Ce jour aurait pu être comme les autres pour tous les habitants de cette planète. Un matin ordinaire, où diurnes vont travailler et nocturne se coucher. Nous étions le 19 Mai 2010. Je me souviens de l'heure... 10H20. Je prenais mon petit déjeuner devant la télé, quand l'émission fut interrompue par un flash spécial. Les autorités faisaient évacuer toutes les grandes villes à cause d'une menace terroriste. Une catastrophe biologique avait commencé en Europe, en Asie et aux États-Unis en même temps. Moi qui habitait une grande ville, j'ai vite attrapé ma femme, mon fils et mon chien direction... Euh... Ben pas vraiment de direction, en fait... J'ai juste foncé tout droit.

Hélas... Rien ni personne n'a été épargné. J'ai vu mon premier cadavre quelques heures plus tard. C'était atroce. A la radio, ils disaient que la race humaine était exterminée sur toute la planète... C'était à se demander qui avait pu lancer une telle chose. Partout les gens tentaient de fuir, mais personne ne savait où aller. Comment échapper à une menace de la sorte? Ma voiture s'était arrêtée à l'entrée d'une zone vierge de construction, faute d'essence. Ma femme pleurait. On aurait du se ravitailler à la station service où il y avait bien 1 km de queue... Les femmes, je vous jure... Mon fils ne comprenait pas. Pourquoi avions nous ainsi quitté la maison?

Pour vivre... Juste pour vivre...

Ensemble, nous avions marché pendant deux bonnes heures avant qu'une voiture ne nous arrête. Un homme armé en sortit. Il portait un masque de protection pour éviter la contamination. "Vous allez bien?", m'avait-il demandé. Je lui avais répondu que nous n'étions pas malades... Alors il nous a emmené... Nous étions enfin en sécurité.

Voilà quatre ans que nous vivons dans le complexe d'Eternalis. Ce batiment abritait tout ce dont nous avions besoin pour survivre en autarcie, coupé du monde et de son air dévastateur. Nous étions arrivé par le niveau 1, on nous avait décontaminé. Ensuite, au niveau 2, il y avait une sorte de ville, où la vie en communauté reprenait ses droits. Avant la catastrophe, le Docteur Keller était traité de fou, car il construisait un abri justement en prévision d'une attaque comme celle là. Dehors, ils ne pouvait plus rien dire... Dedans, nous étions libres.

Hélas, il arrivait des accidents. Parfois, l'alarme retentissait car une fuite d'air avait découverte. Les contaminés étaient mis en quarantaine dans la section 41. La plupart y mourraient...

Depuis l'ultime bataille contre le Seigneur des Ténèbres de 1998, l'école de sorcellerie Poudlard s'est efforcée de rebâtir ses enceintes sur de nouvelles bases, imposant du haut de ses tours sacrées des lueurs d'espoirs et de festivités quant à la vie offerte à la nouvelle génération d'élèves par l'hardiesse et la ténacité des anciens. Néanmoins, l'image projetée par la majestueuse école n'est qu'un subtile subterfuge voilant tout le malheur qui s'abat une nouvelle fois sur le château.

Cette journée printanière de 1998 a damné pour chacun d'entre nous au moins un de nos proches ; parent, oncle, cousin ont été atrophiés de notre univers à tout jamais, indéniablement. De nombreux mages ont dépéri dans les murs de ce bâtiment maudit, qu'ils se soient positionnés du côté du Mal comme celui du Bien. C'est ainsi qu'émerge une génération endeuillée et révolutionnaire qui s'efforce de se forger une place en arpentant les couloirs tels leurs aïeuls plusieurs années précédemment, un désir de vengeance et un profond sentiment d'amertume croissant en eux inévitablement. L'euphorie créée par l'utopie du terrassement de Lord Voldemort n'a engendrée qu'une vague d'extase éphémère chez les plus vieux, et c'est un tout nouveau combat que doivent mener les nouveaux.

Des groupes se forment à Poudlard, tout le monde le sait, en ignorant toutefois l'idéologie de chacun. L'individualisme règne, la méfiance et le secret demeurent les chefs d'orchestre des agissements. Certaines unions naissent, mais la menace des coups bas est plus imminente que jamais. Amitié et trahison tourmentent les élèves, avides de punir ceux qui leur font du mal depuis leur naissance, en ayant amputé à leur vie des membres chers.

Ainsi, tout comme l'école de sorcellerie, les apprentis-sorciers arborent leur masque, proche ou non de leur véritable personnalité, métamorphosant de par ce fait les va-et-vients dans les couloirs en une bien funèbre mascarade.

CONTEXTE ÉCRIT PAR JAMES S. POTTER
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THIS IS
WAR

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« Quelle est la denière chose dont tu te souviennes ? » « Les hurlements des gens qui tentaient désespérément d'échapper à la destruction. »

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N o u s . s o m m e s . e n . 2 0 1 2

L'apocalypse a bien eu lieu,mais pas à la date prévue... Il semblerait que les Mayas et tous les autres se soient trompés... Car en effet, 2012 ne sonnait pas le glas de la fin du monde, mais bel et bien une Renaissance. Fin 2010, une guerre éclatait. La Troisième Guerre Mondiale, à dire vrai. Cette guerre commença par un incident diplomatique entre les USA et la Chine. Puis, les deux grands se firent face par guerre interposée, leurs alliés respectifs s'affrontant. Mais rapidement, les choses s'envenimèrent. Une alliance en entrainant une autre, les deux grands furent vite opposés. Mais hélas, ils n'étaient pas seuls face à face. Plus de la moitié des pays avaient choisi leur camp. Les USA eurent pour alliés l'Europe, l'Océanie et l'Amérique du Sud. Quant à la Chine, elle rattacha à sa bannière les pays qui avaient été ou qui étaient encore communistes. Les pays les plus pauvres ne purent que subir.

