Sujet: All i miss is an end with you { with Alice Jeu 18 Mar - 22:39
La nuit tombait sur la ville de New York, une masse noire et épaisse envahissait l'horizon; un voile sombre cachait peu à peu le coucher du soleil. Seuls protagonistes de ce spectacle nocturne, Benjamin I. Break, jeune spécimen en plein doutes, et les réverbères verdâtres qui bordaient la ville. Ce soir très précisément, cela faisait un moi qu'elle avait disparue. Un matin, à l'aube, laissant Ben' se réveiller seul, sans elle à ses côtés. Le garçon avait eu beau chercher et chercher encore ne serait - ce qu'une raison à sa fuite, retourner sans cesse la situation, s'efforcer de se souvenir des moindres détails, rien ne lui venait. Ce n'était que le bon qui défilait dans sa tête, comme un bon film qu'une force male vaillante aurait stoppé avant la fin. Benjamin ne voulait pas d'une histoire sans fin, lui qui était un passionné de romans, les récits terminés en queue de poisson lui étaient insupportables. Ses pas étaient lents, son souffle haletait car il venait de courir d'un bout à l'autre de NY afin de retrouver Maggie. Il avait encore du mal a croire que Lena soit impliquée davantage que sa propre personne dans cette étrange affaire. A bout de force, mais d'envie surtout, il se laissa tomber aux pied d'un des réverbères encore allumé. Il replia son visage dans ses genoux, croisant ses mains derrière la tête, ne voulant plus penser. L'éclairage léger et blanchâtre de la lumière artificielle, qui éclaircissait le blond de ses cheveux, l'apaisa assez, juste ce qu'il fallait pour se convaincre d'oublier définitivement. Non pas que le bellâtre le souhaitait, mais c'était nécessaire. Son ange brun s'était évaporé au sommet de sa beauté, et dieu seul savait comment et pourquoi.
Un bruit se fit entendre de plus loin. Le blond n'y prêta d'abord pas attention, puis il se leva en trombe lorsque le bruit se répéta une nouvelle fois. C'était un cri aigue! Celui d'une femme sûrement, pensa t'-il. Ses tourments, aussi nombreux qu'ils soient, occupaient tellement son esprit qu'il n'avait même pas, jusqu' alors, réalisé l'endroit où il se trouvait! L'ancienne zone industrielle, à l'extrémité du grand boulevard de la city. Un coin abandonné, lugubre, et franchement pas rassurant. Courant à l'affut des cris, il distingua rapidement une silhouette très fine et assez petite, secouée par de grosses brutes épaisses aux blousons de cuirs. Visiblement arrivé parfaitement à temps, sa force de spécimen l'avantagea sûrement à mettre les deux hommes au sol. Il est vrai que Ben' était un homme grand et tout de même bien bâti, mais se battre n'intégrait pas la liste de ses habitudes. Il se découvrit donc une compétence nouvelle, résultant cependant d'un bon coup sur l'arcade, saignant doucement, et de quelques craquements d'épaules. Il avait prit bien soin d'écarter la jeune femme brune, qu'il n'avait vu que de dos, à quelques mettre de porté de ces bandits. Les deux gaillards se relevèrent avec une lourde difficulté et s'enfoncèrent dans les profondeurs de la brume, titubant au loin. Benjamin sentit une présence s'approcher de lui, il devait s'agir de la victime qu'il venait d'épargner d'il ne savait quel malheur. Mais, reprenant sa respiration, il aspira une fragrance qui lui parut fort agréable, unique et familière à la fois. Il se retourna brusquement et surprit son regard. Stupéfait, crut rêver mais comprit en se retrouvant face à ses grands yeux si expressifs. Il comprit, une fois de plus pris de surprise par le caractère imprévisible de cette fille, que ses tourments commençaient seulement, et qu'il devrait y faire face; c'était inévitable.
" Alice..." Souffla t'-il de sa voix de miel.
Dernière édition par Benjamin I. Break le Dim 21 Mar - 14:40, édité 1 fois
Sujet: Re: All i miss is an end with you { with Alice Ven 19 Mar - 12:32
Spoiler:
« L'amour c'est un jeu , tu gagne ou tu perds, tu te réjouis ou tu meurs. »
Benjamin Isaac Break , trois mots , une personne , une vie ou plutôt deux puisqu'à lui seul il possédait celle d'Alice. Cet homme avait littéralement enchanté sa vie , oui , il l'avait enchantée c'était le cas de le dire … Alice l'avait aimé d'un amour démesuré , d'un funeste amour, d'un amour tel qu'elle n'en n'eut jamais de plus grand et pourtant elle s'en était allée, elle l'avait laissé seul sans même se retourner. Elle était partie. Elle l'avait lâchement abandonnée.
Telle une barque au plein milieu de l'océan , elle n'avait pas sû prendre la bonne direction, la bonne branche. Elle avait failli à sa mission , préserver son unique amour , failli à leurs promesses ne pas se faire du mal l'un à l'autre. Au mieux de cela , elle s'en était allée ,allé vers un autre monde , un autre bonheur en « sa » compagnie. A trop vouloir se lever on tombe, cette-fois ci Alice était tombé de haut mais cette petite escapade lui avait permis de se rendre compte qui était son réel amour , maintenant elle savait ce qu'elle voulait, elle le voulait « lui » et nul autre personne c'est pourquoi elle était revenue à New York , cependant, lorsqu'elle voulut accourir chez lui , un événement perturbateur survint. « Il » était accompagné , d'une charmante compagnie , une jeune femme assez attirante. Ce jour là, elle eut compris , compris qu'elle ne pouvait pas avoir ce qu'elle désirait au moment venu et qu'il lui fallait donc vivre l'instant présent sans se soucier de l'avenir. Bien sûr , elle aurait aimé retourner en arrière, qui ne l'aurait pas désiré après tout. On à tous à un moment donné de notre vie une chose qui nous est regrettable une stupide erreur , une parole ou alors un acte. Nous ne pouvons cesser de nous empêcher ce souhait : revenir en arrière.
Seul dans le silence inouï de la nuit , la jeune femme y songeait, à vrai dire elle ne cessait de songé à lui. Les images de du bonheur passé ne cessait de refaire surface , harcelant , envahissant , hantant la jeune femme , des images suivies d'une somptueuse mélodie , mélodie qui le reflétait parfaitement.. Ceci dit , son bonheur importait plus que le sien , Alice ne devait pas être égoïste, non, elle se devait de s'effacer , pour lui , pour son propre bien être … C'est donc en sanglot qu'elle quitta New York sur une durée d'un mois, un mois où elle mit réflexion à l'honneur , un mois où elle mit ses services en tant que photographe pour une cause humanitaire. Autant dire que cela lui avait permis de s'évader, néanmoins suite à un appel , elle dut repartir à New York. Ce soir , elle sortit donc de l'hôpital après avoir entrevu un de ses proches. Celui-ci était dans un état plutôt médiocre, ayant abusé de l'alcool , il était rentré dans un profond songe , un songe sans douleur , un songe loin de sa réalité. Une larme perla le long du visage de la jeune femme, après lui avoir lu son histoire favorite , celle-ci partit de l'hôpital. Il était tard, très tard. Les rues étaient désertes , trop désertes sûrement. Cheminant à la recherche d'un hôtel , Kayla observa les alentours avant de voir une jeune femme au loin , entourée d'une bande d'hommes , trois exactement. Entendant la jeune femme hurler , elle accourut à ses côtés.
