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 Can you reach me now ? I'm so far[lDamon]

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MessageSujet: Can you reach me now ? I'm so far[lDamon]   Can you reach me now ? I'm so far[lDamon] EmptyDim 21 Mar - 3:39

Nathanael sortait de la base par la grande porte. Ce jour là il avait une mission. Le jeune homme l'avait apprit deux jours plus tôt. Alors qu'il venait de finir une autre série de test. On lui avait prélevé son sang, fait remplir des tonnes de questionnaires avant de passé à des tests plus physique. Ensuite, on l'avait endormit alors qu'il était attaché à une table d'opération. Le garçon se souvenait avoir été réveillé en sursaut à cause de la douleur. Le produit n'agissant pas aussi bien que ce qu'il aurait dû. Celui-ci n'hurla pas, il se retint. Tout son être appelait à la délivrance, sa chair meurtrie n'attendait que ça. On ne lui avait pas donné de nouvelle injection, ainsi, il finit les tests conscients de ce qui se passait autour de lui, ressentant la douleur que lui provoquait tout cela. Ensuite, on l'avait ramené jusqu'à son lit, lui annonçant qu'il progressait bien. Comme on dirait à un enfant qui aurait une meilleure note que précédemment sur son bulletin. Là il reçut sa mission, une chose totalement simple, il devait retrouvé une personne sans importance d'après ce qu'il avait lu. Un jeune homme avec des cheveux bruns, celui-ci avait une assez large carrure et des yeux bleu ternes. D'après ce qu'il en lu, celui-ci était un journaliste. Sûrement trop près de la vérité au goût de l'organisation. Enfin, il réduit la feuille ou toutes ces notes étaient noté en poussière avant de se laisser au sommeil qui l'habitait. Exténué il dormit le jour d'après aussi. Ce qu'on ne lui reprocha pas. Personne ne sortit Nate du lit, on ne vint pas le réveiller en sursaut, rien. Il dormit encore tout une journée avant de mangé pour repartir se coucher. Une douleur lancinante lui vrillait le crâne ne laissant plus que ça dans l'esprit du jeune homme. Ce fût seulement après de longue heures qu'il s'endormit enfin. Le lendemain matin il s'habilla rapidement, enfila une chemise blanche passant un veston beige par dessus puis une veste de la même couleur avant de mettre son jean délavé, ses converses et d'aller mangé. Pour une fois il allait pouvoir sortir en plein jour. Depuis sa première mission on lui faisait plus confiance, une série de chiffre se trouvait désormais tatoué dans son cou et il sentait bien que les choses avaient changé.

A 10 heures, il sortit de la base pour rentré dans la ville. D'après ce qu'il avait lu le jour avant, ce journaliste devait prendre son petit déjeuné dans un café précis avant de se rendre à son travail en passant par une étroite ruelle. Tout juste ce qu'il fallait à Nathanael pour pouvoir opéré en toute discrétion. Alors, il se rendit dans cette petite ruelle, se mettant en hauteur en montant par l'échelle de secours d'un bâtiment désaffecté. Il attendit une trentaine de minutes avant de voir un homme arriver. La carrure était reconnaissable entre toutes, ses yeux aussi. Souriant, le garçon sauta pour se retrouver dans le chemin de cet inconnu. L'homme face à lui eu la mal chance de s'être arrêté de plein pieds dans une flaque d'eau. Celui-ci demanda à l'adolescent ce qu'il lui voulait. Un sourire sadique aux lèvres, celui-ci ne répondit rien alors qu'en se concentrant, l'eau de la flaque se congelait. Le spécimen avait beau être une bonne recrue, il ne maîtrisait pas encore parfaitement son don ce qui était une tare. On avait cependant pensé qu'il le maîtrisait assez que pour faire des missions. Bien que celle-ci soit simple. Immobilisé, le journaliste commençait à paniqué lorsqu'il comprit que le garçon face à lui n'était pas normal. Avant même d'avoir comprit quoique ce soit, le journaliste se retrouva transpercé par un objet contendant trouvé sur les lieux. Celui-ci s'effondra alors ensuite, se retrouvant étendu sur le sol alors qu'une flaque de sang faisait son apparition sur le bitume froid de cette ruelle.

Alors, Nate fit disparaître les traces de ce meurtre, comme on lui avait apprit. Puis fit disparaître le corps, comme aucun être humain normal ne le pourrait le faire. La seule trace qui restait de cet incident était la flaque de sang se trouvant sur le sol. Le reste avait été proprement nettoyé. Regardant le travail bien fait, le jeune homme eu un haut les coeurs lorsqu'il se rendit compte à nouveau de ce qu'il venait de faire. Il devint légèrement fébrile et laissa son poids peser sur une benne à ordure fort odorante. L'odeur du sang emplit ses narines lui donnant la nausées. Alors qu'au même moment les remords l'assaillait. Comment pouvait il être devenu si monstrueux que la mort de quelques ne le perturbait même plus ? Nathanael ne comprenait plus, mais rien que respirer le dégoûtait. Ses yeux clos il tentait de se sermonner, prendre du recule, mais il n'en eu pas le temps. Déjà quelqu'un rentrait dans la ruelle. Et lui toujours poser contre cette benne à ordure il semblait être sujet à un malaise.
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MessageSujet: Re: Can you reach me now ? I'm so far[lDamon]   Can you reach me now ? I'm so far[lDamon] EmptyMar 23 Mar - 13:50

