Il n'était même pas encore midi que le soleil tapait fort au fenêtre du petit appartement miteux de Thomas. Bientôt, ses yeux allait s'ouvrir, se refermant aussi vite après avoir vu l'heure et le soleil. Même si les temps sont froid, le soleil montre son nez ce qui n'est pas vraiment une mauvaise chose mais au bout d'un moment, on s'en lasse ... Thomas ne voulait pas se lever aujourd'hui, il aurait voulu rester au lit et passer sa journée a regarder son plafond qui pourrissait tellement cette appartement était miteux...Mais soudain quelque chose revint a son esprit .

Se levant d'un grand bond, le jeune homme se souvint d'un coup qu'il devait aller voir quelqu'un d'important. Se préparant très rapidement, il avala un petit quelque chose et finit de s'habiller, puisque vu l'heure, il était en retard pour retrouver la personne qu'il allait voir. Mais c'est une femme, peut-être qu'elle allait l'être aussi? Thomas eu un rictus amusé par la pensé qu'il venait d'avoir. Il finit donc de se préparer et pris sa veste accroché au porte manteau pour finalement sortir de son appartement. Sur ce coup là, il allait être sérieusement en retard...

Et pourtant, il marchait d'un pas normale. Il ne se dépêchait pas et ne courait pas. Le jeune homme sortit de sa poche son paquet, et s'alluma une cigarette. Pensait-il vraiment qu'il allait arriver vite avec une lenteur pareil ? Tant pis, une minute de plus ou de moins n'allait pas alléger son cas qui allait être très sévèrement réprimander par la demoiselle qu'il allait voir .

Il arriva enfin les mains dans les poches, et fut accueillit par une Alison en colère contre lui. Pour sa part, il ne pouvait s'ôter le sourire qu'il avait aux lèvres. Thomas était tellement content de voir Alison. Il ne l'avait pas vu depuis trop longtemps a son goût puisque tout deux étaient toujours occupé quand ils essayaient de se voir ...

- Je m'excuse ... Puis-je me faire pardonner en t'emmenant quelque part ? Une petite surprise que j'allais te faire plus tard mais autant y aller maintenant car tu m'as l'air très énervée ...

Thomas avait sa petite idée en tête. Il prit la main de son amie et l'emmena dans un endroit qu'il connaissait bien. Prenant des chemins assez farfelues et quelque raccourci, c'est dans une clairière non-peuplé qu'ils arrivèrent tout deux. Tout était calme, le soleil commençait a se calmer laissant place a une fraicheur nouvelle et agréable. Il n'y avait pas un chat au environ et Thomas & Alison auront de ce fait la posibilité de parler sans avoir à surveiller ce qu'ils ont a se dire car ces deux jeunes gens aimaient beaucoup parler ensemble. Enfin, c'était plutôt Alison qui racontait à Thomas, ce qui plaisait beaucoup a celui-ci et comme cela, il savait qu'Alison s'enlevait une épine de l'âme. Son amie avait des choses qui la tracassait beaucoup trop et Thomas aimait être là pour elle , c'est son amie après tout...

CHASING CAR ▬ Thomas Henderson & Alison Steward

Alison, n'était pas comme toute les autres filles que je fréquentais. Elle avait un caractère propre à elle, et pourtant ne se conduisait pas de la même façon avec moi qu'avec d'autres personnes. Ce que je trouvais pas mal, puisque je me sentais plutôt important et cette pensée me faisait toujours sourire. A présent, nous étions là, dans cette clairière où j'aimais passé le plus clair de mon temps. Cette endroit, était reposant & sentais le bon air. La colère, la rage et tout ces autres sentiments négatif n'avaient plus leurs places ici. Ici, on pouvait être heureux, on pouvait retomber en enfance comme des enfants de 8ans. Et c'est ce qui allait se passer. Alison était époustouflée et je souris à nouveaux, répondant a sa question simplement en lui disant :

- Par magie ...

Je sais, cela ne peut pas arriver. Nous ne sommes pas dans un comte de Disney où vont apparaitre des balais & autres choses, chantant et dansant, un peu comme dans Fantasia, mais moi la magie des souvenirs heureux, cette petite chose qui fait de vos souvenirs quelque chose d'inoubliable, moi j'y croyais. Et je ne pouvais vivre cela qu'avec des personne pour qui je portais des sentiments affectif. J'étais simplement heureux d'être là, heureux de vivre. Aujourd'hui n'était pas comme les autres jours ou je me lamentais sur mon triste sort, aujourd'hui sera une journée ou je serais heureux. Je marchais aux côtés d'Alison, quand je commençais a la taquiner, ce qu'elle me rendit plutôt bien. Quand soudain, comme un enfant, je lui lançais des feuilles, en rigolant. Puis je me suis mis a me rouler dans l'herbe pour au final monter l'espèce de collines devant nous et faire des tonneaux comme si j'étais un petit garçon. Je ne pouvais plus m'empêcher de rire.