« Lâchez là ! »
« Une de plus , alléchant tous ça hein les mecs qui se la tape en premier ? »
« J'ai dit lâchez là ! »
« Sinon quoi ? Allez poupée viens là ! »
« Je ne suis pas votre poupée abrutis ! »
Alors que l'homme tenait fermement son poignet , Alice utilisa son don. Lui retirant peu à peu son souffle , l'homme commença à s'asphyxier. Ne le contrôlant pas très bien, elle tenta vainement de stopper ce qu'elle était entrain de faire, néanmoins lune chose ne se produit. L'homme s'écroula à terre. De cette vue , les hommes relâchèrent alors la jeune femme qui fugua à toute allure laissant ainsi Alice seul avec ses hommes. Leurs regards plein de fureur se portèrent alors sur Alice qui quand à elle courut le plus vite possible tentant de leurs échapper. Cependant un d'entre eux l'attrapa et la fit tomber à terre. C'est alors que des hurlements se produisirent , l'homme avait un rire malsain, l'autre quand à lui se contentait d'admirer la scène. Dans toute erreur , il y a toujours un moment clé , une seconde fugitive, rien qu'une seule seconde où l'on peut encore reculer et ainsi éviter le pire , mais faut-il encore se rendre compte de son erreur à temps.
« Salope ! Tu lui as fait quoi putain ! Sale pute tu vas voir , Mike occupe toi de lui toi ! Moi je me fais la jeune hein ma belle on va bien s'amuser toi et moi je le sens viens là ! »
D'un geste brusque , l'homme en question écarta les cheveux d'Alice , tout en l'embrassant d'une hardiesse candide. Repoussant légèrement le col du haut de la jeune femme , il embrassa alors son épaule pour remonter jusqu'à son oreille, lui murmurant ainsi quelques paroles déplacées. « T'aime sa salope ! »
Alice se remit soudainement à geindre jusqu'à ce que l'homme lui retienne la respiration de sa main. Ne possédant plus aucune force, elle ne pouvait agir , il en était fini d'elle. Attrapant ses poignets , il l'a paralysa immédiatement , son corps sur le sien approcha ses lèvres vers le visage d'Alice; se frottant de plus en plus frénétiquement à elle, l'homme passa sa main sous son chemisier , sous l'œil admirateur d'un certain dénommé Mike. C'est alors qu'elle le mordit, et arriva à se relever. Hurlant à l'aide , l'homme essaya de la frapper mais heureusement pour elle , une personne vînt à son secours. Une personne qu'elle n'avait alors pas vu et qui l'avait expulsé sur le côté , observant la scène , le visage de la jeune femme s'emplit soudainement d'inquiétude en réussissant à distinguer cette mystérieuse personne qui n'était autre que lui. Lorsque les voyous partirent , Alice s'approcha doucettement de lui , dans un murmure à peine audible il murmura son prénom , elle acquésia.
« C'est pas trop tôt j'aurais pus mourir tu le sais ça ? »
Ne sachant que dire , elle voulut alors tenter une approche dont elle possédait magnifiquement bien la formulation , c'était en quelque sorte son jeu , leur jeu. Regardant aux alentours , Alice ne put faire autre que de gesticuler , elle repensait alors à l'homme qu'elle avait tué , puis soudainement, à son sac ! Son sac avait disparu , il fallait absolument qu'elle le récupère ! Était instauré à l'intérieur son porte monnaie , son appareil photo ainsi que toutes ses années de travail. Le jeune homme voyant ainsi Alice gesticuler , lui prit ses mains comme pour l'apaiser ce qui fonctionna bien évidemment. Il pouvait tout obtenir d'elle , et ça il le savait.
« Ils , mon sac Ben' , je trouve plus mon sac ! »
Benjamin observa alors les alentours , trouva alors une sacoche au loin , se leva et la rapporta à la jeune femme qui par réflexe l'ouvrit immédiatement. Son appareil photo était bel et bien là , ainsi que sa clé usb, cependant le sac ne se situait pas ici , sans doute à côté du cadavre … Quoi qu'il en soit, Alice ne voulait pas songer à ce qu'il venait de se produire , d'un bref baiser , elle remercia son ex compagnon , mais ne put s'empêcher d'humer sa délictueuse fragrance, tout en effleurant sa peau ...
* Alice bon sang arrête qu'est ce que tu fiches , ne respire pas son odeur , ne le regarde pas , et surtout roo ne regarde pas ses lèvres ! Non pas de contact physique Alice ! il ne faut pas arrête il en aime une autre que toi trace ton propre chemin ma grande ! *
« Et sinon bonjour sa va ? Oui et toi ? Oui quoi de beau ? Rien et toi rien ? C'est pas ce que les gens normaux disent en se voyant hein ? Alors on rembobine tout ça , Hey Benji qu'est ce que tu fais là ? Ça va ? »
Le jeune homme afficha alors un sourire , un splendide sourire , un somptueux sourire qui étouffa alors un rire cristallin. Un rire qui n'avait pas changé , un rire lui remémorant les doux souvenirs qui avait constitués son être. Deux personnes, deux cœurs , deux destins différents pour un seul et même sentiment. Deux cœurs , deux personnes se torturant l'un à l'autre. Le bonheur est un contraste mais peut-être que nous pouvons être heureux si nous arrivons à parfumé notre vie de ses tous petits rien , un amour éternel , des instants fugitifs … Le bonheur est à porté de main , il suffit de le laisser entré dans votre cœur et alors vous le ressentirez.
Parce qu'il lui était apparut tel un ange la sauvant de son propre enfer, tel un rayonnement de faisceau lumineux , traversant la brume pour l'illuminer de plein fouet. Parce qu'elle n'avait jamais autant aimé quelqu'un que lui , parce qu'elle ne pouvait se séparer de lui. Parce qu'il faisait de sa vie un idéal utopique. Parce qu'il est celui qui pourrait faire de sa vie un éden , parce qu'elle l'aimait.
Il y a toujours deux cœurs qui battent sur la station du cœur , encore faut-il que ses deux là soit attirés l'un par l'autre...
Sujet: Re: All i miss is an end with you { with Alice Ven 19 Mar - 22:32
L'atmosphère était paisible, la brise caressait avec délicatesse les boucles blondes du jeune homme, posté devant celle qui, il y a de cela quelques mois, avait hanté ses jours les plus clairs et ses nuits les plus profondes. La terre semblait s'être arrêté de tourner, et le sol se dérobait sous ses pieds. L'ange était de nouveau face à lui, il pouvait de nouveau admirer ses prunelles au regard si tendre. En un petit signe de tête, elle réagit à l'entente de son prénom.
« C'est pas trop tôt j'aurais pus mourir tu le sais ça ? »
C'était ça Alice! Des phrases toujours hors contexte et qui sonnaient pourtant juste. C'était là tout son art, tout ce qui constituait le jeu de séduction des anciens amants. Combien de fois Benjamin s'était - il fait surprendre par de tels mots, encore en cet instant elle avait réussi à le surprendre, malgré le temps passé. Ce n'était pas quelques malheureuses semaines qui changeraient Alice après tout. Que pouvait bien faire le jeune homme à part répondre à ses frasques? Rien, l'influence de cette femme était au mois aussi importante que l'emprise qu'il avait sur elle. Elle se portait bien, physiquement qui puis est, rien d'autre ne comptait pour le moment.
" ça aurait fait un beau gâchis c'est vrai! "
Le silence n'eut pas le temps de s'instaurer entre les jeunes gens, évincé par les petits pas de la belle brune. Elle trépignait sur place, à l'affut de quelque choses le regard évasé. Inquiet, Ben' craint alors que quelque chose se soit mal passé, qu'un mal quelconque survienne. Pour la rassurer, il s'empara de ses mains, avec une légère hésitation, attirant son regard vers le sien. Son geste parut fonctionner, la jeune femme s'apaisa un peu.
« Ils , mon sac Ben' , je trouve plus mon sac ! »
"Ne panique pas."