Par un miracle encore non expliqué, aucune arme atomique ne fut utilisée. Certainement parce que les deux camps préféraient dominer plutôt que détruire. Cependant, le monde ne tarda pas à être plongé dans le chaos le plus total. Les gouvernements s'emmêlaient les pinceaux, les échanges commerciaux stoppés... Bientôt, même entre alliés, la carte de la solidarité fut échangé contre celle de l'égoïsme. À trop partager leurs ressources, les pays finiraient par sombrer.

Ironie du sort, les pays les plus riches furent les plus touchés. Les bombardements à répétition sur les grandes villes et les capitales ont durement touché les populations. Plus aucun lieu n'était sûr. On estime qu'au moins la moitié de la population mondiale a été décimée. Malgré des restes de technologie, certains pays n'ont plus donné signe de vie depuis près de deux ans. De même que les gouvernements. Ces derniers se sont tus, avant de disparaître complètement, laissant régner l'horreur et la terreur dans leurs pays. La plupart des dirigeants ont été massacrés, soit par leurs opposants, soit par le peuple en colère. Bien ou mal ? Si, au bout d'un certain temps cela a mis un point final à la guerre, cela a aussi laissé les survivants démunis et perdus face à leur nouveau monde.

Cependant, des hommes et des femmes, jusqu'alors inconnus ont décidé de prendre les choses en main. Ils ont recueillis les malheureux en difficultés, les enfants orphelins, les égarés et ont recréé un semblant de communauté. La ville de New York fut une des villes les plus touchées par les bombardements. Pour autant, de nombreuses personnes ont survécu à la catastrophe. Ainsi, un groupe composé de quelques leaders s'est formé. La surface n'étant guère plus habitable, ils ont recréé une sorte de petite ville dans les sous-sols de la ville. Ou du moins, ceux qui sont restés intacts...Mais pour les survivants, rien n'est simple. Car en effet, tous ne sont pas prêts à vivre de nouveau en personnes civilisées... D'autres groupes, composés de criminels se sont formés. Et ceux ci sont prêts à tout pour survivre, même aux pires horreurs...

Et aujourd'hui, la cruauté et la bestialité sont de nouveau au goût du jour.

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Charming dans le comté de San Joaquin.
Charming passait autrefois inaperçu parmi la multitude de petites villes évoluant en autarcie que comptent les Etats-Unis et pourtant, il y a dix ans, elle a intéressé les pouvoirs locaux puis même les fédéraux. Vous vous demandez sûrement ce qui a pu autant émouvoir et chatouiller la justice de l’Oncle Sam, la réponse est simple et tient en trois mots : Sons of Anarchy . Avec un nom comme ça, difficile de les prendre au sérieux ou d’envisager qu’il s’agit d’autre chose qu’un simple groupe de heavy metal et pourtant il s’agit du club de motards le plus influent du pays.
Lorsqu’en 2000 un accord est passé pour l’unification des Children of the Grave et des Sons of Anarchy, ces derniers prennent plus ou moins habilement le contrôle de la ville et de la sécurité de ses habitants et ce à grand renfort de pots de vin et autres subventions pour tout et n’importe quoi. Si leurs manières sont peu communes et un peu étranges, leur but est plutôt simple, protéger la ville de l’invasion de la modernité et de tout ce qui en découle : viols, vols, délinquance et drogue. Ironique de la part de types qui sont tous passé au moins une fois par la case prison et qui trempent dans des affaires louches.
Ce fut leur manque de transparence qui leur valut un sacré coup dur il y a quelques mois, la moitié des hommes furent arrêtés et condamnés pour divers délits, laissant la porte grande ouverte aux autres clubs qui lorgnaient la place depuis l’arrivée des Sons. Malheureusement pour les néo nazis des Nords, la place était toujours occupée et l’arrivée d’un troisième club leur a considérablement compliqué la tache.
En effet, depuis les arrestations en série de divers représentants et membres des Sons, un club de mexicains semble avoir élu domicile aux abords de la ville et ce sans en avoir demandé l’autorisation, violant ainsi toutes les règles établies jusqu’à lors par les Sons. Les Mayans sont connus pour leur trafic de drogue s’étendant de la frontière canadienne à celle du Mexique ainsi que pour leur amour du corps à corps et leur besoin constant de reconnaissance.
Ce qui amène à se poser la question suivante : Qui aurait intérêt à voir tomber les Sons de leur piédestal ? Il semblerait que tous aient des raisons valables et c’est ce que compte éclaircir le club résident de Charming, se relevant doucement mais sûrement de ce coup bas porté à leur grande famille.
Malheureusement entre un nouveau shérif impossible à soudoyer ou presque, des fédéraux désireux d’accomplir leur mission et de nouveaux clubs ne rêvant que de remplacer les Sons, les choses risquent d’être quelques peu compliquées …