Depuis quelques temps déjà, je n’étais plus conscient de mes faits et gestes. J’étais en total hors contrôle… Oui, moi qui avais l’habitude de tout contrôler de A à Z, je ne contrôlais plus rien aujourd’hui. Je sentais mon corps faiblir sous la pression de tous ces événements, cette pression nourrissait ma crainte qu’on découvre mes secrets, qu’on me mette face à mes démons. Je ne savais pas si j’étais capable de les affronter, je ne savais pas si cette bataille était la mienne et les risques me rendait indécis. Ce matin, j’étais sorti très tôt. Tout le monde à la maison dormait profondément. J’étais sorti pour marcher quelques heures, marcher jusqu’à temps que mon esprit se vide et se purifie mais est-ce que l’âme d’un meurtrier pouvait vraiment être purifiée ? Mes pas touchaient le sol comme pour fuir ce qui m’attendait. Les temps étaient en train de changer sans que je ne puisse rien faire, je ne cessais de reculer mais j’étais tombé dans un cul de sac. Je ne voyais aucune sortie à part dévoiler la vérité. Je me sentais souvent prit par la gorge, je pouvais percevoir la pression de la lame. Il était temps d’être vrai, temps de jeter ces mensonges dont ma vie était constituée et pourtant… Je n’y parvenais pas. Je restais dans cette obscurité étourdissante. Je me laissais aspirer dans cette spirale criminelle. Lors de mes marches, mes pensées fusaient plus qu’à la normale, je repensais au centre, à mes entraînements intensifs. Pourquoi je faiblissais maintenant alors que j’avais subi bien pire ? Pourquoi je perdais mon sang froid alors que c’était une matière dans laquelle j’avais excellé. Pourquoi je me sentais si… Emotif ?

Je marchais vite, toujours avec cette envie de fuir. Je ressentais le besoin de partir, là où personne ne connaissait ma vie. Là où je pourrais continuer à jouer ce rôle que personne ne pourrait percer. J’étais en train de baisser la garde et la peur augmentait à chaque fois que je reculais. C’était sans doute incompréhensible mais mon sang devenait de plus en plus liquide, mes battements cardiaux plus rapides. Bon sang, pourquoi faisaient-ils ça ? Pourquoi étais-je devenu un criminel ? Je regardais droit devant moi, l’air était froid mais pas aussi froid que l’était mon cœur. Ma lumière s’aventurait dans mes ombres, elle n’avait pas conscience des blessures de cette noirceur. Auréa ne prenait pas garde aux avertissements que je lui avais donnés et les prises de tête s’enchaînaient mais je ne voulais pas céder. Je voulais démolir ce qui me séparait d’elle, quitte à risquer ma propre vie. Je ne pouvais pas parler de cette chose à qui que ce soit, j’avais préparé le terrain pendant trop longtemps pour pouvoir y laisser entrer quelqu’un. Les choses ne devaient pas se passer comme ça. Ce n’était pas programmé, je m’étais pourtant jurer de ne pas laisser les sentiments entrer en jeu. Je marchais toujours plus loin, en fixant l’horizon, sans m’arrêter. Une chanson ne cessait de tourner dans ma tête, comme quelqu’un qui prêchait la bonne parole. Cette chanson me troublait, me faisait trembler, elle sifflait dans ma tête comme une nouvelle religion. La chanter me rendait libre. Cette chanson était mon alter égo.

J’avais écrit cette chanson, comme j’en avais écrit des millions d’autres mais celle-là n’était définitivement pas comme les autres, elle courait dans mes veines, elle brûlait mes muscles. La douleur et la puissance ensemble me donnait la sensation de pouvoir vaincre le monde. J’avais appris par le sang que j’avais fait couler. J’ai vu comment la vie avait tourné. Je ne trônais pas sur l’or, je trônais sur les pêchés que j’avais commis et je suis devenu Roi des meurtres, des vies volées et des âmes absorbées. Je voyais la peur arriver, je la sentais me frôler mais je ne flanchais pas. Je restais debout sur cette montagne en refusant de lire le message. Aprilia m’avait donné le conseil d’en finir avec l’innocence, cette chanson racontait ma vie mais qui pourrait comprendre mon language codé… Le soleil s’était réveillé sans que je ne m’en rende compte et j’étais arrivé en ville. Les rayons jouaient sur ma peau et je laissais mes pas m’emmener vers une petite ruelle que j’avais l’habitude d’emprunter pour rentrer plus vite chez moi. Je me sentais libre, terriblement libre. Je n’avais aucune loi et je les avais toutes brisées sans remords. J’étais un criminel, un criminel façonné de la pire des façons, doté d’un don terrible. Le Don Fatal, celui qui n’avait pas de remède. J’étais un monstre, un monstre de la pire espèce.

J’entrais dans cette étroite ruelle, les habitants n’y passaient pas très souvent. Cependant, j’apercevais un homme, adossé à une benne. Son teint était blafard, il semblait mal en point. Je m’étais arrêté pour le regarder de loin. Ses paupières étaient fermées, j’avais l’impression qu’il pouvait tomber d’une minute à l’autre. Je continuais mon chemin pour avancer jusqu’à lui, je ne le connaissais pas du tout mais je ne voyais que la détresse sur ses traits. Sur le sol, une tache rougeâtre pouvait être visible. Je reconnaissais très vide l’odeur du sang imbibé l’air. Quelque chose m’intriguait… L’homme ne semblait pas saigner. Je m’arrêtais et prenait cet homme par l’épaule pour essayer de le redresser. Il semblait étonné mais je ne pouvais pas très bien le cerner, que faisait-il face à cette flaque de sang, dans cette étroite ruelle ? Après réflexion, c’était un endroit parfait pour… Serait-il possible que…

- Hey… Tout va bien ?
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MessageSujet: Re: Can you reach me now ? I'm so far[lDamon]   Can you reach me now ? I'm so far[lDamon] EmptyMer 24 Mar - 0:25