Répliqua aussitôt le garçon. Sur le champ, il laissa la belle l'espace d'un court instant afin de chercher son sac. Cet Object était très important pour Alice, Ben' savait qu'elle gardait toujours son matériel de travail et autres panoplies féminines à l'intérieur. S'enfonçant dans la ruelle lugubre aux bâtiments de tôle dépouillés, il freina brusquement et sursauta d'un bon devant un cadavre. Le visage du mort était terrifiant, figé sur une expression de douleur et de stupeur. Benjamin réalisa à regret qu'il n'était pas vraiment arrivé à temps comme il l'eut bonnement crû. Alice avait dû se défendre efficacement... Mais pour le spécimen, cet homme méritait la mort! Il avait osé s'en prendre à un proche, à elle, son acte était irréparable! Frappant énergiquement son visage du pied, il arracha son sac de ses mains froides et déjà dures, puis fit demi-tour.
Le blond vint tendre l'objet convoité à la spécimen qui lui donna un baiser de remercîment. Benji fut pris au dépourvu, encore, obligé de retenir sa respiration pour ne pas céder au parfum de sa peau. Elle s'écarta, l'air gêné après coup et il aspira une bouffée d'air nouvelle. Ce contact lui rappela un tas d'images d'un récent passé: le leur. Comme c'était difficile de penser à autre chose que la source d'un envoutement semblable! Ben' s'y efforçait chaque jour un peu plus, grâce à Rosalinda, son seul remède, son unique accroche. Mais désormais, l'origine de ses tourments avait ressurgi, là, pile en face de lui et aussi époustouflante qu'avant, et cela en amènerait d'autres.
« Et sinon bonjour ça va ? Oui et toi ? Oui quoi de beau ? Rien et toi rien ? C'est pas ce que les gens normaux disent en se voyant hein ? Alors on rembobine tout ça , Hey Benji qu'est ce que tu fais là ? Ça va ? »
La gêne était passée, emportant avec elle toute ambiguïté possible pour un temps encore indéfini. Le problème était que Benjamin ne pouvait pas faire comme s'il ne s'était rien passé, comme si jamais elle n'avait disparue soudainement, filant avec l'aurore. D'un autre côté, il s'agissait d'Alice, l'unique Alice, celle qui avait été sienne et qui lui avait si vite échappée. Prenant un air innocent, il se rendit compte qu'il ne savait même pas l'humeur qui lui correspondait en cet instant.
" Je l'ignore..."
Sa voix se mêla à la brise de la nuit qui souffletait d'un vent frais et très agréable. Un rire cristallin raisonna dans l'air En réalité, un tas de question se bousculèrent dans sa tête: Où était - elle ces derniers temps? D'où venait - elle? Etait - elle seule? Cherchait - elle quelque chose? Allait - elle bien, tout simplement? La dernière interrogation prima sur les autres, après tout le gentleman aurait vraiment manqué de tact s'il avait osé soumettre à la demoiselle un interrogatoire. Il la connaissait bien également, et n'agirait pas sans oublier que si elle avait bifurqué de sujet de conversation, rompu l'attirance qui s'étai faite ressentir, c'était parce qu'elle le voulait vraiment. Parce qu'elle en avait de bonnes raisons que le jeune honne se devait de ne pas perturber. Alors, après quelques lourde minutes d'hésitation, il opta pour la simplicité, entrant à son tour dans le jeu:
" Mais nous ne sommes pas normaux tu sais." Il étouffa un rire." J'étais avec Lena et Jazz, cette femme avec qui j'ai la garde de Maggie, la soeur de Peter qui est resté au centre, tu te souviens? Et toi que fais - tu là? Tu l'as échappé belle avec cet ingrat..." Il repensa au cadavre dégoutant.." Quel vent t'amène à NY depuis..."Il se stoppa, ne souhaitant pas évoquer leur séparation.
Le bellâtre espérait et il en était convaincu au fond de de son âme, s'il en avait encore une, que la belle se confierait en temps voulu, qu'elle lui ferait confiance, qu'elle n'aurait plus peur longtemps de parler du passer...
Dernière édition par Benjamin I. Break le Dim 21 Mar - 14:56, édité 3 fois
Sujet: Re: All i miss is an end with you { with Alice Sam 20 Mar - 15:45
Une répartie qui fut une des plus dignes de Benjamin, sanglante et resplendissante, en tout cas du point de vue d'Alice, tout comme elle les aimait. A sa réponse ,elle afficha alors un de ses plus somptueux sourires , un vrai sourire d'ange. Vous savez ce sourire qui vous pousse à sourire en retour , ce sourire qui resplendit votre journée , ce sourire qui vous donne envie d'y croire , ce sourire qui signifie tant de chose à l'égard d'une seule personne...
Citation :
" ça aurait fait un beau gâchis c'est vrai! "
Et comment ça que c'était vrai ! Après tout , certes bien qu'elle ne voulait admettre sa beauté elle en était consciente. Enfin , elle savait l'impact qu'elle pouvait avoir sur les hommes, bien qu'au fond d'elle même elle s'en posait encore la question après tout … Alice était une personne assez imprévisible , un jour sûr d'elle même, l'autre en pleine confusion.
Citation :
« C'est vrai , après tout je suis pas si mal si on compte le fait que mon image se dissimule sous une tonne de maquillage Mais bon à part ça oui ça aurait fait un beau gâchis t'imagine si Mlle Casse-pied n'était plus là pour t'embêter ? L'ennui complet non ? Mais bon en tout cas toi t'aurais pas été un gâchis »
Et oui, c'était du Alice tout craché , toujours entrain de le taquiné ,et elle aimait ça la sauvageonne.
Benjamin était une des seules personnes avec qui Alice se sentait bien , se sentait à l'aise , naturelle. Rare était les personnes qu'elle appréciait réellement, vous savez ses personnes dont vous ne pouvez vous passer ? Benjamin en faisait partie. Le revoir était un réel Eden, comme un aveugle retrouvant subitement la vue , elle était illuminée de mille feux. Dans le ciel , il y a des nuages , dans la nuit des étoiles. Tous le monde est pilote de son navire encore faut-il savoir où naviguer.
Alors que le jeune homme tentait vainement de la rassurer , ce qu'il fit très bien d'ailleurs ,la jeune femme l'observait tout au long, ne pouvant songer à ce pauvre homme qu'elle avait tué. Cependant elle ne voulait laissé Benjamin percer son remord. Elle ne voulait pas qu'il sache ce qu'elle avait fait, pour la simple raison que c'était mal. Cet homme avait certes mérité une correction mais pas la mort, certainement pas , du moins pas du point de vue de la jeune femme. A priori , il ne se doutait de rien , du moins elle l'eut espéré , elle ne voulait passer pour un monstre.
Benjamin prit un air assez étrange presque neutre or la neutralité n'existait pas. Elle fut donc confuse par sa réponse mais resta intransigeante , du moins en apparence.
Citation :
" Je l'ignore..."
« Ben' si tu le souhaites euh … Je peux repartir ? »
La résonance de ses paroles sonnaient soudainement comme inexacte , fausse. Avant de le rencontrer , Alice se présumait comme un cadavre impuissant prétendant être vivante. Dès sa rencontre , il changea le cours de sa vie à jamais. Si elle en était là aujourd'hui, c'était principalement grâce à lui et son extrême gentillesse envers la jeune femme. Il avait sû allumer la branche qu'elle lui avait perché , il avait sû réanimer le feu qui l'avait tant habité autrefois. L'obscurité à cédé à la lumière , le froid au chaud. Le visa de la réalité expirait à ses côtés pour faire apparaître le pays des songes , là où tous les rêves sont permis , là où le bonheur est infini.
Citation :
" Mais nous ne sommes pas normaux tu sais. J'étais avec Lena et Jazz, cette femme avec qui j'ai la garde de Maggie, la soeur de Peter qui est resté au centre, tu te souviens? Et toi que fais - tu là? Tu l'as échappé belle avec cet ingrat... Quel vent t'amène à NY depuis..."
