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 Breath Me - D

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Auréa Eden

Sunburn
She burns like the sun.

Auréa Eden


Moi =D
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MessageSujet: Re: Breath Me - D   Breath Me - D - Page 2 EmptyVen 12 Fév - 16:40

Les paroles de Syd m'avait touché dans le sens ou il acceptait . Il acceptait pour la simple raison que je lui avais demander parce que ses sacrifices me toucher plus qu'il ne le pensait , il savait que je n'avais pas peur du vide . Je savais qu'il ne me laisserai jamais seul et qu'a chaque fois qu'il déléguait tout ce qu'il m'apportait , il continuait a garder un oeil sur moi , rien ne pourrais l'effacer mais mon coeur ne battait pas pour lui . Je m'en voulais d'un certaine manière de lui faire temps de mal et je finissais par me dire que c'était un mal nécessaire pour qu'on avance . La manière dont t'il l'avait arracher a sa gorge m'avait fait du mal , car j'étais consciente qu'il fessait ça pour moi . Je men voulais d'etre comme ça avec lui . De lui refuser se qu'il voulait , et il le comprenait , il pensait encore une fois a ce que je voulais moi , et non ce qu'il voulait lui . J'avais ce sentiment de profiter de lui , de ce qu'il ressentait pour moi. Au final sa me rendait coupable , je culpabilisai de se que je ressentais pour Damon.. Hayden m'avait suivit dehors , je savais pas ce qu'il caché , on parler et il fuyait mon regard sa m'intriguer assez . Je savais pas pourquoi mais il cachait des choses et il me poussait à les découvrir par ses gestes , par ses regards comme si qu'il voulait que je le délivre . Ce n'était que des suppositions , mais il fallait que je sache comment l'aider .Plus on marcher et plus je me sentais partir a l'intérieur en poussière , j'avais des remords vie à vie de Syd , et d'Aleesha , je me rendais enfin compte de ce que je provoquais la ... c'était pas correcte , pas voulu , pas contrôler . Je mêlais Damon a ça et c'était vraiment étrange . C'était moi qui ne savait plus , moi qui me perdait dans le regard des autres .

Je m'étais déconnecter de ce que Hayden raconter , et je n'avais rien suivie a ce qu'il était en train de me raconter , des ombres l'entourer comme une surface qui venait des pénombres , tout celà fessait émerger en lui une douce emprise sur des ténèbres . Il devint tout a fait adorable avec moi , hors qu'il avait été au dieux pour le moment , pourquoi ce changement soudain ? étrangement je n'avais pas confiance , mais je me devais de lui laisser une chance , et me laisser une chance de découvrir ce qu'il se passait réellement . La question était simple pourquoi moi ? parce que j'étais plus au moin proche de tout le monde ... sans doute . Pour le moment il me sous estimait au finale c'était pas plus mal, je pouvais l'observer sans me faire prendre . Quand il me demander d'aller au bal avec lui , mon coeur devint lourd comme de la pierre , mais j'acceptais .. je devais en savoir plus et il était adorable , c'était presque inhumain de lui refusait . Et de toute façon je n'aimais pas la saint valentin ... attendre l'occasion d'une fête pour prouver ses sentiments à la personne qu'on aimé me semblait stupide et purement commerciale . On retournais dans le salon et on continuer notre discutions sur son arriver au Etat Unis et sur ses études . Il avait de la discutions , et il était intéressent . Damon descendait les escaliers , je savais pas ce qu'il s'était passer entre lui et Aleesha , mais je m'en sentais coupable . J'étais en colére contre nous, il fallait qu'il retourne avec elle... au final elle ne méritait pas ça .


Il avait pris l'initiative de nous emmener a la fête foraine ... je comprenais pas trop pourquoi il m'avait emmener avec Hayden , il devait passer du temps avec lui peut être qu'il avait peur de le passé seul avec lui sans doute trop tot pour lui , Hyde et Syd n'aiment pas Hayden enfin .. c'était claire que leurs regards n'étaient pas de la sympathie envers Hayden . Il m'avait pris en accompagnement. J'aimais les fêtes foraines , j'aimais toutes ses petites choses de la vie qui sorter du commun . J'étais a l'arrière de la voiture , Damon conduisait , et Hayden était devant j'avais posé ma tête contre la fenêtre , et j'écoutai de la musique , parfois j'avais un petit regard vers Hayden , et par la même occasion je regardai dans le rétroviseur , parfois Damon me regardait , et nos regards se croissaient et je savais pas comment je devais me sentir, si la culpabilité devait partir ou elle devait s'ancré en moi , c'était complexe . Enfin arriver il m'ouvrit la portière et je sentais son souffle se déposer dans le bas de mon cou , il s'amusait a me narguer , mais se qu'il ne savait pas c'était que j'étais capable d'attendre dans n'importe qu'elle condition , quitte a attendre qu'on vienne me chercher . Ces seconds passer avec lui était uniques , je me sentais plus haute que le sol qui se broyer sous mes pas . Quand je suis avec lui le monde pouvait brûler jusqu'à ce qu'il ne reste plus rien que ses yeux dans les miens .


Étrangement je lui en voulais , de rien me dire de rester dans le silence . A chaque fois qu'il s'approchait de moi un peu trop prés , je lui fessais comprendre gentille ment que c'était pas le moment. Hayden était présent mais il avait l'air préoccuper , se que j'aimais pas dans les fêtes foraine , c'était la présence des clowns . Je repensais a la culpabiliser que j'éprouvais . Je devenais mensonge a l'intérieur , cet intérieur dont je redoutais temps . Personne ne pouvait comprendre , et personne ne voyais mes démons qui me hanter , tout le monde passer a coté sans m'aider , personne n'était capable de comprendre que je criais doucement au secours sur certaine chose , je dissimulais bien , tu vas bien ? Oui très bien avec un sourire et tout se passer formidablement bien . C'était une habitude non négociable de voir partir en poussière ses os, courir sans jamais se rendre car s'arrêter pouvait crée un vide . Je me tourmentais toute seule , j'avais complètement changer de comportement en quelques seconds , j'étais lunatique quand je repensais a tout ça, s'évanouir dans l'ombre je tombais toute seule dans un hélant de tristesse et de colère envers moi même. Je redevenais cette goûte de pluie invisible qui s'écraser au sol . J'avais envie de lui crier que j'avais besoin de lui , mais rien ne sorter , et au final se n'était pas grave je le savais . Je voulais pas avoir le sentiment d'en demander . Je me sentais perdu ... il ne parlait pas . Je me noyais dans le silence qu'il imposer
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Damon M. Tallis
Damon M. «
    Dust in the wind.

Damon M. «  Dust in the wind.
Damon M. Tallis


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MessageSujet: Re: Breath Me - D   Breath Me - D - Page 2 EmptyDim 14 Fév - 3:57

Auréa était monté à l'arrière de la voiture, Hayden était devant. Le chemin qu'on avait fait m'avait semblait trop silencieux, Auréa s'était enfermé dans une bulle de musique et semblait complètement ailleurs. Je percutais souvent mon regard avec le sien mais elle ne réagissait pas vraiment. Je ne trouvais pas ça normal et je me demandais si ce n'était pas à cause d'Aleesha. Elle était devenue un sujet à éviter, un sujet qui partait souvent en live sans raison apparente, juste car c'était Aleesha et que rien n'avait été mit au clair. C'était vrai que je prenais mon temps, que je retardais du mieux que je le pouvais le jour J, celui où la vérité éclaterait. La vérité était que je ne voyais plus que par Auréa, c'était elle qui brûlait mes jours avec ses sourires et me donnait des vertiges avec ses yeux. Aleesha restera toujours importante mais je ne pouvais abuser de tout ce qu'elle me donnait, il fallait qu'elle recoit à son tour. Notre relation n'était pas équilibrée. Elle gérait seule le passé, refusant de s'ouvrir à aujourd'hui. Je devais trouver la force pour la pousser à partir. Je croyais en elle, elle avait tout ce qu'il fallait pour être heureuse en main. Il était égoïste, l'amour poussait souvent à l'égoïsme. Il fallait du courage pour laisser l'être aimé s'envoler ailleurs mais elle ne comprenait pas encore qu'avec cette libération, je pourrais me sentir mieux. Elle ne savait rien au final. Elle savait juste que je ne lui disais pas toute la vérité. Je ne voulais pas laisser Auréa indéfiniment dans l'attente, je la voulais réellement. Elle faisait ressentir tellement de chose que j'arrêtais de me poser des questions, je vivais, elle m'apprenait à vivre. Plus elle restait à mes côtés et plus je comprenais qu'elle me donnait la chance de me retrouver, de tuer cette partie de moi qui me ronge, qui me bouffe comme une maladie. J'avais l'impression que la respirer me rendait plus fort de seconde en seconde, guérissait mes plaies les plus profondes. Auréa fallait toutes les fortunes du monde, j'étais incapable de m'imaginer sans elle dans ma vie en ce moment. C'était comme une lumière aveuglante. Tellement brillante qu'il vous est impossible de vous en détacher.

Une fois qu'on était arrivé, Auréa se montrait distante. A chaque fois que je l'approchais, elle me remballait bien poliment. J'aimais pas ça du tout et en plus, le silence était lourd. Je n'avais pas l'habitude de briser les silences car pour moi, ils étaient souvent source de problème. Il était différent du silence dans la solitude car lorsque tu es seul et que le silence explose, tu arrive à contrôler tes émotions, à te vider de tout ce que ton corps et ton âme à encaisser dans la journée. En tout cas, je voyais les choses sous cet angle. On marchait toujours à travers les lumires colorés et les gens profitant de la fête tout autour. Hayden semblait tout observer avec insistance comme si il cherchait quelque chose ou pas... Je n'en savais rien au fond. Je sentais qu'Auréa m'en voulait mais je ne comprenais pas encore pourquoi. Il y avait tellement de possibilités que lorsque j'y pensais, je m'en voulais d'être une source de problème aussi forte pour elle. Ca n'avait jamais été réellement mon but mais je me hurtais souvent au mur de mes impulsions. J'avais la fâcheuse tendance à réagir trop excisevement en fonction de mes humeurs et je ne cessais d'avoir des problème avec ça. Ma capacité à ressentir me faisait tomber trop de fois, surtout lorsque j'étais entièrement sincère. Je voulais être sincère avec elle et je savais que ce que je faisais là ne l'était pas. Il était temps que je règle le chapitre Aleesha, une bonne fois pour toute mais elle ne pouvait pas se mettre à ma place, tout comme je pouvais me mettre à la sienne. J'étais conscient d'être problèmatique mais on pouvait passer au dessus de ça. J'avais soif de sincérité. Je voulais que tout le monde sache que c'est elle et personne d'autre. Pour le moment, c'était ma raison de vivre, de voir le monde d'une façon meilleure. Je me rendais compte de la chance que j'avais, de la sentir pas très loin de moi, de l'aimer et de la cotoyer tout les jours. Elle était cette personne qui me faisait croire en la lumière. Elle lui ressemblait tellement.

Je m'amusais à prendre sa main pour qu'elle lâche la mienne encore et encore. Elle semblait vraiment m'en vouloir et j'en payais le prix. Je l'avais cherché au fond, je n'avais toujours pas parlé, je n'avais rien dit et je restais dans mon fierté de merde. Je n'arrivais pas à parler car mon inconscient voulait me faire sentir la culpabilité de l'avoir déçue mais qu'est-ce que je pourrais lui dire à part que j'étais désolé, à part qu'elle savait déjà ce que je voulais mais qu'il me fallait du temps pour en parler à Aleesha. Je me taisais pourtant, j'étais certain que c'était ce que je voulais alors que je n'attendais qu'une chose, qu'elle redevienne normale, qu'elle me revienne car mes souffles n'étaient plus les même, ils étaient moins sincères. Elle était belle, même si elle semblait complètement déconnectée, il y avait cette chose en elle qui vous disait de ne pas l'abandonner des yeux et c'est sans doute ce qui effrayait les gens. Cette lueur parfaite qui flottait tout autour d'elle ne la quittait jamais et la rendait tellement spéciale. J'en avais assez de jouer au chat et à la souris, je voulais qu'elle arrête de m'en vouloir. Je lui prenais la main, assez fortement et la tirait jusqu'à la chambre des miroirs. Hayden nous suivait. Je voulais arriver à être seul avec elle et peu de gens aller dans cette attraction, sans doute car leur meilleur ennemi n'était autre qu'eux-même la plupart du temps. Je la tirais toujours plus loin dans la pièce miroitante, elle voulait que je la lâche mais j'en avais pas la moindre envie. Hayden était quelqu'un part dans le coin, on l'avait semer en route. Je m'arrêtai à un endroit dans un couloir qui n'avait pas de sortie et regardait Auréa fixement. Je voulais qu'on arrête ça. Je voulais qu'elle me fasse comprendre.

- Pourquoi tu m'en veux ? Pourquoi j'ai l'impression que tu t'efface ? Je veux pas que tu disparaisses.
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Auréa Eden

Sunburn
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Auréa Eden


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MessageSujet: Re: Breath Me - D   Breath Me - D - Page 2 EmptyDim 14 Fév - 18:08

Sa main voulait s'attacher a la mienne , mais la mienne ne voulait pas s'attacher a lui car tout était de ma faute . Je l'arrachais , a se pourquoi il exister . Il était attacher a elle plus qu'a qui conque , il avait même pris de la drogue , même failli s'échouer , se perdre pour elle , et je m'étais permise de fissuré tout cela. Je savais pas se que je pouvais lui apporter plus qu'elle . Je doutais , j'étais le meilleur choix ? Son silence me torturé et j'avais mal de retiré ma main de la sienne , j'avais mal de l'éloignai de lui , mais si c'était pour son bien , il fallait lui donner le choix . Ses choix . Il fallait que je lui avoue que sans lui je n'avais pas trouver le sommeil que j'avais chercher les échos de sa voix un peu partout , que le temps était passer si lentement en m'entraînent vers le fond et qu'aujourd'hui il avait ramener la lumière avec lui . Lorsqu'il était a cotés de moi , je voyais qui j'étais , tout se que j'avais . Je n'avais pas peur de se que nous étions , quand il était a cotés de moi . Je voulais qu'il se confesse a moi , mais j'avais autant de mal a le faire .. autant de mal a m'arracher les mots de la gorge . Il me traînait vers un attraction , la salle des miroire , il avait pris mon bras assez violemment et il me fessait assez mal , j'essayais de retirais mon bras de son emprise mais c'était une chose impossible a faire , peu être que j'avais déclencher en lui de la colère, sans le vouloir . On avait perdu Hayden , et je me retrouvais a nouveau avec lui , en face a face . Il me regardait sans s'arrêter ...


- Pourquoi tu m'en veux ? Pourquoi j'ai l'impression que tu t'efface ? Je veux pas que tu disparaisses.

Ses mots me fessaient perdre la raison, me donner des vertiges parce qu'il avait raison, et il me voyait comme personne ne m'avait vue avant . Je me poussais contre le mur, et je me laissais glisser a terre , cette fois je n'avais pas lâcher sa main . Il était aussi contre le mur et il se laissait entraîner vers le sol de la même manière que moi. J'essayais de contrôler des spasmes qui m'envahissez et qui me fessait trembler . Sa main me refroidisai jusqu'à l'os et la mienne était toujours chaude . Je la laissais dans la sienne et je le regardais . Cette nuit j'avais rêver, depuis bien longtemps je n'avais pas rêver , il m'avait bercé dans un sommeil de pureter , simplement par sa seule et unique présence , son odeur , ses bras qui m'avait permis d'exister . Son regard s'attacher au mien , et j'avais peur de l'emmener dans mes ombres . Il ne me quittais pas , il n'habitait sans jamais avoir eu l'occasion que je le laisse entrer en moi , son simple regard le fessait pour moi . Je fermais les yeux , je comprenais que sa main était a ma porter , toucher son âme , j'en étais capable autant qu'il pouvait le faire . Je me sentais pas inutile . Il apportait de l'or a ma vie . Sa vie était de l'or terni , et je m'en sentais capable si il me laisser faire de changer les choses . Et au finale , les regardent s'il était capable d'assumé ceux d'Aleesha , je pouvais lui capturer l'horizon . Sa main me fessait me sentir vivante , au delà de la chair , au déla des repaires . La rivière de passion qu'on avait creuser me brûler et s'emportait dans mon coeur .


- Je m'en veux de nous noyez , d'avoir besoin de ce que tu es , je te lâche ils me rattrapent . Il le sait , il l'accepte , il m'a vue me perdre. Faut que je trouve ma place , pour pas qu'on m'efface .


C'était certainement le fait d'étre humaine , et parfois de trop pensé au autre qui pouvait me manger a l'intérieur . Je le fuyais du regard et je posais ma tête contre son épaule , je voulais pas qu'il parle pendant ses quelques seconds , il allait certainement m'en vouloir de pensais sa . Je voulais pas que ce qu'il y avait entre nous froisse se qu'il avait entre Syd et Damon. Je m'en voulais , qu'il est a prendre des choix . Je serrais un peu plus sa main et je lui déposais au creux de son oreille «  Je veux pas te lâcher , J'y arriverai » On était tout les deux dans cette immense couloir et les miroirs fessaient apparaître la carrure d'Hayden qui s'approcher . Il fallait se relever , il fallait avancer . Je m'approchais de lui , j'avais envie que ses lèvres m'appartienne mais c'était sûrement pas le moment avec Hayden qui arriver . Je lui déposais mes lèvres au creux de ses joues pales , je l'avais fais d'une façon quasiment chaste . Il était un paradis a porter de main , et s'il fallait que je cours pour l'atteindre , j'y était étrangement prête . A se moment il exercer sur une force qui me calmer , qui m'apaiser , qui me rassurer , rien que par sa présence .A chaque inspiration , il transportait mes rêves , il dominait mes désires , il était la seul chose qui m'importer a cet seconds . J'avais un gros problème pour exprimais mes sentiments poser quelques mots si simple et qui voulait tout dire , je savais que j'avais besoin de temps mais je voulais lui faire comprendre et qu'il me fasse en comprendre a son tour . J'étais sous son emprise , sous l'emprise du sang qui couler en lui .Il touchait mon coeur mais mots ne venaient pas j'avais besoin qu'il libère le son de ma voix et c'est se qu'il fessait a chaque fois . je me levais et en lachant progressivement sa main. Hayden étais devant nous . J'allais me rattraper envers lui qu'on l'est laisser tombé .


Hayden commençait a se cacher , et je me cachais a mon tour , la pièces était assez sombre , et je commençais déjà a me perdre , et il se perdait visiblement aussi . Je l'entendais rire , j'essayais de me repérer a l'écho de sa voix mais c'était quelques chose de quasiment impossible . Je m'étais retrouver devant une allé , un couloir le même ou Damon était poser , sauf que grosse bar en cuivre qui libérer de la fumé était poser la . La fumé m'étrangler mais cela n'empêcher pas mes recherches . Tout à coup mon coeur s'arrêta totalement de battre , Objet de mes peurs les plus secrète venait d'apparaître devant moi , un crie était s'était échapper de ma bouche , j'étais devenue toute blême , mon coeur se remis a s'accélérer une douleur en moi se créer mes nerfs d'excités . J'étais prise d'une paralysie incontrôlable , il me regardait avec un air mal sain , le même qu'il m'avait fais déclencher une panique folles .

C'était ma peur infentine la plus ancrée , j'étais totalement devenue Clourophobe a l'age de mes 6 ans , lorsque mon oncle m'avait emmené dans un cirque pour la première fois . J'avais repérer dans ses yeux une lueur noir , vouloir faire rire d'une façon dramatique , il me fessait peur , on aurai dis des pédophiles déguisaient ,des arracheurs de sourire possèdent aucune frontière entre le tragique et le comique . Il m'avait terrifier , tromatisé a me regardait fixement comme si il me voulait , qu'il voulait me brûler de rire , qu'il voulait violer mon enfance . Mon oncle avait compris mon hystérie et m'avait directement évacuer du cirque , on appris quelques semaine que se clown en question était un réelle pédophile .Je me sentais vulnérable face a lui a cette instant . D'un seul coup , quelqu'un venait me projeter contre le mur et contre la bar de cuivre brûlante . J'eus un crie de douleur a ce choc contre mon dos , le cuivre était beaucoup trop chaud et il venait de m'arracher une grande partie de la peau du dos . J'étais en souffrance et je me retirais immédiatement du mur , c'était Hayden qui m'avait projetais contre le mur , en me demandant si tout aller bien . Je sortais de l'attraction en essayant de controler ma douleur .Damon nous rejoignais enfin , Hayden me demandais si ça aller , je lui répondais que oui , tout aller bien que c'était rien . En faite , je sentais ma peau s'écorcher un peu plus a chaque seconds . La douleur monté , j'avais envie de crier mais je laissais . Je voulais pas gacher cette aprés midi déjà que j'avais des choses a me faire pardonné . J'avais compris que l'apparission du clown n'était qu'une simple illusion et j'avais repris mes esprits toutes seules


Je prenais Damon par la main et je l'entrainais vers un photomaton , Hayden était rester a l'extérieur . Damon c'était assis et je m'étais mise sur lui , j'ouvrais le rideau et je tirais Hayden , il rigolait sans comprendre . Je voulais pas qu'il se sente exclus , il se mettait a mes cotés j'avais mis de l'argent dans la machine , nous allions etre flacher de quatre facon successive "1 , 2 " je gigotais sur les deux fréres en essayant de les faires rire de leurs faire des chatouilles "3" Flash . Flash . Arriver a la troisiéme photographie , Damon et moi poussions Hayden , je le regardais , c'était le moment . Ce moment , se moment unique qui allait faire que j'allais savoir si mon coeur suivait mes sens . ce moment unique ou on peut savoir que deux personnes sont lié , ou on peut comprendre que les traits de nos lévres sont compatible , si c'est un vraie baiser , ou simplement que du cinéma , je m'étais approcher de lui , mon regard était plongé dans le sien , il n'y avait plus que lui qui exister , ma main droite se poser sur son visage et l'autre c'était immisé dans ses cheveux ; mes lévres s'approchérent des siennes quand Hayden fessait son apparision pour nous tirrais de la en nous dissant que cétait terminer . il nous aurait laisser quelques seconds de plus , j'aurais su ... j'étais frustré mais j'essayais de pas le montré .Je me levais et j'eu un air désoler . Les 4 photos sortaient , Hayden et Damon c'était éloigner je garder la derniere pour moi , et je leurs donner les autres . La premiére ont avaient l'air de bien s'amuser , la deuxiéme aussi avec des grimaces , la troisiéme ; Hayden voler de la cabine , la troisiéme , c'était un regard , un baiser qui aurait pu étre parfait .
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Damon M. Tallis
Damon M. «
    Dust in the wind.

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Damon M. Tallis


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MessageSujet: Re: Breath Me - D   Breath Me - D - Page 2 EmptyJeu 18 Fév - 5:05

La pression que j'avais exercée sur son bras n'était pas issue de ma colère mais plutôt de ma peur. J'étais effrayé à l'idée qu'elle s'en aille, qu'elle me laisse, seul, face à l'éclipse qu'elle arrivait à faire disparaître juste par son souffle. Elle effaçait les ombres, s'aventurait dans mes noirceurs secrètes. J'étais contre, entièrement contre car je ne voulais pas qu’elle s’étouffe en défiant la vérité. Je ressentais le besoin de m'emplir d'elle, de cette chaleur avec laquelle elle me nourrissait à chaque fois que sa main effleurait la mienne. Je ne trouvais pas ce que je pouvais lui apporter mais j'étais déterminé à ne pas la laisser s'effacer devant moi comme ça, elle était tout. Tout sauf un fantôme. J'étais conscient de ce qu'il fallait que je fasse et personne ne pourrait me faire changer d'avis, personne sauf Sasha. Elle représentait la seule barrière. Cette barrière m'éteignait au fur et à mesure qu'elle résistait. Elle me faisait souffrir mais elle ne voyait que par ses propres sentiments. Le passé avait pris possession d'elle, de son comportement et elle était en train de devenir meurtrière. Je me promettais pourtant de tenir jusqu'à ce qu'elle m'accorde cette vie. Cette histoire dépendait en grande partie de mes choix futurs mais elle dépendait aussi de ceux d'Aleesha. Je lui ai prouvé ce qu'elle représentait à plusieurs reprises. C'est douloureux de tourner la page pour en écrire une nouvelle. On était là, entourés par plusieurs miroirs qui nous reflétaient parfaitement. Elle s'était laissé tomber au sol mais tenait toujours ma main. Je sentais mon coeur accélérait la cadence. Je me faisais glisser à mon tour. Nous étions au sol, nos mains toujours l'une dans l'autre.