Nathanael ne bougeait pas. Doucement, sans qu'il ne s'en rende compte, le soleil montait avec lenteur dans le ciel. Alors le jeune homme remarqua le jeu de lumière, formant de plus en plus d'ombre et zone de lumière. Les yeux clos il se retira de ce monde. Celui qui le dégoûtait. Celui où cette odeur nauséabonde lui donnait envie de vomir et le goût de métal dans sa bouche l'écoeurait encore plus. Le tout lui retournait le coeur et c'était pour cela qu'il tentait de penser à d'autre chose. Un souvenir de pur bonheur. Cette année où il avait joué dans les bars ne vivant jamais au même endroit deux jours d'affiler. Le garçon s'en souvenait, ce doux souvenir lui réchauffait le coeur. Lui ramenait des sensations qu'il n'éprouvait plus depuis longtemps. Sa vie était devenu morne, sans explosion de couleur, fade. Plus rien ne l'étonnait. Plus rien n'avait d'importance. Même le bonheur semblait fade. Il lui avait été prohibé depuis trop longtemps. Est-ce que le garçon savait encore ce que cela signifiait ? L'avait il oublié en même temps qu'il avait oublié qu'il était humain ? Comment en être sur, comment en être certain ? Nate n'en savait rien. Tout ce qu'il savait à cet instant là c'était que son coeur se trouvait au bord de ses lèvres et qu'il se sentait mal. Sur le coup, rien d'autre ne comptait. Les remords se cognait les uns aux autres dans sa tête. Alors que son corps tentait de le faire souffrir de la pire façon qu'il puisse. Tout était contre lui, enfin c'était ce qu'il pensait. Même son corps se rebellait. Pourtant, chaque jours on le formatait. On lui inculquait des notions qui le rendait inhumain. Déjà qu'il ne se sentait plus humain. Il en perdait peu à peu les caractéristique, en plus de cela, son esprit était manier de tel sorte que tout ce qui en restera ne sera plus qu'un être créé afin d'obéir aux ordres. Le jeune homme avait compris ce qu'on voulait faire de lui. Il le savait. Pourtant, il n'allait pas à l'encontre de ce qu'on lui demandait de faire. Il ne se rebellait pas par rapport à l'ordre établi. Si il se laissait faire, emporté par la vague, c'était car lui l'avait choisit. C'était ce qu'il voulait. Être un soldat qui n'a plus besoin de réfléchir, ni de faire des choix. Ce qui l'arrangeait, désormais il ne faisait plus les mauvais choix. Ne pouvait plus être attiré par le mal, c'était ceux d'en haut qui l'étaient. L'absence de libre arbitre lui donnait la sensation de ne pas pouvoir faire le mal, comme de ne pas faire le bien.

Sans qu'il ne le remarque, un autre jeune homme rentra dans cette ruelle. Celui-ci aussi était particulier. Quelque chose dans sa démarche, la cadence de ses pas ? En tout cas, a part ce son régulier rien n'atteignit le cerveau de Nathanael. Ce qui l'entraîna dans une transe particulière. Un semi sommeil partagé entre cauchemar éveillé et songe conscient. Entendant la voix de cet inconnu, il revint à la réalité. L'odeur du sang rentra dans ses narines l'écoeurant encore plus. Le bruit de la circulation à à peine une rue lui agressa les oreilles. Lorsqu'il ouvrit les yeux, la luminosité trop forte lui fit mal ce qui le poussa à clore à nouveau ceux-ci. Le jeune homme tenta de se relever. Posant sa main à plat contre la benne à ordure afin de s'aider. Malgré ce retour à la réalité, il était toujours aussi mal. Son teint blafard était encore et toujours aussi pale. Son regard était fade et sans vie, le maigre sourire qu'il fit semblait plus forcé que volontaire. L'odeur du sang lui faisait tourné la tête, l'adrénaline qu'il avait ressentit en attendant que cet inconnu n'arrive l'écoeurait. Il se sentait affreusement mal. Mal d'avoir fait ça. Mal d'avoir osé prendre du plaisir en attendant à l'acte. Le jeune homme finit par répondre d'une voix blanche :


-Ouais, il faut que je rentre... Je dois rentré... il ne faut pas que je me fasse attendre plus longtemps...

Les propos de Nate pouvait paraître étrange. Il se répétait sans trop le savoir. La seule chose à laquelle il pensait c'était bien le fait qu'il devait rentré sans prendre trop de temps. Bien qu'on ne lui en tiendrait pas rigueur vu qu'il avait réussit sa mission. Mais, d'un autre côté, il ne pouvait pas non plus rentré dans cet état. Trop ébranlé, le garçon se ferait directement capté et on le jugerait faible. Ce qui l'ennuierait énormément, vu qu'il voulait être fort. Faire partir des plus fort. Arriver à être meilleur que les autres dans ce qu'on lui demandait. C'était la seule chose sur laquelle il se concentrait. Le reste n'avait aucune espèce d'importance.
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MessageSujet: Re: Can you reach me now ? I'm so far[lDamon]   Can you reach me now ? I'm so far[lDamon] EmptyJeu 25 Mar - 1:18

Le jeune homme que je venais de rencontrer semblait tout à fait normal… A première vue. On m’avait enseigné à ne jamais se fier aux apparences, encore moins à celles d’un inconnu. Je m’étais arrêté pour la bonne et simple raison qu’il semblait très mal en point. Beaucoup pourrait penser que j’agissais par pure pitié mais je niais totalement ce fait, la pitié était une chose que j’infligeais aux faibles. La pitié n’avait jamais été une chose bénéfique, à mon goût. La question à se poser était donc : Pourquoi est-ce que je m’étais arrêté alors ? C’est ici que ce que j’avais appris me revenait en mémoire. Lorsqu’on sortait d’Aprilia, tous nos gestes, nos pensées sont formatées. J’avais dans mon esprit des codes, des techniques, des méthodes, des exemples qui défilaient à la chaîne devant mes yeux. Aprilia m’avait rendu calculateur et méfiant. Ma liberté était encore assez fraîche, ces derniers mois ont étaient les plus décisifs de toute ma vie et j’étais surtout un évadé. Aprilia me cherchait, on me traquait mais je ne craignais pas cela, je ne craignais pas Aprilia car j’avais confiance en ce don… Aussi malsain soit-il, il était aussi ma meilleure protection. J’avais toujours été quelqu’un qui se mettait contre les règles, je n’aimais pas ça. Je ne supportais pas que l’on me donne des ordres, quitte à me faire taper dessus, je n’étais pas quelqu’un qui céder au premier ordre. Pour moi, chacun était libre. Mes premiers reflexes ont donc été l’observation, l’homme avait les traits assez juvéniles mais tout de même tirés à l’extrême. Son désarroi était lisible si on y prêtait réellement attention. Il avait l’air d’un garçon perdu, d’un garçon qui était épuisé mais qui avait encore une certaine force en lui… Il me rappelait mes premiers jours hors du centre…

- Ouais, il faut que je rentre... Je dois rentré... il ne faut pas que je me fasse attendre plus longtemps...