« Comment ne pas me souvenir … Comment vont-ils d'ailleurs ? » Sa douce voix si mélodieuse résonnait alors fausse , mélancolique. C'est alors que la jeune femme songea à son passé , à Aprilia , aux personnes s'y trouvant , a l'enfer jusqu'à ce que Benjamin interrompe sa réflexion. « Une envie de te voir ? Non plus sérieusement je rends visite à un ami puis en même temps quelque cliché par-ci , par-là histoire de me faire un peu d'argent. Mais tu sais les gens sont très radins en ce moment, on a beau dire que la crise est finie, je ne vois aucune amélioration … Enfin bon … Euh … Cet ingrat ? Tu veux dire ces ? Tu leurs à filés une bonne raclé en tout cas Ben' …. Et euh … Merci … Mais je proteste tout de même j'aurais pus m'en sortir seule, je maîtrisais parfaitement la situation mon vieux j'allais leur régler leurs comptes hein ! Non mais c'est vrai pourquoi tu rigoles, après tout les femmes dominent non ? ! »
Étouffant un mal aise certain derrière une vulgaire mascarade , Alice ne se sentait plus de rire, non elle ne pouvait pas. Pas après ce qu'elle avait fait.
Citation :
« Tu te rappelles lorsqu'on était à Aprilia ? Le monde semblait bien triste : Décadence , violence , corruption , discrimination et tous ce qui s'en suit. Un monde apocalyptique hein ? Je me demande si c'est un tors d'être faible ...J'avais juré de ne servir que le bien , et aujourd'hui j'ai tué un homme Benjamin , j'ai tué un homme ! Il avait sûrement une femme , des enfants ! C'est un cercle vicieux Benjamin ne comprends-tu pas ? Notre passé nous rattrape d'une manière ou d'une autre … Je devais briser ce cycle , je le devais et aujourd'hui j'ai faillis ma mission Ben', j'ai tué un homme , oui je l'ai tué. »
Sous l'œil de la lune ,la jeune femme leva la tête , fixant ainsi le sombre azur et les douces étoiles qui l'éclairaient , priant pour qu'un ange lui vienne en aide , priant pour que cet ange ne soit autre que celui qui se trouvait face à elle, priant pour qu'il la prenne dans ses bras, priant pour qu'il l'aime. Son visage angélique reflétait à lui seul l'innocence et la paix éternelle , tout ce qu'elle eut désirée jusqu'à ce jour et qu'elle n'avait pas.
Sujet: Re: All i miss is an end with you { with Alice Sam 20 Mar - 22:47
« ça aurait fait un beau gâchis c'est vrai! C'est vrai , après tout je suis pas si mal si on compte le fait que mon image se dissimule sous une tonne de maquillage. Mais bon à part ça oui ça aurait fait un beau gâchis t'imagine si Mlle Casse-pied n'était plus là pour t'embêter ? L'ennui complet non ? Mais bon en tout cas toi t'aurais pas été un gâchis »
Benjamin rit, elle n'avait vraiment pas changé. Alice avait toujours la fâcheuse tendance de ne pas voir clair sur son apparence. De temps en temps, tout à coup, elle réalisait sa beauté, grâce à ses photos notamment. Puis, quelques jours après, sa confiance retombait, elle redevenait la Alice qui avait peur de la lumière, peur de se montrer à la face du monde. C'était stupide lorsqu'on regarde Alice de penser cela, de croire à son complexe, mais c'est pourtant vrai. Benjamin était un des rares à savoir le vaincre, mais même avec lui, la jeune femme avait parfois du mal à croire en elle. Ces petits’piques’ qu'elle lançait au jeune homme, dissimulait derrière toute leur gaité, un malaise, une gêne que personne à part elle n'était en réelle mesure de comprendre.
" Arrête! Tu es la plus belle des casse - pieds tu le sais très bien!"
Mais bon sang pourquoi avait - il dit ça, pourquoi n'avait -il pas simplement dit aller bien, comme l'aurait fait n'importe qui dans cette situation? A croire qu'il cherchait à s'attirer les foudres... mais ce cadavre, Ben' le voyait comme un homme qui était sur le point de s'en prendre à Alice s'il n'était pas arrivé. Lena, Jaz ou Jude aurait pû être à la place de la brune, n'importe quelle femme que ce soit, aucune ne méritait ça, aucune ne méritait un tel traitement de la part d'un homme si malfrat! Son ignorance dissimulait sa colère et la phrase d'Alice explosa comme une bombe.
« Ben' si tu le souhaites euh … Je peux repartir ? »
" Non! ... reste s'il te plait."
La réponse du jeune homme fut immédiate, pourquoi la ferait - il partir? Elle ne faisait absolument rien de mal. Ben' était simplement heureux de la retrouver et le frasques de la jeune femme lui laissait espérer que ses sentiments soient réciproques. Il s'était donc enfin décider à parler pour faire fuir la tentation, parler du centre, du passé, peut - être pour mieux l'exorciser...
« Comment ne pas me souvenir … Comment vont-ils d'ailleurs ? Une envie de te voir ? Non plus sérieusement je rends visite à un ami puis en même temps quelque cliché par-ci , par-là histoire de me faire un peu d'argent. Mais tu sais les gens sont très radins en ce moment, on a beau dire que la crise est finie, je ne vois aucune amélioration … Enfin bon … Euh … Cet ingrat ? Tu veux dire ces ? Tu leurs à filés une bonne raclé en tout cas Ben' …. Et euh … Merci … Mais je proteste tout de même j'aurais pus m'en sortir seule, je maîtrisais parfaitement la situation mon vieux j'allais leur régler leurs comptes hein ! Non mais c'est vrai pourquoi tu rigoles, après tout les femmes dominent non ? ! »
Une fois de plus, Alice déclencha le rire cristallin de son ex compagnon, un rire qu'il n'utilisait jamais autant qu'en sa présence, c'était presque devenu un réflexe. Elle parlait de choses simples, de son travail, de cet ami que Benjamin ne connaissait pas, de la crise dont Ben ignorait l'existence puisqu'il était étudiant. Et puis ses taquineries, encore. L'idéal pour lui redonner le sourire, un sourire qui éclatait même en pleine nuit, c'était certain. Cherchait - elle a dissimuler son crime, le spécimen ne pensait pas qu'elle tiendrait très longtemps à faire semblant, c'est donc pour ça, que comme à ses habitudes, il entra dans son jeu.
" Bien, Peter et Lena sont amoureux l'un de l'autre je crois... La première hypothèse pour ta venue ici ne m'aurait pas dérangé tu sais... Cet ami ne va pas très bien, je me trompe? Enfin, j'espère que tes photos se vendront bien, tu as beaucoup de talent. Non, je pensais à celui qui 'repose' là - bas... Bien sûre bien sûre, dis que je suis inutile aussi, ah vous les femmes!"
Les traits d'Alice se détendirent, elle s'apaisa un peu, s'éloignant du jeune blond de quelques pas, il pensait que l'évocation de sa découverte du corps mort l'encouragerait à parler. Cela se voyait très bien quand Alice allait mal, et elle allait mal! C'était une femme douce, très douce, incapable de faire du mal à qui que ce soit, prête à se sacrifier pour la cause des autres. Benjamin n'avait d'ailleurs pas été surpris lorsqu'elle eut évoqué sa dévotion pour une cause humanitaire. Alice n'aimait pas ce qu'Aprilia faisait d'elle et des hommes et souhaitait faire le bien, ce genre de gestes faisait partie de ses efforts pour. Alice ce tenait droite, telle une statue, même la brise ne gâchait rien à la perfection du leur. Benji devina aussitôt qu' Alice devenait perturbée par quelque chose, il supposa alors que la culpabilité la rattrapait, il ne le voulait pas.