L’union de sa main dans la mienne propageait en moi une chaleur brûlante. Elle réchauffait mes veines et je pouvais presque sentir la glace fondre au fur et à mesure que je m’accrochais à ce contact. Aleesha me blessait à me barrer la route, elle me brisait à tenter de m’éloigner d’Auréa mais elle ne pourrait pas effacer mes sentiments, elle ne pourrait pas m’empêcher de m’accrocher à Auréa. Il fallait qu’elle comprenne que j’avais besoin d’elle aujourd’hui, que la blessure serait profonde et longue à guérir si elle ne faisait plus parti de moi. J’avais fait mon choix, elle devait l’accepter pour nous. Pour moi au moins. Je pouvais regarder Auréa dans les yeux aussi longtemps que cela en était possible, elle avait de grands yeux, ceux dans lesquels on peut voir un autre monde naître. Plus je la scrutais, plus je découvrais la sincérité qui l’habitait, plus j’avais confiance, plus je l’aimais. C’était contradictoire aussi, cette obscurité qu’avait son regard et la brillance qu’il dégageait était d’un paradoxe étonnant. Ses prunelles étaient plus vives que le diamant, plus troublante que l’or et elle m’apportait toujours autant de chaleur et de force. Mon désir s’accentuait, je voulais qu’elle s’accorde à moi sans pour autant l’enfermer, je voulais qu’elle soit libre avec moi. Ses paupières se fermèrent, je la sentais vibrer sous mes doigts mais je n’osais pas troubler ce moment. On s’était posés dans cette pièce et à chaque fois que j’étais seul avec elle, il y avait cet amour qui me retournait entièrement, qui laissait mon âme courir vers le ciel. J’aurais pu la prendre pour un être divin, j’aurais pu la prendre pour la réincarnation divine mais je voulais juste l’aimer pour ce qu’elle était là en ce moment, pour ce qu’elle respirait et pour ce qu’elle me faisait vivre à chaque fois que ses yeux me parlaient.

- Je m'en veux de nous noyer, d'avoir besoin de ce que tu es, je te lâche ils me rattrapent. Il le sait, il l'accepte, il m'a vue me perdre. Faut que je trouve ma place, pour pas qu'on m'efface.

Je ne savais pas pourquoi elle disait ça, je ne voulais même pas y penser car pour moi elle ne s’effacerait pas même si elle le voulait, même si tout le monde me criait de le faire. J’ai toujours su que chacune de mes actions, chacun de mes gestes entraîneraient des faits dont je ne pourrais pas échapper. J’étais prêt à assumer mes choix, il n’y avait qu’avec Aleesha que la chose s’avérerait plus difficile car il y aurait toujours cette partie qui ne respirerait que par elle mais le temps voulait que je m’éloigne, qu’elle soit hors de moi un moment. J’avais l’habitude de me jeter dans le passé comme on jette une bouteille à la mer, je me perdais dans les profondeurs en ayant aucune lumière pour m’éclairer et j’étais seul en total dépravation de moi-même et j’avais peur de mes gestes, peur de cette impulsivité qui ne me lâchait pas. Ses yeux s’étaient enfuient et je sentais sa tête se poser sur mon épaule. Le silence devenait incassable, complètement intouchable et je n’essayais pas de le vaincre. J’avais l’étrange sensation que ce silence nous mettait en hauteur par rapport à tout, par rapport aux autres comme si nous étions parvenu à trouver le temps de reprendre notre souffle. C’était éphémère. Ce moment allait mourir dans quelques instants mais j’en profitais, autant que je le pouvais. J’avais besoin de ça, besoin de me tenir à l’écart des autres avec elle car elle avait conçu un lien profond entre mes désirs et mes sentiments, entre son âme et la mienne. D’un rien on était passé au tout, à une vitesse qui nous rendait sourd. Les autres pouvaient me dire ce qu’ils voulaient, j’étais certain de ce que j’étais en train de construire, de faire et ça s’éclairait au fur et à mesure qu’elle me faisait avancer sur ce chemin. Si elle s’arrêtait, je m’arrêtais. J’étais sous ses commandes, j’étais complètement à elle mais elle ne semblait pas le voir, ne semblait pas le comprendre non plus, peut-être qu’elle attendait simplement que je lui dévoile…

La pression qu’elle portait sur ma main s’amplifiait et sa voix soufflait dans mon esprit qu’elle était décidée à ne pas lâcher malgré tout ça, tout ce qui nous empêchait de grandir et j’y croyais, je voulais y croire car elle me tordait la raison, elle provoquait en mon âme un sentiment de plénitude étrange, un renouveau constant, à la limite de la réalité humaine. Elle avait fait taire ma voix car mes mots n’étaient pas assez forts et descriptifs pour lui dire ce qu’elle faisait, ce qu’elle provoquait en me disant qu’elle ne s’arrêterait pas. J’avais confiance en elle, confiance comme si je la connaissais depuis toujours or qu’il en était tout à fait autrement. Elle restait toujours cette porte entre-ouverte, celle qui me laissait apercevoir la pureté de l’être, la vitalité vivifiante. Je me rendais compte qu’elle était plus forte qu’elle n’y paraissait. Son mental s’affirmait, au fil des jours qui passaient je remarquais qu’elle supportait bon nombre de chose sans jamais baisser, sans jamais plier sous le poids psychologique des situations. Alors pourquoi j’avais tellement peur de lui faire du mal et pourquoi je lui en faisant sans m’en rendre compte ? Si elle savait la vérité, si elle connaissait réellement mes pêchés, elle comprendrait pourquoi je donnais cette image d’inaccessibilité, pourquoi j’enfermais les gens qui posaient trop de questions dans un silence hermétique. C’était une défense, pour eux, pour moi, pour ne pas que je sois seul dans ce cercle qui ne cessait jamais de me tourmenter. Pourquoi elle ne ferait pas la même chose ? Pourquoi devrais-je être le seul à avoir des secrets ? Elle se relevait, j’en faisais de même. Elle me regardait et j’avais tellement de mal à me retenir de l’embrasser, tellement de mal à être loin de son contact au final que ça me blessait presque. Elle s’approchait et m’embrassait sur la joue, j’entendais des pas. C’était sûrement Hayden qui revenait.

Elle s’en allait progressivement, sûrement pour ne pas qu’Hayden se sente oublier, elle pensait toujours aux autres avant elle-même. Après quelques secondes, elle n’était même plus dans mon champ de vision, je marchais sans savoir réellement où j’allais. Je me voyais dans ces miroirs et plus je continuais, plus je cherchais à fuir. J’avais horreur d’être ce menteur, ce meurtrier, cet homme salit. Je n’avais pas d’excuse et si Auréa voulait réellement une confidence, j’étais coupable. Purement et simplement coupable, sans doute depuis trop longtemps plongé dans le mensonge. J’avais appris à mentir, à jouer à un rôle, tellement bien réussi que je m’étais perdu moi-même. Discerner la vérité des mensonges devenait de plus en plus difficile à chaque fois que je laissais respirer mes comédies d’acteur. Je m’arrêtais en plein milieu d’un centre, toujours entouré de mes multiples reproductions. Cette attraction était vraiment grande, j’avais marché pendant de longue minute et le bruit des rires d’Hayden était bien loin derrière moi. Je ne sais pas pourquoi j’avais ce problème avec les miroirs, avec le gars que je voyais dedans mais j’étais convaincu que tout ça était temporaire. Je reprenais un chemin, l’indécision m’avait quitté étrangement et mon instinct m’avait amené jusqu’à la sortie. Hayden et Auréa m’attendait, Hayden semblait inquiet, j’avais du mal à saisir pourquoi. Auréa le rassurait, je lui lancais un regard interrogateur qu’elle rassurait avec un sourire dessiné sur ses lèvres. Je ne savais pas si il était réel, ni même si elle cherchait à dissimuler quoi que ce soit mais je la laissais faire.

Auréa me prit ensuite par la main pour m’emmener vers le photomaton, j’étais rentré le premier. Auréa était assise sur moi et fit Hayden nous rejoindre dans la cabine. Avant d’entrer, Auréa avait mis de l’argent dans la machine, aux premiers flashs, elle s’amusait à nous chatouiller et à bouger dans tous les sens. Les flashs suivants, on avait testé les grimaces et têtes étranges. A la dernière série de flash, Hayden n’était plus là, il n’y avait qu’elle et moi. J’avais pu sentir son regard enflammait ma raison, j’étais certain qu’on pouvait comprendre sur l’image que je ne voyais que par elle, que le monde ne représentait que du vent par rapport à ce moment qui resterait immortalisé sur un morceau de papier givré. Ca aurait pu être ce moment en question. Elle s’était rapproché de moi, d’une façon très intime, j’avais l’impression que mon cœur augmentait le volume de ses battements, je les entendais faire battre tout le reste de mon être. La chaleur glissait sur mon visage, c’était sa main et elle laissait l’autre se perdre dans mes cheveux. J’étais noyé dans ses yeux, hypnotisé par sa peau et sous l’emprise totale de son odeur. Je sentais mon ventre se contractait à chaque fois que les centimètres se rétrécissaient pour devenir des millimètres. Elle me donnait la sensation de planer en étant totalement clean, elle me donnait la sensation d’être la finalité de tout. Elle transportait la magie en elle et chacun de ses pas me montrait le chemin à suivre. J’aimais la vie lorsqu’elle me tenait la main, c’était elle. Un bonheur simple et inexplicable. Elle rentrait en moi sans m’en demander la permission et je la laissais faire car elle ne faisait que me rendre meilleur. Je voulais trouver ma place dans son âme comme elle avait trouvé la sienne dans la mienne. Mes sens se dirigeaient tous vers elle et elle pouvait mettre mon âme dans une boîte si elle le désirait. Connaître quelqu’un en le découvrant de jour en jour, j’avais du mal à saisir mais j’étais complètement malade, malade d’elle, sans doute la plus douce maladie au monde. L’embrasser aurait été comme ouvrir les portes du Paradis, les portes de l’infini. J’aurais pu savoir si mes lèvres étaient ajustées à cette serrure si Hayden n’était pas arriver à l’instant décisif, il avait l’air de prendre un certain plaisir à avoir empêché la chose.Auréa se levait et sortait du Photomaton, je soupirais et sortais à mon tour en avançant vers d’autres attractions. Hayden me suivait, je regardais les photos qu’Auréa nous avait données et je rigolais des autres mais je n’étais pas franchement mieux. Je remarquais vite qu’il manquait une photo, notre photo à elle et moi…

J’étais énervé sur Hayden, je ne savais pas du tout si il l’avait fait exprès ou pas mais ça m’embêtait vraiment. Les minutes suivantes se sont écoulés en rires, en attractions diverses et en partage de bonbons et autres confiseries de fête foraine. Je commençais à fatiguer de rire, de faire le débile et de sauter partout comme si j’étais un excité fini. Je voyais qu’Auréa et Hayden en avait marre aussi alors je proposais de rentrer. Le ciel commençait à s’obscurcir en plus comme si il allait pleuvoir, ils acceptèrent ma proposition, ce qui nous poussait à marcher jusqu’à la voiture. Une fois qu’on était à l’intérieur, Hayden se rendait compte qu’il avait oublié un truc aux auto-tamponeuses, il sortait de la voiture et s’éloigner. J’étais seul dans la voiture avec Auréa, je la regardais assez naturellement comme si j’essayais de reprendre mes repères. Elle avait la capacité de me rendre dingue d’elle sans avoir demandé quoi que ce soit, auparavant Aleesha avait était la seule à agir comme ça sur moi et je repensais à elle, à ce qu’elle penserait de tout ça. J’étais certain de mes sentiments pour Auréa mais Aleesha était gravée en moi pour des années encore. Je culpabalisais de la douleur que mes sentiments pouvaient engendrer sur Aleesha mais je ne regrettais pas mon envie d’aimer Auréa, elle était la seule chose à laquelle je m’accrochais encore.
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Auréa Eden

Sunburn
She burns like the sun.

Auréa Eden


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MessageSujet: Re: Breath Me - D   Breath Me - D - Page 2 EmptyVen 19 Fév - 2:56


Le vent du changement n'était qu'en fait une brise matinale qui s'écraser sur mes épaules , elle était assez forte pour me faire vassiliser mais pas assez pour me faire tomber . J'avais passer une après midi inoubliable ampli de minuscule plaisir qui fessaient que mon sourire ne voulait plus s'en allait . J'avais rie , manger , rie , et je m'étais amusé différemment de tout les moments que j'avais pu passez aux cotés de Damon, tout ce qui s'était passé en cette après midi loin de la maison m'avait plus , malgré la douleur au dos , j'appréciais tout les manèges fais et j'avais pu voir Hayden sous un angle différent.C'était amusent de voir comment les préjugées pouvait vite tombé .Mes sentiments pour Damon était plus claire , il m'apportait un équilibre étrange mais il me l'apportait , je pouvais pas me le cacher , me rendre aveugle moi même , j'étais attaché a lui . A la fin , on en avait marre , le ciel était devenue tout gris et il allait bientôt pleuvoir , c'était visible de gros nuages des cumulus congestus qui était souvent annonciateur d'averse . Il allait pleuvoir et très bientôt . On rentrer dans la voiture quand Hayden , nous annonça qu'il avait oublier quelques chose dans un manège . Il allait être tremper et se manège se trouver a l'autre bout de la fête , il y en avait sérieusement pour un bout de temps . Je m'installais a l'avant et je regardais par la fenêtre en attendant que la pluie arrive . Les premières goutes c'était poser et le bruit qu'elles fessaient m'amuser . Clic Cllap claap , c'était presque une symphonie , Damon ne parlait pas , et moi non plus il savait comme moi que Hayden en avait pour un bon bout de temps . Je le regardais , et son regard m'attiré j'avais pas pu dans le manège des miroirs , pas pu dans le photomaton , c'était comme me montrer inaccecible trop longtemps .

En quelques seconds , j'avais escaladé et je m'étais poser sur lui , j'y avais été assez délicatement a mon plus grand étonnement , je le regardais quelques instant je lui montrais que j'avais envie de lui , envie de se qu'il était , je voulais égoïstement qu'il soit a moi . J'inspirais progressivement sa peau , son odeur qui provoquer tous ses désires , ses candeurs de rois , nos corps s'étaient frôler plus d'une fois . Ce matin il avait commençait et cette fois si c'était moi qui m'affolait au bas de ses cotes . J'avais poser une main sur son visage , je caressais ce qu'il était du bout des doigts , chaque creux de son visage me vouait a une fascination presque déplacer . ma main gauche faisait des vas et viens de son épaule à son coude, en reprenant les dessins arrondis et pointus de celui-ci et peu a peu elle s'était poser sur son torse et je sentais son coeur battre contre ma paume , il battait assez vite . Ma main remontais le long de sa nuque et je m'approchais encore et encore , j'étais certaine qu'il pouvait sentir et voir mon coeur battre , je posai mes lévres enflammée sur sa peau, je l'aimais la froideur de sa peau blanchâtre et je l'embrassai avec insistance le long de sa nuque .


Tout en moi c'était attisé , tout en moi s'enflammer , je savais que ce matin il en avait eu envie , et que j'avais du refusais ses avances car Hayden était présent , mais là il n'y avait aucune excuse , il était étrangement tendu , je comprenais pas pourquoi il l'était , il ne posait pas ses mains contre moi , il restait la a se laisser faire c'était pas vraiment son genre . Je voulais pas croire qu'il n'en avait pas autant envie que moi , ma peau s'était réchauffé étrangement , la pluie ne cessait pas . Je le regardais et je m'approchai de son visage , j'allais l'embrasser la maintenant , et personne ne pouvait nous interrompre , ses pupilles étaient a nouveaux grande ouverte , et ses iris dansaient dans les miennes . Ma main droite était descendu , et je commençais a déboutonné lentement son pantalon , je ne baissais pas du regard et j'allais l'embrassais quand il tourna la tête , et pris mon bras droit . Je me reculais sans comprendre . Qu'est-ce qui se passait ? J'avais fait quelques chose qui l'avait froissé ? Il le voulait autant que moi d'après ce qu'il m'avait fait comprendre . Mes sourcils c'était froncé parce que je ne comprenais pas ,je le regardais d'une façon totalement perdu


- Tu peux arrêter de m'allumer ? Je peux pas faire ça a cause d'Aleesha ..


Je n'avais pas du bien tout saisir mais c'était sortie , c'était sortie de sa bouche comme une dague qui venait se planter directement en moi , il se foutait de qui ? Moi l'allumer ? C'était lui qui m'avait voulus la première fois dans la salle de bain , c'était lui qui m'avait fait m'avait coller contre lui , c'est lui qui ce matin avait voulus ce poser de plus en plus contre moi . Dans mes yeux c'était injectés une colère qui s'écoulait , la froideur que je sentais s'abattre sur moi venait se faner lentement . Il venait tué se moment , et j'essayais de contrôler mes pensées . ALEESHA ALEESHA ALEESHA . Pourquoi il ne lui disait pas a Aleesha qu'il ne voulait pas qu'elle disparaisse pourquoi il me disait qu'il n'y avait que sur mes lèvres qu'il voulait inventer l'éternité , mais qu'il ne savait pas si j'avais cette place dans mon avenir , il sortait sa a toutes filles qui rencontrer dans la rue ? Il s'amuse , il s'amuse , il joue. J'eus un mouvement de colère je retirais mon bras de l'emprise de son bras . Il y avait Trois raisons au pourquoi qu'il avait dis 1 – C'était qu'un draguer de première classe , sa l'amuser . 2 – Il voulait m'éloignait car je devenais trop proche de lui dans tous les sens du terme 3 – il ne voyais que par Aleesha ,encore et toujours . Dans ses trois configuration la 2éme était la plus atténuante , mais je lui en voulais de pas me faire confiance si c'était celle ci la raison de ses mots stupides qui venait s'écraser sur sa bouche , il n'avait en aucun cas le droit utiliser le terme Allumeuse il se foutait ouvertement de moi , j'étais pas du genre a me laisser faire , encore moins le genre de fille dont il fessait allusion , j'étais au antipode il avait aucun droit . J'avais envie de lui faire avaler ses mots . Il fallait que je sorte avant de devenir complètement hystérique , je me retirais sans plus faire attention j'ouvrais la portière .

- Je t'allume ?... Sur ce cou là t'es con très con.

La pluie s'abattît sur moi , je m'en foutais , fallait que je m'éloigne . Pourquoi il me fessait ça ? C'était quoi son but me blesser ? Je marchais en pleine route , rien avait d'importance , j'entendais la porte de la voiture qui se claquer , il était sortie je me retourner et il état dérriére moi , il m'attrapait le bras . Et je m'en séparais de la même façon brusque de la voiture .


- LACHHE MOI . Tu joue , tu continue de jouer pour m'éloigner parce que tu veux pas que j'entre . J'AI ARRÊTER DE JOUER , Arrête de te voilé la face , c'est pas moi que tu veux , c'est pas moi que tu veux dans ton avenir . Tu tourne pas la page , c'est pas moi que tu veux , c'est Aleesha . Tu n'ose même pas faire tes choix t'attend , tu l'aimes a en craindre c'est pathétique .T'es content ? J'abandonne ton jeu. Laisse moi tranquille ...

Mon regard , lui arracher le sien ma voix s'égarait entre les crient de douleurs , et elle avait de plus en plus de mal a sortir. La pluie était de plus en plus forte sur mes épaules , une gouttes venaient de s'écraser au sol , tout comme mon coeur qui venait de s'écraser au même instant . Il était satisfait ? C'était ce qu'il voulait entendre ? J'avais mal , j'avais mal , je m'étais promis que ses douleurs ne devaient pu réaparétre mais en fin de compte c'était elles qui me fessaient vivre . J'étais redevenu cette adolescente , toujours cette filles adorablent qu'on a envie de prendre dans ses bras , mais en fin de compte j'étais toujours cette fille qui tomber sans avoir peur du vide et qui courrait toujours dans le mauvais sens . C'était ce que je me souvenais , c'était se qui m'apparaissais , je criais mon coeur n'exploser Quand J'eus finis de parler j'allais recommençait a parler je prenais mon souffle pour balancer encore ma douleur en plein visage je m'en foutais que sa le touche ou pas . Il s'amusait plus avec mon corps , il s'amusait avec mon esprit et mon coeur . Je retenais mes larmes avec du mal , je les retenais et j'en sentais une s'écraser contre ma joue , je détestais pleurais , la pluie cacher cet larme . Je ne le regardais même plus
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Damon M. Tallis
Damon M. «
    Dust in the wind.

Damon M. «  Dust in the wind.
Damon M. Tallis


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MessageSujet: Re: Breath Me - D   Breath Me - D - Page 2 EmptySam 20 Fév - 4:20

J’avais déjà enclenché le chauffage dans la voiture et je pouvais sentir la chaleur me calmer, tout comme Auréa le faisait lorsque nous n’étions pas très loin l’un de l’autre. Pendant quelques minutes, elle s’était mise à observer les premières gouttes tombées du ciel. Les silences comme celui dans lequel j’étais avait fait planer tout autour de moi une pression de volonté puissante et dévorante mais je le prolongeais, je provoquais ce que ma tête me demandait catégoriquement d’arrêter. La pluie s’abattait avec une certaine agressivité dehors et Auréa avait quitté la couleur de l’humidité pour me regarder comme je le faisais à l’instant. Une fois que nos regards étaient en liaison, le tambourinement de mon rythme cardiaque provoquait des échos un peu partout dans mon corps. C’était comme se trouver sur une Terre tremblante, comme ressentir toutes les vibrations de l’air en total hors contrôle de soi. C’était bon. C’était enivrant. Beaucoup trop enivrant pour que je reste glacé. Je connaissais les montagnes russes, la montée était souvent difficile mais la descente était libératrice, elle pouvait tellement l’être qu’elle en devenait effrayante. Les gens appelaient ça : les sensations fortes. J’avais la mauvaise habitude d’appliquer ce phénomène sur les gens, surtout ceux qui étaient trop proches de moi et je le regrettais toujours autant. Perdre le contrôle lorsqu’on touchait à mes points faibles était douloureux car la plupart du temps, je ne voulais pas être comme ça, être inaccessible. Personne n’avait jamais osé entrer dans mes profondeurs jusqu’à cette nuit spéciale, où je lui avais ouvert les portes, mes portes. Il était tellement facile de mentir aux gens, de le faire croire que la vie est simple, que vous êtes simple, que tout est clair dans votre esprit. Mais au fond, tout le monde jouait le même jeu,j’étais pourtant inapte à le faire lorsque mes sentiments prennaient le dessus. Je réagissais avec eux et ma logique était bien loin derrière moi. Tellement loin que j’en oubliais mes propres principes. La façon avec laquelle je la regardais n’était pas synchronisée avec ma tête et mes devoirs. Ils brûlaient, je les sentais déborder d’intensité mal gérée. Auréa était magnétique pour moi, j’avais besoin de sentir son sang brûlant réchauffer sa chair dorée. Je me rendais compte que l’amour que je lui portais ne faisait qu’augmenter tout ce que son corps m’avait déjà donné comme sensation, elle chamboulait tout mon intérieur. Un mélange entre la guerre et le calme absolu. Je ne désirais rien d’autre qu’elle, je ne voulais pas aimer une autre, me donner à une autre. Je me sentais avec elle, n’importe quel endroit me faisait penser à elle et rien n’était pareil si elle n’était pas à côté de moi. Rien.

Elle avait glissé pour s’installer sur moi, ses pupilles caressaient les miennes, ça aurait pu être le bon moment pour lui prouver que mon corps avait finalement céder sous la perfection du sien. Je pouvais vraiment discerner son envie lorsqu’elle me regardait de cette façon mais mes mains avait adopté la résistance pour je ne sais quelle raison. Elle me rendait fou, rien que par ses yeux, par le son de sa voix même mon cœur ne s’arrêtait pas d’endommager cette résistance, ça ne marchait pas pourtant. Mes mains ne se perdaient sur ses formes comme auparavant, j’avais mal de résister, j’avais mal de la regarder car je savais que je ne ferais rien de ce qu’elle attendait à cet instant, c’était paradoxal et complètement stupide car j’en avais envie, depuis pas mal de temps, depuis trop de temps. Sa main s’était posé sur mes traits, elle me donnait la sensation d’être quelqu’un d’à part, sa façon de me détailler me faisait frissonner l’échine. Elle glissait sur chaque recoin de mon visage et mes yeux étaient toujours attacher au sien, je me demandais si j’avais déjà désiré quelqu’un à ce point auparavant. Mon souffle se heurtait à l’intérieur et je le retenais du mieux que je le pouvais car il me trahirait à coup sûr. Son autre main cherchait mon corps, narguait mes mouvements mais le souvenir des yeux d’Aleesha me paralysait entièrement. J’étais troublé, mal, ne sachant pas quoi faire. J’attendais qu’un miracle arrive, qu’on me dise : « Va s’y, c’est bon. Tu es libre. » La chaleur de sa paume imprégnait mon torse pour glisser ensuite jusqu’à ma nuque, j’avais du mal à tenir et je me surprenais de ma résistance, je ne me reconnaissais pas en réalité. J’allais lui faire du mal, l’éloigner de moi alors qu’au fond j’avais simplement besoin de sentir qu’elle m’aime, besoin de vivre plusieurs choses grâce à elle et avec elle.