Et le pire c'était que je continuais pendant assez longtemps, et cela me faisait toujours autant rire. Alison aussi d'ailleurs, pour qu'au final, je reste allongé dans l'herbe, le sourire au lèvres et le rire au bout de celle-ci. Tout ceci était tellement enfantin, mais j'aimais ce côté. Puis j'avais eu de la chance, je faisais l'enfant avec Alison, alors, c'était encore mieux. Moi qui parfois, en sa compagnie me crois être un monstre pour la révélation que je lui ai faite, quand je vois ou tout cela nous a menés, je ne peux qu'être heureux de l'avoir rencontrer et de savoir lire dans les pensées. Attention, je ne suis pas un curieux ou un voyeur, mais quand vous possédez un don, il faut savoir vivre avec. Le mien est certes encombrant, mais je n'y peux rien alors je vis, jours après jours. Parfois, ça ne va pas, parfois je suis calme et encore parfois, je peux être ce que l'on appelle : heureux. Mais toute cette joie peut-être effacé d'un coup, d'un simple geste ou d'une simple parole, alors il vaut mieux faire attention au petit trésors de la vie.

Je restais allongé, les yeux fermés pour au final commençait a parler a Alison et lui dire :

- Alors alors, on continue de faire les enfants ou pas ?

Il y a des choses qui ne s'explique pas. Moi, il fallait toujours que je trouve l'explication, même si y en avait pas, ou alors je devais toujours tout remettre en doute tout ce que je pensais, faisait ou autre, mais pas là. Non, pas avec elle, pas avec Alison, tout couler comme une rivière, et moi ma rivière, je la savais dessécher par tout. Je savais plus ressentir les sentiments, j'avais l'impression de m'être interdire toute sorte de choses. L'amitié, je ne la sentais plus comme avant et l'amour, ah l'amour, je n'en voulait plus, je ne sentais plus le besoin de me sentir aimé ou que j'aime quelqu'un comme si cette personne m'arrachai mon 'horloge' de cœur pierreux. Alors, je cherchais plus a mettre des mots sur les sentiments et l'affection que je pouvais avoir avec quelqu'un.

J'étais allongé dans l'herbe, Alison juste à côté et je laissais un silence se mettre. Le silence était quelque chose que j'adorais, il n'y avait pas besoin de parler, juste de l'écouter, il disait tout comme si on écoutait parlait le vent comme Pocahontas l'écoutait autrefois. je regardais le ciel, et je fermais peu à peu les yeux, me laissant plonger dans un sentiment de bien-être que je ne pouvais connaitre qu'avec Alison. Bon, je le connaissais avec plein d'autre personnes, mais Alison était quelqu'un d'autre, quelqu'un avec qui je ne ressentais pas les choses normalement. Elle me rendait bon, j'étais mauvais, j'étais toxique, mais à ses côtés, je me sentais important, je me sentais quelqu'un de bien, chose que je n'étais pas.

Je respirais, je sentais mes poumons se remplirent d'un bon air frais, puisque je pense qu'ils avaient l'habitude de la cigarette. Je ne veux pas mourir d'un cancer, pas pour le moment, mais je ne voulais pas arrêter la cigarette non plus. Je respirais, je réguler ma respiration, comme si je faisais une crise d'angoisse, mais j'en faisais pas une. Puis après, j'ouvrais mes yeux, et regardait le ciel. Il était bleu, avec des nuages qui me faisait penser a une phrase qu'on m'avait dit et que après ce silence, j'allais clamer.

- On m'a dit un jour, que les nuages étaient des anges qui ne voulaient pas descendre de peur de briser les ailes de ceux qui sont déjà là...

Je sais pas pourquoi, mais j'avais sorti cette phrase naturellement, alors que j'aurais pas dû car cette phrase, c'était un peu une pièce de ma boite secrète que j'ouvrais pas mais où je plaçais des centaines de petites choses. J'sais pas ce qui m'arrivait, mais je crois que je déraillais a ce moment là, mais complètement. Je me suis soudain souvenu qu'Alison voulait savoir ce qu'on allait faire, et le : " tant que je reste avec toi" m'avait peut-être un peu déstabilisé. Je me remettais à regarder le ciel, puis là, y a eu comme un déclic. Je sais pas trop, mais je sentais comme un signe, comme quelque chose qui me poussait à des actes qui allaient tout faire chavirer en bon ou mauvaise fin.