« Tu te rappelles lorsqu'on était à Aprilia ? Le monde semblait bien triste : Décadence , violence , corruption , discrimination et tous ce qui s'en suit. Un monde apocalyptique hein ? Je me demande si c'est un tors d'être faible ...J'avais juré de ne servir que le bien , et aujourd'hui j'ai tué un homme Benjamin , j'ai tué un homme ! Il avait sûrement une femme , des enfants ! C'est un cercle vicieux Benjamin ne comprends-tu pas ? Notre passé nous rattrape d'une manière ou d'une autre … Je devais briser ce cycle , je le devais et aujourd'hui j'ai faillis ma mission Ben', j'ai tué un homme , oui je l'ai tué. »
Son discours blessa le spécimen qu'il était. Il avait envie de crier au monde entier qui était Alice, celle qu'il connaissait, celle qu'elle était vraiment. Si quelqu'un incarnait le bien parmi ce maudit centre, c'était bien cette femme! Et que ceux qui pensent le contraire aillent brûler en enfers ou bien apprennent le sens de la vie. Qui pouvait se permettre de la juger sans la connaître? Personne! Et voilà qu'elle se jugait seule, s'assimilant presque à une criminelle. Son regard se leva vers le ciel étoilé, elle semblait s'y perdre, comme si elle comptait les rejoindre, comme si ici elle ne brillait plus. Benjamin remarqua que son chemiser était déchiré par endroit, il faillit hurler de rage à la perspective de ce qu'était sur le point de lui faire ces monstres affreux avant qu'il n'accourt. Il se leva avec élance et enleva sa veste qu'il déposa soigneusement sur les épaules de la demoiselle. Et avec délicatesse, il vint la prendre dans ses bras, la serrant contre lui. Il commença à marcher dans la nuit si noire, l'entrainant en la gardant contre lui. Le jeune homme regardait droit devant lui, serrant Alice, et en un murmure, il exprima ses pensées, d'un ton calme et serein pour mieux la rassurer:
" Ce temps là est révolu Alice, regarde autours de toi, tu es libre. Nous sommes tous libres. Tu as choisi un but honnorable et je t'interdis de dire de pareilles choses! Tu n'es pas responsable des malheurs qui te sont arrivés là - bas et je sais que tu luttes pour t'en sortir, pour ne plus jamais avoir affaire à ces fous. "Il marqua une pause avant de reprendre d'un ton ironique: " Une femme? Oui certainement, une qu'il aurait rencontré sur le trotoire après l'avoir sauvagement violé, comme il s'apprêtait à le faire avec toi. Une femme qu'il aurait laissé agonisante sur le sol après avoir fini sont affaire, ou peut - être même partagée avec ses copains que j'ai fait fuir! Puis pour ce qui est des enfants, peut être que cette femme aurait survécue et qu'elle se serait retrouvé enceinte de ce montre, voyant grandir en elle ce souvenir atroce! Je t'en pris Alice, cet homme ne mérite rien, sûrement pas une femme et un gosse, arrête de te culpabiliser, c'est toi la victime dans tout ça!"
Elle avait tressailli à plusieurs reprise pendant son discours pathétique, mais Ben' n'avait pas flanché, il fallait qu'elle comprenne, qu'elle oublie, qu'elle retrouve le sourire. Il fallait enlever tous les remord ou hypothèse de bonté pour cet homme. Ils avaient eu le temps de quitter la ruelle et toute sa saleté. Benjamin alla s'adosser sur le rebord d'une façade, non loin du boulevard, relâchant Alice de son emprise. Il repensa à cet "ami" qu'elle avait évoqué, étrangement il lui rappelait son fiancé, mais elle ne portait aucune bague, aucun signe d'une éventuelle union. Le blondin hésitait à changer de sujet, il ne voulait la blesser, mais il devait lui dire pour Rosalinda également, peut - être même qu'elle le savait déjà. D'un ton hésitant, il se tourna à demi vers elle, pour voir de nouveau son visage.
"Alice, ne m'en veux pas mais j'ai besoin de comprendre... que c'est - il passé avec ton fiancé? Est - ce que tout va bien?"
Leur retrouvailles étaient si imprévisibles, à l'image de la brune, si sulfureuse, Ben' ne pouvait se sentir autrement que tourmenté, par des tourments qui lui étaient déjà bien familiers. Hélas, il n'était plus libre, ce n'était plus le jeune amoureux transit d'autrefois, la vie lui avait donné une seconde chance en amour, mais comment savoir si c’était la bonne? Peut importait, il savait d'avance qu'Alice était un être droit est respectable, emplie de gentillesse, malgré quelques maladresses. Jamais elle ne franchirait les limites, que son coeur batte encore ou non pour lui, ce qu'il ignorait d'ailleurs... Si quelqu'un était sur la ligne rouge, c'était bien Benjamin!
Sujet: Re: All i miss is an end with you { with Alice Dim 21 Mar - 15:49
Un rire cristallin se fit alors entendre , à croire qu'Alice avait un don pour faire rire ses proches. C'était une femme que l'on qualifiait d'assez rigolote en son genre, du moins c'était l'avi de ses proches. Ils la jugeaient simple, attachante, marrante , joueuse , une personne bien, cependant celle-ci ne percevait pas la raison de tant de compliment. Après tout, tous le monde était ainsi , il faut juste vouloir montrer la part de bien que l'on possède , il faut juste prendre soin des autres ,il faut juste être humain.
Citation :
" Arrête! Tu es la plus belle des casse - pieds tu le sais très bien!"
A sa réponse ,Alice émit un léger sourire tout en riant d'un rire amère comme pour dissimulé un certain mal aise. Cet homme , oui cet homme qui se situait devant elle était la perfection incarné. Certes , Alice regrettait d'être partie si brusquement, sans même un au revoir , sans même un ultime et dernier baiser. Maintenant , il était avec une autre , maintenant plus rien n'était possible entre les deux amants. Une chose était certaine , elle l'aimait et continuerait de l'aimé à jamais, après tout il était son premier amour. C'est sa voix qui l'éveillait chaque matin en murmurant son prénom. Ce sont ses bras qui la réconfortaient les soirs de mélancolie , ce sont ses doigts qui lui faisaient omettre ses peines. Elle l'aimait d'un funeste amour , d'un amour destructeur et elle ne pouvait cesser de lutter contre cet enivrement qui la prenait lorsque leurs regards se croisèrent. Mais elle ne pouvait oser plus , il était promis à une autre qu'elle.
Citation :
« Et en plus , t'affirmes le fait que je sois casse-pieds , c'est du beau Benji' merci ! »
Bien qu'au fond d'elle même le compliment du jeune homme lui eut fait plaisir ,elle ne pouvait le montrer , elle aurait trouvé cela assez malsain sachant pertinemment que son cœur songeait à une autre qu'elle. Lorsque le jeune homme émetta le souhait qu'elle reste , elle hocha la tête en signe d'acquiescement sans mot dire puis il continua la conversation là où il l'avait laissé.
Citation :
" Bien, Peter et Lena sont amoureux l'un de l'autre je crois... La première hypothèse pour ta venue ici ne m'aurait pas dérangé tu sais... Cet ami ne va pas très bien, je me trompe? Enfin, j'espère que tes photos se vendront bien, tu as beaucoup de talent. Non, je pensais à celui qui 'repose' là - bas... Bien sûre bien sûre, dis que je suis inutile aussi, ah vous les femmes!"
« C'est formidable, ils formeraient un couple idéal ensemble … »
à ses quelques mots , la jeune femme se stoppa songeant ainsi au passé vécut avec Benjamin , un passé inoubliable. Elle l'observa alors comme elle observe les étoiles , c'est à dire avec un air de contemplation. Les étoiles scintillaient de mille feux, tout comme les yeux ainsi que le cœur d'Alice pour ce jeune homme. Le sentir aussi proche d'elle lui faisait jaillir d'innombrables souvenirs tous les plus agréables les uns que les autres. Lorsque celui-ci dialogua alors de son ami , une lueur scintillante brilla dans les yeux de la jeune femme, une lueur blessante.