Elle s’approchait lentement, gracieusement. J’étais quasiment contre elle et j’imaginais les battements de son cœur parfaitement, la mélodie qu’ils créaient tournait dans ma tête sans s’arrêter. Elle me poussait au délit charnel. Le mélange des chairs et le parfum des passions me rendait affamé mais j’étais en laisse, Aleesha me tenait bien trop fort pour que j’exécute les ordres de mon instinct. Ses lèvres m’incendiaient, je sentais sa respiration dévorer les parcelles de ma peau à une vitesse qui faisait circuler le sang dans mes veines plus vite qu’à la normale. Je sentais mes muscles se contractaient, son odeur s’infiltrait dans chacun de mes membres pour en prendre possession. Je restais toujours là, sans faire le moindre geste, à me retenir pour quelqu’un qui au final était égoïste. J’étais sans doute stupide, stupide de la respecter encore alors qu’elle ne faisait que me faire du mal en m’enlevant ma liberté, en m’interdisant Auréa inconsciemment. Le fait de l’avoir vu débarqué ce matin m’avait affecté car j’avais vu la douleur que je lui causais. Je voyais la douleur d’Aleesha mais j’ignorais tout de celle d’Auréa… La pluie s’affolait au même rythme que moi, toujours plus vite et plus forte. Comme un sentiment d’urgence muet et douloureux que je ne pouvais pas fuir, faire comprendre. Je me sentais seul à culpabiliser et il était impossible que je fasse ça sans penser à Auréa et simplement à elle. Je voulais lui donner tout mon être et non mon corps. Je tenais à ça, j’avais dépassé le stade du physique. Tout se mélangeait dans ma tête alors qu’elle se montrait de plus en plus entreprenante, les mots éclataient en éclat brisé et donnait naissance à une migraine de surcharge. Le lien que j’avais avec Aleesha me tuait et ça allait trop vite… Je me sentais coincé dans une pièce trop petite pour que je puisse respirer et la panique m’engourdissait le contrôle psychique. J’allais bientôt lâcher… Elle me regardait à nouveau, si j’avais pu reculer, je l’aurais sans doute fait, je me blessais de penser ça car je savais que ça ne tenait qu’à un fil pour que je lui donne ce qu’elle attendait, ce qu’on attendait au final. Elle diminuait la distance entre son visage et le mien, je savais très bien ce qu’elle avait l’intention de faire, elle avait lu sur mes lèvres l’appel que je lui avais lancé, elle allait m’en vouloir, j’allais lui faire mal… Sa main descendait doucement toujours plus bas, jusqu’à ce qu’elle arrive à l’ouverture de mon pantalon. Ses yeux continuaient à me faire envie mais je sentais mon esprit me torturait avec Aleesha, encore et toujours. Sans m’en rendre vraiment compte, je prenais son bras droit et tournait la tête pour ne pas qu’elle mélange ses lèvres aux miennes, une colère étrange m’envahissait comme si je la jugeais coupable de mes actes… Mes mots sortirent tout seuls, assassinant tout ce qu’elle venait de faire.

- Tu peux arrêter de m'allumer ? Je peux pas faire ça à cause d'Aleesha ..

Je voyais l’incompréhension s’éteindre dans ses yeux pour laisser place à la colère et c’est exactement à cet instant que je me rendais compte de mon comportement lamentable. Je devais avoir l’air d’un petit garçon prit en plein délit mais c’était mes défenses qui étaient ressorties. J’avais simplement eu peur qu’elle voit, qu’elle comprenne et qu’elle s’échappe. Je ne voulais pas lui infliger ces blessures là, je ne voulais pas qu’elle souffre avec moi. Je ne devais pas lui apporter l’obscurité, je ne comprenais pas pourquoi elle voulait à tout prix être aussi proche alors qu’elle était dans mon âme à chaque respiration que je prenais. Il n’y avait qu’elle et je venais de parler d’Aleesha. Pourquoi je faisais ça putain ?! Elle se retirait en ouvrant la portière de la voiture, la pluie était violente et ses yeux l’étaient aussi mais je l’avais dit… Je l’avais enclenché. J’étais responsable de cette blessure. J’avais osé, en plus de ça, dire qu’elle m’allumait alors que j’avais tout commencé. Les rapprochements physiques avaient étaient faits par moi et maintenant qu’elle était prête à me donner ce que j’attendais, je la traitais d’allumeuse… Mon impulsivité me poussait à affronter beaucoup de problème de communication, je n’arrivais pas à dire clairement les choses, il fallait me suivre et c’était assez difficile dans des moments comme celui-ci. Le résultat était là, j’étais con, complètement débile.

- Je t'allume ?... Sur ce cou là t'es con très con.

Elle sortait de la voiture, la pluie la noyait dans les secondes qui suivirent. Elle marchait vite, en plein milieu de la route. Je sortais directement à mon tour et fermais la voiture. Je courrais pour la rejoindre plus vite. Les gouttes étaient agressives, elle se retournait au moment où je lui prenais le bras. Son regard voulait tout dire et moi je refusais de la perdre pour des paroles que je ne voulais même pas penser, même pas apercevoir car j’avais besoin de sa présence comme j’avais besoin d’air. Elle se débattait pour que je la lâche. Je ne l’avais jamais vu comme ça avant et c’était sans doute la première fois qu’elle me montrait que j’avais été trop loin.

- LACHHE MOI. Tu joues, tu continues de jouer pour m'éloigner parce que tu veux pas que j'entre. J'AI ARRÊTER DE JOUER, Arrête de te voilé la face, c'est pas moi que tu veux, c'est pas moi que tu veux dans ton avenir. Tu tournes pas la page, c'est pas moi que tu veux, c'est Aleesha. Tu n'oses même pas faire tes choix t'attend, tu l'aimes a en craindre c'est pathétique .T'es content ? J'abandonne ton jeu. Laisse-moi tranquille ...

Sa voix s’était transformé en cri au fur et à mesure qu’elle crachait ce que je méritais de recevoir, je voyais tellement de douleur que j’avais peur de la perdre, tellement que j’en tremblais. Je ne voulais pas la briser, je voulais qu’elle sache que je resterais aussi longtemps qu’elle ne me dira pas de m’en aller, je voulais lui dire que je ne pouvais pas, que je ne pouvais pas avancer sans elle. Elle ne se rendait pas compte qu’elle allait me déchirer si je la laissais faire, ses mots me tranchèrent tous aussi forts les uns que les autres mais je l’avais cherché, elle me rendait la douleur que je lui avais donné. Elle s’arrêtait, aussi net qu’elle avait commencé. C’était comme si sa cage thoracique la torturait pour qu’elle respire. J’étais là sous la pluie, à écouter, simplement écouter ses cris se brisaient dans mon âme comme si des millions de flèches me transperçaient la peau. Je ne voulais pas répéter le même schéma, elle n’était pas Aleesha, elle ne le sera jamais. Elle était ma vie nouvelle, mon air et je me tuerais si je la laissé partir sans la retenir. Ses yeux ne me regardaient plus, elle voulait me fuir mais je ne la lâcherais pas. Je préférais risquer le danger avant que ça n’arrive. Ma voix sortait comme un ordre et s’en était un, je lui disais de me regarder, elle ne le faisait pas jusqu’à ce que je lui prenne à nouveau le bras. La colère y était toujours mais son regard me regardait. Elle me regardait et c’était tout ce qui comptait.

- Je pensais que je n’étais plus assez fort pour respirer jusqu’à ce que je te vois comme j’aurais dû te voir depuis le début, j’ai mis du temps à me rendre compte de ce que tu représentais et j’ai voulu percé là où personne n’avait osé le faire auparavant mais tu restes toujours la première utopie réelle qui m’a été donné de voir. Je sais que mes paroles n’ont pas été choisies à la perfection mais je te demande juste de me regarder dans les yeux et de me redire tout ce que tu viens de me dire, redis le moi et je te laisserais tranquille pour toujours. Je n’ai jamais eu d’autre protection que moi-même mais c’est fini maintenant, tu as fait baisser la garde que j’ai installé. J’ai pas d’arme face à toi ! Je recule parce que j’ai peur d’avoir raison sur ce que tu es, je m’interdis inconsciemment le bonheur parce que j’en ai peur, parce que tu me montre un chemin que je n’ai plus osé reprendre à cause d’Aleesha, elle restera toujours mon premier amour mais c’est fini, j’ai besoin de toi et de personne d’autre, je suis prêt à virer le passé ! J’ai déjà tourné la page, c’est toi que j’aime bordel, je te veux, c’est toi. Auréa, c’est toi depuis la soirée de Syd ! Alors crache-moi ta haine si ça te chante, je resterais là que tu le veuille ou non.

- Pourquoi moi ?

- Parce que t’es la seule personne qui a été capable de me faire parler autant depuis un bon moment, parce que je suis incapable de toucher quelqu’un d’autre que toi, parce que tu me fais ressentir des choses que je pensais être mortes et parce que tu ressembles à une petite fille lorsque tu t’amuses avec de la nourriture… Parce que tu m’as fait oublier Aleesha, parce que j’ai appris à aimer quelqu’un d’autre qu’elle. Je t’aime, c’est toi que j’aime et c’est à toi que je veux le dire, pas à elle…

Je me surprenais à reprendre mon souffle à mon tour, j’étais trempé mais c’était sorti, je lui avais dit ce que je ressentais et je me sentais étrange, libéré pour avoir fait ça. Elle était encore accrochée à mes yeux, sans rien dire, sans rien faire. Elle était trempée elle aussi mais elle restait la plus belle personne à mes yeux, même avec le maquillage qui coulait, même avec les cheveux complètement mouillés, je lui vouais une admiration nécessaire à ma vie, à ce que j’étais. Mon âme tenait la sienne depuis le début et j’allais la tenir encore longtemps. Elle faisait tomber les murs un par un, elle savait des choses que personne ne percevait. Elle comprenait mes silences et je savais que je me sentirais perdu sans elle, sinon je n’aurais pas tremblé de la perdre. Je n’aurais pas tout avoué sous cette pluie torrentielle. C’était elle. Il fallait qu’elle le comprenne. Je prenais son visage entre mes mains, je me rapprochais d’elle et posais mon front sur le sien. Mon regard était ancré sur ses lèvres, je me demandais si je devais le faire, si je devais me lancer, c’était ce que je voulais, c’était ce que j’attendais. Mes lèvres sur les siennes lui feraient peut-être comprendre qu’elle était la seule pour laquelle les miennes plieraient. Elle faisait de moi son esclave dans un sens mais je ne savais pas si elle pouvait le voir… C’était quitte ou double de toute façon. Je décidais de me lancer. Je sentais ses lèvres réchauffait les miennes, je les sentais se mélanger aux miennes et c’était comme si le ciel m’écrasait le cœur. Plus rien n’avait d’importance, elle était la seule personne en laquelle je croyais, la seule personne capable de me faire avancer, de me faire oublier, de m’ouvrir les portes du futur et de m’accompagner sur ce chemin. Je l’embrassais comme si ça dépendait de ma vie, comme si c’était la seule source d’énergie dont j’avais besoin. Je reprenais mon souffle, je reprenais mon cœur, je reprenais ma vie et tout ça, tout ce changement dont j’avais besoin, Auréa me l’apportait. Sa chaleur cassait le froid et je voulais courir loin de tout ce qui me rappelait que je m’étais trompé de chemin. Elle me délivrait. Elle me sauvait.

Plusieurs minutes s’étaient écoulées, je n’avais rien vu passé et on était toujours sous cette pluie. Je me reculais légèrement pour me défaire de ses lèvres et je la regardais simplement. Je la ramenais à la voiture en lui prenant la main… On était trempés, complètement. On était rentré à l’arrière de la voiture. Je l’embrassais de nouveau, je longeais le long de ses cuisses en m’attardant sur ses hanches, je la rapprochais de moi. Je ne sentais plus qu’elle dans toute la voiture et je reperdais le contrôle de mon corps, ses mains s’agrippaient à ma nuque tandis qu’une des miennes étaient passées sous son haut. Sa peau était extrêmement douce, sa main descendait à nouveau vers le bas et elle déboutonnait mon pantalon de la même façon qu’elle avait voulu le faire quelques minutes plus tôt. J’embrassais son cou, j’en savourais chaque centimètre encore une fois en la rapprochant toujours plus. Elle m’excitait… A chaque fois qu’elle faisait ces gestes là, à chaque fois qu’elle prenait possession de ma peau comme ça. Je n’essayais même plus de résister, je ne me lassais pas du mélange de nos langues, de mes mains qui la fouille et de son souffle qui devenait le mien. Tout était parfait, jusqu’à ce qu’Hayden toque à la fenêtre. Auréa se retirait directement, je soupirais de lassitude, il avait un don pour tout foutre en l’air ou je rêvais ? Je reboutonnais mon pantalon, pendant qu’Auréa repassait à l’avant. Je sortais de la voiture et laissais Hayden rentrer à l’arrière. Je regardais Auréa, elle était gênée par la situation et moi aussi à l’occurrence. Hayden brisa le silence.

- Bon alors Damon. C’est demain ou aujourd’hui qu’on rentre ?

Je le regardais dans le rétroviseur, il n’affichait pas d’expression particulière mais j’étais certain qu’il avait vu, ça ne pouvait pas être possible autrement sinon il serait rentré directement. Je démarrai pourtant la voiture en le quittant des yeux et on rentrait à nouveau à la maison.
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Auréa Eden

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MessageSujet: Re: Breath Me - D   Breath Me - D - Page 2 EmptyMer 24 Fév - 23:14

Les secondes s'éternisaient. Mon corps ne répondait presque plus, je n'osais plus le regarder et ça me dévorait. J'essayais de tenir debout, de respirer lentement, de me contrôler doucement. Tout ce qui se trouvait en moi venait de se briser et cela faisait très mal, prendre conscience de certaine chose, à tel point que je me trouvais vulnérable face à lui. J'étais capable de me blesser moi-même et maintenant il pouvait le faire. Tout ce mélangeait en moi, je me sentais toute petite à crier à l'intérieur de moi-même parce que je venais de me perdre dans ses yeux. Nous étions seuls, quelque chose nous tourmentait tous les deux, c'était comme ça que cela devait se terminer ? Je voulais la vérité, celle de ce qu’il ressentait. J'avais besoin de l’entendre même si cela devait me blesser, il fallait que ça vienne de lui. Il pouvait, s'il le voulait, trouver un million de façons de me lâcher mais pas celle que je sois une allumeuse, que je trouve ce qu'il ressent pour Aleesha. Il ne lâchait pas mon bras, il était toujours en contact avec ma peau. Pourquoi sa peau me faisait du bien et pourquoi ma colère ne voulait pas s'en aller ? C'était contradictoire et il fallait qu'il m'explique. J'avais sortis tout ça sans penser au mal que cela pouvait lui faire. La brise venait geler l'arrondi de mes joues, il prenait une inspiration. Je ne voulais pas qu'il me laisse mais si c'était son choix, je l'accepterais. Sa voix commençait à sortir comme je ne l'avais jamais entendu.


- Je pensais que je n’étais plus assez fort pour respirer jusqu’à ce que je te vois comme j’aurais dû te voir depuis le début, j’ai mis du temps à me rendre compte de ce que tu représentais et j’ai voulu percé là où personne n’avait osé le faire auparavant mais tu restes toujours la première utopie réelle qui m’a été donné de voir. Je sais que mes paroles n’ont pas été choisies à la perfection mais je te demande juste de me regarder dans les yeux et de me redire tout ce que tu viens de me dire, redis le moi et je te laisserais tranquille pour toujours. Je n’ai jamais eu d’autre protection que moi-même mais c’est fini maintenant, tu as fait baisser la garde que j’ai installé. J’ai pas d’arme face à toi ! Je recule parce que j’ai peur d’avoir raison sur ce que tu es, je m’interdis inconsciemment le bonheur parce que j’en ai peur, parce que tu me montre un chemin que je n’ai plus osé reprendre à cause d’Aleesha, elle restera toujours mon premier amour mais c’est fini, j’ai besoin de toi et de personne d’autre, je suis prêt à virer le passé ! J’ai déjà tourné la page, c’est toi que j’aime bordel, je te veux, c’est toi. Auréa, c’est toi depuis la soirée de Syd ! Alors crache-moi ta haine si ça te chante, je resterais là que tu le veuille ou non.

Je l'entendais, au fur et à mesure qu'il s'expliquait je comprenais à quel point j'avais eu tort de sortir ses mots. Je buvais chacune de ses paroles sans m’en décrocher, j'étais une ... Son utopie. Mon estomac tournait comme un fou dans mon ventre faisant des sortes de pirouettes de plus en plus dangereuses. Quand il me demandait de me répéter que je devais le laisser, j'en était incapable car c'était la colère qui avait parler pour moi, j'étais incapable de me défaire de son regard, de son odeur, de tout ce qui le constituait réellement, sans lui je me vidais de tout ce que j'avais à l'intérieur. Il se sentait vulnérable face à moi et je suis sûre qu'il comprenait que j'étais vulnérable à mon tour face à lui. Je voulais parler, lui répondre mais je n'y arrivais pas. Mon mécanisme était complètement bloqué, il m'avait complètement bloquée. Je ne comprenais pas pourquoi il se damnait loin du bonheur, ça m'écorchait doucement car j'aimais voir son sourire comme les fois où nous nous étions amusés. J'avais supposé qu'à ce moment-là, il avait eu une brise de bonheur qui l'avait fait rire. L'entendre dire que tout était fini entre lui et Aleesha me faisait perdre pieds. Pourquoi moi ? Pourquoi pas une autre ? Cette question se tournait en moi dans tous les sens. Je n'avais aucune envie de lui cracher ma haine comme il l'avait dit. J'en avais juste assez qu'il veuille m'éloigner de lui. Sa détermination à vouloir rester me prouvait énormément de chose. C'était la première fois qu'il disait les choses clairement sans sous-entendu, juste ce qu'il pensait. La pluie ne cessait pas et il était trempé, j'avais envie de l'enlacer et de l'emmener loin mais je devais savoir.

- Pourquoi moi ?

- Parce que t’es la seule personne qui a été capable de me faire parler autant depuis un bon moment, parce que je suis incapable de toucher quelqu’un d’autre que toi, parce que tu me fais ressentir des choses que je pensais être mortes et parce que tu ressembles à une petite fille lorsque tu t’amuses avec de la nourriture… Parce que tu m’as fait oublier Aleesha, parce que j’ai appris à aimer quelqu’un d’autre qu’elle. Je t’aime, c’est toi que j’aime et c’est à toi que je veux le dire, pas à elle…

L'entendre dire qu'il ne pouvait toucher personne d'autre que moi me rassurait énormément, bien que je ne pouvais pas l’obliger, c'était comme m'enlever une épine au cœur. Je savais que son cœur était battu et découpé depuis plusieurs années mais je voulais qu'il me fasse confiance. J'étais sûr d'avoir les capacités pour le guérir. Quand il prononçait ses mots " Je t'aime", mon cœur battait de plus en plus fort et paf, il s'arrêtait. Je n'entendais même plus le bruit de la pluie qui tombait violement, plus rien avait d'importance. Il l'avait dit. Tout s'était arrêté. Une chaleur m'envahissait et je me rendais compte à quel point il était beau quand il disait qu'il m'aimait. Je ne voulais que lui, j'étais incapable de sortir ne serait-ce qu'un son. Il m'avait encore bloquée. C'était un moment parfait, des secondes parfaites. Je n'arrivais pas à parler, à faire comme lui tout libérer. Si je me forçais, je risquais de tout gâcher en étant maladroite. Pourtant mes sentiments étaient claires, j'étais complètement folle de lui, il fallait juste qu'il me laisse le temps de trouver comment lui dire.

La manière dont il me regardait, dont il regardait mes lèvres… Je savais à quoi il pensait, j'avais la crainte qu'au moment où mes lèvres toucheraient les siennes tout ce monde qui s'était créer entre nous disparaisse, s'envole dans un nuage de fumée noire comme l'arrivée de l'apocalypse, peur qu'en réalité, il s'aperçoive que mes lèvres ne soient pas autant désirables que ce qu'il aurait aimé, qu'il ne ressentait en réalité rien à mon égard. Que ce n'était qu'une erreur, une illusion. Il pouvait dire qu'il m'aimait mais s'il ne ressentait rien lors d'un baiser c'était que son corps lui avait envoyait de mauvais signaux. J'essayais de calmer mes pulsations cardiaques qui rebondissaient comme les ondes d'une batterie d'un groupe de rock enragé dans mon thorax. Son front était contre le mien, il me regardait. Ses pupilles étaient tellement tendres qu'elles enclenchèrent une humidification dans les miennes. J'étais plus petite que lui mais pas trop petite, j'étais sûrement à la bonne taille, je retenais ma respiration pendant une fraction de seconde et il se pencha légèrement en avant. Son visage était terriblement près du mien, laissant traîner ses lèvres le long des miennes, elles s'entrouvrirent peu à peu. J'eu un sursaut du diable à cet acte, je m'y attendais mais j'attendais ça avec tellement d'impatience. Ses lèvres étaient tellement douces, il dopait mes lippes en les rendant dépendante aux siennes, réduisant mes muscles en poussière et en faisant battre mon cœur de toutes ses forces. La pluie ne faisait qu'accentuer le désir, je les touchais, les effleurais, les embrassais lentement, tragiquement, passionnément. J'étais à bout de souffle tellement son baiser me donnait des frissons. Il venait de s'approprier chaque centimètre de ma bouche, de mon cœur, il le possédait tout entier. C'était lui. Et personne d'autre. Nos langues jouaient ensemble en harmonie, je ressentais une chaleur rayonnait en moi, mon corps avait réagi, il ne faisait que forger notre monde. Mes mains avaient pris place sur ses omoplates et elles se baladèrent ensuite sur son visage. Sa respiration était démesurée, son thorax montait et descendait à un rythme répétitif mais inégal tout comme le mien qui suivait ses souffles, il m'avait convaincu. Il avait pris ma main presque comme un enfant, je sentais mon cœur qui flottait dans les airs, je n'avais plus aucune envie de lâcher car la différence c'était qu'il m'avait éclairé. Il avait déballé tous ses sentiments et je n'avais aucune envie de m'en aller loin de lui. Je voulais qu'il me garde auprès de lui. Il me pressa dans la voiture, je ne me fis pas prier, je l'ouvrais et grimpais en révulsant un frisson, c'était le changement de température, le fait qu'il n'y est plus la pression de la pluie sur nos épaules. Je m'étais installé à l'arrière de la voiture. Chacun de ses baisers me rendaient plus vivante, plus proche de lui, j'étais complément sienne, je m'inclinais face à lui. Personne ne me faisait me sentir comme ça. Il descendait le long de mes cuisses, ses mains parcouraient habilement chaque forme de mes hanches, il avait rapproché son corps contre le mien. J'étais totalement déstabilisée par ce qu'il était et ce qu'il faisait. J'entourais mes mains autour de sa nuque. Le fait qu'on était complètement mouillés nous excitait encore plus. De la buée s'était créer sur les vitres tellement nos corps dégageaient de la chaleur. Il avait passé ses mains sous mon haut, mon cœur battait de plus en plus fort, c'était comme s’il voulait absolument s'extirper de ma poitrine. Il avait les mains froides, je sentais ses doigts qui me caressaient délicatement comme si il avait peur de me briser. Je prenais l'initiative de descendre jusqu'à l'ouverture de son pantalon comme je l'avais fait auparavant, je le regardais dans les yeux encore une fois, cette fois il était en accord avec moi. Ses yeux me brûlaient, ils étaient tendres et en même temps passionnés. Il m'embrassait dans le cou et je sentais l'odeur de son visage, de ses cheveux se frôlait contre moi, rien que cette friction était un plaisir unique. Il s'approchait encore et encore de moi, mes jambes s'amusaient à toucher les siennes. Ses lèvres étaient chaudes, très douces. Elles avaient un goût sucré, presque fruitées et elles m'attiraient sa langue qui jouait à narguer la mienne… J'avais une envie folle de le narguer à mon tour et de prendre le dessus, c'est ce que je m'apprêtais à faire mais j'entendais un cognement. C'était Hayden qui avait toqué à la fenêtre. Je me sentais comme prise en flagrant délit. Je me retirais rapidement de l'étreinte de Damon et je repassais à l'avant de la voiture. J'entendais Damon soupirer et je le voyais reboutonner son pantalon. A croire qu'on était maudits. Je me mordais les lèvres. Depuis combien de temps était-il la à nous observer ?

- Bon alors Damon. C’est demain ou aujourd’hui qu’on rentre ?