J'avais pas envie que tout ça s'arrête, alors j'allais peut-être faire quelque chose de mal, mais j'allais tout de même le faire. C'était mal, et je sais pas comment tout cela allait être pris, mais je voulais le faire. J'hésitais, et lui prit la main, regardant le ciel, ma tête se tourna sur elle, sur sa beauté, sur son visage que j'avais vu sourire plusieurs fois à mes côtés. J'aurais voulu passer mes doigts pour en dessiner encore et encore les traits, mais je n'osais pas cela, de peur que cette ange là, se fasse briser les ailes à cause d'une personne impur comme moi. Mon souffle se coupait, je respirais pas normalement, la situation était très ambigu, mais aussi peut-être pénible pour elle. Encore une fois, il y avait ce silence que j'aimais temps, et je la fixais, ce que j'aimais encore plus.

Imperceptiblement, je me laisse tomber amoureux. Perceptiblement, aussi. A l'intérieur de mon horloge, c'est le jour le plus chaud du monde...C'est ce que je pensais, ou du moins, c'était cette impression que j'avais peu à peu, mais j'avais peur, j'avais peur qu'elle ne ressente pas les mêmes choses, que tout finisse, je ne voulais surtout pas ça. Je voulais tellement plus, je voulais qu'elle soit heureuse, je voulais qu'elle ait la joie de vivre, je voulais qu'elle soit un petit soleil, elle l'était certes déjà, mais à force de s'approcher trop près du soleil, on peut se brûler. Alors, brulez mon cœur, mon corps et mon âme, mais je voulais m'approcher de ce soleil là...

-Promets moi que tu ne partiras pas.

Elle m'avait murmurer cela comme une évidence. Je devais ne pas la laisser. A vrai dire, je ne le voulais pas, mais elle avait tellement peur de cela. J'avais oublié le temps d'un moment que je pouvais lire les pensées, mais je mettais une barrière, pour ne pas entendre non, pour ne pas entendre ce qu'elle ressentait envers moi. Laisser faire les choses, c'était tout aussi bien. Pourquoi vouloir précipiter, il s'agissait là de mes sentiments, pas de ce que je pensais. Je demeurais silencieux, la regardant toujours, ma main dans la sienne, nos doigts entrelacés. Je savais que lui dire un 'oui' ne me suffirait largement pas. Tout se bousculait dans ma tête, et je savais pas trop comment tout exprimait en une phrase, en un mot. Il était clair que dans ce genre de choses, je serais jamais douée, car le sentiment d'être amoureux, ce n'est pas quelque chose de simple. C'est comme avoir des papillons qui réchauffe le cœur et le ventre.

Je me levais tout doucement, me mettant debout, j'enlevais toute l'herbe qui aurait pu s'accumuler sur moi. Je lui tendais ma main, pour la lever. Elle était maintenant environ à ma hauteur, même si je la dépassais vu ma taille et la sienne. Je lui souris, chose qu'elle me rendit en souriant elle aussi. Je m'approchais un peu plus d'elle, mettant ma main sur sa joue et la chose que je redoutais le plus se passa. Je suivais mon instinct, chose que je faisais parfois, et l'embrassait. Pas un simple baiser, un vrai comme ceux des cinéma,enfin quelque chose d'assez fort. Elle voulait savoir si je partirais, et je pense que ça, ça lui disait que non, je ne partirais surement pas. Cela dura assez longtemps, mais cela me procura une sorte de joie immense. J'aurais pu sauter partout, faire la danse de la joie tant tout cela paraissait irréel. Quand mes lèvre se décrochait des siennes, je ne pouvais m'empêcher de sourire. Je mis mon front prés du siens, mes yeux ne décrochant pas des siens.

- Tu as ta réponse, et si on y allait ?, lui dis-je toujours un sourire.

Et c'est ce que ne fîmes, nous sommes partis tout deux. Une sorte de timidité se mettaient en place a chaque pas que nous faisions, mais vite arrêter quand je lui pris la main. Elle me regardait un moment, ne sachant pas trop quoi faire, mais nous marchions toujours main dans la main. Et nous partions peut-être main dans la main vers de jours meilleurs...