Sa voix était faible, à peine audible… Je ne voulais pas le laisser partir, je doutais qu’il puisse marcher jusqu’à chez lui seul. Par chance, la ruelle où l’on se situait était non loin du parc. A cette heure de la journée, il ne devait pas y avoir grand monde. L’odeur du sang était partout en cet endroit et je ne pense pas que cela arrange l’état de l’homme que je venais de rencontrer. J’allais donc prendre l’initiative de l’emmener dans ce parc, il pourrait se reposer quelques minutes, le temps de reprendre quelques couleurs. La flaque de sang m’intriguait toujours autant et peut-être que cet homme m’aiderait à y voir plus clair… J’étais de nature curieuse, les gens disaient souvent que c’était un très mauvais défaut… Je n’étais pas réellement du même avis. Sans curiosité, la connaissance paraît ennuyante. Il me disait qu’il devait rentrer, qu’il ne fallait pas qu’il se fasse attendre. Qui donc l’attendait et pourquoi cette phrase me paraissait si obligatoire ? Je le forçais à s’appuyer contre moi pour l’emmener jusqu’au parc. Je n’avais que faire de ce qu’il me disait. Il fallait qu’il reprenne ses esprits et ce n’était certainement pas dans cette ruelle dégoûtante qu’il le ferait…

- Je suis désolé mais je pense que tu n’iras pas très loin, vu ton état. Je t’emmène ailleurs.

Je marchais ensuite jusqu’au parc en question. L’air y était plus pur, la lumière y était plus présente et l’atmosphère beaucoup moins glauque. Je connaissais cet endroit par cœur, j’y venais souvent pour me calmer, qu’il fasse jour au nuit, cet endroit restait vraiment apaisant. Je l’aidais à s’allonger et à s’adosser contre un arbre, il avait l’air exténué. Il avait l’air de souffrir même si les apparences voulaient sûrement montrer autre chose. Pourquoi j’avais l’impression de me voir en lui quelques temps auparavant ? Pourquoi je le trouvais tellement ressemblant à ce que j’étais à Aprilia… ? Ce centre nous rendait fort, ils nous rendaient courageux, c’était sans doute une des choses que j’avais apprécié là-bas car pour moi Aprilia n’avait pas été qu’une miséricorde. Il fallait être complètement stupide pour croire cela, certains concepts étaient réellement bons et ingénieux. Encore fallait-il comprendre certains codes. Le jeune homme reprenait son souffle, il inspirait profondément. L’air lui faisait sans doute du bien, tant mieux. Je cherchais toujours un endroit où le sang pouvait être visible mais je ne vis rien, absolument rien. C’était assez agaçant car dans la ruelle, il n’y eu aucune trace de violence, aucun vêtements déchirés ou ce genre de choses, il n’y avait que cette benne à ordures qui avait servi de soutien à l’homme étrange. Je devais sans doute l’effrayer à le regarder de cette façon, j’avais la sale habitude de détailler ce que je ne connaissais pas de façon exagérée mais il était sans doute encore trop sonné pour remarquer que mes regards étaient à la limite de l’épiage.

- Est-ce que tu vas mieux maintenant ?
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MessageSujet: Re: Can you reach me now ? I'm so far[lDamon]   Can you reach me now ? I'm so far[lDamon] EmptyJeu 25 Mar - 23:30

Damon retint l'autre jeune homme. Pourquoi faisait il cela ? Avait il un quelconque intérêt à le faire ? Aux yeux de Nathanael la réponse était simplement non. Et pourtant voila que cet inconnu se trouvait en train de l'aider à marcher. N'ayant pas vraiment la force de dire non, il tenta simplement de refuser verbalement. Mais ça ne marchait absolument pas. Alors, sans le savoir, il se faisait mené jusqu'au parc. Le gars qui lui était toujours autant inconnu l'aida à s'allonger tout en s'adossant à un arbre pour qu'il puisse se laisser aller. Alors, le garçon laissa ses muscles se détendre, sa respiration reprendre un rythme posé. Tout en prenant de profonde inspiration. Cette ruelle lui semblait bien loin désormais. L'odeur de ce sang ne saturait plus l'air. Il commençait à reprendre et le soleil, qui de ses rayons bénéfique le réchauffait lui faisait reprendre ses esprits. Sa mission avait été une réussite. Aucun imprévu n'était arrivé. Il avait eu le temps de supprimer les preuves, faire disparaître le corps, tout en laissant juste assez pour qu'on sache que c'était arrivé. Une sorte de mise en garde. C'était une bonne nouvelle. Une très bonne nouvelle. Tout les spécimens ne se ventaient pas d'avoir réussit leurs missions du premier coup. Parfois on mettait d'autres personnes sur le coup lorsqu'on voyait bien que ça n'allait pas bien. Enfin, respirant de longue inspiration afin de reprendre tout l'air qu'il avait perdu. L'air était pur, il y avait une légère senteur de bois et de feuille. C'était une douce fragrance plutôt plaisante pour son odorat. Lorsqu'il ouvrit les yeux, tout d'abord, la lumière du soleil l'agressa. Alors, une fois encore il les refermas avant de n'ouvrir plus que deux légère fente pour voir où il se trouvait. Grâce à son odorat il avait pu remarqué qu'il se trouvait près d'un bois ou un parc. En ouvrant les yeux, remarquant la verdure, il avait pu voir qu'il se trouvait dans un parc. Un parc qu'il ne connaissait pas. Enfin, comment aurait il pu ? Il ne sortait jamais. Alors, Nate se redressa encore plus afin de se remettre petit à petit sur pied. C'est alors que la voix de Damon perça le silence. Celui-ci demandait si ça allait mieux. Ayant reprit des couleurs, il fit un petit sourire alors qu'il répondait d'une voix plus forte que précédemment :

-Oui, merci... mais dis moi, tu t'appelle comment ?