J'étais gênée de cette situation car je voulais garder cet instant et qu'il continue. C'était le moment idéal et que l'on attendait tous les deux. Damon roulait nerveusement, on arrivait à la maison. Hayden rentrait le premier et s'asseyait pour regarder la télé. J'entrais dans le Hall et j'allais quitter sa présence. On était à l'abri des regards, sa main dans la mienne, je m'amusais à détailler chaque trait de ses empreintes, je posais mes mains contre son visage et je lui offrais un baiser passionné. Il me serrait dans une étreinte infinie. Il fallait que j'arrête de l'embrasser de cette manière temps qu'Aleesha n'était pas au courant et pourtant je ne pouvais pas m'empêcher de le faire, les traits de ses lèvres s'emboitaient comme un puzzle dans les miennes. Je le fixais avec une légère moue, je ne pouvais pas m’empêcher de le sucrer comme étant la plus belle merveille de ce monde. Sur son visage il était écris la route de mon bonheur, c'était ma carte sans laquelle je pouvais me perdre. Pour aujourd'hui et pour demain, il avait ces messages ancré en lui, je collais ma joue humide contre la sienne, en m'amusant avec ses cheveux. Ils étaient trempés, lui aussi d'ailleurs, j'aimais ça. Ses mains m’en demandaient encore mais on devait arrêter. Je repensais qu'il n'avait pas encore vraiment parlé à Syd depuis qu'il était rentré. Et je lui avais dit dans la salle des miroirs que Syd était au courant et qu'il l'acceptait, c'était comme des frères, voir bien plus proches, il n'avait pas le même sang ni la même éducation mais ils se complétaient, pareil avec Hyde. Il fallait qu'ils se parlent. Je décrochais mes premiers mots depuis ma crise de colère.

- Tes lèvres me rendent encore plus accro. Il faut ... Syd doit t'attendre, tu lui as manqué...

Je lui déposais mes lèvres une dernière fois sur son cou et je m'éloignais pour lâcher sa main. A peine éloignée, j'avais envie de retourner à ses côtés. C'était avec lui que je me sentais le mieux, je ne me retournais pas car je savais qu'il me faisait céder, son odeur était encore sur moi, j'avais un bout de lui à porter de main. C'était plus fort que moi, plus fort que tout, je me retournais en lui souriant tout en m'éloignant dans le salon, mes pupilles accrochaient aux siennes . Quand je les quittais, mon cœur se calmait, mes neurones s'activaient comme-ci ils en redemandaient encore et encore. Chacun de ses mouvements s'étaient imprimés en moi, il était une bouffée de bonheur complexe. Il prenait mon âme pour l'enflammer entre ses doigts de glace. J'accélérais le pas pour me retrouver face à Hayden, les moments avec Damon m'avaient complétement fait oublier la douleur qui me rongeait. Il avait anesthésié ma douleur. C'était sans doute car mon cœur allait beaucoup trop vite. Hayden me regardait et je me demandais ce qu'il pensait de nous, de moi. Ce qu'il avait vu... Damon et moi ce n'était pas que physique, ça allait au-delà. Hyde était présent, il était assez discret. Je lui fis un sourire. Hayden m'adressa la parole:

- 3ème étagère du haut, dans la salle de bain de Damon... Euh pour ton dos. Va soigner ça avant que ça s'infecte.

Quelque part je lui en voulais d'avoir tout gâché, d'avoir retardé ce moment. Et pourtant il me conseillé de me soigner, je lui déclinais un merci de politesse, toujours en baissant les yeux et je montais à l'étage direction la salle de bain de Damon. J'ouvris la porte de sa chambre sans regarder autour de moi, j'allais dans sa salle de bain et je suivais ce qu'Hayden m'avait dit, 3 ème étagère du haut. Je ne comprenais pas comment Hayden était au courant de l'emplacement de la boîte de secours hors qu'il n'était pas encore entré dans la salle de bain, ni même la chambre de Damon. J'avais un peu de mal à l'attraper. Je ressortais de la salle de bain pour descendre et demander à Hyde de m'aider avec ça. J'avais besoin étrangement de parler à Hyde car il était doté d'une façon de réfléchir particulière et j'adorais passer des moments avec lui. C'était une sorte d'ami voir une sorte de frère. J'allais sortir de la pièce quand une voix glaça mon sang.

- Qu'est- ce que tu fais avec ça ?

C'était la voix d'Aleesha qui venait d'éclater dans l'écho de la chambre, qu'est-ce qu'elle faisait dans la chambre ? Je ne la craignais pas mais je savais qu'elle était quelque part un fardeau. Elle ne voulait pas ouvrir les yeux sur ce qui avait changé, elle voulait lui prouver qu'elle pouvait encore exister à ses yeux. Je n'étais pas aveugle, je savais que Damon ne pourrait pas se passer d'elle tout comme je ne pouvais pas me passer de la présence de Syd. Je devais épouser l'alliance de sa présence, quitte à m’évanouir dans l’ombre. J'avais de plus en plus mal, je pouvais situer ma douleur à l'endroit exact de mon tatouage, à gauche près de ma poitrine… J'essayais de rester le plus impartiale et zen possible.

- Hayden m'a poussé sur un tuyau en cuivre chaud, je me suis brûlée au dos.

- Alors viens, je vais t'aider.

Je n’avais pas vraiment confiance mais elle me regardait avec insistance. J'acceptais l'air de rien mais au fond je savais qu'elle se doutait de quelque chose, c'était écris sur ses traits qu'elle allait se venger et que j'allais subir. Je m'installais à ses côtés, dos à elle, je soulevais légèrement mon haut de façon à ce qu'elle puisse examiner correctement. Je sentais son souffle qui voulait m'assassiner. J'étais horriblement mal à l'aise. Elle ne parlait pas et quand je lui demandais comment c'était, si ça allait, elle ne me répondait pas. Je me retournais pour voir l'expression de son visage, elle tirait une tête qui inspirait le dégoût. Je la laissai faire. Elle ne voyait pas le tatouage ? C'était brûler sur le tatouage ? C'était au niveau de mon cœur en bas. Elle mit un produit sur la plaie, j'avais cette impression qu'elle me mettait de l'acide sur la peau et que cela me dévorait la peau. Je serrai les dents, mon corps tremblait sous la douleur mais je ne cédais pas. Aucun gémissement de douleur ne sortait. Je restais silencieuse, une fois qu'elle eut fini, elle sortait la bande. Je savais bien qu'elle allait continuer à me torturer. Je me laissais faire, elle entourait le bandage le long de ma poitrine et elle serrait quasiment de toute ses forces. Je faisais taire ma douleur et je lui écrasais instinctivement le genou.


- C'est bien infecté, tu as l'air brûler au second degré, tes premières peaux sont en miettes sur quelques centimètres. J’ai désinfecté ça, il ne me reste plus qu’à te mettre le bandage.


- Serre moins fort, tu vas me briser les côtes.

Elle avait les capacités de le faire, de briser mes côtes flottantes, j'y étais déjà fortement sensible surtout celle de gauche, alors quand elle avait appuyé. Tout s’était contracter à s'en étouffer, ses gestes me crachaient sa haine. Une fois qu'elle eut terminé, je m'enlevais directement de son emprise. J'étais certaine qu'elle voulait m'enterrer vivante, me briser dans tous les sens. Je lui prenais son oxygène, il était devenu le mien. Qu'elle me brise, qu'elle m'enterre je me battrais le reste de ma vie s'il le faudrait et j'attendrais encore et encore jusqu'à temps qu'elle cesse. Même allongée sur le sol en attendent les derniers sacrifices. J'attendais qu'elle enclenche les hostilités. Je la remerciais en la regardent directement dans les yeux, ils voulaient me tuer mais ils ne le pouvaient pas. Dommage pour elle. Je me retirais d'une façon assez déterminée et je m'en allais dans la chambre de Syd. Là, Hayden se tenait debout, sans un mot, il me regardait avec un petit sourire en coin.
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MessageSujet: Re: Breath Me - D   Breath Me - D - Page 2 EmptyMer 24 Fév - 23:22

La Saint-Valentin prenait la ville en otage, elle la noyait dans un décor un peu trop kitsh, un peu trop rose et rouge. C’était un très bon jour pour faire souffrir les personnes qui n’aimait pas ou dont on avait brisé le coeur. En me levant, je prenais conscience que la réalité s’affichait devant moi. Elle était sûrement aussi visible qu’un panneau Stop en plein milieu du désert. Stop ; quatre lettres. Un mot qui m’avertissait, j’étais en face de lui, j’essayais tant bien que mal de lui donner un autre sens mais je n’y arrivais définitivement pas. Je voulais que ce jour soit comme tous les autres jours. Si j’arrivais à éviter cette fête, j’aurais moins de chance d’avoir de la peine, je penserais peut-être moins à toutes ces paroles qui s’amusaient à faire tomber mes forces. Après mon réveil, j’étais sorti dehors prendre l’air. Il faisait froid pour Février, je sentais le vent du Nord soulevé mes cheveux. Sur ma route, je croisais beaucoup de jeunes couples. Ils étaient mignons, attendrissants presque mais j’évitais de m’attarder sur eux car je me renvoyais directement dans le passé et il fallait que tout ça s’arrête. J’essayais de me concentrer sur le bruit du vent, d’écouter les feuilles frissonner timidement. J’avais même été capable d’entendre les pas de quelqu’un dans l’herbe du parc où je m’étais laissé emporter. Je connaissais bien la solitude, elle m’avait longtemps accompagnée et elle m’avait appris plusieurs choses essentielles. Je ne voulais pas la blâmer même si elle me tenait à l’horizontal trop souvent. C’était tout de même volontaire. J’étais consciente que je ne voulais rien changer si cette personne ne changeait pas elle aussi.

Je n’arrivais pas à l’extirper de ma tête, il me collait à la peau, il était ma peau. Il était en train de me briser le cœur et il le savait, j’avais vu qu’il était sincère, désolé même mais je ne voulais pas de sa saloperie de pitié. L’enregistrement de ses paroles qui tournaient en boucle dans ma tête me rappelait que j’étais bien trop rêveuse. Les gens disaient que la chute faisait mal, est-ce que j’avais déjà touché le sol ou alors suis-je encore dans le vide ? J’ai toujours cru en son inaccessibilité, c’était l’endroit où mes rêves bafoués se trouvaient. Il s’était perdu et je me perdais aujourd’hui, j’allais sans doute connaître l’ombre qui le harcelait mais… Ce n’était pas juste. Pourquoi me rendait-il coupable de mes années d’absence ? Il détruisait tout et plus rien ne sera jamais comme avant. Il avait papillonné ailleurs, loin de moi et des restes d’une vie qu’il rendait violente. Il insistait, il voulait me voir partir alors à quoi bon rester ? Je continuerais à marcher même brisée tout simplement car il le fallait. Les promesses qu’on avait faites ont été brisées, le bleu dans ses yeux était devenu mensonger mais il n’en avait rien à faire. Il se contentait d’exécuter et pour la première fois de ma vie, je le trouvais cruel. Dans ma poitrine, une tempête se déchaînait et broyait tous mon être, une bataille sanglante me tiraillait l’esprit. J’avais le vertige, je voyais le sol se rapprochait trop vite de moi. Bientôt mes os seront brisés et qui donc s’en soucierait… Je ne voulais pas connaître la réponse, je voulais simplement que tout s’arrête. Il fallait bloquée cette douleur. Je m’éloignerais. Je partirais vu que son regard ne me disait que ça.

Tout à l’heure, il m’avait laissé dans la chambre et était parti avec Hayden et Auréa. Il m’avait laissé là et j’avais compris qu’il en avait assez mais lui ne comprenait rien. Le mal était fait maintenant… Je prenais le chemin pour rentrer chez Damon à nouveau. Je n’avais jamais eu le cœur brisé, je ne connaissais pas ce sentiment. Serait-ce ce poids dans la poitrine ? Il se compressait tellement que chacune de mes pensées pouvaient faire couler du sang. Je me sentais usée, totalement usée par le temps, la vie et je n’avais plus envie de rien. Je me forçais à marcher, je n’étais plus très loin de chez Damon maintenant. Rien que son prénom provoquait ma colère, mes poumons étaient remplies de rage, mes veines étaient nerveuses et m’envoyaient des secousses d’agressivité. J’étais en colère, tellement en colère contre lui que mon cœur se tuait tout seul, que mes yeux étaient une nouvelle fois humides, ils troublaient ma vision. Combien de larmes s’étaient échappées dans le vide ? Je n’avais pas un cœur de pierre, je n’ai jamais prétendue être forte. Tout ce que je savais faire était me taire et observer car mon avis n’avait jamais eu une quelconque importance sauf le jour où je l’ai rencontré… Il m’écoutait, il n’était pas que mon amour de jeunesse, il était mon meilleur ami. J’arrivais chez lui pour directement m’enfermer dans la chambre. Je me sentais froide, glacée même. Je m’étais allongée à nouveau et admirer le ciel blanc à travers la fenêtre. L’odeur de Damon était dans toute la pièce, ici, je me sentais en sécurité étrangement. Des gouttes commençaient à jouer leurs notes contre les carreaux. Je me sentais plus calme, cependant trop vide, j’étais vide car il s’en allait en prenant mes sourires, mes envies, tout.

Je concentrais à nouveau sur ce que je voyais, ça me permettait de ne pas penser, de ne pas souffrir trop fort et cette méthode marchait. Ils étaient finalement rentrés et moi j’étais toujours ici. Auréa était rentré dans la chambre de Damon pour aller à la salle de bain, apparemment elle ne m’avait pas vu. Une fois sorti de la salle de bain, je l’arrêtais en lui demandant ce qu’elle allait faire avec ça. Elle s’était brûlée le dos sur une barre de cuivre brûlante. Ma tête me sifflait : « Bien fait. » mais mes lèvres ne se déliaient pas. Je lui proposais quand même mon aide… Elle semblait hésitante mais je ne voulais pas vraiment lui laisser le choix. Il fallait que mes doutes augmentent pour parvenir à les justifier, si je devenais parano il n’y avait aucune raison pour qu’elle refuse. Elle accepta. C’était le regard que Damon avait eu pour elle dans la cuisine tout à l’heure qui avait enclenché mes rafales de doutes et tous leurs gestes n’avaient fait qu’augmenter mes doutes. Ils me prenaient pour une idiote, ils me mentaient et ça me donnait simplement envie de vomir. J’étais fatiguée de me sentir aussi haineuse, aussi agressive mais je n’arrivais pas à calmer cette envie de vengeance. Elle n’avait pas le droit de danser de cette façon dans les yeux de Damon, elle n’avait pas le droit car elle savait ce que je ressentais. Je laissais mon venin s’écoulé. Je le laissais prendre possession de mes gestes. Violence, violence, violence. J’en été arrivé à un stade où la destruction était le seul remède. Je devais détruire pour extérioriser mais je me retenais, je luttais contre moi-même.

Elle se mettait dos à moi pour que je soulève son pull. Elle me demandait si ça allait, je ne répondais pas. Stupéfaite par l’étendue des dégâts. La plaie était encore à vif, la brûlure devait la faire souffrir énormément, j’étais étonnée qu’elle ne dise rien. Elle était très infectée, il fallait vraiment nettoyer ceci. Je savais évidement que ça allait être douloureux et quelque chose dans ma tête me donnait envie d’en rajouter, vengeance de ma douleur psychique. J’appliquais la crème sur la blessure en appuyant sûrement trop fort, ses muscles tremblaient mais elle ne cédait pas à l’admission de sa douleur physique. Je retirais de la satisfaction à la faire souffrir car j’avais ce sentiment qu’elle me poussait dans le précipice. Elle n’était peut-être pas mieux que Damon et si mes pensées étaient justes, ils feraient ça sous mes yeux… Je continuais à faire pression sur la blessure, dans un sens je lui rendais service. La blessure serait totalement désinfectée même si je n’avais pas hésité à exagérer mes gestes.

- C'est bien infecté, tu as l'air brûlée au second degré, tes premières peaux sont en miettes sur quelques centimètres. J’ai désinfecté ça, il ne me reste plus qu’à te mettre le bandage.

Une fois que j’avais fini, je m’essuyais les mains avec un drap. Je sortais ensuite la bande pour ne pas que la plaie s’infecte à nouveau même si j’aurais bien aimé qu’elle le reste, je me surprenais d’avoir des pensées aussi agressives par rapport à elle mais Damon me mettait dans des états dont je n’avais que rarement conscience. Il provoquait mon hystérie, il alimentait mon égoïsme car Damon n’était pas le genre de personne que l’on aimé partager, que l’on aimé voir entouré d’autre personne. Il était attractif, hors du commun pour certains, pour moi entre autre. Le serait-il aussi pour elle ? Je déroulais le bandage assez suffisamment pour pouvoir l’étendre le long de sa poitrine et le faire passer sur son dos. Je serrais la bande comme si je cherchais à l’étouffer, ma haine sortait toute seule et mes mouvements refusaient de se calmer. J’espérais intérieurement lui faire mal, je voulais lui faire, c’était ce que mon fond intérieur me hurlait de faire. Elle croyait vraiment qu’elle pouvait m’arracher le cœur de cette façon en séduisant Damon ? J’étais capable des pires choses pour lui, il fallait qu’elle le comprenne clairement.

- Serre moins fort, tu vas me briser les côtes.

Je sentais qu’elle infligeait une lourde pression sur mon genou, je la relâchais directement. Apparemment, j’avais réussi à lui faire mal et j’étais de plus en plus certaine qu’il se passait quelque chose entre elle et Damon mais il fallait qu’il me l’avoue, qu’il me regarde et qu’il me dise la vérité car je n’écouterais absolument rien tant qu’il ne me dirait rien. Quitte en empoisonner son monde comme il était en train de le faire avec le mien, il me donnait la sensation d’être à moitié enterrée. Il me poussait à me lever pour faire semblant, pour vivre comme une vivante que je n’étais plus vraiment et elle était sûrement la raison de son comportement, c’était dingue comme la confiance régnait dans cette maison. Elle me remerciait mais son regard me donnait presque un défi, je me contentais de lui sourire innocemment mais je savais que mes yeux lui déclarait ouvertement la guerre mais je ne voulais pas la commencer maintenant, ni même après. Tout dépendait de Damon. Il était le seul à pouvoir me contrôler et il n’aimait pas trop qu’on se batte tout autour de lui, c’est sûr que le tiraillement n’était pas un sentiment facile à porter… Elle s’en allait, tant mieux. Je n’avais pas besoin de sa présence. Je rangeais la boîte de secours quelque part dans la salle de bain et en sortais ensuite. Je prenais à nouveau un CD, n’importe lequel, je voulais simplement de la musique et j’ouvrais la fenêtre. La colère asséchait ma gorge. Je pris un livre dans la bibliothèque et commençait ma lecture, allongée sur le lit.

J’avais réussi à calmer la colère mais le vide n’était toujours pas parti. C’était un foutu jour, je maudissais absolument tout ce qui se trouvait mais je ne me sentais pas capable de partir car Damon était ici et je n’aimais pas cette sensation, cette atmosphère qui me mettait sous une tension permanente. Je déposais le livre sur le lit et m’allongeais entièrement pour fixer le plafond, pour me perdre dans ce néant de blancheur vide. Je soupirais, posais mes mains sur mon ventre pour essayer de garder le contrôle de ma respiration. Soudainement la porte s’ouvrit, je tournais la tête instinctivement pour voir qui entrait dans la pièce. Je me redressais en baissant les yeux, il s’asseyait de la même façon qu’il y a quelques heures. Je lui en voulais, j’espérais qu’il le sache. Il prononçait mon prénom, je ne répondais pas, pourquoi faire ? S’il voulait s’amuser à m’écraser le cœur, qu’il le fasse, il avait tous les droits. Je lui en avais fait la promesse et je n’étais pas du genre à trahir, c’est mon éducation qui voulait ça. Tant qu’il n’avouerait pas, je ne changerais pas de comportement. Il me connaissait alors pourquoi il me faisait souffrir comme ça ? Pour me faire sentir ce qu’il a ressenti durant toutes ces années ? Il voulait vraiment qu’on se déchire ? Je finissais quand même par le regarder, ses yeux azurs me fixaient, j’encrais les miens dans les siens, c’était comme une liaison invisible, intouchable, inébranlable. J’attendais qu’il parle, il le brisait toujours lui car le silence m’avait toujours aimé et je l’aimais moi aussi.

- Est-ce que tu veux vraiment ça ?

- Quoi ?

- Ne pas comprendre à tel point que ça te tue doucement.

- Dans les deux cas, ça fait mal alors qu’est-ce que ça change ?

Il ne me répondait pas mais il restait plongé au plus profond de mes yeux. Ses doigts exploraient les traits de mon visage et mes yeux lui disaient d’arrêter. Au bout de quelques instants, il s’arrêtait, j’étais certaine qu’il savait que je le détestais au-delà des sentiments que j’avais, je le détestais de me nier, de me mentir, de m’humilier comme il le faisait. Si vraiment il n’y avait rien lui et elle, pourquoi elle aurait cet air de détermination dans les yeux lorsque je le provoquais ? Pourquoi l’atmosphère nous empêchait-elle de nous détruire toutes les deux si sa conscience était tellement pure ? Je ne voulais plus être noyée dans le mensonge, j’avais assez menti pour ne pas qu’on laisse les gens qui me sont chers en vie pour retomber dans le même cercle, Damon me jetait dedans et pourtant il avait cet air d’innocence sur son visage, cet air angélique presque divin qui me faisait trop souvent changer d’avis.

- Tu sais… Ce soir fait une soirée pour la Saint-Valentin… On pourrait essayer de se comprendre si tu me laissais t’y emmener, j’ai besoin qu’on se comprenne même si je me prends un mur, je veux essayer… Je n’ai jamais voulu te perdre. J’ai une solution…

- Vraiment ? T’as une solution pour me larguer sans me faire de mal. Ca m’intéresse.

Il me regardait avec un air de lassitude, ça l’énervait, je souriais, je me sentais moins seule. Il s’attendait peut-être à ce que je le regarde faire sans rien dire, que je l’ignore. Son problème, c’est qu’il n’avait pas de respect, pour personne. En tout cas pas pour moi. Il me mentait, je le sentais. Il me prenait pour une conne et il croyait que j’allais rester la gentille petite Sasha. Je détestais le mensonge, qu’il me le dise, qu’il me prouve que j’ai raison et je m’en irais, je le laisserai en paix avec ses meufs. Je soupirais en me levant. Je remettais mes talons, remettais ma veste et allait dans la douche me brosser les cheveux vite fait. J’en ressortais puis pris mon portable. J’appelais Georges pour qu’il vienne me chercher. Il allait bientôt arriver. Je regardais Damon, il me regardait à son tour en attendant ma réponse sans doute.

- A quelle heure est la fête ?

- En début de soirée, soit prête pour 20h00, je viendrais te chercher.

Je le regardais une dernière fois et sortais en fermant la porte derrière moi. J’étais contente de sortir d’ici en un sens. Contente car j’allais être loin de leurs mensonges. Je ne sais pas pourquoi il m’invitait à cette soirée, je n’avais pas forcément envie d’y aller mais Auréa y serait certainement.
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MessageSujet: Re: Breath Me - D   Breath Me - D - Page 2 EmptyDim 7 Mar - 18:07

Elle composait sur ses membres les différentes étapes de la peur, son cri m'avait sectionné les veines, je ne savais pas ce qui lui arrivait, ni ce qu'il se passait mais elle regardait le vide, tout en étant pétrifiée, je ne comprenais pas ce qu’il se passait. Dans l'affolement, je l’ai poussai contre le mur pour l'éloigner du danger, sa peau entrait en contact avec la mienne et tout à coup son visage s'étirait de douleur, je ne comprenais pas pourquoi, ce qu’il était en transe de se passer. Je m’étais empressé de lui demander si tout allait bien, elle s’était immédiatement retirer du mur et je voyais la barre de cuivre brûlante faire de la fumée, j’insistais en lui redemandant si tout allait bien, elle m’avait répondu que ce n’était rien et que tout allait bien. Je ne savais pas si je devais y croire mais je n’insistais plus. Elle s’éloigna ensuite pour sortir de l’attraction, je suivais son chemin. Mon frère était arrivé quelques minutes après nous. Il avait l’air pensif, j’étais certain qu’il était entré dans une profonde concentration un peu plus tôt. Auréa prit la main de Damon, bien que ce geste me dérangeait réellement, je gardais le silence. Elle le tirait vers une petite cabine doté d’un rideau, je devinais que c’était un photomaton, ils rentrèrent à l’intérieur ensemble et sans que je ne m’y attende Auréa me tirait à l’intérieur avec eux. Je ne comprenais pas ce qu’elle faisait, ni pourquoi elle me prenait avec eux mais j’en riais réellement. C’était un son réel. Je ne jouais pas. Elle se poussait légèrement pour me laisser de la place, j’appréciais ce geste. Je me mettais donc à ses côtés et attendait les flashs qui allaient se succéder.