Citation :
« Il … Il est dans le coma. »
Un sourire au lèvres pour dissimuler une vérité accablante , une âme perdue dans les limbes des ténèbres, désormais elle n'était plus rien , elle se confondait à cette masse de criminelles , elle en était devenue une. Le visage de la jeune femme s'était soudainement transformé , modifié , ses traits annoncant son immense gaité étaient devenus comme fades , maussades. Elle n'était pas fier de ce qu'elle avait fait et aurait encore préféré n'avoir rien fait , quitte à souffrir en retour. Elle décida d'esquiver sa remarque sur le cadavre … Il le savait.
Citation :
« Tu sais , tu prends un appareil photo entre tes mains sa donnera le même résultat que moi je te le garantis Je suis pas comme toutes les femmes , je suis Alice hum Vous les hommes hein ! »
Sur ses paroles, la photographe prit alors sa sacoche et examina minutieusement son objectif, elle alluma l'engin , le positionna en la direction du jeune homme qui ne put s'empêcher de soumettre quelques interrogations à la jeune femme. Elle continua alors et prit quelque clichés de lui, d'endroit et de teinte différents, puis décida de faire de Benjamin un chef d'œuvre. Elle s'approcha alors de lui , quelques mètres alors les séparèrent. Se mettant à terre, la jeune femme voulait absolument que le plan le reflète lui et un vulgaire réverbère délabré, ce qui ferait un contraste pour le moindre intéressant. Une photographie prit en noir et blanc , une photographie splendide. Emmenant le téléobjectif vers le jeune homme , elle lui déposa entre ses mains.
Citation :
« Aussi facile que ça tu vois , en plus t'es plutôt photogénique , je dois l'avouer »
Se postant à ses côtés , la photographe lui expliqua la démarche du fonctionnement de son appareil après lui avoir dévoilé les photographies prises précédemment.
Citation :
« A toi de jouer maintenant »
Par la suite , Benjamin ôta son veston et le posa délicatement sur les épaules de la jeune femme. Alice ne comprit pas immédiatement son geste, qu'elle folie le guettait après tout ? Il emprisonna alors la jeune femme de ses bras et la serra contre lui. Son souffle s'exalta au rythme du sien. L'observant avec émerveillement la jeune femme posa donc sa tête contre sa nuque tout en cheminant entre les ruelles. Ce fut un parfait moment d'osmose avec sois - même, du moins pour elle. La mélodie quant à elle retentissait d'autant plus forte et mélodieuse qu'elle le fut au départ. A cette douce symphonie s'ajoutait donc un accompagnement à peine perceptible mais constant que diffusait les basses , comme-ci un événement allait arriver , quelque chose dont Alice aurait voulut à tout prix éviter. C'est alors qu'il commença à prendre la parole .
Citation :
" Ce temps là est révolu Alice, regarde autours de toi, tu es libres. Nous sommes tous libres. Tu as choisi un but honorable et je t'interdis de dire de pareilles choses! Tu n'es pas responsable des malheurs qui te sont arrivés là - bas et je sais que tu luttes pour t'en sortir, pour ne plus jamais avoir affaire à ces fous. Une femme? Oui certainement, une qu'il aurait rencontré sur le trottoir après l'avoir sauvagement violé, comme s'il s'apprêtait à le faire avec toi. Une femme qu'il aurait laissé agonisante sur le sol après avoir finie sont affaire, ou peut - être même partagée avec ces copains que j'ai fait fuir! Puis pour ce qui est des enfants, peut être que cette femme aurait survécus et qu'elle se serait retrouvé enceinte de ce montre, voyant grandir en elle ce souvenir atroce! Je t'en pris Alice, cet homme ne mérite rien, sûrement pas une femme et un gosse, arrête de te culpabiliser, c'est toi la victime dans tout ça!"
Lors de son interminable discours , Alice avait tressailli à maintes reprises songeant ainsi à la scène qui s'était déroulée il y avait quelques minutes.
Citation :
« Si tu n'as pas encore compris … Nous ne serons jamais libre Benjamin , jamais … Il ne m'aurait pas violé ! C'est lui la victime c'est lui qu'est mort Benjamin , pas moi que je sache ! Il avait sans doute trop bu ça arrive à tout le monde ! Tu crois sans doute qu'on est mieux que lui ? ! Je te rappelle ce qu'on a dut faire à Aprilia peut-être ? C'est homme était meilleur que nous , c'était sûr ! »
Aussi tôt ses paroles dîtes , Alice les regretta immédiatement, après tout, ils avaient changés, Benjamin avait sans doute raison sur cet homme. Le jeune homme détacha son emprise d'Alice pour aller s'adosser sur le rebord d'une façade , l'air songeur , Alice l'eut rejoint aussitôt. L'observant avec un air de désolation , elle vînt donc se joindre dans ses bras tout en s'excusant.
Citation :
« Je te prie de m'excuser Ben' , je le pensais pas … Tu as sûrement raison ... »
Le jeune homme afficha dès lors un sourire et garda prisonnier la jeune femme quelques instants comme pour acquésier ses propos, puis il l'a relâcha et d'un ton hésitant lui demanda :
Citation :
"Alice, ne m'en veut pas mais j'ai besoin de comprendre... que c'est - il passé avec ton fiancé? Est - ce que tout va bien?"
Se mettant sur le bas côté , Alice songea alors à son ex compagnon ainsi qu'à leur rupture. Après l'avoir rejoint en Italie , les deux tourtereaux s'apercevèrent très vite que leur relation avait dérivé. Certes Alice l'avait aimé, mais son cœur s'était énamouré une fois de plus de son premier amour. Les choses avaient changé, elle ne pouvait faire comme ci de rien n'était, lui non plus d'ailleurs. De plus, le jeune homme n'était jamais présent ( dû aux missions qu'il devait exécuter pour Aprilia ). Alice avait donc décidé par un beau jour de s'en aller , discutant avec lui , les deux amants en avaient conclu les même déductions, Alice devait partir « le » retrouver , c'est lui qu'elle aimait. Mais à son arrivée, il était avec une autre qu'elle …
Citation :
« Nous … Nous avons rompus. Je croyais profondément l'aimer mais quelqu'un m'a montré ce qu'était la signification de l'amour ... »
Sur ces quelques paroles , elle porta un regard insistant sur le jeune homme , un ultime et dernier regard dévoilant son amour pour lui. Et si après cela , celui-ci ne voudrait plus lui adresser la parole , alors elle en conserverait tout de même un merveilleux souvenir qu'elle ne pourrait jamais omettre, un souvenir qui perdurerait pour l'éternité. Elle ne voyait qu'à travers le prisme béant de ses yeux , il était son unique lueur, son reflet, sa clarté matinale, sa lumière, sa rosé printanière , son souffle , la source qui l'enivrait dès lors , son existence toute entière reposait sur ce petit brin d'homme. Il était son bachert , son unique amour, le seul qu'il eut jamais demeurer dans son cœur.
Sujet: Re: All i miss is an end with you { with Alice Dim 21 Mar - 19:40
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Citation :
« C'est formidable, ils formeraient un couple idéal ensemble … »
Elle marqua une pause, réfléchie en contemplant le ciel étoilé.
« Il … Il est dans le coma. »
Un sourire malicieux qui lui était propre s’afficha sur son visage,. Estompant sa tristesse. Elle préparait quelque chose, mais quoi?
" Je suis désolé pour ton ami… mais que fais - tu? "
Benjamin ignorait tout de cet ami mystérieux, mais il savait que l’amitié était un sentiment précieux pour Alice, tout comme pour Ben’ d’ailleurs. Ceci lui fit penser à son ami Peter, qui restait injustement aux griffes de ces atroces personnages. Il s'était sacrifié, pour lui, Jazz et sa soeur et Benjamin se sentait extrêmement coupable de cela. En tout cas,il avait vu juste, mais s’en voulait d’avoir attisé sa curiosité, il lui avait fait de la peine. Mais Alice s’afficha tout d’un coup bien sûre d’elle, fouillant dans son sac. Elle avait ignoré une première fois là réplique de Benjamin sur l’homme, ayant visiblement autre chose en tête. Ben’ observait minutieusement chacun de ses gestes, se demandant ce qu’elle pouvait bien encore réserver au jeune homme.