En demandant cela, le jeune homme avait des idées derrière la tête. Vu que ce garçons l'avait aidé et était passé dans cette ruelle précise au mauvais moment peut-être avait il vu quelques choses ? Peut-être que non. C'était sincèrement se qu'espérait le spécimen, mais il devait s'en assurer. Surtout, plus que tout, il ne devait laisser aucune possibilité d'être démasqué. Si il avait laissé une quelconque chose qui prouvait ce qu'il avait fait en le menaçant il était cui. Si ce gars l'avait vu en train de faire des choses inhumaine, il était mal aussi. Enfin, dans ce cas là il le tuerais lui aussi. Pourtant, malgré tout ce qu'on lui avait inculqué. La méfiance, l'esprit critique, et toutes ces choses, il se sentait plutôt confiant vis à vis de ce parfait inconnu. Pourquoi ? Nathanael n'en savait absolument rien. Parfois l'instinct refaisait surface . Dans ce cas là, il valait mieux l'écouté. Et ce pour une simple chose, il était si incompréhensible, si vieux, que lorsqu'on ne le faisait pas, on se trouvait presque à tout les coups. Rien n'est parfait. Même ce genre de sensations, ce genre de sentiments qui vous éprenait étrangement et sans raison apparente. La vie était étrange. Un assemblage de moment heureux ou non, qu'on vivait sans savoir qu'ils faisaient partie d'une chaîne. Dans son cas, le jeune Deaglan n'avait pas eu droit à ce genre de chose. Sa vie était simplement faite d'un assemblage de moment mauvais et sans couleur. Il assumait bien le fait que sa vie était fade, insipide. Que tous ce qui aurait du avoir du goût, une odeur particulière, les subtilités d'une senteur, toutes ces choses ne lui donnaient plus aucun sentiments. C'était simplement sans intérêt. Nate avait apprit à faire abstraction de tout ces sentiments si humain. Si pathétique. Il n'était pas encore un soldat parfait, mais il était déjà un bon soldat. Un de ceux qui écoutent, obéissent, sont très opérationnel, mais pas encore parfais. Car simplement, au fond d'eux il reste une part d'humanité qui n'est pas encore éradiquer. Il suffit juste de les brisé encore et encore avant que celle-ci ne s'efface. Mais pour arriver à cela il faut du temps. Beaucoup de temps. Et jusqu'à présent, Aprilia n'avait pas encore eu le temps de finir son oeuvre avec lui. Ce ne serait plus qu'une question de temps. Quelques jours, semaines, mois, années ? Voila ce qui lui restait avant que sa partie humaine ne meure et qu'il soit trop tard. Une fois le point de non retour atteint, plus rien ne pourra changé cela. Le jeune homme ne sera plus qu'un soldat ne sachant qu'obéir et tout ce qui faisait de lui un humain aura dépérit ne laissant plus rien qu'une coquille vide de sentiments. Une vraie machine à tuer, de celle qui tir sans remettre en question les ordres.
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MessageSujet: Re: Can you reach me now ? I'm so far[lDamon]   Can you reach me now ? I'm so far[lDamon] EmptyDim 28 Mar - 14:36

En réalité, j’étais le genre de personne qui se méfiait de tout le monde. J’étais conscient que cela pouvait tourner à la paranoïa mais tout le monde n’était pas ce qu’il paraissait. Pourtant quelque chose au fond de moi me disait que ce garçon était une bonne personne, quelque chose de profond qui me disait que je devais être présent pour lui à cet instant. Je suivais mon instinct, quelques heures plus tôt je vous aurez dit que c’était de la folie, que c’était naïf à souhaits d’aider quelqu’un de cette façon et pourtant je l’avais fait. Je bravais une nouvelle fois mes propres principes. J’étais en face d’un garçon qui m’était inconnu, un garçon qui aurait très bien pu me vouloir du mal et qui m’en veut peut-être mais je n’avais pas peur. Je n’avais peur de personne en réalité. Aprilia refusait la peur catégoriquement. La peur était pour les faibles d’après eux mais ils devaient avoir oublié que sans la peur, le courage n’existait pas. J’avais donc appris à dissimuler ma peur lorsqu’elle était présente, je la dissimulais par la violence. Ce centre brisait des âmes, nous faisait goûter la saveur de la poussière et broyaient nos souvenirs comme d’autres se faisaient briser les os, juste car ils parlaient trop. J’ai vu plusieurs de mes semblables mourir devant mes yeux, dans une douleur terrible. C’était de la torture mentale, un trouble psychique. Le genre d’images que personne ne pourrait effacer de ma mémoire, des douleurs que je gardais dans le cœur secrètement. Il n’y avait pas de règle dans ce jeu. Soit tu marchais, soit tu crevais. J’ai donc marché par je ne sais quelle force. J’ai continué jusqu’à ce que mes oreilles s’habituent aux cris de douleur, aux violences infligées, aux exécutions, aux missions, aux entraînements… Je m’étais habitué, ils avaient pris possession de ma conscience.

Je fixais encore le garçon pour tenter de comprendre pourquoi il se sentait si mal tout à l’heure et surtout qu’est-ce que cette flaque de sang faisait face à lui. Il avait l’air d’aller mieux, le soleil lui avait rendu un peu de couleur et je voyais son thorax prendre de profondes respirations qui m’inspiraient le soulagement physique. Il avait l’air assez méfiant lui aussi et sincèrement, il avait de quoi l’être et pourtant je ne lui ferais rien, je ne le jugerais pas car je n’étais personne pour juger quelqu’un. J’étais un criminel professionnel si on pouvait appeler ça une… Profession. Aprilia était la raison de mon sang froid et de mon indifférence sanglante. Je n’aimais déjà pas la société, alors imaginez-vous après mon passage à Aprilia et pourtant je commençais à remercier chaque jour qu’on m’offrait, chaque respiration que j’étais capable d’émettre. J’avais de la chance, de m’être sorti de ce trou, de pouvoir encore aimer quelqu’un, d’avoir des meilleurs amis. Oui, je n’étais pas le plus malheureux du monde et j’avais la force de m’en sortir, c’était ce que je me disais pour pouvoir voir un autre horizon, loin de cette merde de centre. Loin de toutes ces choses qui m’ont rendu aussi inhumain ? J’étais encore recherché, traqué mais je les attendais. Qu’ils viennent seulement, je ne leur ferais aucun cadeau. Ma section était la seule à avoir cette indépendance, cette possibilité de garder notre esprit libre. Nous étions des spécimens certes mais nous étions nos propres maîtres et je faisais partis de ceux qui s’était retourné contre le créateur, le putain de connard complètement aliéné. Ma haine pour cet homme était immense et je ne voulais qu’une chose, le détruire. Il était bien stupide de donner des pouvoirs aussi immenses. Je n’avais qu’à penser à le tuer et il était fini. J’essayais de me calmer, de ne pas penser à ce pouvoir en question car il était toujours possible que je fasse des erreurs même si je le gérais parfaitement… Je ne préférais pas risquer.