Auréa faisait des choses stupides pour nous amuser Damon et moi et elle avait réussi, les photos étaient bien entendu ridicules mais on s’amusait c’était tout ce qui comptait. Il ne restait plus qu’un tirage et c’est à ce tirage exactement qu’ils m’avaient poussé à l’extérieur du photomaton. Si ils l’avaient fait c’est qu’il y a avait une raison précise. Par politesse, je restais devant la cabine mais ce fût réellement plus fort que moi et j’ouvrais le rideau pour tout gâcher volontairement. Apparemment, j’avais réussi. Auréa était sorti de la cabine légèrement froissée et je pouvais entendre les soupirs de mon frère. Cependant, il sortit à son tour de la cabine affichant un air neutre, Auréa lui tendait les photos. Mon frère et moi les regardions en riant, bien qu’elles étaient stupides, elles étaient belles, elles faisaient passer ce message enfantin que chacune des personnes qui se trouvait à cette fête recherchait. Je ne savais pas ce qu’il s’était passé entre eux lorsqu’ils m’avaient poussé dehors mais il devait y avoir eu un rapprochement considérable. Je ne savais pas en quoi Damon pouvait intéresser Auréa, ils étaient totalement opposés… Damon nous emmenait vers d’autres attractions. L’après-midi s’était déroulé de la même façon que la matiné, je m’étais amusé. Réellement, pour la première fois depuis trop longtemps. L’air enfantin d’Auréa la rendait encore plus attachante et jolie. C’était vraiment étrange, cette attraction qu’elle provoquait en moi mais plus je la regardais, plus je comprenais qu’elle ne me laissait pas indifférent. Damon nous proposait de rentrer, on acceptait. Le ciel devenait menaçant, les gouttes allaient bientôt mourir au sol de béton. Nous prenions donc la route jusqu’à la voiture avant que tout nous tombe sur la tête.

Le long de notre marche, j’avais aperçu quelques ombres nous suivre. Je comprenais directement de qui il était question, c’était sans doute les agents du centre qui cherchaient à avoir des nouvelles informations. Il fallait que je trouve un prétexte pour pouvoir allait les avertir. Je n’aimais vraiment pas exécuter ces ordres, balancer chaque moindre fait et geste des personnes avec qui je vivais aujourd’hui mais je ne voulais pas que mon frère meurt pour ça. Je devais trouver la solution et je la trouverais. Je trouverais l’astuce pour nous détacher entièrement de ce centre qu’est Aprilia. Il fallait du temps et je pouvais me montrer très patient. Nous arrivions à la voiture, j’entrais. Auréa et Damon entrèrent à leur tour aussi. Je mentais en disant que j’avais oublié quelqu’un chose à une attraction, mon frère et Auréa gobèrent mon mensonge et je m’éloignais de la voiture. J’essayais de retrouver les ombres tout au long de mon chemin, je mis quelques minutes à en trouver une. Je me dirigeais vers elle discrètement. C’était un homme, habillé tout en noir avec le visage couvert par un foulard noir. Il ne fallait pas que leur visage soit connu. Je lui donné alors ce qu’il voulait savoir, ce qu’il s’était passé. Le bilan des jours passés chez Damon. Il m’expliqua ce que je devais faire ensuite, je devais mettre sur tous les spécimens que je rencontrais des sortes de puces qui indiquerait à Aprilia leur position. Je restais silencieux, je n’avais pas le droit de refuser. Je ne pouvais pas risquer la vie de mon frère donc j’acceptais sans poser de questions. L’homme étrange me dit ensuite que je posséderais les accesoires nécessaires en temps voulu. J’acquiesçais et reprit le chemin jusqu’à la voiture. Il m’arrivait de culpabiliser énormément d’être un des informateurs d’Aprilia mais je savais pourquoi je le faisais et je savais que je ne me trompais pas. J’avais échafaudé mon plan et il ne pouvait pas rater, théoriquement parlant. J’effaçais ces sombres pensées assez vite, il n’y avait pas de raison pour que je m’arrête maintenant. Lorsque j’arrivais à une dizaine de mètres de la voiture, je voyais Damon et Auréa s’expliquer sous la pluie battante.

J’étais trempé mais quelque chose me retenait à les observer encore quelques minutes avant de refaire mon apparition. Je me mettais derrière une attraction, à un point stratégique où je pouvais les regarder sans pour autant qu’ils s’en rendent compte. Tout me disait qu’ils étaient en train de se disputer, j’entendais Auréa crier sa colère pour se retourner ensuite. Je ne m’attendais pas à ce que Damon réagisse pourtant il l’avait fait et j’entendais sa voix s’élevait au fur et à mesure qu’il parlait, je n’entendais pas très bien ce qu’ils disaient, seulement quelques brides insuffisantes pour que je puisse comprendre leur conversation. Il prit son visage entre ses mains, et il se rapprochait toujours un peu plus d’elle, jusqu’à ce que son front entre en collision avec le sien. Ils se regardèrent quelques minutes et il finit par l’embrasser… J’étais étonné, une pointe de jalousie s’infiltrait dans les membranes de mon cœur. Je ne sais pas si c’était de la douleur mais je l’enviais, je devais l’avouer. Je sortais ensuite mon téléphone portable et prit une photo de leur échange langoureux. Je savais que ça me servirait. Je comptais d’ailleurs m’en servir. Il se reculait d’elle et la prit par la main pour l’emmener jusqu’à la voiture. Elle entrait la première, il la suivait aussi à l’arrière. Je savais très bien ce qu’il allait tenter. Je le connaissais bien. Mon frère allait toujours à l’avant du véhicule. S’il allait derrière, ce n’était pas pour rien. Quand ils étaient entrés à l’intérieur de la voiture, j’avançais à mon tour. Ils ne me verraient pas et j’allais sans doute les surprendre mais je ne dirais rien pour le moment. Je toquais au carreau pour les avertir de ma présence. Auréa bougeait et sortit du véhicule pour se remettre à l’avant. Mon frère soupirait et me lançait un regard assez sombre. J’avais visé juste. L’idylle Auréa/Damon existait bel et bien, il prit la place conducteur et Auréa semblait gênée de la situation comme si on l’avait pris la main dans le sac.

- Bon alors Damon. C’est demain ou aujourd’hui qu’on rentre ?

Mon frère et moi nous fixions ensuite dans le rétroviseur. Il savait que je les avais vus mais je n’affichais pas d’émotions. Il ne détecterait rien du tout. Il démarra la voiture et il conduisait trop vite, cela voulait dire qu’il était lui aussi froissé. Evidemment, je l’avais empêché de s’amuser, dans mon esprit, Damon jouait avec Auréa. Il avait toujours été ce genre de garçon à avoir beaucoup de fille sans aimer, pourquoi donc ça changerait ? On arrivait enfin à la maison. Je sortais de la voiture en premier et entrait directement pour aller m’asseoir dans le canapé en face de la télévision. Hyde était dans la pièce mais ne m’accordait même pas un regard, je ne m’attardais pas non plus sur lui. J’étais en train de penser à ce que j’avais, mon frère et Auréa et Aleesha qui était encore à l’étage. Je doutais qu’elle soit au courant, mon frère ne lui a sûrement pas encore annoncé. Dommage pour lui, c’était quelque chose qui pourrait me servir. Après quelques minutes, Auréa entrait dans la pièce. Je la fixais, elle avait l’air pensive elle aussi mais je ne disais rien. Elle devait savoir que je savais à présent, ça devait sans doute tourner comme un manège dans sa tête. Elle tournait les yeux vers l’androgyne et lui fit même un sourire. Hyde était quelqu’un de très énigmatique. Je devrais sans doute faire attention à lui dans la maison. Je repensais à la blessure que j’avais vu sur le dos d’Auréa, elle semblait quand même assez grave donc je lui indiqué où se trouvait la boîte de secours.

- 3ème étagère du haut, dans la salle de bain de Damon... Euh pour ton dos. Va soigner ça avant que ça s'infecte.

Ses yeux se laissèrent tomber au sol et elle me remercia pour mes indications. Elle montait ensuite à l’étage silencieusement. Mes yeux s’ancrèrent quelques minutes sur l’écran du téléviseur mais ma concentration était ailleurs. J’avais en possession la preuve que Damon trompait Aleesha, qu’Auréa et lui avait quelque chose de fort entre eux. Mon frère m’avait fait du mal auparavant et j’étais quelqu’un d’assez rancunier, je pourrais très bien éloigner Auréa de Damon avec cette photo et c’est ce que je voulais faire. Plus personne ne devait être dans le Hall à présent, je montais donc à l’étage en éspérant qu’Auréa cherchait toujours cette boîte de secours. Je savais qu’elle dormait dans la chambre de Syd, je marchais donc vers cet endroit. Une fois arrivé, j’entrais dans la pièce et observait les alentours. A première vue, Syd était un artiste. Plus précisément un photographe. L’endroit n’était pas magnifiquement rangé mais c’était un beau désordre, un désordre passionné et photographique. Je décidais d’attendre quelques instants. Je savais qu’elle allait venir ici, je suivais les indications que mon instinct me donnait et comme je l’avais deviné, la porte s’ouvrit. Auréa était entré dans la pièce. Elle affichait un air de stupéfaction, un sourire venait de faire apparition sur mon visage.

- Alors, cette blessure, est-elle grave ?

Je ne comptais pas attaquer directement. Je me demandais comment elle allait aussi. J’étais dans cette pièce pour une raison bien précise, certes mais j’avais le temps d’entrer dans le vif du sujet. A quoi bon presser les choses lorsqu’on peut le faire calmement. Cette photo était une bénédiction pour moi et pour ce que j’aimerais créer avec Auréa. J’avais mes chances. Je comptais les prendre.
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Damon M. Tallis
Damon M. «
    Dust in the wind.

Damon M. «  Dust in the wind.
Damon M. Tallis


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MessageSujet: Re: Breath Me - D   Breath Me - D - Page 2 EmptyMar 9 Mar - 18:11

Ma conduite avait été faite sans que je ne prononce quoi que ce soit. Ma gêne s’en allait kilomètre par kilomètre, après tout je n’en avais rien à faire. Je ne comptais pas continuer à cacher tous les sentiments qu’elle me faisait ressentir. Les moments qui s’étaient déroulés cette après-midi avaient tué mes doutes. Aleesha finirait tôt ou tard par l’apprendre mais je voulais que ça soit moi et moi seul qui lui dise. Auréa instaurait une passion invétérée en moi, ce lien me donnait presque l’impression d’entendre son cœur battre à la chamade durant les minutes où elle s’appropriait mes lèvres, je pouvais même le sentir ralentir sous l’émotion lorsque mes mains refroidissaient les siennes. C’était ce lien en question qui me faisait oublier le reste, qui la faisait devenir reine de mon monde. Lorsqu’on arrivait enfin, Hayden entrait et Auréa et moi le suivions. Je ne savais pas du tout ce qu’il penserait de tout ça et ça me tracassait quand même légèrement. Hayden est ensuite allé dans le salon. J’étais de nouveau seul avec elle, ses mains n’abandonnaient pas encore les miennes après quelques instants elles frôlèrent ensuite mon visage minutieusement. Ses lèvres récupèrent les miennes à une vitesse affolante, enivrante à tel point que je la serrais contre moi sûrement trop fort. Auréa me rendait dépendant, elle était ma seule addiction forte pour le moment, toutes les drogues du monde ne me faisaient pas ressentir ce qu’elle m’infligeait et pourtant j’en redemandais encore et encore, sans jamais penser à m’arrêter, sans jamais arriver à tuer cette obsession. C’était tellement bon que ça me semblait douloureux, je sentais mon âme se tordre lorsqu’elle s’éloignait même ne serait-ce que de quelques centimètres et même si cette âme qui était en moi se faisait du mal sans vraiment savoir pourquoi mais en sachant très bien pour qui ; je me jurais de persister, je m’obstinerais. Au final, je n’aurai jamais de récompense pour tout ça car je me rendais compte que ce n’était pas un objectif à atteindre, c’était la promesse de mon admiration éternelle pour elle qui aura été tenue.

- Tes lèvres me rendent encore plus accro. Il faut ... Syd doit t'attendre, tu lui as manqué...

Elle prenait un peu de recul, je comprenais pourquoi. Aleesha était encore dans la maison après tout. J’étais complètement sous l’hypnose de son regard, leur couleur était indéfinissable, floue et précise à la fois. L’ambre qui fondait dans ses iris était sans doute la plus belle définition de la chaleur au monde. Son visage s’éteignait légèrement, je pense connaître la raison… Je ressentais la même chose, je savais qu’on allait bientôt se détacher et ça me démoralisait déjà légèrement. Je sentais sa joue contre la miennes et ses phalanges courraient dans mes cheveux. Je caressais son dos, de bas en haut, avec une lenteur que j’avais faite assez précise. La douceur que ses lèvres abandonnait dans mon cou me faisait frissonner, je n’avais pas envie qu’elle s’en aille et pourtant c’était sans doute mieux pour le moment. Je la laissais se détacher ensuite mais j’avais du mal à lâcher sa main. Je la retenais le plus longtemps possible. De l’étreinte brûlante jusqu’à l’effleurement du bout de nos doigts. J’étais contre le mur du Hall à l’observer sans aller, elle me tournait le dos maintenant mais je voulais la regarder jusqu’à ce que je ne l’aperçoive plus dans mon champ de vision. C’était sans doute étrange mais j’étais incapable de la quitter des yeux. Elle se retournait quand même, je voyais son sourire et sentait le mien s’ancrer sur mon visage. Ses pupilles m’avaient magnétisé une dernière fois pour finir par s’envoler. Je ne me sentais pas triste car son image était dans ma tête, son odeur était sur mes vêtements, sa saveur sur mes lèvres et l’ambre de ses iris était la seule couleur qui m’inspirait à cet instant. J’essayais ensuite de me rappeler ses paroles. Je les avais entendu mais je ne les avais pas encore assimilées entièrement, Auréa me donnait accès à un autre monde dans lequel mon esprit était en sérénité. Plus rien à part elle n’avait d’importance.

Je reprenais mes esprits, toujours dos au mur. Elle m’avait parlé de Syd. Elle m’avait dit aussi qu’il m’attendait. Je me sentais tout de suite un peu honteux de ne pas avoir su lui parler plus tôt, j’étais conscient de l’avoir déçu et j’espérais qu’un jour je puisse me faire pardonner pour ce geste mais il n’y avait pas que ça… Ce que je ressentais pour Auréa me troublait un peu, seulement aujourd’hui, elle m’avait dit que Syd acceptait la situation. C’était un geste magnifique, il l’aimait assez fort pour pouvoir céder sa place. Syd était mon meilleur ami, la personne qui n’avait pas peur de me remettre à ma place, la personne avec qui j’aimais rire plus qu’avec n’importe qui. J’avais besoin de lui, comme un frère. On avait beau ne pas avoir le même sang, le cœur y était et notre âme avait le même sang. Il me manquait énormément et je devais le retrouver, on ne pouvait pas continuer sur ce chemin là, celui de l’indifférence, pour lui j’étais capable de ravaler ma fierté à présent. Ma saloperie de fierté qui m’empêchait de m’exprimer réellement, c’était nouveau pour moi mais j’évolue. Je voulais que Syd m’accompagne dans cette évolution car je me sentais lié à lui. Il y a des choses qu’on n’explique pas, mon amitié pour lui ne s’expliquait pas. Il n’y avait que lui pour comprendre et j’étais sûr qu’il me comprenait. Il comprenait mon langage d’autiste, il connaissait mes réactions avant même qu’elles n’aient apparues. Je devais trouver le temps de parler à Hyde de la même manière que j’allais le faire avec Syd dans quelques instants. Syd et Hyde étaient les personnes qui ne me quittaient jamais, une confiance aveugle nous tenait lier et je remercierais le ciel pour ça un jour, une fois que j’aurais payé mes pêchés, une fois que la vérité aurait été libéractrice…

Mais avant d’aller rejoindre Syd à la cave, je devais parler à Aleesha, j’avais besoin de savoir si elle allait mieux. Je détestais me disputer avec elle, je détestais la voir souffrir et je devais vraiment lui avouer à présent. C’était une situation délicate que je commençais à apprivoiser, j’avais commis le désastre il fallait que je répare les dégâts à présent mais je ne regrettais rien de mes gestes car chacun d’eux me permettaient de me rendre compte à quel point je n’étais rien sans ses personnes là, sans ma famille malgré nos prises de tête, malgré les complications. J’avais du mal à croire que quelqu’un pouvait nous briser. Ensemble, personne de nous n’avait peur. Ils me donnaient cette sensation d’être invincible et c’était exaltant, rassurant et ça me rendait heureux. Véritablement heureux. Je montais à l’étage et je sentais toujours cette culpabilité en moi. Je ne voulais pas lui faire du mal, ça me rongeait. J’en avais assez de me sentir mal à l’aise à chaque fois qu’elle me regardait, à chaque qu’elle essayait d’aller plus loin dans ses gestes. Je savais ce qu’elle pouvait ressentir, je ne voulais pas que la situation l’efface de ma vie, je ne voulais pas qu’elle parte. Je demandais simplement de la distance et de l’amitié. On souffrait tous de cette situation. Auréa, Sasha et moi. Il fallait la solution avant le mal être total. J’entrais finalement dans ma chambre, je savais qu’elle s’y trouverait. Elle était allongée sur le lit, toujours à regarder ce plafond. J’avais peur pour elle, peur pour son cœur. Je ne voulais pas le briser mais c’était ce que je faisais, je continuais à enfoncer la lame plus loin, je la regardais sentir le tranchant glisser et c’était douloureux. J’aurais aimé qu’elle me frappe, qu’elle me déteste à tel point que je ne pourrais plus exister pour elle mais la chose était tout à fait autre.

Je m’asseyais sur le lit, elle se redressait mais ne me regardait toujours pas. J’étais usé par tout ça, par ce que les gens faisaient tout autour de moi. En si peu de temps, tout avait été bouleversé. J’avais l’habitude d’être seul, je voulais être seul au milieu de ce rien qui me permettait d’exister finalement. Je n’avais jamais été quelqu’un d’entouré, encore moins quelqu’un de communicatif et je me rendais compte que je n’avais pas eu le temps de dire quoi que ce soit. Tout s’enchaînait et je n’étais pas encore prêt l’air de rien. Ils m’avaient pris mon souffle trop vite. Je devais arrêter cette machine avant que je n’éclate pour de bon. Les yeux d’Aleesha me fusillaient clairement mais je ne baissais pas les yeux, elle savait que je n’avais pas peur, qu’on ne m’avait pas réellement laissé le choix. Je ne contrôlais pas mes sentiments, ils étaient tellement enfouis que ce n’était même pas pensable. Je l’effleurais comme j’avais l’habitude de le faire et je savais qu’elle allait me manquer. Elle ne voulait pas que je la touche car je lui faisais du mal, car elle se sentait trahie et elle avait raison. Je la trahissais. La promesse était brisée mais il fallait qu’elle sache que je n’oublie jamais et que le passé ne peut pas être invisible juste à cause d’une personne. Je n’avais pas confiance aux gens mais Sasha avait toute la confiance que j’étais capable d’accorder. Je ne connaissais pas l’indécision avec elle et c’était incassable. Il fallait que j’avance, j’en étais conscient mais elle connaissait la fin de l’histoire. Elle ne parlerait pas, elle attendait que je brise le calme.

- Est-ce que tu veux vraiment ça ?

- Quoi ?

- Ne pas comprendre à tel point que ça te tue doucement.

- Dans les deux cas, ça fait mal alors qu’est-ce que ça change ?


Mon cœur battait plus fort après ce qu’elle venait de dire, elle avait glacé mon sang. Je voyais tellement de reproches dans ses yeux que ça me tranchait la peau. Elle était douteuse, elle me prenait encore en plein délit et mes mensonges n’arrangeaient rien. Je ne lui répondais pas et cessait directement de la toucher. Elle me détestait. Elle me détestait parce qu’elle m’aimait. Ces derniers temps, je l’avais rendu transparente et je savais quelle sorte de schéma se redessinait dans sa tête. Celui de la fille oubliée et inexistante. Elle manquait de confiance en elle et je pense qu’elle puisait en moi cette confiance essentielle. Je me sentais mal, tellement mal que je ne savais plus où me mettre ni comment faire pour lui faire comprendre qu’elle devait vivre sans moi quelques temps. Le temps qu’il faut. Le temps qu’elle arrive à se détacher du poison que je faisais couler dans ses veines. C’était malsain, cette dépendance qu’elle n’avait pas réussi à écraser. J’étais le coupable encore une fois, pourquoi les gens s’accrochaient-ils de cette façon ? Pourquoi j’étais en plein milieu du jeu de quille ? Il fallait que je lui avoue tout… Il fallait qu’elle comprenne mais ce n’était ni le moment, ni l’endroit.

- Tu sais… Ce soir, Syd fait une soirée pour la Saint-Valentin… On pourrait essayer de se comprendre si tu me laissais t’y emmener, j’ai besoin qu’on se comprenne même si je me prends un mur, je veux essayer… Je n’ai jamais voulu te perdre. J’ai une solution…

- Vraiment ? T’as une solution pour me larguer sans me faire de mal. Ca m’intéresse.


Ces prises de tête m’exaspéraient toutes. J’en avais assez qu’il y ait autant d’agitation inutile. Les gens avaient l’habitude de compliquer les choses pour se sentir vivre et je trouvais ça stupide, débile. Ca n’apportait rien et ça me mettait hors de moi, je décidais de me taire car je ne voulais pas perdre mes nerfs avec elle. Je ne voulais pas qu’elle se ramasse tout à la figure, qu’elle paye pour la globalité de ce qu’on avait fait et qui ne m’avait pas plu. Elle me regardait en souriant faiblement, ce n’était pas un sourire de méchanceté mais plutôt un sourire de compréhension, elle savait que ça m’énervait et c’était ce qu’elle voulait, me faire ressentir la rage qu’elle avait ressenti. Elle me faisait payer mes erreurs, tout était clair et personne d’autre qu’elle n’aurait su le faire. Elle soupirait ensuite tout en se levant et elle se rhabillait. Elle allait partir, peut-être sans me donner de réponse et elle savait que j’allais exploser une fois sortie mais je gardais le silence. Je ne la regardais même plus car je ne voulais pas voir ça, la voir partir comme ça avec autant de haine à mon égard. Elle s’était arrêter de gigoter pour me fixer, je la fixais à mon tour. Mon cœur me faisait toujours mal mais je soutenais ses yeux clairs avec toujours autant d’insistance.

- A quelle heure est la fête ?

- En début de soirée, soit prête pour 20h00, je viendrais te chercher.


Elle avait fini par céder et j’étais assez surpris car ce n’était pas son genre de céder lorsqu’elle était en colère. Je ne savais pas pourquoi elle acceptait mais je ne posais pas de question. Elle s’en allait ensuite et je m’allongeais sur le lit, tout en fermant les yeux encore une fois. Je voulais que ça s’arrête, je me sentais de plus en plus nerveux et j’avais peur de devenir agressif. Tout en moi était crépitant comme un câble défectueux. Je sentais mes muscles m’avertir que la pression devenait trop forte, je n’étais déjà pas de nature patiente. Ces histoires allaient trop loin, il fallait qu’on arrête de me prendre par les sentiments. Les complications, j’arrivais à les faire seul, je n’avais pas besoin qu’on en a rajoute. Je devais encore parler à Syd, ça faisait longtemps que le vide était là, j’allais tenter même si j’allais me prendre un mur. Tant pis. Personne ne pourrait me reprocher de ne pas avoir agi. Je me levais assez vivement et descendait les escaliers trop automatiquement. Syd était en bas, dans la cave apparemment pour des photos. J’ouvrais la porte et entamait la deuxième descente. Il était là, à toucher à toutes sortes d’objets que je ne connaissais pas. Il n’y avait pas beaucoup de lumière, c’était étrange d’aller dans une cave pour des photos mais Syd savait ce qu’il faisait en ce qui concernait la photographie. Je ne savais pas exactement comment faire pour l’aborder. D’après Auréa, il acceptait le fait que je ressente des choses pour elle. Il acceptait oui, mais je voulais savoir si cela changeait des choses entre lui et moi ou pas.

Mon estomac se tordait légèrement, peut-être car je refusais d’imaginer une séparation possible. S’il l’acceptait c’était sûrement pour elle mais si je le dérangeais d’une manière ou d’une autre, je n’arriverais jamais à être à l’aise. Jamais. Je devais lui parler de plusieurs choses, c’était étrange de se retrouver face aux problèmes qu’on avait engendré et essayer d’éclaircir le tableau alors qu’on était la raison de son assombrissement. Je me mettais en face de lui et le regardait quelques secondes tout en me demandant si j’allais réussir à débloquer la situation. Il était question de Syd, ma fierté pouvait baisser pour lui. Je devais faire ça car c’était fort ce qui me tenait lier à ce garçon malgré les différences, malgré les incompréhensions. Il était important, réellement. Cette amitié était essentielle, tout comme celle qu’Hyde me donnait. Je ne pouvais pas imaginer continuer sans eux même si j’en étais certainement capable. Il était assez concentré sur ses photos mais je devais lui parler même si ce n’est que pour quelques instants. Plus tôt je briserais le vide, mieux ça serait, enfin je l’espérais.

