jolies que les autres. Le soleil étant a ses zéniths, elle empoigna un simple débardeur noir pailleté accompagné d’un pantacourt blanc Kaporal qu’elle déposa sur le lit, le temps de se purifier la peau, nettoyer ses cheveux de toute crasse … Une fois sa toilette finit, elle débuta le maquillage quand tout d’un coup quelqu’un frappa a la porte et entra sans aucune autorisation. Alice débuta donc la parole prête à expédier l’intrus d’où il était venu.

-Je me change
#Je sais #
-Julian !! Mais que fais tu là ?

C’est d’un ton enjoué qu’elle accouru a ses cotées pour lui déposer de tendre baiser tandis que lui la soulevais par la taille pour enfin atterrir sur son dortoir. Tout deux s’embrassant à pleine bouche, presque a s’en étouffer. De nouveau dérangé, Alice soupira alors que son amoureux ouvrit la porte. C’était Jesse, son frère. Aussitôt elle se
Dégagea du mobilier pour décamper sur son frère. Celui-ci ne comprit pas la situation, c’est donc c’un air étrange qu’il lui annonça que le dîner était prêt et d’arrêter les futilités qu’elle avait put entreprendre en compagnie de son bien aimé tout dans un élan de sympathie.
Lorsqu’elle descendit avec son amoureux, elle fut accueillie par plusieurs membres de la famille qu’elle n’avait pas vue depuis son adolescence. Chacun se pressais à elle, en la félicitant. Décidemment, elle ne saisissait vraiment rien jusqu'à se que son père porte un toast « Au jeunes mariés » avait-il dit. Soudainement, la jeune femme eut une affreuse migraine, sa liberté lui avait été retiré sans son consentement, elle n’avait pas vécut cette vie là. Ses parents étaient décédés, son frères l’avait abandonné pour chasser tandis que Julian s’était rogner a n’être qu’un ami.
Elle s’isola quelques temps dans la cuisine, songeant à cette situation totalement invraisemblable, son « maris » revînt donc la rejoindre après plusieurs minutes passées.
Il l’embrassa d’une tendresse a ne plus en finir tout en lui susurrant des mots doux.

#Je t’aime Alice Taylor Fuller #

A peine eut-elle ouvrit la bouche qu’elle se retrouva dans un autre monde … Sinistre.
Ses yeux eurent peine a s’ouvrirent, peut-être par peur de découvrir que tout cela n’était que tissu de mensonges. Hélas sa l’étais …
Le monstre avait disparu, Alice errait seule dans la forêt jusqu'à apercevoir une jeune femme à la chevelure brune aux yeux océan, était-elle comme elle ? Une chasseuse ? Certainement car la bête était démanteler a ses cotées. Elle lui avait sûrement sauvé la vie. Alice remarqua une blessure sur son avant bras, une énorme plaie très profonde. Du sang en ruissellait …
Elle appuya donc sa plaie a l’aide de sa veste a moitié arraché. Stoppant ainsi le liquide pourpre, Alice s’effondra à son tour. Genoux à terre, sa tête tourbillonnait dans un vaste gouffre de terreur.
A son réveil elle se retrouva dans un lieu qui lui était encore inconnu. Où allait-elle atterrir cette fois-ci ? Cependant, c’était bien réel.
Une jeune femme a ses côtés, Alice observa les alentours jusqu'à se qu’elle puisse enfin prendre la parole or elle s’étouffa, sa gorge était bien trop asséché. La jeune brune lui apporta donc un verre d’eau, après avoir bu une gorgée, Alice put enfin débuter la parole.

-Qui êtes vous donc ?

» # Adénora Moskovitz l U.C

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