- Oui, merci... mais dis moi, tu t'appelle comment ?

Au même instant où le garçon avait posé cette question, je le regardais droit dans les yeux. Il ne baissait pas le regard, j’en conclu donc qu’il n’était pas impressionné par quoi que ce soit et qu’il ne cherchait pas la fuite. J’appréciais les personnes courageuses. Je supposais qu’il devait se poser pas mal de questions. Pourquoi l’avais-je aidé, pourquoi je m’étais avancé vers lui alors que d’autres ont simplement passé leur chemin. Des tas de choses traversaient mon esprit à cet instant, est-ce que je devais lui mentir sur mon nom comme je faisais d’habitude ? Est-ce que je devais être sincère alors que j’avais l’image de ce garçon en face de cette flaque de sang dans ma tête. J’hésitais mais si il tenterait quoi que ce soit, je me défendrais simplement en lui demandant pourquoi il se sentait si traqué. Mon nom n’avait aucune importance propre dans ce genre de situation, c’était sans doute une approche, une technique de rapprochement subtile que personne ne pourrait deviner au premier instant. Les spécimens possédaient tous une sorte d’instinct qui leur disait s’ils étaient face à leur semblable ou pas, c’était ce que l’on m’avait enseigné là-bas. Est-ce que c’était cet instinct en question ? Je me demandais si lui aussi était spécimen et s’il ressentait lui aussi cet instinct. De quelle section faisait-il parti ? Était-il un de ses spécimens conçus pour rechercher les traîtres ? Si c’était le cas, mon prénom ne lui serait pas inconnu mais je n’avais pas peur, je ne reculais pas. Mon prénom le mettrait certainement sur la voie s’il était vraiment un spécimen. Damon Matthew Tallis était classé comme évadé, recherché et homme à abattre. J’aimais les risques. Je risquais donc.

- Damon Matthew Tallis.

Je me concentrais entièrement sur l’expression de son visage. C’était le moment où je verrais s’il était spécimen ou pas, s’il était innocent ou pas. C’était ce que l’on pouvait appeler : le moment de vérité. Il avait été éduqué pour m’abattre théoriquement, c’était ce que nous avez dit Hyde. Cela pouvait être intéressant. Vraiment intéressant.
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MessageSujet: Re: Can you reach me now ? I'm so far[lDamon]   Can you reach me now ? I'm so far[lDamon] EmptyDim 28 Mar - 17:14

Nathanael attendait une réponse. Le jeune homme face à lui paraissait songeur. Comme si il hésitait à lui répondre franchement. Toujours par terre, il regardait l'inconnu qui l'avait amené jusque là en attendant. A Aprilia on lui avait soumis une liste de nom, cela afin qu'il se souvienne qui était les personnes à abattre à tout prix. Il avait apprit chacun de ces noms par coeur, mémorisant les visages les plus importants, mais pas tous. Ceux qui dirigeait avait considéré qu'il était préférable de diviser les taches. Ainsi, le spécimen n'avait encore jamais vu le visage de Damon, pourtant il connaissait son nom. Continuant à respirer calmement il n'était pas prêt à entendre la réponse qu'il allait avoir. Toujours aussi calme, Nate laissa légèrement sa tête pesé contre le tronc d'arbre derrière lui lorsqu'il entendit le nom du jeune homme. Ce fut quasiment imperceptible, mais son corps tout entier se raidit alors que ses yeux devinrent plus froid. "Damon Matthew Tallis", un renégat qu'il fallait mettre hors d'état de nuire. Il avait été décrit comme une personne terrifiante et dangereuse pour l'ordre établi. Pourtant, lorsqu'il l'avait vu, le garçon n'avait nullement ressentit cela. Au contraire, il avait eu l'impression que cet personne était très sympathique. Tachant de paraître le plus indifférent possible, il se redressa lentement, ses mains à plat contre l'écorce de l'arbre. Son souffle se fit imperceptible alors qu'il se concentrait afin d'extraire toute l'eau qu'il pouvait de ce pauvre être végétal. Son devoir était de tuer cet homme sans état d'âme. Comme il l'avait fait avec la personne dans la ruelle. Mais sur ce coup là il était bien plus réticent.

Il paraissait que les spécimens avait un instinct particulier. Le jeune brun n'y avait jamais cru. Pour lui l'instinct n'existait pas, on voyait, puis on déduisait à son avis. Mais sur ce coup là, bien qu'il n'y croit pas, il avait l'impression de devoir considéré celui-ci comme un fait à part entière. Alors, il se persuada de l'impossibilité qu'il avait de tuer ce renégat sur ce coup là. Par exemple, c'était un lieu trop peuplé, il risquerait d'y avoir un affrontement ce qui le ferait se faire remarquer etc. Mais dans le fond ce n'était que des excuses pour ne pas avoir à se battre contre cet homme qui avait été si gentil avec lui jusqu'à présent. Alors, il retira ses mains de l'arbre les laissant pendre contre son flanc, alors que des gouttes d'eau tombait du bout de ses doigts. Regardant Damon dans les yeux il hésitait à lui parler de but en blanc. Ce serait sans aucun doute plus simple. Si celui-ci répondait d'une manière qui ferait pensé d'une quelconque manière à Nathanael qu'il est hostile il n'aurait qu'à l'attaquer. Dans le cas contraire, il trouverait que ses arguments son bon. Mais malheureusement, il n'arrivait pas à introduire la chose. Sur ce coup là, le jeune spécimen ne trouvait pas les mots. Alors, plongeant profondément ses yeux dans ceux de son interlocuteur pour y lire une quelconque chose il lui dit :

-Tu en étais n'est-ce pas ?!