- Syd, il faudrait que je te parle de plusieurs choses. Je voulais m’excuser déjà… Pour être parti comme ça sur un coup de tête, sans réelle explication. Je sais que je t’ai déçu, je sais aussi que j’ai creusé une certaine distance mais j’essayerais de la réduire car sérieusement… Je n’arrive pas à me faire à l’idée de laisser les choses dans l’indifférence. Je comprends qu’il faut du temps… Deuxièmement, Auréa m’a dit tout à l’heure que tu étais au courant et que tu acceptais ce qu’il se passait. Je voulais savoir si ça changerait quelque chose entre toi et moi, je voulais être sûr de ne pas te blesser avec l’histoire que j’entretiens avec elle…

Je le regardais toujours et j’étais soulagé de lui dire ça, de lui faire mes excuses officiellement car je n’avais pas été correct avec lui, ni avec personne. Je n’avais pas été correct et mes excuses étaient la moindre des choses à faire. Ca ne pouvait pas être oublié comme ça, j’étais conscient qu’il ne pourrait pas effacer mon erreur mais s’il acceptait mes excuses, ça m’aiderait peut-être à récupérer sa confiance. Syd n’était pas un garçon qu’on décevait à tout rompre et ce n’était pas la première fois que je commettais une erreur, la possibilité qu’il ne me pardonne pas était présente. Peu de gens avait la chance de dire que Syd était un ami proche à eux car il ne laissait pas beaucoup de monde forcer les murs, ses amis étaient des personnes en qui il avait confiance… Je me rendais compte que je l’avais déçu, sans doute trop mais qu’il avait toujours été là pour moi. Je savais aussi que si je ne m’arrêtais pas, si je continuais de jouer de cette façon sans penser à ceux qui m’entourait, j’allais le perdre et c’était une chose qui me blessait car cette pensée était douloureuse. C’était mon meilleur ami, mon frère. Il n’y avait que deux personnes que j’affectionnais autant. Hyde et lui sont mes piliers premiers. Sans eux, j’avais clairement moins de force, il était inutile de le nier. Inutile de fuir ce lien.
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Sydney Ian Moon
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▬ Armes & Pouvoirs: Maîtrisse les souvenirs.Controle les volontés. Maîtrisse le temps grâce aux images.

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MessageSujet: Re: Breath Me - D   Breath Me - D - Page 2 EmptyVen 12 Mar - 20:47

C'était certainement pour moi l'endroit le plus magique de la maison . Je me sentais comme lorsque j'avais de découvert le violon d'Hyde dans ma chambre , mes cellules s'activèrent et elles s' excitèrent à la connections de certaine chose , j'étais bien entendu acteur de ce phénomène qui s'affolait en moi . Je mettais en place cette endroit lugubre de façon a pouvoir m'y installe et mis sentir a mon aise, des gestes naturel que je ne maîtrisai pas s'effectuèrent , j'étais anormalement serein étant donner ma forme habituel . Je recouvrais les quelques ouverture qui cisaillai l'horizon , aucun rayon lumineux ne devais passer , j'avais la plusieurs pellicules certaine était déjà développer et j'allais travailler avec dans l'heur qui suivirent , je préparais mes produits , j'étais plus très sur des dosages c'était l'une des étapes les plus importante pour ne pas détruire un film, 1/9 de révélateur , 32 de fixateur . Je fermais les lumières , je me retrouvais dans le noir le plus complet , je fermais les yeux mon esprit ce vider de tout ce qu'on pouvait vivre dans cette endroit de fou . Mes paupières s'ouvraient lentement , j'attendais quelques seconds que mes iris s'habituent , quelques seconds plus tard , je distinguais les objets autour de moi , c'était une habitude , une habitude que gagne la plus par des photographes travaient en argentique .

L'esprit visualise plus facilement les espaces confiner et les plus obscures afin de cree les mouvements adapter pour avancer . J'ouvrai le cache de mon appareil et je sortais ma pellicule soigneusement , je coupai instinctivement quelques bout de la pellicule afin de bien me retrouver , lors des étapes suivante . Je déroulais ma pellicule pour l'emboîter dans un cône blanc , je ne réussissais jamais du premier coup car la manière dont il s'emboitait était bien particulière et il fallait si prendre a plusieurs fois . Je m'étendais dans une osmose unique , j'emboîtai les différentes cuves afin de n'en former qu'une seule . Pour révéler la pellicule je devais secouer la cuve a rythme régulier , je refermai donc le couvercle , en allument la lumière et en secouant a rythme soutenue , j'effectuai les étapes suivante , changer de produit, secouer , mélanger rincer . Ma bulle se crée est rester impénétrable , j'étais toujours dans ce silence qui me fessait danser mes mouvements . J'avais révéler la pellicule et je la disposai a sécher , pour développer sur papier un peu plus tard . Je sortais donc une pellicule déjà développer , une vieille que j'avais retrouver quelques jours au par avant . Elle datait de l'Angleterre , elle avait était prise avec un Holga et elle était en noir et blanc, j'essayais de visualisé les négatifs , c'était sûrement dans les bois au parc . Je savais très bien que sur cette pellicule il y allait avoir Auréa , je la prenais souvent en photographie , bien qu'elle n'aimait pas ça elle se laisser faire , elle avait peur que l'image ne reflète pas ce qu'elle était , c'est pour cela que je lui demandais jamais de poser et que tout ce passer instantanément , c'était quelques instant volé emprisonné dans un savant jeux de miroirs .

Ma feuille était toujours blanche , et ca m'amuser de savoir cela que l'image était enregistré sans étre révéler , une image latente c'était instaler sur mon papier , je la mettais dans le révélateur sans trop attendre . J'encharnais avec cette pellicule en sélectionnant une photo , j'effectuai l'agrandissement nécessaire , je pouvais faire des agrandissement de qualité sans avoir a me soucier de la netté , je fessais donc plusieurs tirage de différent cadrage, de différente taille mais aussi de différent variante de contraste , c'était amusent de toucher au magenta , au cyan et au jaune il fallait le faire habilement sachant que si je laissais passer trop de magenta la photographie serai trop contraster . J'étais concentrai et je restai de marbre face aux photographies qui m'étais donner de voir , je m'étais dis que j'allais faire le point plus tard sur ses souvenirs arrachés . Je me sentais en apogées de sérénité , les bromure d'argent s'excitait dans le révélateur et mes photographies commençait a prendre leur apparence , le bain d'arrêt stoper leurs action , et j'encharnais avec le fixateur , une fois fini je les replongées dans l'eau , et je les étendai sur un fil pour qu'elles sèchent. Je répétais toute ses actions pour me rendre compte que je venais passer 3 heurs dans cette endroit , j'avais laisser filé le temps et fais une trentaine de tirage . J'allumais la lumière pour visualisé le résultat final pour me remémoré ses souvenirs , la lumière rouge éteinte m'arrachait pupilles , j'en avais comme besoin , mes yeux s'étaient bien habitué et j'avais une sensation de manque envers cette lumière , je nettoyais mes produits , quand tout a coup la porte s'ouvra , heureusement j'avais terminé mes travaux .


Les pas qui descendaient les escaliers n'était pas ceux d'Auréa , pas assez gracieux , certainement pas ceux d'Hyde , trop lourd , il ne restait donc que deux possibilités Hayden ou Damon , la sérénité était encore en moi , je rangeai mon agrandisseur avec précaution , c'était Damon qui ce présenter devant moi . J'essayais de me déconnecter de ce moment unique qui m'avait permis de m'échapper pendant quelques heurs , il allait entamé une respiration presque funéraire , comme un déliement lourd . J'essayais de repenser a tout ce qui c'était passé et sa me sembler bien compliquer et pourtant si évident . Je ne m'étais pas encore retourné vers mon travaille et j'hésitais fortement à le faire en sa présence . Son souffle ce noué enfin a sa voix :


- Syd, il faudrait que je te parle de plusieurs choses. Je voulais m’excuser déjà… Pour être parti comme ça sur un coup de tête, sans réelle explication. Je sais que je t’ai déçu, je sais aussi que j’ai creusé une certaine distance mais j’essayerais de la réduire car sérieusement… Je n’arrive pas à me faire à l’idée de laisser les choses dans l’indifférence. Je comprends qu’il faut du temps… Deuxièmement, Auréa m’a dit tout à l’heure que tu étais au courant et que tu acceptais ce qu’il se passait. Je voulais savoir si ça changerait quelque chose entre toi et moi, je voulais être sûr de ne pas te blesser avec l’histoire que j’entretiens avec elle…


J'attrapais a la volé sont discourt glaciales brûlent presque comme le soleil , tout s'envoler en moi car je me sentais si attaquer , je savais pertinament ce que j'avais a faire , je devais être heureux pour elle, mais sa n'empêcher pas que j'emprisonnais le soleil dans chacune de mes chutes , les raisons ? Elle les avaient éclatées doucement et chaque fois que je me relevais j'avais peur de la voir tombé , c'était la dernière choses que je voulais , c'était la voir chutée . Bien que chacun d'eux croyait connaître tout mes arrangement , ils se trompérent j'avais dilé avec bien plus compliquer qu'eux . Je s'épanche a courir jusqu'à m'en étouffer . Mes souffles s'accélèrent et me rendent coupable de mon attachement . Je mettais sûrement enfermer pendant des heurs pour mieux saisir mes erreur . J'avais envie de courir loin de lui , car au fond il provoquait un mal étrange , une peur qu'il brise ce qu'elle pouvait être . Je m'anesthésiais sous l'arrogance de ses mots , bien sur que je lui en voulais d'être partie comme un voleur , et me l'avoir laisser dans cette état , vidé . J'avais envie d'un course pour tuer le temps , une course contre moi même , je savais bien que mon monde et celui d'Auréa c'était cacher au fond d'un puits , je savais bien que je devais me trouver quelques par , c'était juste plus compliquer que sa en avait l'aire . La protection d'Auréa me pousser loin et je le savais , qu' a la moindre souffrance qu'il allait imposer je n'allais pas rester de marbre. Ses excuses me fessaient ni chaud , ni froid , a vraie dire il se n'était pas a moi qu'il devait s'excuser il était totalement libre de faire ce qu'il voulait , il était majeur , et il avait ses papiers je voulais que cela me soit égale . Il parlait de distance , c'était ces choix il était assez grand pour maitriser ses émotions , ses humeurs sans entacher le reste . Forcément que j'acceptais les choses pour elle , elle voulait que je me détache et puis de toute façon il était évident que si je forçais les choses , c'était égoïste , et elle n'aurait pas était heureuse , j'étais prêt a faire ce sacrifice de la laisser partir au loin

Je regardais enfin les photographies développer , une d'entre elle s'était Auréa qui s'amusait a faire des bulles , c'était a l'aube de nos 15 ans , le Zénith dévoré ses cheveux , cette impression sur la photographie que les cieux s'était pausé sur son sourire d'enfant , prés d'un saule quasiment blanc , des instants uniques que je pouvais cesser de me remémoré mes paroles exactes de ce jour là , on s'était promener a vélo , on s'était arrêter sous ce saule blanc et paisiblement on s'était allongé en regardant les branches ce touchaient nativement , l'air pure qui venait chatouiller nos visages , et son énergie débordent a vouloir tourné sur elle même , en éclatent de rire a nos discours adolescents rêveur c'était ça que je ne voulais pas voir se perdre en elle , je la connaissais comme si j'avais vécus toute ma vie avec elle , je savais qu'elle était capable de percer les défenses de Damon . Elle était sur cette photographie la seule a me faire ressentir cela , une présence qui combler les vides du néant . Damon avait une âme mutilée , sa m'inquiéter .

Je découvrais enfin cette photographie , de nous deux , j'étais monté a l'arbre en question et j'avais mis le retardateur elle s'était allongé sur moi avec sa robe de couleur bleu pastelle et sur la photographie on nous voyais bêtement rêver , elle était rester identique a l'exception que maintenant c'était une vraie femme , son corps avait évoluer ses formes étaient plus voluptueuse , on pouvait remarquer qu'elle était tout aussi angélique que maintenant , quand a moi , j'étais plus mince , et un peu moins développer . D'autre vue de souvenir qui était plus au moins oublier , j'avais vraiment oublier l'oncle d'Auréa , il était sur une de ses photographies , il était vraiment sympathique avec moi presque comme un père , il se montrait très protecteur avec Auréa et lui avait demander de pratiquer des sports de combat , j'avais accepter d'en faire avec elle , et sur une des photographies c'était sûrement son oncle qui l'avait tiré , on pouvait voir Auréa qui m'avait carrément l'aminé sur un tapis dans une salle entraînement de chez elle . Les parents d'Auréa étaient riches et on pouvait le voir sur certaine photographie , une photographie prise a l'issue d'Auréa c'était amusent , j'étais dans le corridor de sa chambre elle pres de sont miroir a sûrement choisir ses vêtements on pouvait voir que j'avais pris la photographie de l'encart de la porte , on voyait l'ornement magnifique de sa chambre bleu , un grand lit magnifique , des meubles très bourgeois français vue les ornement c'était du 16éme siélces tout ça façon Marie Antoinette , ses parents ne vivaient pas avec elle , mais au moins il avait du goût . Tout cela m'avait sortie de l'essentiel qui se présenter a moi , répondre a Damon .

- Je t'en voulais d'être partie comme ça , mais t'es assez grand pour comprendre tout seul tes erreurs . C'était pas compliquer de comprendre qu'elle avait besoin de toi , la voir le soir éveiller , et la retrouver la matinée toujours éveiller de nouveau assise à la fénétre , elle ne mangeait que très rarement , et elle passait des journées dans ses livres , j'étais pas vraiment capable de combler le vide que tu as laisser , entre elle et moi , elle me la bien fait comprendre c'est terminé , je l'ai accépter , elle sera sans doute toujours celle qui me comprendra le mieux et bien sur que non que sa ne change rien entre nous , mais sache que si tu lui fais du mal , la sa risque d'être plus compliquer. Cette éclat qui est sur ses lèvres sur cette photographie , ne le fait pas disparaître je te demande juste ça , je suis sur que vous pouvez être très heureux ensemble si c'est en quelques sorte ma bénédiction que tu attend, tu l'as .

J'avais dit cela tout a fait sereinement et sincèrement , j'avais toujours confiance en lui , je savais qu'il pouvait la rendre plus vivante et je devais lui laisser la chance d'essayer , a quoi bon refuser les évidences , la sincérité était plus humaine que la clandestinité . Je le savais car j'avais instinctivement protéger Auréa lors de la présence d'Aleesha . Damon était en quelques sorte opposé a Auréa , et sa pourrait vraiment être amusent de regarder cela . Il avait tout deux un fort caractére et je savais bien que sa risquer de s'échauffer ou d'être souvent en désaccord , mais j'avais la conviction que l'amour pouvait être plus fort que toutes ses choses réunies , alors s'il s'aimait assez , sa pourrait être quelques choses , d'unique . J'essayais de détende l'atmosphère car je le sentais horriblement sérieux et terriblement tendu . Je lui soufflait un phrase presque avec un amusement justifier pour ma par , car je savais qu'elle avait un répondent démesurée

- Elle risque fort de te faire devenir fou

.
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Auréa Eden

Sunburn
She burns like the sun.

Auréa Eden


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MessageSujet: Re: Breath Me - D   Breath Me - D - Page 2 EmptyDim 14 Mar - 0:11

Spoiler:


- Alors, cette blessure, est-elle grave ?

- Ca vite cicatrisé , t'en fais pas ... mais qu'est-ce que tu fais ici ? Et comment savait tu pour la boite de secour , tu n'as encore jamais été dans la chambre de Damon et tu sais ou son placé les choses , encore plus étrange , je sais pertinemment que ce n'est pas Damon qui ta mis au courent pour les spécimens .

Il restait mué et il me regardait son silence m'énerver et sa l'amuser , je détestai qu'on se paye ma tête , j'étais assez énerver et toujours plus ou moins tremper pas de réponse , très bien , je n'allais pas m'arrêter de vivre sous prétexte qu'il voulait rester silencieux beaucoup de mystère entouré Hayden ,et cela me travailler quand même , il affichait des faux semblant , je savais pas ce qu'il venait chercher , ni comment il pouvait savoir autant de choses, a moins de travailler pour le centre . Je prenais quelques vêtements et je maltais dans la salle de bain, je pris par la même occasion plusieurs produit qui était dans mon sac . C'était des produits test que j'avais pris au centre , des sortes de médicament . Je fermais la porte de la salle de bain le laissent seul dans la chambre durant quelques minutes . je mélangeai les deux extraits de plante pour qu'il n'en forme plus qu'une seule .

Je savais que ca pouvait faire cicatrisé plus facilement , j'enlevai mon haut , et je retirais le bandage trop serrer qui m'étouffer . Je me mettais dos au miroir , et j'essayai de visualisé l'étendu des dégâts , ma peau était totalement déchiqueter a l'endroit même de mon tatouage , mes peaux s'étaient arraché , le tatouage avait brûler avec la peau présente . Ca me fessait mal que cela sa soit brûler , c'était ancré dans ma chair pour une raison , et le fait que cela se soit envoler me tournée dans l'estomac , cela fessait partie de mon passé et il était partie en fumé . Il fallait que j'avance , dans la nuit même si je pouvais étre casser , il le fallait que mon coeur s'emporte dans l'exaltation de mes pas , j'avais envie d'être avec Damon , entre les enfers et le paradis je m'y sentais si bien dans ses yeux qui me fessait rêver a devenir une promesse indéfinissable , comme atteindre un ange même si l'enfer était sous nos pas . Je me injectés les produit à l'aide d'une seringue , je scrutais toujours la blessure dans le miroir et peu a peu elle disparaissait devant mes yeux , ma peau qui n'était pas atteinte se reconstitué en quelques seconds je n'avais plus rien comme ci ma peau était renée de ses cendres . Je n'avais ressentie qu'une douleur éphémère . Je mettais mon haut remplie de sang au niveau du dos a laver en espèrent le récupérer je n'allais pas le remettre , j'enfilais une robe marron claire , le tissus s'envoler presque sur ma peau et j'aimais cette sensation de légerté , je ne mettais de pas de collant , a quoi bon de toute façon la nuit fessait bientôt son apparition j'allais devoir encore me changer pour la soirée de Syd , ma robe était arriver et elle était dans la chambre , je n'avais pas encore eu l'occasion de l'essayer . Je retournais dans la chambre , Hayden était toujours la avec son portable .

-Toujours décidé a t'enfoncé dans ton silence ?

-Je peux pas te dire tout ce que je sais , je sais juste qui a quelques chose de louche avec Damon , il est spécimen tu sais ces pouvoirs peut étre ? Le 02 ocotbre 2009 , au bar de la 6éme avenue , un homme retrouver mort cause du décées : mort cérébrale instantané , des témoins on vue un homme non identifier , étant habiller en sombre , s'approcher de la victime , aprés lui avoir parler , la victime a était retrouver morte . Je continue ? 22 Decembre 2009 , femme agée de 22 ans retrouver morte de la même façon , un homme non identifier , yeux d'un bleu très profond cheuveux sombre mi long , juste a quelques rue d'ici . Plusieurs cas de ce genre .

Je ne savais pas de quoi il était capable au niveau de ses pouvoirs , c'était pas comme Syd ... Syd j'avais participer à la création de ses pouvoirs inconsciemment pas a ceux de Damon, j'avais eu son dossier entre les mains , il n'était pas préciser du moin je n'en avais pas le souvenir . Ou voulait t'il en venir ? Je n'y croyais pas un mot , Damon ne trempé pas la dedans , je savais qu'il avait beaucoup de soucies en lui , mais je ne croyais pas a ça , je ne voulais pas y croire .

- Non je ne sais pas ce qu'il sait faire et alors ? Quoi mais tu veux me faire croire que cet homme c'est Damon ? ___ Sort de cette chambre immédiatement .

Je pouvais pas le laisser faire , le laisser l'insulter comme ça , il avait des différents avec son frére très bien , mais pourquoi il s'amusait a faire ça ? A vouloir l'éloigner de moi . J'avais trouver un nouvelle équilibre cette après midi , et j'interdisais a qui conque de venir oser tout gâcher , qu'il essaie un peu j'avais sortie le immédiatement assez violemment et il restait la a me regarder , je ne baissai pas les yeux . Je le poussais vers la sortie quand il s'approchait de moi , il toucha mon dos a l'endroit de la blessure , il espérait quoi ? Me faire mal? Trop tard pour lui il y avait plus rien , il était derrière moi et il passait ses mains dans mes cheveux . Et je sentais son souffle ce poser sur moi il s'approchait beaucoup trop prés de moi , je me reculais instantanément et il me pris par le ventre pour me retenir . Je me débattais pour me retrouver face a lui .

- Tu te prend pour qui ? va t'en , vraiment .

- Vraiment ? Non , je pense vraiment pas que je vais m'en aller , tu vas m'écouter . Il joue avec toi , tu es sa distraction momentané et tu crois a ses belles paroles , tu vas te casser la figure donc si tu es certaine que cet homme n'est pas Damon tu vas chercher pourquoi il y avait des particules de son Adn , des cheveux oui , sur le corps de ses victimes .. Il y a pas la police partout dans cette maison pour la simple raison que les échantillons on mystérieusement disparu . Alors tu vas m'aider , parce que sinon , cette photo que tu vois là , je vais la montré a Aleesha . Et tu crois vraiment qu'entre les foudres d'Aleesha et toi , tu fais le poids ? il ne veut pas la perdre . Sous aucun pre-texte , crois moi , tu ne fais pas le poids .


Ce qu'il avançait me fessait mal , je croyais Damon et ses paroles n'était pas du vent , je le savais parce que je préférais croire Damon et que personne pourrait me dissuader du contraire , j'étais peut être folle de le croire , mais je le croyais quand même quitte a tombé et a me fraccaser les os a terre ça m'étais égale je le croyais , croyais a travers ses yeux , son âme et tout ce qu'il pouvait dégager . C'était une erreur cela ne pouvait être qu'une erreur , ou alors il connaissait ses deux personnes . Quand il me montra la photographie en question sur son téléphone , je comprenais mieux , je comprenais mieux pourquoi il n'avait rien dit . C'était une photo de Damon et moi sous la pluie au moment ou on s'était embrasser . J'essayais de prendre son portable mais il le ranga vite , j'essayais de me débattre pour lui reprendre .

- Je l'ai déjà envoyer dans un e mail , a l'abri , alors tu peux essayer de supprimer de mon téléphone , j'aurais toujours une trace . C'est tout de même étrange , tu n'es pas du tout son style . Il les aime habituellement très pale , soumise a lui , avec des caractères faibles . Bref ... Maintenant on va jouer , et tu vas me suivre sinon je lui montre . Un membre de la Mafia est apparemment très copain avec Damon . Aleksandr Ivanov , essaie vraiment de te renseigner sur ça . 


Il avait un don pour m'énerver , un don pour tout gâcher , il me regardait s'engourdissait dans mon regard comme pour essayer de voir quelques chose , je n'allais rien lui montré , tout ça m'effrayai oui , tout ce qu'il me dissait me tournée a 100 a l'heur dans mes veines , mais Damon ne m'avait pas dis qu'il était blanc comme neige . Je le savais hanté , alors si c'était cela ses hantises j'allais les lui hottées . Je voulais qu'il est confiance en moi , et j'avais confiance en lui . Tout était claire pour moi , alors j'allais prouver a Hayden qu'il se tromper carrément sur son frère , ce n'était tout simplement que des mal entendu, et si ca ne l'était pas , j'allais mettre du temps avant de comprendre et d'accepter , mais je me sentais capable de tout , rien que pour lui , rien que pour être a ses cotées . Je m'en foutais de pas être son genre , tout ce qu'il comptait a mes yeux c'est ce qu'il m'avait dis et ce n'était pas Hayden qui allait le mettre en doute . Quand il me dit qu'on allait jouer , il posa sa main sur mon visage , et je la lui fessais enlever directement , je le regardai de plus en plus méchamment . Je n'aimais pas sa manière de tout détruire sur son passage , mais j'appréciai le fait qu'il veuille découvrir la vérité . J'avais appris cela , on m'avais enseigner les puzzles les casses têtes . Et j'étais prête a dénouer celui ci , pour libéré Damon . Hayden était royalement intelligent , il me tenait a cause de la photo . Je savais que face a Aleesha , c'était compliquer et que je ne pouvais pas lui demander de choisis , et le fait qu'il m'avait dit ça m'avait donner des coups dans le coeur , mais je restai la debout a l'écouter . Je connaissais Aleksandr , il m'avait accosté la fois ou j'avais rencontré Damon.


- Je m'en fou de ce que tu penses , sa change pas la manière dont je vois les choses. Il s'amuse pas avec moi , par contre toi si . Il va tout dire a Aleesha de lui même , alors d'accord tu me tiens , mais ca sera de courte duré , On va jouer d'accord , je vais te prouver que tu as totalement tord sur ton frére et qu'il y a une explication pour ça , Aleksandr .. Ivanov .. je le connais .

- Très bien ça me va . Tu es réellement charmante dans cette robe , on devrait descendre maintenant .
- Garde tes compliments , profite pas du fait que tu possède cette photo , je le fais juste parce qu'il faut lui laisser le temps de lui dire .
- Il lui dira jamais , alors en attendant je vais me géner , je vais te prouver qui s'amuse avec toi . Si t'en es si sur , ca fera vraiment rien que je m'en amuse .
- T'y gagne rien , vraiment rien . Tu perd mon estime et celle de ton frère c'est pas très intelligent
- Laisse moi faire .