« Tu sais , tu prends un appareil photo entre tes mains sa donnera le même résultat que moi je te le garantis Je suis pas comme toutes les femmes , je suis Alice hum vous les hommes hein ! »
Sur ces mots, elle s’empara de son appareil, regardant attentivement l’objectif. C’était donc ça son idée, un sourire radieux se logea sur les lèvres du spécimen, c’était une excellente idée. Ne prenant pas garde aux interrogations du jeune homme, elle s’éloigna de quelques mètres, se pencha et projeta son objectif sur lui après avoir bidouiller son appareil. Un flache retentit, immortalisant Ben’, tenu droit devant un réverbère de la ruelle. Alice était sûre d’elle, elle savait exactement ce qu’elle voulait voir sur la photo: ce contraste là.
« Aussi facile que ça tu vois , en plus t'es plutôt photogénique , je dois l'avouer . A toi de jouer maintenant! »
" C’est pas faux… le noir et blanc me réussit!"
Benjamin regardait la photographie de près, le jeu du noir et blanc était très intéressant, il reflétait à la perfection l’ambiance lugubre de la ruelle, où un gars comme lui n’avait franchement rien à y faire de très sein… Alice lui détailla ensuite tout les secrets de son engin, qu’il écouta avec attention. Il avait toujours admiré son travail, mais cette fois - ci ce fut lui qui ignora ça remarque, il préféra garder sa permission d’utiliser son appareil pour un autre moment, certain que cette nuit leur réserverait bien des surprises. Un large sourire se dessina sur son visage, il était satisfait du cliché, de cette soirée.
C’est parce qu’il savait, et voyait très bien que la jeune femme ne pouvait pas passer à autre chose, que la culpabilité montait en elle, qu’il l’avait entrainé loin de cette ruelle, la tenant fermement dans ses bras. Il détestait la voir triste, la voir ainsi rongée par le chagrin, pire, le remord. Il n’y a rien de pire que ce sentiment qui vous ronge de l’intérieur et vous consume à petit feu, remettant tout en cause. Son discours avait certes de quoi choquer, mais Benjamin n’en démordrait jamais, aucun d’eux n’étaient responsables de ce que ce centre avait fait d’eux, et ceux qui luttaient pour s’échapper du mal, ceux qui, comme Alice, s’obstinait à servir le bien, méritait cent fois plus la vie que de pareils humains.
« Si tu n'as pas encore compris … Nous ne serons jamais libre Benjamin , jamais … Il ne m'aurait pas violé ! C'est lui la victime c'est lui qu'est mort Benjamin , pas moi que je sache ! Il avait sans doute trop bu ça arrive à tout le monde ! Tu crois sans doute qu'on est mieux que lui ? ! Je te rappelle ce qu'on a dut faire à Aprilia peut-être ? C'est homme était meilleurs que nous , c'était sûr ! »
Ben’ s’était détaché d’elle, il était adossé au muret lorsqu’elle avait prononcé ces mots. Il ne lui en voulait pas, elle avait ses raisons de penser ainsi, c’était sa manière de voir les choses, chacun avait la sienne. Bu? Sa remarque lui donna envie de rire, mais il se retint, gardant une expression neutre. Il sentit quelque chose se blottir contre lui, elle était revenue dans ses bras, elle s’en voulait.
« Je te prie de m'excuser Ben' , je le pensais pas … Tu as sûrement raison ... »
" Disons qu’il avait vraiment beaucoup bu alors… "
Il repris son sérieux, ne la repoussant pas, ce genre de phrase ne faisait que montrer son accord, un pardon qu’il n’avait pas besoin de lui accorder. Elle avait raison sur un point, les spécimens n’étaient pas nés dans l’insouciance et dans l’amour comme le mérite chaque personne sur terre. Ils étaient nés dans la terreur et dans l’effrois, découvrant de jour en jour la noirceur de ce monde cruel. Aprilia était un endroit cruel, peuplé de gens sans pitié, c’est vrai que Benjamin comme les autre y fut former dans le but de ressembler le plus possible à ces personnes - là. Mais il avait su s’échapper, retourner dans le droit chemin et prouver qu’il pouvait servir le bien à plusieurs reprises. Il savait qu’Alice faisait de même, ce n’était qu’un accident. Certes, c’est vrai, les conséquences étaient graves, mais Ben’ ne voulait pas que la jeune femme soit hantée par cet évènement. Le principal pour lui était qu’elle s’en soit sortie elle!
Elle acquiesça puis sourit, le spécimen était satisfait. C’est lui qui avait changé de sujet, une fois de plus le thème était délicat, mais tellement nécessaire pour lui. Il n’avait pas eu d’adieu, ni même d’au revoir avec la jeune femme, des réponses s’imposaient. Alice se détacha du blond et allant se poser sur le bas côté où il se trouvait déjà, elle se perdit à nouveau dans la contemplation du paysage nocturne. L’endroit était bien moins glauque à présent pour des retrouvailles improvisées. La vieille zone industrielle, sombre et délabrée disparaissait au loin, bien trop inextensible à l’œil, même au regard perçant d’un spécimen. Le boulevard s’étendait à une trentaine de mètres devant le couple, mais la circulation se faisait étrangement calme, comme si elle ne souhaitait pour rien au monde, interrompre la scène qui se déroulait en ce lieu. Comme si déranger les acteurs eut été un crime. Perdu dans ses songes, la voix acidulés de la petite brune le ramena à la réalité.
« Nous … Nous avons rompus. Je croyais profondément l'aimer mais quelqu'un m'a montré ce qu'était la signification de l'amour ... »
Benjamin se laissa surprendre, s’efforçant de réfléchir avant de prononcer ne serait - ce qu’un simple mot. Elle le regardait, de ce regard qui voulait tout dire. Un regard plein d’amour, un regard insistant, un regard d’aveux. C’était lui! Ben’ se savait pas comment si prendre pour l’empêcher de changer d’expression, il aurait tout donné pour immortaliser ce regard si révélateur. Ce fut comme si toute leur histoire se lisait dans ses pupilles argentines. Il repensa immédiatement à l’appareil photo, il l’avait gardé dans ses mains et le positionna discrètement en direction du minois de la jeune femme. D’un geste agile, il remit l’engin en mode couleur et appuya. Ne cessant pas de la regarder pour maintenir son expression intacte, il appuya, un léger flash retentit. Ses paupières clignèrent, mais trop tard, la photo était prise. Leur amour était désormais gardé pour toujours dans ce cliché. Alice et benjamin échangèrent alors un regard, elle avait compris. Si il y avait bien un moment que Ben’ voulut immortaliser, c’était celui - ci et aucun autre. Il lui montra le résulta, elle était ravissante et son regard rayonnait de milles feux, elle ne pourrait dire le contraire, Benji en était convaincu. Guettant sa réaction, il déclara d’un ton ironique, ornée d’un sourire en coin:
" Je ne suis pas si mauvais finalement! "
Alice rit de bon cœur, sûrement parce qu’il n’avait pas fuit sa déclaration, ce qui fit plaisir au jeune spécimen. Elle avait été honnête, toujours, c’est lui qui dérivait cette fois - ci, lui qui croyait jusqu’ à présent ne jamais la revoir, devoir à tout pris tourner la page. Il avait vraiment crû qu’elle resterait fidèle à son engagement passé, mais à quoi bon si les sentiments qui le fondent ne sont plus réciproques? C’était à son tour d’être honnête, mais quelque chose dans l’air mélancolique de son ex petite - amie lui dit qu’elle le savait peut - être déjà. Il soupira, tiraillé entre mille hypothèses dont même la plus belle, qu’elle soit revenue pour lui, devenait un cauchemar, une trahison dont il se sentait fautif.