Le fait qu'il parle d'Aprilia était sous entendu, le jeune homme était certain que Damon le comprendrait. Maintenant, la réponse de celui-ci allait être décisive. Sur ce coup là, le jeune homme ne pensait plus au fond qu'on l'attendait. Il s'en fichait bien, ce n'était pas parce qu'il avait prit un peu de temps pour revenir à la base qu'on lui en voudrait. On le punirait , si on apprenait qu'il avait hésité à tuer un traite. Chaque jours on le formait un peu plus. Le formatant presque afin qu'il devienne un tueur sans état d'âme. Mais malgré cela, lorsqu'il se rendait compte de ce qu'il faisait, il s'en voulait. Il sentait son coeur remonté au bord de ses lèvres alors que sa tête lui faisait mal et qu'il avait envie de se cacher. Combien de personnes allait il encore devoir tuer ? Nate n'en savait rien. Il ne voulait pas le savoir, ça le dégoûterait sans aucun doute de trop. Bien sur, il aurait pu vouloir s'enfuir, malheureusement, en même temps il pensait à ce qui se passait si il passait la ligne. Qu'il passait du stade de spécimen d'en Aprilia, à ancien spécimen. Qu'il devenait une de ses personnes qu'on traquait, qui avait droit à un dossier si gros qu'on étudiait ceux-ci presque tout les jours. Le jeune homme ne savait absolument pas si il aurait la force d'avoir à nouveau une vie pareille à son ancienne. Est-ce qu'il voudrait retourné dans son pays ? Voir ce que son père était devenu ? Il n'en savait rien et préférait ne pas y penser, ça faisait trop mal. Dans ces cas là, son coeur se serrait, son ventre se nouait. Des sanglots ce coinçait dans sa gorge alors qu'il fermait les yeux pour conserver le peu de contenance qu'il avait en pareille cas.
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MessageSujet: Re: Can you reach me now ? I'm so far[lDamon]   Can you reach me now ? I'm so far[lDamon] EmptyJeu 1 Avr - 17:24

Être traqué était une chose à laquelle il ne fallait pas s’habituer. Pour la simple raison que la peur se faisait de moins en moins présente et si la peur n’était plus présente, les spécimens comme moi risquaient de perdre leur conscience comme j’avais perdu la mienne. Il était tellement facile de tuer une personne que je ne connaissais pas, je l’avais fait de nombreuses fois sans jamais ressentir un quelconque sentiment. C’était sans doute pour cela que je me sentais si déstabilisé, mes capacités émotives me rattrapaient à grand pas. J’apprenais à redevenir humain. Les gens normaux s’efforçaient de paraître le plus indifférent possible mais moi, je faisais le chemin à l’envers, j’apprenais à ne plus être indifférent. C’était un phénomène assez étrange… Je me perdais souvent dans mes pensées, à m’en exploser le cerveau. Je m’obstinais à effacer le souvenir d’Aprilia mais je ne pouvais pas, ils étaient gravés dans ma peau. DM134X5, un numéro de série. Un spécimen qui s’était échappé, qui avait enfreint les lois du centre, qui était destiné à l’extermination. Je ne ressentais pas cette peur, je ne ressentais pas ce risque. Bon nombre de spécimens étaient venus me défier mais ils n’étaient plus jamais rentrer à la base après qu’ils aient tenté de me détruire. Je supposais que Vladimir Shelev le savait, il voulait simplement me tester, me défier et ce jeu continuait. Je ne connaissais rien des nouveaux spécimens, je ne connaissais pas leur formation et la curiosité ne me brûlait pas. Qu’ils viennent, qu’ils se comparent donc à moi. Vladimir les prenaient pour des rats de laboratoire. Je pouvais crier que j’étais libre d’esprit, j’étais libre d’âme et il ne m’avait pas enchaîné, il ne le ferait jamais. J’étais prêt à risquer ma vie pour ma liberté. La mort ne m’était pas étrangère.

Les regards que j’échangeais avec cet homme étaient d’une intensité puissante. Son regard était plus impassible, il s’était relevait doucement et était toujours appuyé contre cette arbre. Quant à moi, je l’observais sans l’ombre d’une peur, je continuais à relever son regard. Je pouvais sentir cette tension remplir l’atmosphère. Ce jeune homme ne me ferait absolument rien, j’en étais certain. Je ne ressentais pas cette hostilité que j’avais ressenti avec les autres qui étaient passés avant lui, je ne ressentais pas cette haine dans ses yeux. Je supposais qu’Aprilia ne devait pas encore l’avoir possédé entièrement si jamais il faisait partit de cette section si inutile et cruelle au final. Son hésitation se faisait sentir, mon prénom l’avait donc intrigué, peut-être même froissé. Je ne connaissais pas encore son prénom, je ne le connaîtrais peut-être jamais mais les chances qu’il connaisse le mien étaient vraisemblablement présentes. Je ne l’effrayais pas non plus malgré ce qu’on avait dû lui dire à mon sujet, il ne semblait pas me craindre. Je refusais de baisser le regard, il ne baissait définitivement pas le sien. J’attendais sa réaction car rien n’était perceptible dans son comportement, les entrainements avaient dû l’endurcir ou peut-être l’était-il déjà avant d’entrer au centre ? J’étais sûr à 99% qu’il était lui aussi marqué de ce tatouage dans la nuque, qu’il était comme moi. Spécimen. Il me répondait enfin, je l’écoutais assez attentivement. Les choses allaient enfin être claires.


- Tu en étais n'est-ce pas ?!