Je savais pas a quoi il voulait jouer mais il s'approchait toujours de moi , il voulait sûrement réglé une dette qu'il avait avec son frère , en jouant avec moi mais je n'allais pas me laisser faire comme ça , c'était certain. Je m'éloignais de lui et je commençais a descendre les escaliers , je continuai de me montrer forte sans flancher , il me suivait de très prés . Enquêter sur les gens , je savais faire ... mais je voulais pas mentir a Damon , sur le fait que son frère connaissait l'existence des spécimens ou des choses de ce genre , je n'avais pas confiance en Hayden et je n'avais pas a le cacher , je lui en parlerai c'était certain quand tout sera calme et posé j'allais dire la vériter à Damon , je voulais pas lui mentir et je n'étais pas vraiment du genre a mentir , encore moi a être infidèle , et on m'avait appris que la vérité était une forme de fidélité .J'avais pas peur j'avais confiance en Damon. Je savais pas non plus ce que j'allais découvrir mais si il le fallait pour s'en sortir j'y été préte . Son odeur me manquer déjà , et je pouvais sentir son odeur des escaliers , il était dans le salon et c'était vraiment très claire pour moi que j'avais besoin de sa présence pour continuer a avancer .

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Damon M. Tallis
Damon M. «
    Dust in the wind.

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Damon M. Tallis


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MessageSujet: Re: Breath Me - D   Breath Me - D - Page 2 EmptyDim 14 Mar - 2:22

Faire face à mes erreurs de cette façon me rendait nerveux. C’était beau de prendre conscience de ses erreurs mais il fallait que j’apprenne à les réparer. Je n’étais pas une personne qui avait l’habitude de s’excuser. Les gens que j’aime réellement ne se comptent que sur les doigts d’une seule main et Syd en faisait partis d’office. Cette amitié était sans doute la plus importante qui m’ai été donnée de partager et pourtant, j’avais fait l’imbécile à plusieurs reprises. Je connaissais la philosophie de Syd et je savais que la mienne n’allait pas toujours dans le même sens. J’étais souvent aveuglé par ce que je ressentais. Je me rendais compte que j’étais faible lorsqu’on s’en prenait aux gens que j’aimais ou bien aux sentiments que je ressentais pour ces personnes. Je n’avais pas d’expérience dans ce milieu car mes années de renfermement m’avait armé d’une autre force, celle de l’indifférence et de la distance. Il y avait toujours cette sorte de barrière entre moi et les gens qui m’entourer. J’étais renfermé, à l’abus et je n’avais jamais laissé personne changer ça. Lorsque j’étais avec Auréa, mes pensées étaient différentes car je savais qu’elle avait la possibilité de voir à travers la limite que j’avais tracé. Même si elle ne pouvait pas dire clairement que je jouais un rôle, elle le sentait, j’en été certain.

Syd semblait se perdre dans sa mémoire, il observait les photographies qui étaient suspendues sur un fil. Il était difficile de deviner les pensées de Syd, dans la mesure où il n’était pas quelqu’un qui parlait plus que ça de ce qu’il ressentait. Il était comme ça et personne ne pourrait le changer. J’étais conscient qu’il tenait à Auréa plus qu’à n’importe qui ici. La relation que j’entretenais avec elle était très puissante et je savais que la puissance pouvait se changer en chose douloureuse et difficile à gérer mais j’avais confiance en ce que je ressentais pour elle, je ne la considérais pas comme un amusement, elle était loin de ressembler à ces autres filles que j’avais l’habitude de fréquenter. Aucune d’entre elle ne m’avait donné la sensation de pouvoir surmonter mon passé, mes erreurs. Auréa était la seule qui croyait en moi de cette façon. Je voulais changer et il n’y avait qu’elle qui pourrait m’encourager à le faire. J’avais peur de l’après, j’avais peur de mon obscurité et de sa curiosité. Mes suppositions sur son caractère m’effrayaient assez car si elle commençait à chercher là où mes défenses étaient ancrées, les choses allaient être compliquées. Elle avait accès à tout le reste, je voulais qu’elle reste loin de mes démons, ils réveillaient en moi une pénombre meurtrière, ils me rendaient assassin. C’était une force qui me poussait à croire que rien ne pourrait m’arrêter, que j’avais le contrôle. C’était le mal qui me faisait diriger et qui me rendait terriblement agressif. C’était dangereux. Je ne voulais pas qu’elle connaisse ce danger.

Je n’avais jamais évoqué mes pouvoirs avec Syd, je ne l’avais jamais fait car ça aurait pu éveiller plusieurs soupçons et je voulais tout sauf ça. Ca faisait quelques temps que j’avais tout arrêté, plusieurs fois on m’avait appelé et je n’avais jamais répondu. Peu de gens était au courant de tout ça, je pense même qu’Aleksandr était le seul qui avait la vérité entre ses mains. Plusieurs fois je m’étais vu comme un monstre de la pire espèce. Tuer pour moi n’a jamais été aussi facile qu’à présent. Je pouvais briser des vies, des familles en quelques secondes et ça ne me toucher pas. J’étais vide de morale lorsque ce pouvoir prenait possession de moi, je l’utilisais et je m’en allais comme si j’allais acheter quelque chose à l’épicerie du coin. C’était révoltant et pourtant j’en retirai une force incontestée. Je n’étais plus moi-même, j’étais autre chose. Je n’avais pas d’âme, juste la haine, l’agressivité, la violence. Je connaissais la couleur du sang, Aprilia m’avait appris la guerre. Je n’avais pas peur d’elle, je n’avais pas peur de la douleur physique mais mon esprit était fragile. Je n’arrivais pas à trouver de mot exact, de signification à toute cette criminalité qui me narguait mais c’était devenu quotidien et j’étais connu en ce milieu, seulement personne n’avait les moyens de prouver quoi que ce soit.

J’étais adulte, conscient de mes actes et même si je savais que c’était du mal de première qualité, je continuais sans pourtant éprouver des remords. Je n’avais jamais tué d’innocent, c’était un de mes principes. Toutes les personnes qui avaient succombées après mon passage était des ordures. Je vérifiais tout, leur passé et leur magouille. Je ne faisais rien sans être sûr de moi et j’étais étrangement précis et méthodique lorsque j’étais au service de quelqu’un. J’avais l’habitude de traîner dans ces quartiers que beaucoup de gens évitaient. A la maison, personne n’était au courant, il pensait tous que j’étais quelqu’un de bien mais Dieu sait à quel point il se trompait. Syd regardait toujours les photos accrochées, je l’observais et me demandais comment lui de son côté arrivait à gérer tout ça, ses pouvoirs et ses problèmes. Les temps étaient durs mais c’était une nouvelle vie pour moi, l’annonce d’un nouveau départ. Je commençais à croire qu’Auréa voulait m’arracher de tout ça mais je ne savais pas si elle le pourrait. Syd allait me répondre à présent, car il me regardait. Il était anormalement serein. Il était toujours très vif, j’étais étonné de le voir si posé.

- Je t'en voulais d'être partie comme ça , mais t'es assez grand pour comprendre tout seul tes erreurs . C'était pas compliquer de comprendre qu'elle avait besoin de toi , la voir le soir éveiller , et la retrouver la matinée toujours éveiller de nouveau assise à la fénétre , elle ne mangeait que très rarement , et elle passait des journées dans ses livres , j'étais pas vraiment capable de combler le vide que tu as laisser , entre elle et moi , elle me la bien fait comprendre c'est terminé , je l'ai accépter , elle sera sans doute toujours celle qui me comprendra le mieux et bien sur que non que sa ne change rien entre nous , mais sache que si tu lui fais du mal , la sa risque d'être plus compliquer. Cette éclat qui est sur ses lèvres sur cette photographie , ne le fait pas disparaître je te demande juste ça , je suis sur que vous pouvez être très heureux ensemble si c'est en quelques sorte ma bénédiction que tu attend, tu l'as .

Je comprenais totalement le fait qu’il veuille la préserver de la douleur. En même temps, je ne sais pas qui pourrait souhaiter du mal à Auréa, elle était attachante, séduisante. Elle était sans doute une des plus belles femmes qui m’avait été donné de voir. Je suppose que je ne l’avais pas vu dès le départ car dans ma tête, c’était l’amour de Syd et non le mien mais il était difficile de faire semblant plus longtemps. Je l’avais désiré pour finir par l’aimer avec une force que je ne connaissais pas très bien encore. Je n’avais pas conscience de ce qu’avait provoqué mon absence mais si j’étais parti c’était essentiellement pour ne pas les blesser. Elle et Syd mais le contraire s’était produit. Je ne voulais pas lui faire du mal, je voulais limite les dégâts et entrevoir une solution mais je m’étais trompé. J’avais aussi besoin de faire le point sur ce qu’il m’arrivait. Je n’arrêtais pas de faire des conneries car je ne contrôlais plus rien alors que j’avais toujours l’habitude d’avoir le contrôle. Il fallait que j’accepte que cette fois mon moi intérieur avait gagné et reprenait doucement le dessus, seulement personne ne savait à quel point c’était difficile pour moi de laisser mourir celui que j’avais créée pour me protéger pourtant il était temps, je le savais, il était temps qu’il s’en aille et que je redevienne moi-même.

J’étais soulagé d’apprendre que ça ne changeait rien, qu’il me laissait le feu vert. J’avais besoin de ça pour avancer avec Auréa si jamais les choses s’éclaircissaient et j’avais la sensation qu’elles allaient bientôt l’être. J’étais complètement épris d’elle mais je respectais Syd. Il fallait que j’ai cette conversation avant de me lancer, il ne restait plus qu’Aleesha et je pourrais enfin vivre ce que je ressens entièrement avec elle, si elle le voulait. Il me parlait de cette photographie qui était juste au-dessus de nous. Il me montrait les lèvres d’Auréa. Sur la photo, elle semblait plus juvénile. Même sur des images, elle restait lumineuse et on pouvait bien décrire la chaleur qu’elle dégageait lorsque la photo avait été prise. A chaque fois que je la regardais, mon cœur s’affolait. Il battait plus fort et des choses bizarres se passaient dans mon ventre. Je ne la connaissais que depuis quelques mois mais je me sentais terriblement mieux depuis qu’elle était là, dans la maison. Elle brillait, elle me réchauffait et à chaque fois que ma peau touchait la sienne, j’étais fou, complètement. Je ne voulais personne d’autre autant que je la voulais elle et je sais qu’elle le savait. J’étais toujours sérieux, je réfléchissais et je me demandais si j’étais à la hauteur de ce qu’elle était, si j’allais la blesser ou pas. Je ne voulais pas le faire, je voulais qu’elle soit heureuse mais je savais que pour ça, il fallait que je change. Elle faisait ressortir ce qu’il y avait de meilleur en moi mais je devais rompre avec mon cercle malsain. Au plus vite.

- Elle risque fort de te faire devenir fou.

Et il avait raison car elle le faisait déjà, ça faisait pas mal de temps que je n’avais plus rien fait et tout ça car je ne pouvais pas toucher quelqu’un d’autre qu’Auréa, je me sentais frustré et la dernière fois avec Aleesha, j’avais été complètement bloqué. Je me demandais si c’était normal ou pas et ça me stressait de pas savoir. J’avais un problème, un problème assez majeur pour moi étant donné que ça ne m’était jamais arrivé et je ne savais pas comment faire pour m’en sortir. Syd était mon meilleur ami, je savais qu’il allait en rire mais franchement, j’avais besoin de savoir. Il avait dit cette phrase en rigolant, peut-être pour me détendre mais ça ne me détendait pas vraiment vu le problème qui me bloquait. Ca me gênait pas mal de parler de ça parce que je me sentais vraiment… Faible. C’était sûrement stupide mais j’étais sous l’emprise d’Auréa et je n’avais pas l’habitude d’être dominé. J’étais dominant. Toujours et là, je n’en étais plus vraiment certain. Je regardais ailleurs et j’étais toujours aussi sérieux. J’étais perturbé et je n’avais pas ris quand Syd m’avait dit ça. J’allais sûrement m’afficher mais je devais en parler à quelqu’un.

- Justement, elle le fait déjà. Je crois que j’ai un problème… Hm… Mécanique.

Il rigolait en m’entendant dire ça, ça me désespérait mais je laissais faire, je ne voulais pas continuer à ressentir ça, je trouvais ça dévalorisant… Il prenait un certain plaisir car il savait comment j’étais et je savais qu’il savait très bien de quoi je parlais.

- Humm quel genre de problème ?

- Tu sais très bien de quoi je veux parler… J’y arrive pas… Avec Aleesha, en Russie, j’ai carrément bloqué parce que je pensais pas à elle, je pensais à Auréa. Ca veut pas dire qu’elle me dirige quand même hein ? ‘Fin.. C’est juste psychologique ?

- Oula.. Elle te dirige, mec. C’est compréhensible qu’elle t’obsède mais au point de te bloquer, toi, Aleesha a bien fait son travail ? ..Bon, elle nous aura officiellement tout fait voir. Déjà que c’était difficile pour qu’elle se laisse faire, même quand elle se laisse faire c’est parce qu’elle l’a décider. Donc dans tous les sens du terme, elle fait ce qu’elle veut.

Il était carrément en train de se foutre de moi, j’étais déjà énervé à cause de ce problème si on pouvait appeler ça comme ça et en plus, il se foutait de moi. Apparemment, mes peurs étaient fondées, il y avait des choses qui allaient sûrement changer mais je ne savais pas si ça me plairait réellement. Je me demandais si j’allais supporter ça, je savais pas si c’était mon côté macho qui ressortait trop ou si c’était le fait que quelqu’un me contrôle qui me dérangeait mais dans tous les cas, j’avais pas le choix. Et ça me désespérait car il n’y avait qu’elle que je voulais, qui me donnait envie de faire ça, s’en était presque effrayant parce que j’avais l’habitude de choisir les filles, je commandais toujours et là, c’était elle. Ca me rendait nerveux parce que je connaissais pas ça, j’avais jamais essayé et je ne laissais jamais cette idée me traverser l’esprit. Je regardais Syd sérieusement, il se foutait toujours de moi. Il était exaspérant quand il faisait ça mais en même temps personne ne m’avait dominé, personne jusqu’à Auréa.

- Tu trouve ça drôle toi ? Parce que franchement moi ça me fait pas rire ! Je te signale que ça m’est jamais arrivé, comment je fais pour gérer ça et surtout je fais quoi ? Bah oui ! Rigole mais franchement je vois pas ce qui a de drôle.

Il m’énervait à se foutre de moi alors je le laissais tranquille avec ses photographies. De toute façon, je lui avais dit et j’avais eu ma réponse. Je tournais la chose dans tous les sens pour essayer de trouver une autre solution mais définitivement, il n’y en avait pas. Quand je rentrais dans le salon, Hyde était toujours là, assis dans le salon à regarder la télé. J’entendais quelqu’un rentrer, je me dirigeais instinctivement dans le hall pour voir qui osait rentrer chez moi comme ça mais ce n’était qu’Aleesha, elle me regardait avec un air gênée.

- J’ai oublié un truc… Je m’en vais directement après, t’en fais pas.

Je voulais pas la laisser partir comme ça, la laisser partir alors qu’on venait de se prendre la tête. Il fallait que je lui dise que j’aimais une autre mais qu’elle resterait toujours quelque part en moi, elle allait manquer, c’était sûr mais je pouvais pas aimer deux personnes à la fois. Je choisissais quelqu’un d’autre pour son bien, pour le mien. C’était mieux comme ça. Elle me regardait avec un visage neutre, elle avait l’air blasée de toute cette histoire mais c’était elle qui avait le couteau toujours plus loin, elle avait du mal à saisir et je supposais qu’elle ne le ferait jamais d’elle-même.

- T’es pas obligée de partir tout de suite, je veux pas que tu partes comme ça, alors qu’on vient de s’engueuler. Reste encore un peu.

Je l’entraînais dans le salon et m’asseyait dans le canapé, elle s’asseyait à côté de moi mais les tensions étaient toujours là, je voulais qu’elle s’apprête à ce que je lui dise la vérité et je savais qu’elle avait besoin de travailler sur ça avant que le moment arrive, je savais ce que je voulais et je savais ce dont elle avait besoin, je voulais qu’elle me fasse confiance.

- Aleesha, ce soir, je t’annoncerais quelque chose et je veux que tu sache que c’est pour ton bien premièrement. Je veux juste que chacune de mes phrases, je les pensais et les penserais toujours.

- Ok, je suppose que t’attend que je comprenne, que je sois d’accord avec toi, c’est vrai que tu n’aimes pas quand on est contre tes idées…

Je ne savais pas si je devais lui répondre ou pas, elle savait très bien ce que je pensais, elle le savait mieux que personne mais elle préférait qu’on se déchire. Je savais qu’elle prenait les choses trop souvent pour acquises mais ce n’était pas réellement sa faute. Aleesha pouvait avoir tout ce qu’elle voulait et elle le savait. Elle avait cette sale habitude de me cataloguer comme supérieur aux autres or que c’était tout le contraire au final. Elle pouvait tellement attachante par moment mais aussi terriblement agressive et insensée. J’allais lui répondre mais j’entendais des pas descendre des escaliers, je tournais la tête pour savoir qui c’était et je voyais Auréa suivit d’Hayden, il était horriblement proche d’elle que j’avais déjà envie de lui en coller une. Ils entraient dans le salon et c’est à ce moment précis qu’il se collait carrément à elle pour l’embrasser comme un batard. Apparemment, il enclenchait les hostilités. Je me levais instinctivement mais j’étais tenu par le regard d’Aleesha, je restais là devant eux, à fixer Hayden qui me regardait lui aussi dans les yeux comme pour me provoquer. Aleesha se levait elle aussi.

- Qu’est-ce qui se passe Dam’ ?

Je ne lui répondais pas et je continuais de fixer Hayden, Auréa le poussait mais au final, elle abandonnait, j’avais du mal à saisir pourquoi. J’avais envie de le prendre, de le coller au mur et lui éclater la face mais il devait savoir qu’il y avait une barrière, que je ne ferais rien et il semblait amusé. Au final, je regrettais presque d’avoir levé le drapeau blanc ce matin, j’aurais dû continuer les attaques.

- On voulait pas vous le dire mais on se connait depuis… que vous êtes venu en Russie. Je l’ai rencontré dans ma chambre parce que Syd l’avait envoyé… Et ça a été le coup de foudre.

Hayden venait d’enfoncer le dernier clou qui allait me mettre hors de moi. C’était quoi ce bordel encore ? Qu’est-ce qu’il me bavait encore ? Et pourquoi il parlait de coup de foudre ? Il fallait que je sache avant de faire des choses que je regretterais, si c’était réellement la vérité, elle avait dépassé les limites. J’étais en colère contre elle sans savoir si c’était la vérité. Soit il voulait me faire crever de jalousie, soit il disait vrai. J’étais pas capable de différencier le vrai du faux car ma colère était plus forte que tout. J’avançais vers eux et je poussais directement Hayden assez violement, je prenais ensuite Auréa par le bras et la tirer dans le Hall d’entrée. Non mais pour qui ils se prenaient ? J’étais violent dans mes gestes mais j’en avais rien à faire, si elle avait vraiment fait ça, j’allais même être vulgaire pour qu’elle comprenne. Je la poussais contre le mur et la regarder sombrement. Je supportais pas qu’on me prenne pour un crétin surtout lorsque c’était une fille, j’avais pas l’intention de passer pour une gars qui s’est fait jarter. J’étais pas habitué.

- C’était quoi ça ? T’es pas bien ? Tu veux que je le démonte sur place ou tu veux que je bousille tout ? Joue pas à ça, sérieusement je vais péter un câble. Qu’est-ce qui s’est passé en Russie ? Vous avez couché ensemble c’est ça ? T’en a d’autre à me faire connaître ? Joue pas, vraiment. Ecoute moi. Il se prend pour qui lui là ? Et pourquoi tu te laisse faire ?

J’étais agressif, je la tenais toujours contre le mur et j’étais proche d’elle, j’avais planté mes yeux dans les siens. J’étais complètement sous pression, elle savait que ça m’énervait et il le savait aussi. Je devais être sûr qu’elle était sincère, j’avais besoin de savoir qui avait raison. Je voulais pas que ça m’écrase, je voulais pas avoir mal comme ça, je voulais pas qu’elle parte avec un gars que j’arrivais plus à voir, qui m’avait fait mal. J’étais fatigué, énervé et j’en devenais violent. Ses yeux dévoraient les miens, je sentais sa chaleur prendre en otage le mien et elle savait que ça me rendait dingue que quelqu’un d’autre que moi la touche, que quelqu’un d’autre que moi l’aime. Je voulais être le seul, comme elle était la seule pour moi.
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Auréa Eden

Sunburn
She burns like the sun.

Auréa Eden


Moi =D
▬ Relations:
▬ Armes & Pouvoirs:

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MessageSujet: Re: Breath Me - D   Breath Me - D - Page 2 EmptyDim 14 Mar - 4:25

Je descendais toujours ses escaliers et un sourire venait se dessiner sur mon visage car son odeur était présente , peut être que j'allais pouvoir me retrouver avec lui . Ma robe flotté comme mon coeur qui s'éclater le long des escaliers . Quand on arriver enfin dans le salon , il était la ... avec Aleesha, je m'arrêtai stop , et net . J'avais une envie folle de retourné a l'étage . Damon , Aleesha et moi dans une même pièce c'était pas vraiment une bonne solution déjà qu'on en avait déjà fais les fraies dans la matinée . Je sentais la mains d'Hayden ce poser sur ma hanche , mauvaise idée . Je la lui fessais enlever d'un mouvement sec , visiblement c'était son nouveau jeu . J'avais pas trop le choix , j'avais tout de même peur de cette photographie , et j'avais peur que Damon me laisse pour ne pas vexer Aleesha . Je voulais pas crée de complication . Hayden profité de cela , il s'approchait et posa une main sur mon visage , sans laisser me laisser le temps de réagir . Il me regarda un sourire malsain aux lèvres et il s'amusait a poser ses lèvres sur les miennes , a violer ma langue et a me serrer contre lui , il se prenait même a essayer d'aller plus loin dans ses mouvements. J'essayai de m'extirpe de ses mouvements . Il me fessait rien ,et même pire encore , il me dégouttai de jouer avec mes sentiments que j'avais envers Damon et sa l'amuser , il continuai . C'était pas ses lèvres que je désirai , c'était pas sa présence qui me combler sa l'amuser de faire ça devant Aleesha en plus , j'entandais l'éclatement de la voix d'Aleesha dans la piéce . Je craignais réellement la réaction de Damon pour me reculé d'Hayden je l'avais mordu , et je lui avais écraser le pied , certes pas très élégant , mais ce n'était qu'un idiot au finale je pouvais enfin me reculé d'Hayden j'étais terriblement en colère et gêné à la fois . Il était lever , Hayden aller tout compliquer entre nous . Il s'apprêtait a parler , j'avais une envie folle de l'étouffer . Je regardai Damon d'un air désoler , je voulais qu'il comprenne d'un regard , mais il regardait Hayden avec une rage affolante .

- Qu’est-ce qui se passe Dam’ ?

- On voulait pas vous le dire mais on se connait depuis… que vous êtes venu en Russie. Je l’ai rencontré dans ma chambre parce que Syd l’avait envoyé… Et ça a été le coup de foudre.

Triple idiot , il voulait me prouvait quoi en fessant ça ? Je voyais le regard d'Aleesha s'illuminé rien qu'a l'annonce de ses mots . Damon le lâcher pas du regard s'en était affolant , rencontré dans sa chambre , c'était vrai mais il avait carrément réussie a le sortir de son contexte . Un coup de foudre , c'était plutot un coup de froid , il m'énervait , j'étais coincé , je pouvais rien dire , rien faire . Aleesha si contente , sa me fessait mal pour elle , lui faire croire ça , ca me retourné . Damon s'approchait vers nous , et j'avais le sang qui ce glacer je voulais pas qu'il croit les bêtise de Hayden, il le poussai , et il me tirait par le bras , inconsciemment il ne se rendait compte avec qu'elle force il m'avait tiré , il me prenait pour une menteuse c'était sur , les tests d'Hayden était complétement débile et Damon mordait . J'espérai vraiment qu'il allait avoir confiance en moi juste en moi , en mes paroles . C'était certain que j'allais me venger sur Hayden plus tard . Tout ce qui était en moi s'affoler , il me poussait contre le mur du Hall , et en plus de ça il me rendait folle a chacun de ses mouvements , étrangement encore plus quand il était violant comme ça , j'essayai de garder mon calme . Damon planter ses yeux dans les miens comme pour essayer de voir si j'allais lui mentir ou pas . Il était en colère et cela ce voyais , ses traits ressortaient encore plus et son corps m'appeler encore plus , on était de nouveau incroyablement proche , sa main essayant de garder le contrôle sur la mienne


- C’était quoi ça ? T’es pas bien ? Tu veux que je le démonte sur place ou tu veux que je bousille tout ? Joue pas à ça, sérieusement je vais péter un câble. Qu’est-ce qui s’est passé en Russie ? Vous avez couché ensemble c’est ça ? T’en a d’autre à me faire connaître ? Joue pas, vraiment. Ecoute moi. Il se prend pour qui lui là ? Et pourquoi tu te laisse faire ?