" Je ne pensais pas te revoir Alice… je suis… laisse tomber. " " Je peux te raccompagner quelque part? Je n’aime pas te savoir rentrer seule, après ce qu’il s’est passé… "
Perdu, il était perdu, tiraillé entre deux cœur et attiré plus que jamais par celui qu’il n’avait pas su garder près du sien. Leur amour donnait de beaux souvenirs c’est vrai, mais à quoi bon se rappeler de ce dont on ne peut plus profiter? La nuit se faisait vraiment noir, il était déjà très tard, en désespoir de cause, ne sachant plus quoi dire, ne voulant impliquer Rosie à tout ça, il demanda simplement à Alice s’il pouvait la raccompagner quelque part, comme pour se rattraper. Il lui avoua que la perspective d’elle à nouveau seule dans un coin pareil l’angoissait, il espérait juste qu’elle accepte, ainsi il n’aurait pas à s’inquiéter de son sort.
Sujet: Re: All i miss is an end with you { with Alice Dim 21 Mar - 21:37
Citation :
Je suis désolé pour ton ami… mais que fais - tu? "
A l'annonce de son ami , Benjamin s'excusa et comme si il eut le pouvoir de lire dans ses pensées. Évidemment ,Alice avait un plan. Elle ne laisserait certainement pas son ami dans un tel état elle se devait de faire quelque chose, elle devait le ramenée à la vie. Cela faisait quelques temps qu'elle utilisait son don à bien comme à mal parfois … Lors de son voyage en Afrique , celle-ci sauva plusieurs vies d'enfants, pour la plus part atteint d'une maladie quelconque ou encore de la famine. Cependant, cela l'épuisait énormément , tellement qu'une fois elle faillit perdre la vie. Quant aux problèmes de famine c'était un problème d'assez grosse taille dont elle avait résolu l'équation. Maintenant une question se posait: pourrait-elle le faire sortir du coma ? Elle avait déjà tenté lorsqu'elle se trouvait à l'hôpital, en vain , elle ne possédait pas assez de force pour à moins que … A moins que celle-ci demande une sorte de médicament visqueux qu'il possédait à Aprilia. Il fallait qu'elle en récupère pour accroissez son don et ainsi sortir son ami de sa stupeur, quitte à ne plus exister. D'une façon ou d'une autre , le résultat serait le même , Alice mourrait. Plusieurs hypothèses lui vinrent alors à l'esprit. Soit elle s'épuiserait jusqu'à néant et succomberait sans être certaine des résultats , sois elle demanderait faveur à Vladimir Shelev en contre échange celle-ci devrait donné sa vie.
Citation :
" C’est pas faux… le noir et blanc me réussit!"
Par la suite , une fois quelques clichés pris du jeune homme , celui-ci répliqua , Alice afficha de nouveau un sourire , c'est fou comme à ses côtés elle se sentait heureuse, oui c'était le mot qui s'appropriait le mieux à ce qu'elle pouvait ressentir en cet instant même, du bonheur , un bien être , de la joie.
Citation :
« Le noir et blanc réussit tout le monde mais je dois avoué que t'es … assez mignon dessus , même beaucoup. »
Elle porta dès lors un regard plutôt chenapan au jeune homme sans pour autant en être malsaine bien au contraire , Alice n'était pas du tout de ce genre là. Après avoir trouver une excuse un peu « idiote » au cadavre et avoir cru offensé Benjamin , la jeune femme s'était donc excusé une fois de plus mais pour lui même cette fois-ci après tout , il avait sans doute raison.
Citation :
" Disons qu’il avait vraiment beaucoup bu alors … "
« Ou encore des substances illicites mon petit Benji' , héroïne , cocaïne , LSB , et dieu sait quoi encore. Me regarde pas comme ça , tous le monde les connait ses drogues là hein ... »
Après l'insinuation qu'elle eut faite lorsqu'elle répondu à sa simple question , elle observa alors le ciel étoilé , songeant à son ex compagnon , à Benjamin et tout ce qui aurait put s'en suivre. Songeant aux moments passés avec chacun d'eux et surtout ceux avec lui , Benjamin. Des moments extraordinaires qu'elle ne pourrait jamais omettre. Des moments inoubliables. Ses songeries furent interrompu si soudainement qu'Alice fut aveuglée , par chance ce n'était que le flash. Elle n'avait même pas remarqué ce que son proche était en train de faire , comme-ci elle eut oublié sa simple présence tout en sachant pertinemment qu'il était à ses côtés. Le flash l'avait donc sorti de sa stupeur , elle observa alors Benjamin contente qu'il eut osé prendre une photographie , et stupéfaire qu'il l'ait prise elle, en cette posture.
Citation :
" Je ne suis pas si mauvais finalement! "
« Un jeu d'enfant je te l'avais dit , il nous suffit simplement de trouver la bonne chose à photographier pour qu'elle soit unique , pour qu'elle nous soit unique.»
Elle examina alors avec attention les pupilles de son partenaire tout en émettant un léger rire , un rire angélique tout comme son visage d'ailleurs. Son visage se rétracta , il observa Alice avec un air de gène or celle-ci ne lui en voulait pas bien au contraire, elle était heureuse qu'il eut trouvé quelqu'un avec qui il pouvait se sentir comme elle se sentait à ses côtés.
Citation :
" Je ne pensais pas te revoir Alice… je suis… laisse tomber. "
« Arrête ça immédiatement Benjamin ! Tous ça c'est ma faute tu n'as pas à t'en sentir fautif ! Pourquoi faut-il que tu sois si bon avec moi hein ? Après ce que j'ai fait ! Je suis sincèrement heureuse que tu sois avec une autre, au moins elle sera plus supportable à vivre que moi pas vrai »
Ne voulant pas le mettre mal à l'aise , elle le poussa doucettement tout en souriant , elle sentit alors qu'ils devraient se séparer après tout , il avait une femme à satisfaire, Alice ne devait plus être sa principale préoccupation, il devait dès lors se soucier de celle qu'il avait choisi.
Citation :
" Je peux te raccompagner quelque part? Je n’aime pas te savoir rentrer seule, après ce qu’il s’est passé… "
Elle l'admira un instant , ayant repris son appareil photographie , elle le prit … en couleur cette fois-ci puisque ce fut le mode dont Benjamin l'eut prise, elle captura ainsi cet instant magique , l'instant où elle l'avait retrouvé pour sans doute le perdre à nouveau.
Citation :
« Un dernier souvenir de toi Merci mais je préfère repartir seule , après tout si il m'arrivait quelque chose je sais que tu ne seras pas très loin pour arriver à temps, puis je suis une grande fille maintenant je te rappelle. Merci Ben' ,j'ai passé un moment vraiment magnifique. Alors je te dis Adieu ? An revoir ? A plus ? A bientôt ? Allez bonne soirée Benji , je ….Bonne soirée. »
Se sentant stupide sur le coup , la jeune femme l'embrassa sur le joue, une promesse d'un nouveau départ ? D'un en revoir ? Certainement , quoi qu'il en soit la jeune femme chemina en la direction d'un hôtel , regardant une dernière fois derrière elle , il était là inerte la fixant. Elle ne pouvait s'empêcher de l'observer elle resta un court instant à le regarder avant de suivre le chemin qu'elle devait prendre. La brise s'emmêlait aux cheveux de la jeune femme tout comme son cœur l'était aussi. Au bout d'un carrefour elle sentit une présence derrière elle et d'un bond poussa à haute voix « Benjamin je t'aime ! » mais il n'était pas là , elle était seule , sans lui. Elle l'aimait.
Accueil 
Mais bon à part ça oui ça aurait fait un beau gâchis t'imagine si Mlle Casse-pied n'était plus là pour t'embêter ? L'ennui complet non ? Mais bon en tout cas toi t'aurais pas été un gâchis 
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