Quelque chose m’avait poussé à sourire, je ne sais pas si c’était mes nerfs ou si c’était le ridicule de la chose car oui, effectivement j’en faisais partit et c’était une partie sombre de ma vie qui pourtant m’avait appris bien des choses. Je n’avais jamais prétendu qu’Aprilia ne m’avait rien apporté. Je savais que j’avais fait cette guerre pour définir la personne que j’étais et ce centre m’avait donné une vision de la vie très démarquée des autres que l’on pouvait entendre. La nature, les bases de la vie n’avaient plus réellement les mêmes valeurs lorsque j’étais sorti du centre par ma propre volonté. Nous autres, on voyait la vie comme une chance, on prenait conscience des valeurs que les autres avaient tendance à oublier. J’avais aussi à différencier les choses saines et celles qui étaient nuisibles avec habilité. Notre regard sur le monde était plus complexe, les choses étaient sans cesse détailler. Lorsque vous sortez d’un endroit pareil, toutes les choses prennent un tout autre sens. Je reprenais mon sérieux et observait que le jeune homme semblait déstabilisé… Ses yeux s’étaient assombris de façon assez rapide… Je ne pense pas qu’il voyait les choses de la même façon que je les voyais. Il semblait être semi-captif. Cela devait être étrange pour lui, je ne savais pas le destin que Vladimir réservait à cette sorte de spécimen, je ne pouvais pas le savoir. Je me contentais simplement de vivre et je m’étais battu pour ça. Je me battrais encore car on ne trouve la paix qu’en faisant la guerre.

- Oui… Effectivement. J’étais là-bas.
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MessageSujet: Re: Can you reach me now ? I'm so far[lDamon]   Can you reach me now ? I'm so far[lDamon] EmptyDim 4 Avr - 11:12

Nathanael soutenait le regard du jeune homme face à lui tout en captant chacun des gestes de celui-ci. L'intensité de cet échange était palpable. Pourtant, le garçon ne bougeait pas, aucun des deux ne semblaient prêt à bouger ou faire un geste. Ils restaient droit, tout en soutenant le regard de son interlocuteur. Étrangement, Damon se mit à sourire. Ce que l'autre spécimen ne comprenait absolument pas. Pourquoi avait il sourit ? Les nerfs qui lâchaient était la chose la plus logique, pourtant si il était un ancien spécimen il aurait du arriver à mieux les géré que cela. Enfin, il ne s'attarda pas là dessus. Lorsque son interlocuteur lui dit avoir été là bas, Nate ne su pas trop comment réagir. En toute logique il aurait du attaquer ce semi inconnu dans le but de le tuer. Mais ce qu'il devait faire et ce qu'il voulait faire n'allait pas de paire sur ce coup là. Ce qui était plutôt gênant pour le jeune homme qui ne savait que faire. Comme pour lui demander de montrer afin d'en être sur, le jeune brun montra son cou où se trouvait son tatouage. Une marque encrée en lui à jamais. Un moyen, dans un certain sens, de ne jamais oublié qu'il était passé là. Enfin, ça ne l'avait pas gêné et ça ne le gênait toujours pas. Aprilia était en quelques sortes son foyer et il ne comptait pas partir de là. L'avenir n'était jamais comme on l'avait prévu, le jeune homme le savait bien et de ce fait ne se faisait jamais de plan précis. A quoi bon être déçu par ses espérances ? Il préférait même ne plus laissé de place à l'espoir. C'était la pire chose que vous pouviez avoir. Espéré quelques choses vous plonge dans un état d'appréhension et d'attente. Ce qui ne vous rend que plus vulnérable lorsque vos espoir sont démoli par la triste réalité. Ainsi, le garçon avait cessé de faire des plans, trop souvent ils ne marchaient pas, et d'espéré ce qui était une chose désappointante.

Lâchant encore moins le regard de Damon il faisait attention à chacun de ses fait et gestes. Bien que Nate ne voulait pas l'attaquer, ni le tuer, d'après ce qu'on lui avait dit, c'était un renégat dangereux. Alors il restait sur ses gardes tout en faisant assez confiance à cet homme qui l'avait tout de même aidé à surpasser le dégoût de lui même qu'il avait ressentit dans la ruelle. Ça l'avait pas mal aidé et maintenant il se sentait prêt à retourner à Aprilia, mais face à ce traite, comme on le présentait parfois, il ne pensait pas à cela. Le jeune homme savait déjà que pas mal de spécimen était partit pour le tuer sans jamais revenir. Puis si il avait réussit à s'échapper il devait tout de même être puissant. Enfin, Nathanael fit un léger sourire à son tour face à la sincérité dont venait faire preuve son interlocuteur. Le garçon ne savait pas comment réagir, c'était la première fois qu'il se retrouvait face à pareille chose. Il pouvait simplement faire ce que son coeur lui dictait. Le seul problème étant qu'il savait que ça n'irait pas du tout avec les ordres qu'il avait reçut. Mais bon, si il restait dans le centre c'était volontaire. On l'avait assommer pour ensuite le kidnappé avant de le former. Bien sur, il aurait du avoir envie de s'échapper. Comme tout les spécimens qui n'avaient pas encore été totalement brisé. Ceux qui gardait l'espoir encore fou de pouvoir s'en sortir. Pourtant, lui, n'espérait pas cela. Il vivait au jour le jour, faisant ce qu'on lui demandait tout en faisant son possible pour être le meilleur. Respirant calmement et sereinement, le jeune homme avait fini par prendre son choix. Un mince sourire étira ses lèvres alors qu'il disait :


-Et tu n'as pas peur de ce qu'on aurait pu me demander... quel question, bien sur que non.

La pression était descendu. Nate sachant ce qu'il comptait faire ne doutait plus sur le fait qu'il devait oui ou non tué à nouveau. Il rentrerait à Aprilia en disant qu'il avait été boire un verre en chemin, mais que sa mission était accomplie. On ne lui en demanderait pas plus, puis au pire si ça s'apprenait il n'aurait qu'à subir les conséquences de son choix. C'était ce qu'il avait toujours fait. Et il ne comptait pas changé ses habitudes.
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