Plus il parlait , et plus j'avais envie de le faire taire et de l'embrasser lui et personne d'autre , c'était lui qui excitait mon coeur a telle point de le faire danser dans mon thoraxe , mes souffles s'accéléraient , mes neurones avaient de plus en plus de mal a se connecter les uns au autres . Il me demandait si j'avais couché avec son frère , je comprenais pas comment il pouvait me croire capable de faire ça , j'avais que des relations avec un seul et unique homme , cet homme c'était Syd . Uniquement avec lui , j'étais pas du genre a m'allongé avec n'importe qui , il me blessait en prononcent ses mots . Il était jaloux d'Hayden et en colère , et sa colère ne fessait que me rendre plus brulante , moi non plus je jouai pas . Il m'avait coller contre le mur et comme il s'était coller a moi c'était plus ou moins difficile s'effectué un mouvement , pourtant j'avais le contrôle de mes jambes elles étaient entre les siennes et donc je frôlais doucement .


- C'est bon ta fini ?

Je l'avais dis d'une façon pas vraiment très gentille mais il commençait a me faire vraiment trés mal au poigniez .


- Il s'est rien passé , j'ai eu qu'un seul homme dans ma vie , et il se passera rien avec Hayden parce que ce que je veux , c'est que tu ne t'arrête pas , je veux juste que tu me donne ce que tu as parce que j'en peux plus d'attendre et ne parle même pas de conséquences car tu le sais , tu es la seule personne qui a un sens pour moi . Alors croit moi , j'en ai vraiment rien a faire de se qu'ils dissent ou ce qu'il essaie de faire mais crois moi . Tu es le sens de mon esprit , et je te laisserai pas partir .


Plus je lui parlai et plus je m'amusai avec son corps , je m'approcher de ses lèvres sans lui autorisés , je retirais ma main droite de son emprise et je frôlais chaque millimétre de sa peau , je passais ma main sous son t shirt et je voyais une incompréhension complète dans son visage qui me scrutai . J'excusai une pression sur sa jambe et je me permettais rapidement de le pousser a son tour contre le mur . Peu être que j'aimais qu'il essaie de prendre le dessus , peut être que j'aimais quand il était en colère . C'était sadique certes mais sa colère me donner l'envie de lui appartenir .

- Et même si je le montre pas je te désire tellement que sa m'arrache de te résister . Ce n'est certainement pas suffisant de te dire que tu me manques tellement que tu me rend intouchable , comprend que personne d'autre que toi peu me toucher . J'arriverai pas a t'ignorer parce que j'ai besoin de toi , de te voir , de te respirer . Je sais que tu as peur que j'aille la ou tu te cache mais ne pense même pas à ce qui est bien ou mal , ou mal ou bien car a la fin ce sera seulement toi et moi . il n'y aura personne autour , alors donne moi , se que tu voudras

S'il ne comprenais pas que c'était lui que je voulais , et qu'il fallait qu'il me fasse confiance , c'était vraiment qu'il y avait un problème . Mes lèvres se perdaient sur les siennes peu importe s'il me rejetai je prenais le risque, il était plus violant dans ses mouvements et lui aussi commerçait a me frôler , c'était amusent de voir a qu'elle vitesse il pouvait me faire frissonnait , a qu'elle vitesse il pouvait me donner envie de faire des choses rien qu'avec lui . Et pourtant on ne pouvait pas Aleesha n'était pas loin , ce que je venais de lui dire , ce n'étais pas une preuve d'amour , et je le savais bien ... parce que ce n'étais pas encore le bon moment pour cela , il fallait d'abord qu'il me fasse confiance , je venais de lui avouer que c'était lui et personne d'autre , que mes désires allaient vers lui , et certainement pas vers Hayden . Je perdais mon souffle , et main était en trans de s'inscruté plus bas , il avait lacher mon autre poingier et il me poussa a nouveau contre le mur . Je savais qu'on allait pas s'entandre sur ce point . Il fallait qu'on arréte , On était dans le Hall et Aleesha pouvait arriver , je savais qu'il voulait pas qu'elle l'apprenne comme ça , je me blottisai sans ses bras tout en essayant de calmer mes ardeurs et je le serrais comme si j'avais peur de le perdre . c'était la réalité , j'avais peur qu'il me laisse .

- Fais moi confiance ... Tu es trop important pour moi .

- Auréa , Faudrait peut étre ce préparer pour ce soir .

La voix d'hayden s'éléver dans le salon et s'approcher rapidement , je me retirais de son emprise et sa me déchirer encore de faire celà . Je soufflais :

- Je vais finir par l'étrangler celui là
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Damon M. Tallis
Damon M. «
    Dust in the wind.

Damon M. «  Dust in the wind.
Damon M. Tallis


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MessageSujet: Re: Breath Me - D   Breath Me - D - Page 2 EmptyLun 15 Mar - 15:29

La haine se compactait dans mes entrailles comme pour bloquer tous les autres sentiments. Je voulais savoir, quitte à utiliser ma force. Je ne voulais pas qu’elle s’échappe et je faisais tout pour cela n’arrive pas. Collée au mur, elle continuait à me fixer, elle n’avait pas peur et ses yeux me disaient des choses que je ne pouvais pas comprendre à cet instant. Je voulais qu’elle s’explique. Ma voix n’était pas tendre et apaisante, elle était menaçante sans que j’y fasse vraiment attention. Elle ne pouvait pas me faire ça alors que j’allais quitter mon ancienne vie, que mes armes tombaient une par une. Je me retenais de pas aller casser la gueule à ce qui est censé être mon frère, tu parles d’un frère, j’appelle plutôt ça un fauteur de trouble et même pire que ça. Il pouvait continuer, je n’en avais rien à faire mais j’étais rancunier et malheureusement pour lui je n’oubliais aucune blessure. Il les enchaînait. Tant pis pour lui. Je n’arrivais pas à me calmer, je n’arrivais pas à gérer ça et je continuais à lui infliger ma pression. Mes yeux la jugeaient sans savoir, ils cherchaient la vérité au fond de l’éclat de ses iris.

- C'est bon ta fini ?

- Il s'est rien passé , j'ai eu qu'un seul homme dans ma vie , et il se passera rien avec Hayden parce que ce que je veux , c'est que tu ne t'arrête pas , je veux juste que tu me donne ce que tu as parce que j'en peux plus d'attendre et ne parle même pas de conséquences car tu le sais , tu es la seule personne qui a un sens pour moi . Alors croit moi , j'en ai vraiment rien a faire de se qu'ils dissent ou ce qu'il essaie de faire mais crois moi . Tu es le sens de mon esprit , et je te laisserai pas partir .

Chacun de ses mots tombait en cascade dans ma tête, ils percutaient ma colère et se répandaient rapidement dans mon sang. Je sentais ses jambes s’amusaient silencieusement entre mes jambes, plus elle bougeait, plus je ne comprenais pas. Elle me faisait passer d’un sentiment à l’autre, ma colère se transformait en envie brûlante, elle me consumait juste par des frôlements bien placés, son souffle provoquait mes lèvres dangereusement, les millimètres m’interdisaient de toucher les siennes mais j’étais sous leur influence. Je sentais la chaleur de ses mains se faufilait sous mon t-shirt. Je ne savais pas pourquoi elle faisait ça mais la colère se dissipait au fur et à mesure qu’elle me touchait, qu’elle me caressait. Je n’avais pas le droit pourtant, pas encore puisqu’Aleesha était seulement à quelque mètre mais je me sentais capable de braver cet interdit temporaire. J’étais un peu perdu à cet instant, entre la crainte, l’envie et la rage. Je sentais qu’elle voulait me retourner pour que je prenne sa place et elle avait réussi, c’était moi qui été plaquer au mur maintenant. Je me laissais faire, je la laissais me montrer ce qu’elle voulait et je ne trouvais que l’envie là encore. Elle disait qu’elle en avait assez d’attendre mais je n’avais toujours attendu que ça, ça me tourmentait depuis le premier contact, le premier regard qui voulait tout dire. Je ne voulais pas qu’elle me laisse partir, je ne voulais pas qu’elle me laisse dans mes mensonges mais je n’en été pas encore réellement conscient. Je l’avais cru lorsqu’elle m’avait dit qu’il ne s’était rien passé, je préférais la croire elle qu’Hayden. Je voulais la croire et je m’exécutais.

- Et même si je le montre pas je te désire tellement que sa m'arrache de te résister . Ce n'est certainement pas suffisant de te dire que tu me manques tellement que tu me rend intouchable , comprend que personne d'autre que toi peu me toucher . J'arriverai pas a t'ignorer parce que j'ai besoin de toi , de te voir , de te respirer . Je sais que tu as peur que j'aille la ou tu te cache mais ne pense même pas à ce qui est bien ou mal , ou mal ou bien car a la fin ce sera seulement toi et moi . il n'y aura personne autour , alors donne moi , se que tu voudras

Auréa ne cessait de me troubler, de me mettre face à un choix ultime. Je voulais lui faire confiance, lui donner tout ce que je pouvais être. Je ne voulais que ça mais les choses étaient tellement lourdes de sens et compliquées que chacune de mes actions étaient dirigées par la peur que tout soit découvert. Ses phrases balayaient toutes les autres, sa voix était la seule que je pouvais entendre, la seule qui avait capté toute mon attention. Le reste n’avait pas d’importance. J’avais besoin d’elle de la même façon qu’elle avait besoin de moi et ses explications me suffisaient, elle ne me dirait pas ça dans le vent car personne n’était aussi droite qu’elle ne l’était dans cette maison. Je refusais toujours de lâcher son poignet car tout ce qu’elle faisait allait trop vite, les sensations fortes étaient celles qu’on ne comprenait jamais entièrement, ce que je vivais à cet instant en était une, l’adrénaline vous rendait souvent plus puissant que vous ne le pensez. C’est assez étrange lorsqu’on s’en rend compte. Je savais qu’elle avait le droit à ma confiance, elle avait tout pour pouvoir la posséder mais elle incluait mes secrets dans cette confiance et je ne voulais pas qu’elle sache ça. Ma confiance était à elle mais elle la voulait dans son entièreté. Les complications qu’elle fabriquait me rendaient nerveux et inquiet. Pourtant la vérité devait m’être arrachée de la peau, je la voulais mais elle ne céderait jamais pour mes yeux, pour ma peau, pour mes os et mon sang. Elle voulait franchir les limites du corps en cherchant la globalité. J’hésitais… J’hésitais en luttant contre moi-même.

Je n’arrivais à la quitter des yeux, je n’en avais pas l’envie car elle me faisait du bien moralement, physiquement, entièrement. Personne ne me calmait de cette façon, rien qu’avec un regard, un contact. Sa présence suffisait à faire cicatriser chacune des blessures que je n’avouais pas. J’aurais voulu l’emmener, partir encore mais avec elle, loin d’Aleesha. Ce n’était pas gentil mais je le pensais, je le voulais car c’était tout ce qui me tenait éloigné d’elle. Je sentais la saveur de son souffle se mélangeait au mien, je pouvais sentir que ses lèvres se mélanger aux miennes. La pression dans ma cage thoracique s’éteignait au rythme de sa douceur. Mon cœur vibrait encore et encore sans jamais s’arrêter, mon âme tendue se décontractait avec tellement de facilité que j’en été étonné, tellement que je n’arrivais plus à rester là, sans la toucher de la même façon qu’elle le faisait avec moi. Je le resserrais plus fort contre moi en l’embrassant aussi fort qu’elle le faisait. Elle me mettait vite en transe, elle pouvait me faire céder si facilement et si naturellement que je ne savais pas si elle s’en rendait compte. La voir haletante ne faisait qu’augmenter mes désirs, mes fantasmes. Je sentais ses mains s’aventuraient là où tout s’affolait anormalement vite. J’avais lâché son poignet, je me perdais sur toute la douceur qu’elle pouvait me donner. Je la remettais contre le mur sans vraiment en prendre conscience, il fallait que je m’habitue au fait qu’elle veuille me dominer. En réalité, elle le faisait déjà… Tout ce qu’il y avait en moi céder sous ses yeux, sous son odeur qui m’obsédait h24. Elle m’avait, pour de bon.

Elle rendait les autres insignifiants, je ne voyais qu’elle et ne respirer que par sa présence. Il y avait certaines personnes à la maison qui nous empêchait d’aller plus loin mais elle savait que je voulais aller plus loin que ça, que je voulais l’aimer entièrement. Je n’en pouvais plus d’attendre non plus, elle me faisait tourner la tête, elle me rendait fébrile et si fort en même temps. Sa respiration était aussi rapide que la mienne, la réaction de nos corps qui se touchent nous rendait exaltés, dans tous les sens du terme. Je ne voulais pas me défaire de cette sensation, je voulais qu’elle reste là contre moi, qu’elle me décode avec ses gestes. Je voulais la recréer avec mes mains. Mes battements cardiaux explosaient à la suite des autres, ma gorge se nouait, j’en avais assez de me retenir de cette façon. Ca me faisait mal, ça ravageait mes humeurs, ça frappait mon cœur avec une violence terrible mais je devais tenir encore, le temps qu’il fallait. Elle me serrait contre elle, tellement fort que ma peau se graver sur la sienne, elle s’enfonçait dans mes bras comme pour fuir le monde, comme pour me retenir. Cette étreinte ne ressemblait pas aux autres qu’on avait échangées. J’avais l’impression d’être une prise sur un mur d’escalade difficile et ça me blessait… Elle avait peur que je m’en aille, elle croyait peut-être que j’allais à nouveau partir et je m’imaginais la douleur que mon absence lui avait causé. J’étais pleins de remords, je ne voulais pas être la raison de ses larmes, je ne voulais pas la faire souffrir mais je n’arrêtais pas, je n’arrêtais pas et c’était comme si je brisais son souffle par étape. La douleur était grande mais ma gorge refusait de me laisser parler.

- Fais moi confiance ... Tu es trop important pour moi .

Je respirais son odeur comme si je venais de sortir la tête de l’eau, je la respirais comme si mon cœur était en manque d’oxygène. Je ne voulais pas qu’on me l’arrache, je refusais qu’on me l’enlève. Je la serrais contre moi de la même façon qu’elle me serrait contre elle. Je la frôlais encore avec cette peur constante de lui faire du mal, j’étais paradoxale car j’avais été violent quelques minutes plus tôt mais je regrettais, je regrettais de lui avoir fait mal, d’avoir laissé ma force la touchait. Sa voix se faisait révélatrice. Bon sang mais qu’est-ce que j’attendais pour lui donner cette confiance… J’étais sûr de ses sentiments sans pour autant qu’elle me les avoue. Je croyais en ses phrases. Chacune d’entre elle me faisait croire en la lumière. Je devais croire en la lumière. Je devais croire en elle. Je ne pouvais pas me permettre de la perdre et c’est ça qui me faisait peur, qu’elle parte loin, trop loin de moi après que je lui aurais dit la vérité. Je l’aimais, sincèrement et plus fort que tout. Si elle partait… Je ne sais pas si j’arriverais à m’en remettre. J’avais déjà mal… Je gardais tellement toutes ces choses au fond de moi qu’elles me détruisaient. Pourvu qu’on ne m’enlève pas mon air. Je me battrais pour respirer. Je me battrais pour elle.

Un souvenir passait en flash dans mon esprit à l’instant où elle m’avait serré de plus en plus fort. C’était cette soirée où j’avais déconné, où je m’étais retrouvé complètement drogué car Aleesha avait refait surface… Je me rappelais à quel point je m’étais senti perdu et plus sûr de rien. J’avais toujours vu la drogue comme un échappatoire, ça anesthésier ma douleur temporairement, ça faisait taire mon cœur, ça le ralentissait et entre temps, ça me permettait de reprendre mon souffle mais je me tuais… Je me poussais à la mort en cherchant à apaiser mes souffrances. Elle s’était allongée à côté de moi, j’étais vide, un corps sans vie, sous l’influence de saloperie. Je pensais à mourir, faiblement et lâchement. Je pensais que mon chemin était fini et trop souvent j’avais ces pensées. Elle avait tenu ma main le plus simplement du monde et je l’avais resserré car c’était tout ce qu’il me restait de concret. Je l’avais resserré car je me sentais protéger juste par ce geste or que toutes mes défenses étaient en train de mourir. Sa voix m’avait murmuré que tout s’arrangerait et j’étais tombé dans l’inconscience. Elle m’avait apaisé, elle m’avait tenu la main et ne l’avait pas lâché jusqu’à mon réveil. C’était un souvenir, une approche mais c’était la raison qui me rappelait que je devais lui faire confiance, qu’elle m’avait déjà prouvé qu’elle ne me lâchera pas. Je lui faisais confiance.

- Auréa , Faudrait peut étre ce préparer pour ce soir .

C’était encore Hayden qui allait me l’arracher, encore lui qui allait me faire mal, je commençais à avoir l’habitude mais il oubliait que tout se payait un jour, j’aurais ma revanche. Qu’il continue, il ne faisait que m’armer d’avantage le jour où j’allais lui rendre ce qu’il méritait. J’avais eu tort de l’accepter, d’avoir ouvert cette boîte, j’aurais dû la brûler. Il faisait partie du passé au même titre que mes erreurs. Je ne voulais pas commencer à jouer avec Auréa, je le blesserais sur un autre terrain. Je devais me contenir pour elle et lui faire confiance en ce qui concerne Hayden, j’étais prêt à prendre le risque. C’était la parole de celle qui me redonnait le goût de vivre contre celle de celui qui cherchait à m’affaiblir. Le choix était fait. Auréa se décalait pour rejoindre les autres, elle n’avait pas vraiment le choix et de toute façon, on ne pouvait pas rester comme ça alors qu’Aleesha était encore là… Tout ça allait se terminer aujourd’hui. Je ne voulais pas qu’on continue comme ça et ça ferait taire Hayden avec ses attaques fracassantes. Il pouvait provoquer autant qu’il le voulait. Une fois que j’aurais tourné la page définitivement avec Aleesha, je n’allais pas continuer à ne pas avouer les sentiments que je ressentais pour Auréa. Je l’entendais dire dans un soupir qu’elle allait l’étrangler, j’aurais aimé qu’elle le fasse mais elle était bien trop classe pour ça. C’était évident et si elle voulait réellement lui faire mal, elle ne ferait pas ça au hasard.

Elle quittait le hall pour aller à nouveau dans le salon, je me rappelais qu’il y avait Aleesha à la maison et j’allais la chercher. Elle montait à l’étage récupérer ce qu’elle avait oublié et je la raccompagnais jusqu’à la voiture. Elle semblait mieux, elle s’était reprit, j’espérais qu’elle commençait à comprendre. Je la serrais contre moi avant qu’elle ne s’en aille et lui soufflait d’avoir confiance en moi, elle hochait de la tête et montait dans la voiture. Je rentrais à nouveau à la maison et montait directement à l’étage, j’avais besoin d’être seul un moment et j’avais une migraine terrible. Une fois dans ma chambre, j’allais dans la salle d’eau pour me rafraîchir et pour prendre une aspirine. J’ouvrais la fenêtre. La nuit allait bientôt tomber mais je pouvais encore attendre quelques instants avant de me préparer pour la soirée qui m’attendait. J’entendais la porte se refermer en bas et je voyais Auréa s’éloigner de la maison. Je ne savais pas où elle allait et ça m’intriguait. Peut-être qu’elle voulait simplement se promener. Je m’éloignais de la fenêtre et m’allongeait quelques instants pour me remettre de tous les sentiments que j’avais ressenti. J’avais envie d’écrire, ça faisait bien trop longtemps que j’avais cessé l’écriture et ça me manquait. Je prenais le cahier où j’avais l’habitude de faire mes esquisses et commençait à écrire comme si je me livrais. Ca me faisait du bien, je me sentais moins coupable, la feuille blanche était ma confidente et elle gardait mes secrets en elle, dans les fibres de ce qui la rendait réelle.

J’écrivais et j’en oubliais presque tout ce qui m’entourait, je parlais de ce qui me faisait mal, de ce qui me blessait et je m’amusais à fouiller dans les mots, je tournais les métaphores dans tous les sens, je cherchais les synonymes et plus j’écrivais, plus le papier épongeait l’encre noire que je faisais couler, plus j’avais la sensation de pouvoir tenir le choc, tenir malgré les blessures que mon frère voulait m’infligeait. Je parlais aussi de mon père, du vide qu’il avait laissé, de ces meurtres qui me hantaient tous. Je pouvais voir le visage de ceux que j’avais éliminé, je pouvais voir leur expression à chaque fois qu’ils avaient regardé leur propre mort dans les yeux. Je recréais le scénario de mes gestes dans mon esprit. Le meurtre, l’effacement des preuves. Tout était calculé au millimètre, tout sauf mon âme et mes restes de morale. J’étais en possession d’un dossier, une cible à abattre, la prochaine que je devais détruire. Ca faisait 3 mois que j’avais laissé ce dossier dans le tiroir dans une farde tout ce qu’il y a de plus banale. Je connaissais la cible, je connaissais celui qui voulait qu’il disparaisse. Il ne me restait plus qu’à faire ce qu’on m’avait demandé de faire et je toucherais à nouveau un bon paquet d’argent. Je m’étais arrêté d’écrire et je pensais toujours à ce dossier. Je me levais et ouvrai le tiroir. Le dossier y était toujours. Je le prenais et le survolait quelques instants. Est-ce que j’y arrivais encore ? Je prenais mon portable et composait le numéro de la personne qui m’avait engagé.

- Allo. Oui, c’est moi. Est-ce que ça tient toujours ?
- …
- Très bien. On peut se voir avant ? Pour régler les derniers détails…
- …
- Demain, 23h au Paradise, comme d’habitude.
- …
- Je serai à l’heure, vous en faites pas pour ça.

Je raccrochais directement ensuite. Je remettais le dossier à sa place et fermait le tiroir à clé. J’avais toujours la clé sur moi, histoire de ne pas prendre de risque. Personne n’entrait dans ma chambre de toute manière. Je sentais que je changeais mais il fallait que je me le prouve à moi-même avant, c'était un sorte de défi que je me donnais à moi-même. Je ne savais pas si j'allais tuer cet homme, je voulais savoir si la vie m'avait rendu ma conscience. Je voulais regarder cet homme, je voulais me mettre face à mon démon. Regarder cette vie que je pouvais prendre d'un simple clignement de paupière... Je devais savoir. Il faisait sombre dehors, il était temps que je me prépare. Ma migraine diminuait lentement mais elle diminuait. Je choisissais rapidement ce que j’allais mettre ce soir, j’y prêtais pas réellement attention. Je prenais un costume noir. Simplement et allait ensuite me déshabiller pour prendre ma douche. Une fois sorti, je me rasais, me parfumais et m’habillais. Il était 17h45. J’avais encore le temps mais je devais passer chez Aleesha, la connaissant elle n’était pas encore prête et elle allait être en retard, il fallait que je sois là en avance. Tant pis si elle ne m’attendait pas. Je sortais. Syd était remonté et Hyde était toujours dans le canapé, il ne parlait toujours pas mais je supposais que je ne devais pas m’en mêler. Je les avertissais que j’allais chez Aleesha, qu’on se retrouvait à la fête si jamais on arrivait à se retrouver en prenant les clés de ma voiture. Ils acquiescèrent et je m’en allais. L’air était encore assez frais pour Février, ça me faisait du bien de sortir un peu de la maison. J’avais besoin d’un nouvel air. Le monde me manquait… Ca m’étonnait, moi qui voulais toujours le fuir.

J’entrais dans la voiture et la démarrais tout aussi vite. Je ne savais pas combien de temps je n’avais pas laissé la nicotine calmer mes nerfs, j’avais oublié tout, vraiment tout ce que j’avais l’habitude de faire. J’allumais une cigarette et roulait calmement pour prendre l’autoroute. Il y avait pas mal de trafic, j’avais bien fait de partir plus tôt et puis Aleesha vivait à Manatthan, c’était pas tout prêt. J’aimais les lumières de cette ville, j’aimais sa vivacité et je la regardais d’un œil différent de celui du passé. Beaucoup de gens voulait venir ici et j’avais la chance d’y vivre. On pouvait facilement s’y perdre, d’ailleurs lorsque je suis arrivé New-York m’avait effrayé de par sa grandeur énorme mais finalement j’avais fait mes preuves ici, tout le monde devait les faire. Je connaissais pas mal de monde sans vraiment les connaître au final mais New-York était mienne et elle m’avait manqué. Je me contentais de ce que j’avais à présent au lieu de cracher sur tout ce que je voyais, Auréa me donnait la possibilité de voir les choses autrement même si je n’étais pas encore sorti à l’extérieur avec elle. Ma ville et New-York n’avait rien de commun et pourtant elles avaient marqué ma vie d’une façon bien précise. J’étais pensif mais je ne me tournais pas les neurones dans tous les sens, je ne m’étais même pas rendu compte que j’étais arrivé à Manatthan, le quartier d’Aleesha n’était plus très loin. J’arrivais au dernier feu rouge qui était avant sa rue. Une fois qu’il passa au vert, je me garais pas très légalement mais je m’en foutais pas mal. La police ne pouvait pas être partout et dans ce genre de quartier, ils laissaient souvent couler. Je sortais de la voiture et sonnait à la porte d’Aleesha.
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